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Riga : l'armée américaine se déploie contre les Russes

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Le Pentagone débarque plusieurs milliers d'hommes et des blindés.

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L'armée française au Mali : une série de contradictions

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Les trois soldats du 1ee RC de Thionville tués avant-hier au Mali

Ultime semaine de l'année... Ma chronique à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne :

https://www.radiopresence.com/IMG/mp3/30122020_chroeco_airtemps.mp3

 

<<  J’aurais préféré terminer l’année sur une note plus heureuse, mais la mort des trois soldats français lundi au Mali nous oblige à certaines réflexions.

Le brigadier-chef Mauri, 28 ans, et les chasseurs de 1e classe Pauchet et Issakhanian, 23 et 21 ans, du 1er régiment de chasseurs de Thionville, ont été tués à bord de leur blindé léger par une bombe artisanale, dans la zone frontalière du Mali et du Burkina Faso. Emmanuel Macron salue la mémoire des trois soldats et rappelle dit-il, “la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme”. Mais quinze jours plus tôt, le général chef d’état-major de l’armée française parlait de réduire le format de l’intervention militaire au Mali… Est-ce une contradiction ? Non : c’est une série de contradictions.

En intervenant au Sahel depuis 2013, la France sert le bien commun international.

Mais comme dit le général Lecointre, l’armée française n’a pas vocation à rester là-bas indéfiniment...

Et comment se retirer, alors que les Etats africains ne sont pas solides face aux terroristes ? Et l’instabilité chronique des dirigeants, notamment au Mali, n’encourage-t-elle pas l’action des islamistes ?

Beaucoup de ces dirigeants, notamment maliens, ne sont-ils pas tentés de négocier avec ces islamistes ? Et d’ailleurs : négocier ne serait-il pas raisonnable – plutôt que de traquer un adversaire protéiforme qui disparaît et réapparaît sans cesse ?

Si l’on regarde le terrorisme au Sahel non plus seulement comme islamiste (ce qu’il est aussi) mais comme la forme actuelle de rébellions régionales  toujours réengendrées par des causes ethniques, sociales, économiques… alors on comprend pourquoi des généraux français connaissant bien l’Afrique suggèrent à l’Elysée que la solution, si elle existe, ne consiste pas à faire tuer indéfiniment au Mali nos jeunes engagés volontaires. Ni même à tuer indéfiniment des chefs rebelles : car les rébellions de ce genre renaissent toujours.

Voilà la complexité du problème. Et en général, la difficulté, pour les dirigeants français depuis vingt ans, de définir une politique étrangère proprement française dans un monde où tout s’enchevêtre : j’entendais hier un commentateur craindre qu’en cas de retrait militaire de la France, on ne voie les forces spéciales russes ou chinoises débarquer au Mali 1  ! L’idée paraît surréaliste : mais elle correspond à ce que le monde est devenu à l’ère du sans-frontières.  On en verra d’autres en 2021.  >>

 

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1.  Les Russes sont déjà en Centrafrique.

 

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30/12/2020 | Lien permanent

Hollande-Gayet, la rue du Cirque si bien nommée (etc) : quand le politique sombre dans la vie ”privée”

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Mais qui peut s'en prétendre innocent ?


 

L'affaire est dérisoire. Dérisoires aussi sont les sondages, qui parlent gravement de ''respect de la vie privée'' dans une époque où la vie privée n'existe plus. Qui la détruit ? Tout le monde via l'hystérie des réseaux ''sociaux'' (sic)... Comme dit l'historien Achille Mbembé (ici), '' l’empire de la marchandise recouvre presque tous les domaines de la vie. On en arrive même à s’exhiber pour être consommé, à faire de sa vie un spectacle, comme sur Facebook où je donne à consommer ce que je suis à un moment donné.'' S'exhiber ou exhiber les autres, par la diffamation paranoïaque... Les obscénités twittées – p.ex. sur Aurélie Filipetti hier soir [1] – montrent un effondrement du niveau ambiant : c'est la ''barbarie d'après'' comme disait Péguy, la barbarie sans espoir, contrairement à celle ''d'avant'' qui a toutes les possibilités en germe. Tout ça donne l'impression d'une société sénile, mûre pour laisser la place à autre chose. ''Allez vous-en, vieux peuples ! » (Kipling, L'homme qui fut).

