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La lampe de saint Benoît : ”une lumière pour l'Europe”
Pour la première fois,
son pèlerinage annuel
va partir de Londres :
Ce symbole est né en 1964, lorsque Paul VI a proclamé « patron de l'Europe » saint Benoît de Nursie, le fondateur de l'ordre monastique des bénédictins au VIe siècle. Signe de paix, d'espérance et d'unité, la lampe accomplit chaque année un pèlerinage au monastère italien du Mont Cassin, sanctuaire de Benoît. En 2010, le trajet était parti de Cologne. Cette année, la lampe sera allumée le 2 mars durant une célébration œcuménique en l‘abbatiale (anglicane) de Westminster, avant d'être transférée, le lendemain, en la cathédrale (catholique) de Westminster pour une messe célébrée par Mgr Vincent Nichols, avec l'abbé du Mont Cassin, le père Pietro Vittorelli, et l'archevêque de Spolète-Nursie, Mgr Renato Boccardo.
« La lampe bénédictine, qui ouvre les célébrations pour le saint patron de l'Europe, rappelle aux chrétiens d'Europe leur héritage commun », explique le P. Vittorelli : « elle leur rappelle qu'après avoir façonné son histoire au cours des siècles, elle a aussi été sa lumière dans les périodes les plus sombres. » Aujourd'hui, l'Union européenne représente « une réalité politique, sociale et culturelle, commune, formée de diverses identités nationales qui se renforcent : la fête de saint Benoît aide à se souvenir des origines chrétiennes de l'Europe, et à mieux comprendre à quel point ce bagage a formé jadis la culture et la société européennes et continue à le faire aujourd'hui. »
Après avoir été allumée, la lampe sera portée en pèlerinage par les bénédictins de l'abbaye du Mont Cassin, où elle arrivera pour la vigile de la fête de saint Benoît, le 20 mars. Les pèlerins passeront par Rome, où la lampe sera bénie par Benoît XVI.
18/02/2011 | Lien permanent
«Nobel alternatifs » 2010 : un Ami de la Terre et un évêque
Le Nigérian Nnimmo Bassey (52 ans), président d'Amis de la Terre International : distingué pour avoir "révélé les horreurs écologiques et humaines de la production pétrolière, et renforcé le mouvement de défense de l'environnement".
Mgr Erwin Kräutler, évêque du plus grand diocèse du Brésil. Défenseur du droits des Indiens d'Amazonie. Et opposant au barrage de Belo Monte : un projet menaçant 30 000 personnes, très critiqué par les écologistes, mais impulsé par Lula et sa probable successeur(e) Dilma Rousseff - qui n'a pas d'ennemis chez les industriels.
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L'un et l'autre ont reçu un Right Livelihood Award, prix qui récompense "le changement venu de la base", et que l'on considère comme un "Nobel alternatif".
01/10/2010 | Lien permanent | Commentaires (3)
Pâques : l'aube de la Résurrection
Une hymne du soir du Samedi saint :
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Brillez déjà, lueurs de Pâques,
scintillez au jour de demain,
Annoncez l'époux qui revient
éveillant tout sur son passage.
La nuit ne saurait retenir
ce corps où monte le désir
de commencer un autre âge.
La terre craque où Il se dresse,
comme hier où Dieu donna
Son esprit, son souffle, une voix
dans le jardin de la Genèse.
La chair de sa chair est nommée :
la plaie qu'Il porte à son côté
S'ouvre pour qu'un peuple en renaisse.
Voici le temps où Dieu se hâte :
de sa main Il ouvre les eaux,
Il en tire un monde nouveau,
partout la vie refait surface.
Où donc est la tombe de Dieu ?
La mort est morte sous les yeux
de ceux qui croiront en sa grâce.
04/04/2010 | Lien permanent
Capitalisme 2009 : en avant pour la prochaine explosion
Le casino re-délire. Les experts s'affolent :
Patrick Artus, directeur des études économiques chez Natixis, annonce (Le Monde du 3 octobre) une bulle 'provoquée, selon lui, par l'abondance de liquidités injectées par les banques centrales et par les Etats pour soutenir les économies. Afin de doper la croissance, les banques centrales aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, ont abaissé jusqu'à zéro, ou presque, le niveau des taux d'intérêt' : "Mais le crédit n'est pas reparti et tout l'argent en circulation s'est retrouvé sur les marchés, en Bourse mais aussi sur les matières premières, les obligations... C'est une situation inédite, tout monte ! A la moindre mauvaise nouvelle, ça peut craquer."
