Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : mont saint-michel

Pâques : l'aube de la Résurrection

belledonne_aube.jpg Une hymne du soir du Samedi saint :

-

-

-

-

Brillez déjà, lueurs de Pâques,

scintillez au jour de demain,

Annoncez l'époux qui revient

éveillant tout sur son passage.

La nuit ne saurait retenir

ce corps où monte le désir

de commencer un autre âge.

La terre craque où Il se dresse,

comme hier où Dieu donna

Son esprit, son souffle, une voix

dans le jardin de la Genèse.

La chair de sa chair est nommée :

la plaie qu'Il porte à son côté

S'ouvre pour qu'un peuple en renaisse.

Voici le temps où Dieu se hâte :

de sa main Il ouvre les eaux,

Il en tire un monde nouveau,

partout la vie refait surface.

 

Où donc est la tombe de Dieu ?

La mort est morte sous les yeux

de ceux qui croiront en sa grâce.

 

Lire la suite

04/04/2010 | Lien permanent

Capitalisme 2009 : en avant pour la prochaine explosion

Le casino re-délire. Les experts s'affolent :

Patrick Artus, directeur des études économiques chez Natixis, annonce (Le Monde du 3 octobre) une bulle 'provoquée, selon lui, par l'abondance de liquidités injectées par les banques centrales et par les Etats pour soutenir les économies. Afin de doper la croissance, les banques centrales aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, ont abaissé jusqu'à zéro, ou presque, le niveau des taux d'intérêt' : "Mais le crédit n'est pas reparti et tout l'argent en circulation s'est retrouvé sur les marchés, en Bourse mais aussi sur les matières premières, les obligations... C'est une situation inédite, tout monte ! A la moindre mauvaise nouvelle, ça peut craquer."

-

Lire la suite

Retour de la France dans l’Otan : la polémique

 newsmlmmd.d05920b1b0bf276ebe27fc7fab376334.6710_un-soldat-italien-de-l-otan-en-afghanistan--le-16-b[1].jpg

http://www.liberation.fr/politiques/0101318746-retour-de-la-france-dans-l-otan-la-polemique-monte 

http://qc.news.yahoo.com/s/capress/090211/monde/20090211_otan_france_ump_1

http://www.liberation.fr/politiques/0101319807-royal-denonce-le-retour-de-la-france-au-sein-du-commandement

http://fr.news.yahoo.com/3/20090216/twl-otan-france-fabius-1be00ca.html 

http://fr.news.yahoo.com/4/20090211/tts-france-otan-debat-ca02f96.html 

Logo_coord[1].jpg

-

Lire la suite

Il est vraiment ressuscité

jésus christ,pâques,résurrection,christianisme

Il s'est levé d'entre les morts,
le Fils de Dieu, notre frère,
Il s'est levé, libre et vainqueur,
Il a saisi notre destin
au cœur du sien,
pour le remplir de sa lumière

 

Sur lui dans l'ombre sont passées
les grandes eaux baptismales
de la douleur et de la mort,
et maintenant, du plus profond
de sa Passion,
monte sur nous l'aube pascale.


L'histoire unique est achevée :
premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
mais son exode humble et caché,
le Fils aîné
le recommence pour chaque homme.


Ne cherchons pas hors de nos vies
à retrouver son passage :
Il nous rejoint sur nos sentiers,
mais au-delà de notre mort
c'est lui encor
qui nous attend sur le rivage.


hymne pascale, liturgie des Heures


Lire la suite

30/03/2013 | Lien permanent

Fêtes du 15 août dans Paris : par milliers à Notre-Dame et sur les quais avec Mgr Rino Fisichella

 831c0795f48d9917e10a4c895a080b7e.jpg

Succès de foule de la procession aux flambeaux sur la Seine hier soir -  Intérêt  des médias pour la "prière universelle" des évêques de France sur les problèmes de la société actuelle - Aujourd'hui à partir de 16 h 15, grande procession populaire de la cathédrale à la cathédrale, par la place Saint-Michel, les quais et l'île Saint-Louis :

 

 

 

 

