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Premières réflexions sur le drame de Paris
Les questions qu'il faudrait peut-être se poser :
Déferlement d'adjectifs à la télévision : mais peu de commentateurs admettent que François Hollande et Nicolas Sarkozy ont parlé pour ne rien dire. Peu disent que le « nous-sommes-en-guerre » de M. Hollande n'a aucun sens, puisque la guerre qui nous est faite sur notre territoire n'en est pas une au sens classique du terme : c'est autre chose, qui relève des services de sécurité et non de l'armée. Faire patrouiller celle-ci dans les rues ne sert à rien et tout le monde le sait ; d'autant que ces patrouilles se font sous les consignes de temps de paix (ne tirer qu'en cas de légitime défense), ce qui n'est aucunement adapté à des situations comme celles du Bataclan ou du Stade de France.
Peu disent d'ailleurs que MM. Hollande et Sarkozy, tout en engageant l'armée aux limites de ses forces dans les opérations extérieures qui nous valent aujourd'hui le carnage à Paris, ont constamment diminué les moyens de cette même armée.
Aucun commentateur n'a dit aujourd'hui toute la vérité sur la situation de la police et de la gendarmerie : pour pouvoir « sécuriser » le Bourget lors de la COP 21, il faudra, faute d'effectifs, dégarnir les grandes villes de France dont certaines sont presque aussi tentantes que Paris aux yeux des jihadistes. C'est le résultat des deux quinquennats.
Je comprends très bien que l'heure est à l'unité nationale. Mais il suffirait de dire cela, plutôt que de se répandre en formules toutes faites et dénuées de pertinence. Non, le jihadisme ne fait pas la guerre à « nos valeurs » abstraites – qui ne sont d'ailleurs pas les nôtres mais celles de presque toutes les sociétés de l'hémisphère Nord, comme l'a dit Barack Obama ; le jihad nous prend pour cibles parce que : 1. depuis le quinquennat précédent nous sommes alignés sur Washington, qui a détruit le Proche-Orient en 2003 avec l'inqualifiable invasion de l'Irak dont Jacques Chirac avait au moins su se tenir à l'écart ; 2. depuis quarante ans, nous accumulons dans nos banlieues une masse d'immigrés musulmans que la déglingue croissante du système économique a ghettoïsés dans le chômage, et qui confondent la France avec le néant moral de notre société consumériste ; le résultat de ce paradoxe est la rage de milliers de jeunes laissés dans un vide matériel et moral que l'offre islamiste vient combler*. Les auteurs des tueries en France sont le plus souvent des citoyens français. Pourquoi méprisent-ils et haïssent-ils la France ? Voilà la question que personne ne pose à la télévision.
Et face à une situation aussi désastreuse, quelle attitude pour les chrétiens en tant que tels ? Le cardinal Vingt-Trois l'a indiquée dans son message, qu'on lira dans notre note précédente ou sur le site du diocèse de Paris. Cette directive implique aussi de notre part la lucidité et le réalisme, indissociables de la prière.
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* A ce sujet, je reviendrai demain sur les observations instructives du professeur de psychopathologie Fethi Benslama.
14/11/2015 | Lien permanent | Commentaires (18)
Keibo Oiwa, plus actuel que Julliard & Ferry
L'anthropologue japonais
décrit la situation réelle :
< Keibo Oiwa (objecteurs de croissance japonais).
Keibo Oïwa, anthropologue et chef de file du « mouvement pour un nouveau style de vie », dénonce la responsabilité écrasante de la multinationale Tepco (conceptrice et exploitante de la centrale de Fukushima) : « Je réalise, une fois de plus, à quel point la démocratie est absente aujourd'hui. Le fait est que nous autres, citoyens, avons été jusqu'à ce jour sous le contrôle de gouvernements successifs liés aux intérêts de Tepco, une société privée. »
Pendant ce temps, Jacques Julliard et Luc Ferry ne voient pas pourquoi la réalité devrait leur faire changer de discours. Imperturbables porte-parole du productivisme industriel, ils maintiennent que ce système est le seul horizon de l'humanité. Face à un journaliste tentant de leur mettre sous les yeux la catastrophe japonaise, ils répondent, l'un, que Kervasdoué a raison de vitupérer le principe de précaution ; l'autre, que l'écologie est méchante, « quoique Dany soit très sympathique » (comme si « Dany » était écologiste).