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02/10/2009 | Lien permanent | Commentaires (6)
Retour de la France dans l’Otan : la polémique
http://www.liberation.fr/politiques/0101318746-retour-de-la-france-dans-l-otan-la-polemique-monte
http://qc.news.yahoo.com/s/capress/090211/monde/20090211_otan_france_ump_1
http://fr.news.yahoo.com/3/20090216/twl-otan-france-fabius-1be00ca.html
http://fr.news.yahoo.com/4/20090211/tts-france-otan-debat-ca02f96.html
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16/02/2009 | Lien permanent | Commentaires (5)
Il est vraiment ressuscité
Il s'est levé d'entre les morts,
le Fils de Dieu, notre frère,
Il s'est levé, libre et vainqueur,
Il a saisi notre destin
au cœur du sien,
pour le remplir de sa lumière
Sur lui dans l'ombre sont passées
les grandes eaux baptismales
de la douleur et de la mort,
et maintenant, du plus profond
de sa Passion,
monte sur nous l'aube pascale.
L'histoire unique est achevée :
premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
mais son exode humble et caché,
le Fils aîné
le recommence pour chaque homme.
Ne cherchons pas hors de nos vies
à retrouver son passage :
Il nous rejoint sur nos sentiers,
mais au-delà de notre mort
c'est lui encor
qui nous attend sur le rivage.
hymne pascale, liturgie des Heures
30/03/2013 | Lien permanent
Fêtes du 15 août dans Paris : par milliers à Notre-Dame et sur les quais avec Mgr Rino Fisichella
Succès de foule de la procession aux flambeaux sur la Seine hier soir - Intérêt des médias pour la "prière universelle" des évêques de France sur les problèmes de la société actuelle - Aujourd'hui à partir de 16 h 15, grande procession populaire de la cathédrale à la cathédrale, par la place Saint-Michel, les quais et l'île Saint-Louis :
<< La crise de la foi est l’expression dramatique d’une crise anthropologique qui a livré l’homme à lui-même ; c’est pour cela qu’il se retrouve aujourd’hui dans la confusion, la solitude, en proie à des forces dont il ne connaît pas même le visage, et sans un but vers lequel diriger son existence. Il est nécessaire de dépasser la pauvreté spirituelle dans laquelle se retrouvent beaucoup de nos contemporains, qui ne perçoivent plus l’absence de Dieu de leur vie comme une absence à combler. L’Année de la foi entend donc être un parcours que la communauté chrétienne offre aux nombreuses personnes vivant avec la nostalgie de Dieu, et le désir de le rencontrer à nouveau. Il est par conséquent nécessaire que les croyants perçoivent leur responsabilité d’offrir la compagnie de la foi, de se faire proches de ceux qui nous demandent raison de notre foi. >>
Mgr Rino Fisichella
communiqués de la cathédrale
La solennité de l’Assomption
Le 15 Août, l’Eglise catholique célèbre l’Assomption de la Vierge, manifestant que Marie, au terme de sa vie terrestre a été élevée à la gloire du ciel. Cet événement extraordinaire nous révèle de façon éclatante la destination divine de toute existence, sa promesse de glorification. Tout chrétien, à l’image de Marie, connaîtra son assomption, quand tout notre être, corps et âme, sera assumé en Dieu
Depuis des siècles, l’Assomption est traditionnellement l’occasion de processions en l’honneur de Marie. Chaque diocèse de France comptant au moins un grand sanctuaire marial, prières, méditations et rassemblements ont lieu, avant ou après la messe du 15 août, partout en France : à Lourdes, au Puy-en-Velay, dans les pardons bretons, autour de petites chapelles de montagne… Au cœur de l’été, la fête de l’Assomption est un appel à prendre de la distance avec le quotidien, à remettre notre vie et notre vocation en perspective, à nous élever spirituellement.
La célébration de l’Assomption, que l’on retrouve chez les orthodoxes sous le nom de « Dormition de la Vierge », est attestée depuis le VIe siècle. A la suite de saint Grégoire de Tours (VIe siècle), saint Albert le Grand, saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure (XIIIe siècle) ont médité sur les derniers moments de Marie, comme en témoignent leurs écrits théologiques.