3854865441.jpg<< La crise de la foi est l’expression dramatique d’une crise anthropologique qui a livré l’homme à lui-même ; c’est pour cela qu’il se retrouve aujourd’hui dans la confusion, la solitude, en proie à des forces dont il ne connaît pas même le visage, et sans un but vers lequel diriger son existence. Il est nécessaire de dépasser la pauvreté spirituelle dans laquelle se retrouvent beaucoup de nos contemporains, qui ne perçoivent plus l’absence de Dieu de leur vie comme une absence à combler. L’Année de la foi entend donc être un parcours que la communauté chrétienne offre aux nombreuses personnes vivant avec la nostalgie de Dieu, et le désir de le rencontrer à nouveau. Il est par conséquent nécessaire que les croyants perçoivent leur responsabilité d’offrir la compagnie de la foi, de se faire proches de ceux qui nous demandent raison de notre foi. >>

 Mgr Rino Fisichella




communiqués de la cathédrale

 

La solennité de l’Assomption 

 Le 15 Août, l’Eglise catholique célèbre l’Assomption de la Vierge, manifestant que Marie, au terme de sa vie terrestre a été élevée à la gloire du ciel. Cet événement extraordinaire nous révèle de façon éclatante la destination divine de toute existence, sa promesse de glorification. Tout chrétien, à l’image de Marie, connaîtra son assomption, quand tout notre être, corps et âme, sera assumé en Dieu

Depuis des siècles, l’Assomption est traditionnellement l’occasion de processions en l’honneur de Marie. Chaque diocèse de France comptant au moins un grand sanctuaire marial, prières, méditations et rassemblements ont lieu, avant ou après la messe du 15 août, partout en France : à Lourdes, au Puy-en-Velay, dans les pardons bretons, autour de petites chapelles de montagne… Au cœur de l’été, la fête de l’Assomption est un appel à prendre de la distance avec le quotidien, à remettre notre vie et notre vocation en perspective, à nous élever spirituellement.

La célébration de l’Assomption, que l’on retrouve chez les orthodoxes sous le nom de « Dormition de la Vierge », est attestée depuis le VIe siècle. A la suite de saint Grégoire de Tours (VIe siècle), saint Albert le Grand, saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure (XIIIe siècle) ont médité sur les derniers moments de Marie, comme en témoignent leurs écrits théologiques.

Après avoir consulté les évêques du monde entier, le pape Pie XII a affirmé solennellement la foi en l’Assomption de la Vierge Marie le 1er novembre 1950 : « L’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la Gloire céleste ».

 

Pèlerinage fluvial et procession mariale

 Tous les ans, les 14 et 15 août, pour les fêtes de l’Assomption, Notre-Dame de Paris accueille près de 150 000 fidèles, pèlerins et visiteurs qui assistent notamment, outre les offices, à deux processions majeures.

- La procession fluviale sur la Seine autour des Îles de la Cité et Saint-Louis, le 14 au soir, réunit près de 5 000 fidèles embarqués des bateaux.

- La procession du 15 août après-midi sur l’île de la Cité, les quais de Seine et l’île Saint-Louis rassemble près d’une dizaine de millier de fidèles.

Cette année, Mgr Rino FISICHELLA, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, présidera ces grandes fêtes durant ces deux jours.


Programme du 15 août 2012

- 9h30 : laudes solennelles de l’Assomption, présidées par Mgr FISICHELLA.

- 11h30 : messe internationale de l’Assomption, présidée par Mgr FISICHELLA.

- Autres messes de l’Assomption : 8h30, 10h, 12h45 et 18h30.

- 15h45 : vêpres solennelles de l’Assomption, présidées par Mgr FISICHELLA.

- 16h15 : Procession mariale dans les îles de la Cité et Saint-Louis, présidée par Mgr FISICHELLA.

- 21h30 : Projection de l’opéra d’images Réjouis-toi, Marie à l’intérieur de la cathédrale.

 

renseignements
01 42 34 56 10
www.notredamedeparis.fr



La statue de la Vierge de Notre-Dame de Paris est traditionnellement portée, aux processions des 14 et 15 août, par les membres de l'ordre pontifical du Saint Sépulcre, gardiens statutaires de la Sainte Couronne d'Epines en la cathédrale.