 

Dans ce contexte, l'affaire Hollande-Gayet n'est qu'un épisode supplémentaire, une saynète à la Feydeau, qui montre – quant à elle – la version politique de cette entropie [2]. Et là aussi on constate que la distinction petite-bourgeoise entre vie ''publique'' et vie ''privée'' ne veut plus rien dire, surtout s'il s'agit du chef de l'Etat. A-t-elle jamais voulu dire quoi que ce soit ? Quand Mme de Maintenon (vie privée) poussait Louis XIV à révoquer l'édit de Nantes ou risquer une guerre contre toute l'Europe (vie publique), quand Hélène de Portes (vie privée) poussait Paul Reynaud à rompre avec de Gaulle et céder à Pétain (vie publique), où était cette séparation ? Aujourd'hui c'est Hollande, les enjeux sont devenus nains [3], mais souvenons-nous qu'il faisait interviewer Gayet sur la politique pendant la campagne présidentielle : ici. La confusion public-privé continue.

 

Sous l'empire de Twitter, les foules sont complices de cette confusion. Comme elles le sont d'un système économique démentiel, dont le pape François – comme ses prédécesseurs avant lui – demande l'abolition et le remplacement... La réalité étant cette connivence de masse, la démagogie actuelle (bonnets rouges etc) repose sur un mensonge : en réalité il n'y a pas d'innocents puisque nous sommes tous complices d'une structure collective de péché, et le réveil n'aura lieu que si nous acceptons de le reconnaître.

 

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[1]  Le désaccord politique est une chose, les injures graveleuses en sont une autre.

[2]  en thermodynamique, mesure du degré de désordre d'un système.

[3]  enjeu nain : Hollande va-t-il faire une politique libérale complètement et ouvertement, ou continuer à la faire à moitié et honteusement ?

  

 

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Le chef de l'Etat a-t-il droit à une ''vie privée'' ?

Et que veut dire "vie privée" à l'ère de l'exhibitionnisme de masse ?

 

Annoncée hier, la séparation officielle de FH et VT met fin à trois semaines de comédie de boulevard au cours desquelles on a entendu les médias marteler, non sans cynisme, que ''la vie privée'' était un ''droit''.

Ce slogan a-t-il un sens ? À mon avis, non.

- Non, d'abord dans l'absolu et s'il s'agit du président de la Ve République. C'est ce que j'ai soutenu vendredi matin contre Philippe Tesson à Choisissez votre camp, l'émission de Valérie Expert (LCI). Incarner l'Etat – avec pleine puissance régalienne en théorie – impliquerait de se laisser saisir par le rôle, déposséder de tout repli personnel. Certes la droite a fait dégénérer la fonction, en deux étapes : 2000 (la réforme du quinquennat, d'où campagne électorale permanente), et 2007-2012 (l'omniprésidence : un activisme de lapin mécanique, ou médiatique, voué au commentaire et à l'agitation ; le président suivant finit par dédier des interventions à Inna ou Leonarda). Mais cette dégénérescence du rôle ne restitue pas un ''droit à la vie privée'' : au contraire, elle traîne l'intimité du président sous les projecteurs. C'est la logique de la mise-en-spectacle, à laquelle rien ne résiste.

- Mais cette logique n'est pas réservée aux leaders, ni même aux people. Elle est globale. C'est celle de la société spectaculaire marchande de masse parvenant au stade prédit depuis quarante ans (Debord 1967)... La notion de vie privée n'a plus de sens à l'époque des réseaux d'exhibitionnisme individuel, nommés ''sociaux'' par antiphrase. Et les allusions hypocrites au ''respect de la vie privée'' sont là pour émoustiller le spectateur, qui souvent met en scène sa propre vie privée sur Facebook. Le voyeurisme généralisé s'étend à la vie petite-bourgeoise, loin de la scène politique mais tout près quand même de la Machine communiquante : ce matin un journal de 8 heures nous a informés que le salon de la lingerie était ''marqué cette année par la vague sado-maso et fétichiste'' ; les Bidochon font savoir sur les réseaux sociaux qu'ils pratiquent le sexe de l'extrême, comme si c'était du ski hors piste. Comment parler de vie privée dans ces conditions ? Les lieux communs demandent à être redéfinis.

 

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Quand des firmes privées contrôleront (et tarifieront) nos données de santé par les ”capteurs corporels connectés”

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Ce sera l'assujettissement de masse aux diktats des sociétés d'assurance, des banques et des centres de soins privés...

 

...qui pourront conditionner leurs services à la soumission du patient à cette mainmise sur ses données de santé, fournies à des organismes privés qui auront ainsi totale autorité sur lui.

Quant aux soins et aux tarifs, ils seront modulés autoritairement en fonction du profilage du patient et de son attitude. Les citoyens contrôlés et coopératifs bénéficieront des prestations ; les rebelles seront "déréférencés", c'est-à-dire objectivement privés de soins.