Après avoir consulté les évêques du monde entier, le pape Pie XII a affirmé solennellement la foi en l’Assomption de la Vierge Marie le 1er novembre 1950 : « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la Gloire céleste ».
Pèlerinage fluvial et procession mariale
Tous les ans, les 14 et 15 août, pour les fêtes de l’Assomption, Notre-Dame de Paris accueille près de 150 000 fidèles, pèlerins et visiteurs qui assistent notamment, outre les offices, à deux processions majeures.
La procession fluviale sur la Seine autour des Îles de la Cité et Saint-Louis, le 14 au soir, réunit près de 5 000 fidèles embarqués des bateaux.
La procession du 15 août après-midi sur l’île de la Cité, les quais de Seine et l’île Saint-Louis rassemble près d’une dizaine de millier de fidèles.
Cette année, Mgr Rino FISICHELLA, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, présidera ces grandes fêtes durant ces deux jours.
Programme du 15 août 2012
9h30 : laudes solennelles de l’Assomption, présidées par Mgr FISICHELLA.
11h30 : messe internationale de l’Assomption, présidée par Mgr FISICHELLA.
Autres messes de l’Assomption : 8h30, 10h, 12h45 et 18h30.
15h45 : vêpres solennelles de l’Assomption, présidées par Mgr FISICHELLA.
16h15 : Procession mariale dans les îles de la Cité et Saint-Louis, présidée par Mgr FISICHELLA.
21h30 : Projection de l’opéra d’images Réjouis-toi, Marie à l’intérieur de la cathédrale.
renseignements
01 42 34 56 10
www.notredamedeparis.fr
La statue de la Vierge de Notre-Dame de Paris est traditionnellement portée, aux processions des 14 et 15 août, par les membres de l'ordre pontifical du Saint Sépulcre, gardiens statutaires de la Sainte Couronne d'Epines en la cathédrale.
15/08/2012 | Lien permanent | Commentaires (10)
Pourquoi les ”identitaires” détestent le Magnificat
Racines chrétiennes de la France : la question n'est pas ce qu'imagine la droite "identitaire" ! Noël est une occasion de comparer Luc 1 (l'évangile d'hier) à l'un des écrits les plus controversés du plus célèbre polémiste identitaire français :
LA VOIX DE L'ÉVANGILE
LA DÉFORMATION "IDENTITAIRE" DU CATHOLICISME
<< La chaîne d’idées que j’expose est très suffisamment païenne et chrétienne pour mériter le beau titre de catholique qui appartient à la religion dans laquelle nous sommes nés. Il n’est pas impossible que j’aie heurté, chemin faisant, quelques passages de la Bible, mais je sais à peine lesquels. D’intelligentes destinées ont fait que les peuples policés du sud de l’Europe n’ont guère connu ces turbulentes écritures orientales que tronquées, refondues, transposées par l’Église dans la merveille du Missel et de tout le Bréviaire ; ce fut un des honneurs philosophiques de l’Église, comme aussi d’avoir mis aux versets du Magnificat une musique qui en atténue le venin. Je me tiens à ce coutumier, n’ayant rien de plus cher, après les images d’Athènes, que les pompes rigoureuses du Moyen-Âge, la servitude de ses ordres religieux, ses chevaliers, ses belles confréries d’ouvriers et d’artistes si bien organisées contre les humeurs d’un chacun, pour le salut du monde et le règne de la beauté. Ces deux biens sont en grand péril depuis trois ou quatre cents ans, et voici qu’on invoque au secours du désordre le bizarre Jésus romantique et saint-simonien de mil huit cent quarante. Je connais peu ce personnage et je ne l’aime pas. Je ne connais d’autre Jésus que celui de notre tradition catholique, "le souverain Jupiter qui fut sur terre pour nous crucifié". Je ne quitterai pas ce cortège savant des Pères, des Conciles, des Papes et de tous les grands hommes de l’élite moderne pour me fier aux évangiles de quatre juifs obscurs... >>
(Charles Maurras, préface du Chemin de Paradis, 1894)
► Qui lit encore Maurras ? Aucun de nos journalistes. Pourtant ils emploient l'adjectif "maurrassien" depuis deux ou trois ans, dans leurs articles sur les catholiques et la droite actuelle, à cause d'un ex-conseiller de M. Sarkozy... C'est le buzz de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours : personne ne se demande si l'ours existe réellement.