De la part de Julliard qui me demandait d'un air soucieux ( lors d'une émission de KTO) si j'étais « un intégriste de l'écologie », cette cohérence n'est pas pour surprendre.
Dans le cas de Ferry, il y a une incohérence. Il admet que la firme Tepco est coupable d'avoir lésiné sur les barrières de protection anti-tsunami, ce qui fut la cause de la catastrophe de Fukushima. Mais il ne poursuit pas dans cette direction, ce qui l'entraînerait : a) à mettre en cause le productivisme industriel et l'affolement des besoins en énergie, cause des dérives d'opérateurs privés ; b) à dire, soit que le nucléaire ne peut être laissé au privé, soit qu'il faut sortir du nucléaire... Propositions contraires au libéralisme et au productivisme, donc intenables pour Ferry. Il refuse donc l'obstacle, et part dans une diversion : feindre de croire que l'écologie fait « un procès à la science ». Mais c'est inexact. L'écologie (la vraie, pas les colleurs d'affiche d'Eva Joly) n'incrimine nullement la science. Elle met en cause le système économique, qui assujettit la science à la course au profit – avec des conséquences du type Fukushima.
Ni l'idéologue Julliard, ni le cosmétologue Ferry ne mettent en cause le système économique. L'anthropologue Keibo Oiwa le met en cause. J'aime mieux écouter le Japonais objecteur de croissance que les deux Parisiens...
18/03/2011 | Lien permanent | Commentaires (4)
Quand l'argent infiltre et dévitalise les pouvoirs publics
Co-auteur du livre (cf. ici 13/06), Antoine Vauchez souligne la gravité de la situation pour "le circuit de la décision politique, administrative et judiciaire". Extraits de sa tribune :
<< ...L’Etat dans son ensemble est comme atteint de myopie tant il manque de connaissances systématiques de ce qui se trame à ses frontières. On ne sait rien, ou si peu, sur les réseaux d’influence qui se sont constitués aux marges de la sphère publique ; rien, ou si peu, sur les circuits de pantouflage dans lesquels s’inscrivent aujourd’hui les très hauts fonctionnaires et les dirigeants politiques (ministres, membres de cabinets ministériels, cadres dirigeants des agences de régulation, etc.) ; rien enfin, ou si peu, sur les contours de ce marché des professionnels en "affaires publiques" qui s’est développé à la périphérie de l’Etat. Pourtant, une politique de l’influence s’est consolidée, elle colle comme une seconde peau au circuit de la décision politique, administrative et judiciaire (française et européenne). Deux décennies d’ouverture à la concurrence des secteurs dits "monopolistiques", de développement des partenariats public-privé, de «privatisation» des opérations financières publiques mais aussi d' "agencification" de l’encadrement des marchés autour d’institutions comme l’Autorité de la concurrence ou l’Autorité des marchés financiers ont fait des "régulateurs publics" des acteurs clés de l’organisation des marchés privés et, par voie de conséquence, des cibles privilégiées des stratégies d’influence. Et ce dans des domaines aussi divers que la santé, l’énergie, les transports, la banque, les télécommunications, etc. Aux périphéries de l’Etat économique et financier, s’est ainsi formé un marché florissant du droit public des affaires et des affaires publiques dont le champ gravitationnel se fait ressentir à tous les niveaux de la décision publique.