 

saint_seplucre[1].jpg


 

Lire la suite

Pourquoi les ”identitaires” détestent le Magnificat

15121609204120874913835349.jpg

Racines chrétiennes de la France : la question n'est pas ce qu'imagine la droite "identitaire" ! Noël est une occasion de comparer Luc 1 (l'évangile d'hier) à l'un des écrits les plus controversés du plus célèbre polémiste identitaire français :

 

 

LA VOIX DE L'ÉVANGILE

<<  Marie dit alors : " Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais."  >>
 
(Luc 1, 46-56)
 

 

LA DÉFORMATION "IDENTITAIRE" DU CATHOLICISME

<< La chaîne d’idées que j’expose est très suffisamment païenne et chrétienne pour mériter le beau titre de catholique qui appartient à la religion dans laquelle nous sommes nés. Il n’est pas impossible que j’aie heurté, chemin faisant, quelques passages de la Bible, mais je sais à peine lesquels. D’intelligentes destinées ont fait que les peuples policés du sud de l’Europe n’ont guère connu ces turbulentes écritures orientales que tronquées, refondues, transposées par l’Église dans la merveille du Missel et de tout le Bréviaire ; ce fut un des honneurs philosophiques de l’Église, comme aussi d’avoir mis aux versets du Magnificat une musique qui en atténue le venin. Je me tiens à ce coutumier, n’ayant rien de plus cher, après les images d’Athènes, que les pompes rigoureuses du Moyen-Âge, la servitude de ses ordres religieux, ses chevaliers, ses belles confréries d’ouvriers et d’artistes si bien organisées contre les humeurs d’un chacun, pour le salut du monde et le règne de la beauté.  Ces deux biens sont en grand péril depuis trois ou quatre cents ans, et voici qu’on invoque au secours du désordre le bizarre Jésus romantique et saint-simonien de mil huit cent quarante. Je connais peu ce personnage et je ne l’aime pas. Je ne connais d’autre Jésus que celui de notre tradition catholique, "le souverain Jupiter qui fut sur terre pour nous crucifié". Je ne quitterai pas ce cortège savant des Pères, des Conciles, des Papes et de tous les grands hommes de l’élite moderne pour me fier aux évangiles de quatre juifs obscurs... >>

(Charles Maurras, préface du Chemin de Paradis, 1894)

 

 

► Qui lit encore Maurras ? Aucun de nos journalistes. Pourtant ils emploient l'adjectif "maurrassien" depuis deux ou trois ans, dans leurs articles sur les catholiques et la droite actuelle, à cause d'un ex-conseiller de M. Sarkozy... C'est le buzz de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours : personne ne se demande si l'ours existe réellement.

Il existe. Mais pas comme l'imaginent les journalistes. Ils sont persuadés que plus on serait "catholique" ("pratiquant"), plus on regarderait du côté des idéologies "identitaires" : donc du côté de ce Maurras qu'on ne lit plus depuis longtemps, mais qui se cacherait sous le "réveil politique des catholiques".

Passons sur l'invraisemblance d'un "réveil catholique" qui consisterait à applaudir le château et les bonnes manières de M. Fillon - ou les affirmations hasardeuses de Mme Maréchal. 

Mais disons que les journalistes ont à la fois raison et tort. Ils auraient tort de croire que les idées fixes de la droite identitaire viennent de la foi chrétienne. Ils ont raison (quoique sans avoir lu évidemment une seule ligne de Maurras), d'imaginer que le national-catholicisme de certains Français lui doit quelque chose.

Fût-ce par hasard et en toute méconnaissance de cause, que lui doit-il ? Cette idée sous-jacente que ce qui compte n'est pas  l'Evangile mais un "catholicisme" de milieu, de coutumes (prises pour une Tradition), en référence à une "Eglise" autre que l'Eglise réelle.

C'est prendre l'Eglise pour "le temple des définitions du devoir" ou "l'Eglise de l'ordre", comme disait Maurras : une Eglise qu'il applaudissait d'avoir - croyait-il - "tronqué, refondu, transposé"  (adultéré) les "turbulentes écritures orientales".