Voilà ce que nous prépare l'univers biotechnologique marchand qui fait rêver les bobos !

 

 

http://www.lemonde.fr/vie-en-ligne/article/2014/06/03/apple-healthkit-samsung-sami-collecter-les-donnees-de-sante-pour-quoi-faire_4430908_4409015.html

 extraits :

<< C'est l'une des principales nouveautés présentées par Apple, lundi soir, lors de sa conférence annuelle  destinée aux développeurs :  HealthKit ("kit de santé"), une base de données "centralisée et sécurisée" qui accueillera les données de santé des utilisateurs de produits Apple. La semaine dernière, Samsung avait présenté pour la première fois son système SAMI, un service de base de données destiné à accueillir notamment les informations biométriques recueillies par son bracelet connecté Simband...

[…] La Cnil et certains professionnels de santé soulignent que l'explosion du nombre de données collectées, ainsi que le fait qu'elles soient détenues par des acteurs privés, soulève plusieurs questions éthiques. Aux Etats-Unis, les assureurs utilisent d'ores et déjà des informations disponibles publiquement pour ajuster les tarifs de leurs complémentaires santé en fonction du "profil" de l'assuré. Dans le système américain, où une grande partie de la couverture santé est laissée au secteur privé et où les tarifs sont libres, certaines catégories de patients peuvent se trouver dans l'impossibilité de souscrire une complémentaire en raison de tarifs prohibitifs.

En France et plus largement en Europe, le problème ne se pose pas tout à fait de la même manière, mais les assureurs s'intéressent également de près aux applications qui collectent des données médicales. Axa a ainsi annoncé cette semaine qu'il offrirait des capteurs PulseO2 à certains de ses clients, et que les utilisateurs qui enregistreraient le plus de pas bénéficieraient d'avantages financiers.

Autre question importante : l'accès à ces données. Apple comme Samsung affirment que l'accès aux données de santé sera "sécurisé", mais au-delà de la protection des informations contre le piratage, la manière dont des créateurs d'applications peuvent avoir accès à ces informations soulève des questions éthiques et de respect de la vie privée. La Cnil travaille notamment à déterminer quels types d'informations peuvent être déduits de certains jeux de données - par exemple, jusqu'à quel point les informations sur le rythme cardiaque d'une personne permettent de déduire sa condition physique... ou les moments où il se met en colère. L'un des critères-clef sera vraisemblablement la manière dont ces données peuvent être croisées avec d'autres types d'informations, comme les déplacements d'une personne ou son agenda... >>

  

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Conflans (Yvelines) : une employée municipale punie pour avoir offert - à titre privé - des calendriers ornés d'une cita

La mairie de Conflans-Ste-Honorine (Yvelines)

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Quand la phobie antireligieuse devient une sous-culture officielle !

Protestation du Conseil national des évangéliques de France :

 

- L'affaire, racontée par La Croix :  ici

- Le communiqué du CNEF :

 

Situation de Nadine Lalanne :

le CNEF inquiet pour la liberté de conscience.

 

<< La mise à l'écart de son poste de Mme Nadine Lalanne, responsable du personnel des écoles à la mairie de Conflans-Ste-Honorine, pour avoir offert à ses collègues de travail un petit calendrier avec une citation biblique à l'occasion de la fin d'année 2012, inquiète le CNEF. La liberté de conscience, acquis démocratique majeur de notre société laïque, se trouve mise en cause dans cette situation.

En effet, le CNEF estime qu'il y a une disproportion injustifiée entre les faits incriminés et la sanction infligée, dans la mesure où Mme Lalanne est mutée professionnellement pour avoir fait un cadeau à des collègues de tout niveau. De plus, faut-il le rappeler, la Bible fait partie du patrimoine de l'humanité et la citer ne saurait en aucun cas être considéré en soi comme condamnable. Laisser courir une telle sanction, c'est donner raison à ceux qui, comme le CNEF, s'inquiètent de voir s'opérer un glissement dans le champ d'application de la laïcité.

En juillet dernier, le CNEF rappelait que ''les protestants évangéliques sont, depuis toujours, d'ardents défenseurs de la liberté de conscience, d'expression, de religion ou d'opinion. La laïcité est avant tout affaire d'équilibre entre plusieurs libertés : liberté de conscience des individus, liberté d'exercice des cultes et liberté de l'Etat vis-à-vis des religions''.