La chose a peut-être des vertus en termes d’efficacité de l’action publique mais elle a aussi un coût politique et démocratique. C’est d’abord le renforcement de la capacité politique des grands groupes, qui peuvent peser sur les différents lieux et niveaux de la régulation publique - d’où la difficulté des causes citoyennes, qu’elles soient sociales, environnementales, ou anticorruption à s’y frayer un chemin. C’est aussi une perte d’efficacité de l’action publique elle-même dont la capacité régulatrice sur le terrain économique et financier se trouve déjouée par l’expertise publique accumulée par les groupes privés et les cabinets de conseil. C’est enfin l’affaiblissement des jauges déontologiques internes à l’administration sous l’effet de ce jeu de circulations entre "régulateurs" et "régulés", et la mise en échec des contrôles politiques et parlementaires mal équipés pour saisir ce qui se joue dans cette zone grise aux frontières de la démocratie. >>
(Libération / Idées, 14/06)
14/06/2017 | Lien permanent | Commentaires (2)
Logement social : la macronie veut le liquider...
…par idéologie libérale, quand le reste de l'Europe fait le contraire :
La presse économique découvre la crise du logement en Europe : dans toutes les grandes villes, les familles des classes moyennes sont chassées du centre vers les banlieues par la flambée démentielle des loyers, bien vue des gouvernements comme élément de la croissance. Selon le rapport (septembre 2018) de la Fédération européenne des prêteurs hypothécaires, les classes moyennes européennes sont guettées par le surendettement et renoncent à devenir propriétaires.
Contre la pression spéculative sur les loyers, la seule ligne de défense était le soutien des Etats au logement social. Mais l’UE s’y est opposée au nom du dogme libéral…. En Suède, par exemple, les bailleurs privés ont porté plainte à Bruxelles contre le parc public de logements sociaux municipaux : la Commission européenne a donc ordonné à la Suède – ainsi qu’aux Pays-Bas – de ne plus financer ce parc. Résultat : les municipalités ont cessé de bâtir des immeubles sociaux. Beaucoup de ceux-ci ont été vendus au privé, ce qui a fait flamber les loyers (c’était le but). Six fois plus de familles suédoises ont subi le manque de logement, et l’attente d’un logement social s’est démesurément allongée. Des phénomènes comparables se constataient en Allemagne ou en Grande-Bretagne. Dans les grandes villes étaient alors menées “des réformes comme le retrait de l’investissement public ou la vente du parc social, dont on voit aujourd’hui les effets désastreux…” (Laurent Ghekiere, de la fédération française des HLM).
La crise de 2008 avait encore dramatisé la situation en paniquant les prêteurs et les gouvernements. Seule la France avait mieux tenu le choc : 100 000 logements sociaux par an continuaient à être construits, grâce à “l’épargne du Livret A qui alimentait les prêts de la Caisse des dépôts aux bailleurs sociaux” (Le Monde 26/10).
Ce que voyant, Bruxelles et les autres capitales d’Europe ont entrepris de virer de bord. Constatant les coûts sociaux ravageurs du mal-logement, la Commission met entre parenthèses son idéologie libérale et pousse à des investissements publics massifs. Theresa May et Angela Merkel lancent des plans de milliards d’euros…
C’est à ce moment que le clan Macron, se mettant ainsi en retard de vingt ans par rapport au reste de l’Europe, décide de casser le modèle français. La loi dite ELAN et le budget 2019 taxent à mort les bailleurs sociaux (1,5 milliard d’euros) pour qu’ils vendent leurs immeubles au privé. L’Elysée et Matignon ignorent que ce système dogmatique a déjà été essayé en Europe et que ses effets ont été néfastes. Est-ce cette ignorance que Jupiter appelle “innovation” ?
25/10/2018 | Lien permanent | Commentaires (11)
”L'Etat a été victime de la doxa libérale”, constate l'ex-vice-président du Conseil d'Etat
Le très rigoureux Jean-Marc Sauvé, interviewé par Le Monde, incrimine le sabordage de l'Etat au profit des intérêts privés (ce qu'on euphémise sous le nom de "libéralisme") :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/07/04/jean-...