Mais ces "évangiles de quatre juifs obscurs", ce sont les témoignages de référence au nom desquels l'Eglise réelle - avec les papes Jean-Paul II, Benoît XVI, François - appelle les chrétiens à vivre la miséricorde dans leur vie quotidienne.

Miséricorde dont Maurras, dans cette même préface, ne disait pas du bien : "Voyez les effets de l'absurde miséricorde que l'on a des autres et de soi. Sensibilité sans courage, échevelée à tout objet et décernant une valeur démesurée à la vie et à la personne de tous les hommes..."

Cette phrase fait partie de l'ultime édition du Chemin de Paradis, pourtant expurgée plusieurs fois depuis les années 1920. Pour ne pas effrayer les académiciens, Maurras coupa la phrase sur le "venin" du Magnificat ; mais il maintint tout le reste, y compris la phrase sur la miséricorde et celle-ci : "Les images, les croix, les scapulaires, les médailles, toutes divines amulettes dont elle [l'Eglise] sait endormir çà et là quelque nerf inquiet ou enchanter une personne endolorie..."  On ne peut pas être plus dédaigneux envers la foi populaire ! Et comme Maurras - deux lignes plus haut - exprime son aversion envers une foi intellectuelle, force est d'admettre qu'il rejette toutes les formes de foi - et cela peu avant sa mort en 1952, dans cette édition de textes choisis sous le titre d'Oeuvres capitales.

En quoi ces passages très datés - le reste aussi a mal vieilli - concernent-ils le courant "identitaire" de 2016 ? En ceci : l'identitaire traite le catholicisme comme une simple composante de la "culture nationale" ("la France des cathédrales et des centrales nucléaires", disait Bruno Mégret), une sorte de culte domestique, un emblème ethnique à brandir d'autant plus que l'on veut creuser un abîme entre les "Français de souche" et certains de leurs compatriotes, Français "de papier" puisque musulmans.

Que des anti-chrétiens inconscients - voire conscients - se fassent brandisseurs de croix et installateurs de crèches (car "le Dieu d'amour fait peur aux musulmans"), c'est un outrage non seulement à la foi chrétienne, mais aux "racines chrétiennes de la France"... dont pourtant on se réclame à cor et à cris.

Les racines chrétiennes ne sont rien d'autre que la foi en la Personne du Christ, exprimée par les "quatre juifs obscurs" méprisés par Maurras. C'est l'Evangile, vécu avec son "absurde miséricorde", qui a converti les barbares (lisez la vie de saint Benoît) : sans cette alchimie de la grâce à l'aube de la future nation, il n'y aurait pas eu "la France des Bourbons, de Mesdames Marie / Jeanne d'Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel".  Les identitaires ne comprennent rien à l'identité chrétienne. Ni à l'identité tout court, qui n'est pas une essence mais une vie quasi-organique aux surgeons imprévisibles.

La seule identité vitale pour un chrétien, c'est Jésus-Christ. Les autres identités sont dérivées de celle-là. "L'identité chrétienne de la France" fut un produit de la foi partagée - pour un temps - par presque tout le monde... Aujourd'hui cette foi est très minoritaire et l'heure est à l'évangélisation : c'est-à-dire au témoignage de notre foi personnelle dans le Seigneur, vivant et agissant par son Esprit à tout moment de l'histoire des hommes.

Politiquement (disent les évêques français [**]), nous devons "percevoir ce qui a construit et forgé notre pays",- mais nous devons "faire émerger les liens d'unité" au coeur de cette "diversité" qu'est devenue, qu'on le veuille ou non, la population de la France.

"Dans notre société, profondément redevable à l'égard de son histoire chrétienne pour des éléments fondamentaux de son héritage, la foi chrétienne coexiste avec une grande diversité de religions et d'attitudes spirituelles. Le danger serait d'oublier ce qui nous a construits, ou, à l'inverse, de rêver à un âge d'or imaginaire", soulignent les évêques.