Dans cette situation, il ajoute que les libertés d'expression et de conscience ne peuvent se voir restreintes, même dans le service public, que dans les cas prévus par la loi et lorsque cela constitue ''des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.'' (article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme).

Le CNEF appelle donc à une juste mesure permettant que la société reste un espace d'échanges et d'opinions, dans le respect de tous. Et s'il devait y avoir un recours devant les tribunaux, le CNEF fait confiance à la justice pour rétablir le droit. >>

 

 fin du communiqué du CNEF

 

 mon commentaire :

 

Le maire de Conflans est le sénateur PS Philippe Esnol [photo], successeur de Jean-Paul Huchon, et surtout proche de Manuel Valls dont il est un actif supporter de carrière.

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La distorsion de la loi commise par la mairie de Conflans est le symptôme d'une sous-culture antireligieuse (niveau Charlie, Guignols ou Sophie Aram), qui se répand dans les milieux politico-médiatiques. Bêtise et ignorance.

 

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Des salariés et des clients de groupes privés, ”fliqués” grâce aux fichiers de la police nationale ?

management,drh,néolibéralisme




La presse parisienne révèle un accord (depuis 2003) entre Ikea France et une société de sécurité ayant accès à ces fichiers :

 


Une centaine de mails entre le patron de la société Sûreté international et le « directeur du risque » d'Ikea France  prouveraient la fourniture de renseignements provenant du système de traitement des infractions constatées (STIC) ou de celui des cartes grises. Ces renseignements illégaux visaient des salariés et des clients en litige avec Ikea.

Des délégués syndicaux Ikea du Val-d'Oise, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne vont porter plainte contre X "pour utilisation frauduleuse de données personnelles". Ils vont aussi créer une "association de défense" des victimes du système d'espionnage présumé.

À France  Info, un ex-officier de police (révoqué pour avoir dénoncé l'utilisation des fichiers STIC par des firmes privées) déclare :"D'autres groupes, français ou étrangers, puisent abondamment leurs informations dans le fichier STIC… La plupart du temps, pour les grosses entreprises, ça servait surtout les DRH pour voir quelle était la 'fiabilité' – entre guillemets – des employés."

 

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Enseigner l'idéologie du 'gender' au lycée ? Le ministre botte en touche, et la gauche soutient les intérêts du privé

"Le ministre de l'Education nationale n'est pas chargé d'éditer les manuels, il est chargé de rédiger les programmes", allègue-t-il à RTL :

gender,luc chatel,unsa,psEn réponse à l'offensive des 80 députés (notre note d'hier), le ministre Luc Chatel a affirmé hier que les programmes ne font pas référence à l'idéologie du gender, mais que les choix éditoriaux des éditeurs scolaires échappent à l'autorité du gouvernement : ''Ce n'est pas le ministre de l'Education qui exerce droit de vie et de mort sur un manuel", a-t-il déclaré.

Bien sûr ! On sait depuis les années 1990 que les intérêts du privé sont sacrés. De la même façon, le ministre de l'Economie pourrait alléguer que son autorité ne peut rien sur les multinationales et la spéculation financière, etc.

Mais ni Luc Chatel, ni son homologue de Bercy ne doivent imaginer que ce type d'argument (la sacralité du privé) impressionne encore qui que ce soit en 2011.

Par ailleurs, son argument n'en est pas un. Les manuels doivent être en phase avec les programmes et les contenus de l'enseignement : sinon où est leur légitimité ? Si le ministre n'a rien à dire face à l'apparition – dans des manuels homologués – d'une idéologie sujette à controverse, c'est que l'Education nationale n'est pas en désaccord avec cette idéologie. Va-t-on assister à l'imprégnation de l'enseignement public par une doctrine privée ?

L'Unsa-Education et le PS soutiennent le groupe privé Hachette dans cette affaire ? Rien d'étonnant à ça : la gauche française copule avec l'économie libérale, et la gauche européenne (cf. Zapatero) propose aux foules l'opium des nouvelles moeurs pour leur faire oublier les ravages de la crise du capitalisme tardif. Cette affaire de manuels scolaires n'en est qu'une illustration de plus.

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Crise des subprimes : une nouvelle ère s'ouvre aux USA - ”Le secteur privé a fait la preuve de son inefficacité...”

...explique l'auteur de L'implosion - La finance contre l'économie (Fayard 2008 ) :

c'est à lire sur :

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/347555.... 

 

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Armée de Kiev contre civils : le 'New York Times' est plus objectif que les médias parisiens

A lire ici.  Sur la photo : une infirmière de Slaviansk tuée par les hommes de Kiev, et qui devient un "symbole de la résistance".

 

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