Il existe. Mais pas comme l'imaginent les journalistes. Ils sont persuadés que plus on serait "catholique" ("pratiquant"), plus on regarderait du côté des idéologies "identitaires" : donc du côté de ce Maurras qu'on ne lit plus depuis longtemps, mais qui se cacherait sous le "réveil politique des catholiques".
Passons sur l'invraisemblance d'un "réveil catholique" qui consisterait à applaudir le château et les bonnes manières de M. Fillon - ou les affirmations hasardeuses de Mme Maréchal.
Mais disons que les journalistes ont à la fois raison et tort. Ils auraient tort de croire que les idées fixes de la droite identitaire viennent de la foi chrétienne. Ils ont raison (quoique sans avoir lu évidemment une seule ligne de Maurras), d'imaginer que le national-catholicisme de certains Français lui doit quelque chose.
Fût-ce par hasard et en toute méconnaissance de cause, que lui doit-il ? Cette idée sous-jacente que ce qui compte n'est pas l'Evangile mais un "catholicisme" de milieu, de coutumes (prises pour une Tradition), en référence à une "Eglise" autre que l'Eglise réelle.
C'est prendre l'Eglise pour "le temple des définitions du devoir" ou "l'Eglise de l'ordre", comme disait Maurras : une Eglise qu'il applaudissait d'avoir - croyait-il - "tronqué, refondu, transposé" (adultéré) les "turbulentes écritures orientales".
Mais ces "évangiles de quatre juifs obscurs", ce sont les témoignages de référence au nom desquels l'Eglise réelle - avec les papes Jean-Paul II, Benoît XVI, François - appelle les chrétiens à vivre la miséricorde dans leur vie quotidienne.
Miséricorde dont Maurras, dans cette même préface, ne disait pas du bien : "Voyez les effets de l'absurde miséricorde que l'on a des autres et de soi. Sensibilité sans courage, échevelée à tout objet et décernant une valeur démesurée à la vie et à la personne de tous les hommes..."
Cette phrase fait partie de l'ultime édition du Chemin de Paradis, pourtant expurgée plusieurs fois depuis les années 1920. Pour ne pas effrayer les académiciens, Maurras coupa la phrase sur le "venin" du Magnificat ; mais il maintint tout le reste, y compris la phrase sur la miséricorde et celle-ci : "Les images, les croix, les scapulaires, les médailles, toutes divines amulettes dont elle [l'Eglise] sait endormir çà et là quelque nerf inquiet ou enchanter une personne endolorie..." On ne peut pas être plus dédaigneux envers la foi populaire ! Et comme Maurras - deux lignes plus haut - exprime son aversion envers une foi intellectuelle, force est d'admettre qu'il rejette toutes les formes de foi - et cela peu avant sa mort en 1952, dans cette édition de textes choisis sous le titre d'Oeuvres capitales.
En quoi ces passages très datés - le reste aussi a mal vieilli - concernent-ils le courant "identitaire" de 2016 ? En ceci : l'identitaire traite le catholicisme comme une simple composante de la "culture nationale" ("la France des cathédrales et des centrales nucléaires", disait Bruno Mégret), une sorte de culte domestique, un emblème ethnique à brandir d'autant plus que l'on veut creuser un abîme entre les "Français de souche" et certains de leurs compatriotes, Français "de papier" puisque musulmans.
Que des anti-chrétiens inconscients - voire conscients - se fassent brandisseurs de croix et installateurs de crèches (car "le Dieu d'amour fait peur aux musulmans"), c'est un outrage non seulement à la foi chrétienne, mais aux "racines chrétiennes de la France"... dont pourtant on se réclame à cor et à cris.
Les racines chrétiennes ne sont rien d'autre que la foi en la Personne du Christ, exprimée par les "quatre juifs obscurs" méprisés par Maurras. C'est l'Evangile, vécu avec son "absurde miséricorde", qui a converti les barbares (lisez la vie de saint Benoît) : sans cette alchimie de la grâce à l'aube de la future nation, il n'y aurait pas eu "la France des Bourbons, de Mesdames Marie / Jeanne d'Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel". Les identitaires ne comprennent rien à l'identité chrétienne. Ni à l'identité tout court, qui n'est pas une essence mais une vie quasi-organique aux surgeons imprévisibles.