Rêver à un âge d'or imaginaire est la posture des identitaires, qu'ils situent cet âge d'or (selon leurs chapelles respectives) sous Louis XIV, sous saint Louis, sous Vercingétorix, au Bronze ancien ou à Lascaux. Pour nous, aucun problème : nous savons comme catholiques que la Dramatique divine se déploie à travers les siècles en événements toujours inédits. Nous marchons donc avec notre Eglise, sans nostalgie ni restriction mentale : et nous allons fêter avec confiance l'événement de Bethléem tel qu'il nous est décrit par deux des "quatre juifs obscurs" - dont l'un, d'ailleurs, n'était peut-être pas juif. "Voici : je vous annonce une grande joie qui sera pour tout le peuple : il est né pour vous aujourd'hui un sauveur. C'est le messie d'Adonaï, dans la ville de David."

 

____________

[*]  La tranche de 15 h sur LCI vendredi ayant finalement été consacrée à la mort d'Anis Amri, notre débat sur les racines chrétiennes a été déplacé au 26/12 de 10 h à 12 h : mais l'arrivée de Thomas Coville a envahi la matinée ! Ce n'est que partie remise...

[**]  Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique (Bayard Cerf Mame).

 

 

CdBk-QcXEAAcp6R.jpg

 

Lire la suite

Climat : une confirmation de plus

L'observatoire d'Hawaï enregistre un niveau record de CO2

468_pollution.jpg 


 

Gaz carbonique : le 9 mai, les capteurs de l'observatoire du Mauna Loa ont enregistré pour la première fois le franchissement du seuil des 400 ppm (parties par million de molécules d'eau). Une hausse de 54 % par rapport à 1990... Cette aggravation record est issue des émissions massives dues à la combustion charbon-gaz-pétrole et à la déforestation tropicale.

Rappel [*] à ceux qui l'auraient oublié : « Depuis cinquante ans, les émissions humaines pilotent l'évolution du climat. Déjà, les températures moyennes ont atteint les plus hauts niveaux connus depuis dix mille ans. Le niveau des océans monte par sa dilatation thermique et la fonte des glaces continentales. La végétation et les animaux, et même les poissons des mers selon une étude à paraître, réagissent déjà à ce changements climatiques. »

 

[*]  par Sylvestre Huet.

 

Lire la suite

Un week-end ”saint François d'Assise” à Paris 18e

flyer-event-FB-02-388x220.png

« Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2020 : la paroisse ND de Clignancourt organise un week-end autour de la figure de saint François. Plusieurs temps forts pour honorer sa mémoire... » :

index.png

- Samedi : journée de mission devant l'église ; dans l'église, exposition de reproductions grand format des fresques de Giotto de la basilique supérieure d'Assise sur la vie de François ;
- 20 h 30 : oratorio du cantique de frère Soleil ; vie de saint François contée par deux comédiens et illustrée par des extraits des Quatre Saisons de Vivaldi avec orgue et violoncelle.


- Dimanche 11 h 30 : messe de la Saint-François avec bénédiction d'animaux à la sortie ;
- 16 h : conférence du frère Eric Bidot
ofm cap. sur Saint François aujourd'hui.

L'idée est de redire la seigneurie de Dieu sur la création, la place éminente de l'homme en son sein et la dignité de toute créature.

 

Paroisse Notre-Dame de Clignancourt
97, rue du Mont-Cenis
75018 Paris
+33 6 74 01 41 96

 

saint-francois carré.jpg

Lire la suite

29/09/2020 | Lien permanent

” Vous ne seriez pas curé, je vous foutrais deux baffes ”

   loi taubira

 ...déclare un préfet de Manuel Valls à un curé de paroisse :

 

Dans La Croix, Clémence Houdaille revient sur l'incident effarant de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône).  