Recommandons la lecture intégrale de cet article aux messieurs qui persistent (cf Facebook tous les jours) à réciter le postulat de "l'incompétence de l'Etat" : dogme de la bourgeoisie française depuis une quarantaine d'années. Et rappelons que personne – précisément – ne conteste la compétence de Jean-Marc Sauvé, ex-vice-président du Conseil d'Etat [*]... Extrait de l'entretien :
<< ...L’Etat n’a jamais été autant concurrencé, subordonné, fragmenté, banalisé et paupérisé. Et pourtant, il reste ce qui fait que la société tient debout et ensemble. C’est le socle sur lequel la nation s’est construite : et, aujourd’hui, dans un monde [...] où les souverainetés étatiques sont battues en brèche par des entreprises multinationales qui se jouent des frontières, la mission de l’Etat n’a jamais été aussi essentielle pour défendre et promouvoir ce qui nous est commun...
<< Ce qui est aujourd’hui présenté comme une réorganisation de l’Etat vous semble-t-il à la hauteur de ces mutations ?
La transformation de l’Etat ne doit pas se limiter à la réalisation d’économies. Depuis une quarantaine d’années, l’Etat s’est affaibli. Moins par le transfert de compétences vers l’Union européenne ou vers les collectivités territoriales que par la réduction de ses capacités et de ses ressources en matière de conception et de stratégie. La capacité de projection de l’Etat a été victime de la doxa libérale, qui a conduit à réduire, voire à sacrifier, des services d’études, de prospective, de stratégie. Le fait que, dans certains cas, l’Etat soit conduit à déléguer la rédaction d’études d’impact ou même d’exposés des motifs de projets de loi à des consultants ou à des cabinets d’avocats pose vraiment question. Aujourd’hui, trop d’administrations sont épuisées et harassées par la gestion du très court terme, le nez dans le guidon.
L’ouverture à la concurrence a, par ailleurs, conduit à transférer à des autorités de régulation des services d’expertise très compétents dont l’Etat est privé. Aujourd’hui, la situation est telle que les grands opérateurs de l’Etat sont devenus plus puissants et plus experts que les directions des ministères chargées d’exercer leur tutelle. Le rapport de forces avec les groupes privés s’est déséquilibré et atteint un stade critique. L’ "agencification" de l’Etat est aussi un facteur d’affaiblissement des services territoriaux de ce dernier... >>
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[*] et actuellement président de la commission d'enquête indépendante sur la pédophilie dans le clergé français.
05/07/2019 | Lien permanent | Commentaires (3)
Ukraine : pourquoi des experts de Moscou ne croient pas à une ”intervention russe imminente”
La "vraie stratégie du Kremlin" selon eux :
Tandis que la guerre s'étend dans l'Est-Ukraine, des experts de Moscou évaluent avec prudence les perspectives d'action militaire russe.
Celle-ci serait improbable dans l'état actuel des choses : ''Contrairement aux populations de Crimée, massivement engagées en faveur de la Russie, celles de l'est et du sud-est ukrainiens ne sympathisent qu'assez passivement avec les insurgés ; une arrivée de l'armée russe prendrait donc l'apparence d'une occupation, ce qui contredirait la stratégie du Kremlin.''
Selon ces observateurs proches des milieux du renseignement militaire, l'intérêt de Poutine serait plutôt de laisser devenir flagrant le soutien américain : CIA à Kiev, Seals aux côtés des forces kiéviennes... Ce qui placerait les Occidentaux en porte-à-faux, spécialement dans le cas de massacres rééditant en plus grand celui d'Odessa.
Après quoi une intervention russe ''finirait par apparaître comme légitime pour protéger les populations''.
06/05/2014 | Lien permanent
L'opposition syrienne modérée aurait cessé d'exister
Nouvelle défaite pour Hollande et Cameron ?
Syrie : djihadiste daghestanais.