La seule identité vitale pour un chrétien, c'est Jésus-Christ. Les autres identités sont dérivées de celle-là. "L'identité chrétienne de la France" fut un produit de la foi partagée - pour un temps - par presque tout le monde... Aujourd'hui cette foi est très minoritaire et l'heure est à l'évangélisation : c'est-à-dire au témoignage de notre foi personnelle dans le Seigneur, vivant et agissant par son Esprit à tout moment de l'histoire des hommes.
Politiquement (disent les évêques français [**]), nous devons "percevoir ce qui a construit et forgé notre pays",- mais nous devons "faire émerger les liens d'unité" au coeur de cette "diversité" qu'est devenue, qu'on le veuille ou non, la population de la France.
"Dans notre société, profondément redevable à l'égard de son histoire chrétienne pour des éléments fondamentaux de son héritage, la foi chrétienne coexiste avec une grande diversité de religions et d'attitudes spirituelles. Le danger serait d'oublier ce qui nous a construits, ou, à l'inverse, de rêver à un âge d'or imaginaire", soulignent les évêques.
Rêver à un âge d'or imaginaire est la posture des identitaires, qu'ils situent cet âge d'or (selon leurs chapelles respectives) sous Louis XIV, sous saint Louis, sous Vercingétorix, au Bronze ancien ou à Lascaux. Pour nous, aucun problème : nous savons comme catholiques que la Dramatique divine se déploie à travers les siècles en événements toujours inédits. Nous marchons donc avec notre Eglise, sans nostalgie ni restriction mentale : et nous allons fêter avec confiance l'événement de Bethléem tel qu'il nous est décrit par deux des "quatre juifs obscurs" - dont l'un, d'ailleurs, n'était peut-être pas juif. "Voici : je vous annonce une grande joie qui sera pour tout le peuple : il est né pour vous aujourd'hui un sauveur. C'est le messie d'Adonaï, dans la ville de David."
____________
[*] La tranche de 15 h sur LCI vendredi ayant finalement été consacrée à la mort d'Anis Amri, notre débat sur les racines chrétiennes a été déplacé au 26/12 de 10 h à 12 h : mais l'arrivée de Thomas Coville a envahi la matinée ! Ce n'est que partie remise...
[**] Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique (Bayard Cerf Mame).
22/12/2016 | Lien permanent | Commentaires (9)
Climat : une confirmation de plus
L'observatoire d'Hawaï enregistre un niveau record de CO2
Gaz carbonique : le 9 mai, les capteurs de l'observatoire du Mauna Loa ont enregistré pour la première fois le franchissement du seuil des 400 ppm (parties par million de molécules d'eau). Une hausse de 54 % par rapport à 1990... Cette aggravation record est issue des émissions massives dues à la combustion charbon-gaz-pétrole et à la déforestation tropicale.
Rappel [*] à ceux qui l'auraient oublié : « Depuis cinquante ans, les émissions humaines pilotent l'évolution du climat. Déjà, les températures moyennes ont atteint les plus hauts niveaux connus depuis dix mille ans. Le niveau des océans monte par sa dilatation thermique et la fonte des glaces continentales. La végétation et les animaux, et même les poissons des mers selon une étude à paraître, réagissent déjà à ce changements climatiques. »
[*] par Sylvestre Huet.
14/05/2013 | Lien permanent | Commentaires (2)
Un week-end ”saint François d'Assise” à Paris 18e
« Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2020 : la paroisse ND de Clignancourt organise un week-end autour de la figure de saint François. Plusieurs temps forts pour honorer sa mémoire... » :
- Samedi : journée de mission devant l'église ; dans l'église, exposition de reproductions grand format des fresques de Giotto de la basilique supérieure d'Assise sur la vie de François ;
- 20 h 30 : oratorio du cantique de frère Soleil ; vie de saint François contée par deux comédiens et illustrée par des extraits des Quatre Saisons de Vivaldi avec orgue et violoncelle.
- Dimanche 11 h 30 : messe de la Saint-François avec bénédiction d'animaux à la sortie ;
- 16 h : conférence du frère Eric Bidot ofm cap. sur Saint François aujourd'hui.
L'idée est de redire la seigneurie de Dieu sur la création, la place éminente de l'homme en son sein et la dignité de toute créature.
Paroisse Notre-Dame de Clignancourt
97, rue du Mont-Cenis
75018 Paris
+33 6 74 01 41 96
29/09/2020 | Lien permanent