Dans une vidéo diffusée depuis quelques jours, trois brigades anti-Assad modérées (al-Tawid, al-Islam, al-Cham) annoncent qu'elles quittent l'Armée syrienne libre (ASL) et rompent avec l'opposition en exil : la fameuse CNS que soutiennent Ryad, Paris et Londres. Leur porte-parole Abdulaziz Salameh parle avec mépris de « la CNS et son gouvernement de transition, qui ne nous représentent pas et ne seront pas reconnus ». Ces brigades s'allient désormais aux islamistes du Front al-Nosra lié à al-Qaida, et en appellent à « la charia seule source du droit ».
En clair : si cette vidéo dit vrai, l'ASL et le CNS (invoqués par Hollande et Cameron) ne sont plus que des mots creux. À quels « combattants syriens » iront les armes que Londres et Paris envoient en Jordanie et en Turquie ?
25/09/2013 | Lien permanent | Commentaires (5)
Fête catholique de l'Epiphanie : ”Qui es-tu, Roi d'humilité ?”
Qui es-tu, Roi d'humilité
Roi sans palais, roi sans armée ?
Nous sommes venus T'adorer
Des bouts du monde.
Nous ne savons pas bien comment
Un signe vu en orient
A conduit nos pas au levant
De Ta lumière.
Que feras-Tu de cet argent,
De ces bijoux, de notre encens ?
Nous les avions pris en pensant
A nos manières...
Regarde donc autour de Toi
Dans les richesses qui sont là,
Les nations qui ne savent pas
Que Tu les aimes.
Marie pourra Te raconter
Qu'avec nous, après les bergers,
Tout l'univers s'est rassemblé
Sous Ton étoile.
Liturgie catholique des Heures.
07/01/2012 | Lien permanent
”Dans les prisons de Nantes...”
"Guérilla rurale" à Notre-Dame-des-Landes, relatent les médias :
Bien cafouilleux par ailleurs, Jean-Marc Ayrault est inflexible sur les intérêts du groupe Vinci. Depuis l'opération coup de poing de la semaine dernière, des centaines d'uniformes bleus pataugent dans la boue de Notre-Dame-des-Landes pour démolir des maisons et affronter les opposants à « l'aéroport inutile ». Lesquels s'amusent beaucoup. Ils ont notamment piraté le 107.7 FM (radios autoroutières de Vinci), barré les routes avec des troncs d'arbre pour bloquer les bulldozers et la gendarmerie... Ceux qu'on arrête sont inculpés de «participation à un attroupement armé » ; bientôt Manuel Valls parlera de « complot international ». En fait d'international, les quelques deux cents résistants sur le terrain ne sont soutenus que par les paysans locaux, « non encore expulsables » selon la préfecture. Il serait temps que le reste de la France s'occupe de cette affaire, sinon ce sera comme dans la vieille chanson des Tri Yann : « Personne ne les vint vouère », etc.
25/10/2012 | Lien permanent | Commentaires (6)
Guéant signe la dissolution du groupuscule 'Forsane Alizza'
Ce groupe islamiste belliqueux avait aussi appelé à manifester aux côtés des lefebvristes contre le spectacle de Romeo Castellucci :
Signé aujourd'hui 29 février, le décret dissout le groupe de Mohamed Achamlane, Forsane Alizza ("Cavaliers de la fierté"), en l'accusant de former ses militants à la lutte armée et de s'opposer à la forme républicaine du gouvernement français : "Par son appel à l'instauration d'un califat et à l'application de la charia en France, l'association remet en cause le régime démocratique." Ce groupe s'était signalé par diverses manifestations contre la loi sur le voile intégral. Par ailleurs, il avait appelé à manifester aux côtés des militants lefebvristes contre la pièce de Romeo Castellucci. Le 10 février, Achamlane a été condamné en appel à quatre mois de prison avec sursis pour "provocation à la discrimination raciale " : il avait accusé la chaîne McDonald's d'être "au service d'Israël". McDo mérite assez de reproches économiques, écologiques, diététiques et culturels pour ne pas se voir (en plus) affublé d'un rôle géopolitique...
29/02/2012 | Lien permanent