Lundi 24 juin, Ayrault et Valls sont dans cette ville pour la cérémonie de promotion des élèves commissaires de l’École nationale supérieure de la police. Une poignée de gens manifestent pour la libération de Nicolas Bernard-Buss (détenu à Fleury-Mérogis dans des conditions qui choquent l'opinion publique). La police, comme Valls lui en a donné l'ordre de longue date, riposte de façon disproportionnée. Certains des manifestants semblent se réfugier dans l'église. Le P. David Pirrodon, curé de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, qui participe à la cérémonie officielle, reçoit des SMS de paroissiens l'avertissant que la police procède à des contrôles d'identité à la sortie de cette église. Le curé exprime alors son mécontentement au maire. Et la scène tourne au grand-guignol (raconte le P. Pirrodon à La Croix) : "Le préfet, qui avait entendu ce que je disais au maire, m’a demandé de me taire : 'vous ne seriez pas curé, je vous foutrais deux baffes', m’a-t-il dit devant témoin ! Manuel Valls, qui avait entendu ce que disait le préfet, est revenu et m’a traité comme un petit garçon." Interpellé à son tour, le P. Pirrodon est conduit au poste de l'école de police pour contrôle d'identité : procédure dénuée de sens, puisque cela se passe dans la propre ville dont il est le curé.

Voilà où nous en sommes et à quoi le gouvernement s'occupe, à l'heure où la France s'enfonce dans la pire crise économique de l'histoire moderne... Et voilà un signe de ce qu'il y a dans l'esprit de représentants de l'Etat : hostilité idéologique, amalgame et violence. C'est inquiétant. Ou bouffon, si l'on s'accorde à trouver au préfet Carenco un faux air de Gino Cervi.

 

Lire la suite

Le pape et le nazisme : nouveau pataquès de la communication romaine ?

Décidément la Salle de presse du Vatican a des problèmes   de professionnalisme :

 

  

Hier, le P. Lombardi a déclaré que « jamais, jamais » le très jeune Ratzinger n'avait appartenu à la Jeunesse d'Etat hitlérienne (HJ). Il voulait dire que le jeune garçon n'y mit jamais les pieds, jusqu'à son incorporation forcée dans les services auxiliaires de l'armée. Mais en déduire que Josef Ratzinger n'a jamais « appartenu » à la HJ est inexact, ainsi qu'il l'explique lui-même dans ses mémoires. Voici l'histoire précise, telle que je la racontais dans mon livre Benoît XVI et le plan de Dieu en 2005 :

 

 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

<< «Alors que j’étais au séminaire, on m’enrôla dans les Jeunesses hitlériennes», racontera plus tard le cardinal [1]. Et c’est ainsi qu’en 1943 on le photographie pour ses papiers militaires, portant l’insigne de la Hitlerjugend. Par quel enchaînement cet adolescent antinazi, fils d’un dissident notoire, s’est-il retrouvé inscrit sur les listes d’un mouvement qu’il ne supportait pas ? Une loi de mars 1939 – expliquent Pierre Milza et Serge Berstein – institue la conscription politique de tous les jeunes Allemands et menace les parents récalcitrants de leur enlever leurs enfants. L’organisation de jeunesse est désormais un Dienst, un «service» (obligatoire) : «À ce moment, tous les jeunes Allemands entre six et dix-huit ans sont tenus d’y être inscrits.» De quatorze à dix-huit ans, le jeune garçon est livré à cette organisation d’État «où il est éduqué dans les domaines sportif, idéologique et au maniement d’armes, au sein d’une formation paramilitaire [2] ». Josef Ratzinger, contraint à la pression collective et à la compétition physique implacable qui régnaient dans la Jeunesse hitlérienne? L’idée surprend, quand on sait le mal qu’il avait eu à se plier à la discipline du… petit séminaire. «Je n’étais pas fait pour le pensionnat. Ayant vécu très libre à la maison, j’avais étudié à ma guise […]. Me trouver désormais dans une salle d’étude avec une soixantaine d’autres garçons était pour moi un supplice qui m’empêchait d’apprendre, alors que cela m’était si facile auparavant. Mais ce qui me pesait le plus, c’était – selon une idée éducative progressiste – les deux heures de sport prévues chaque jour sur le grand terrain de jeux de l’établissement. N’étant pas doué du tout en la matière et étant en outre le plus jeune de mes camarades, qui avaient jusqu’à trois ans de plus et donc beaucoup plus de force, c’était pour moi une véritable torture…»

 Si un match de foot entre séminaristes était pénible au jeune Ratzinger, on peut imaginer l’effet que lui fait la Hitlerjugend, dont le système consiste à livrer les plus jeunes (et les moins forts) à l’arbitraire des aînés. L’idée de partir manoeuvrer sous les cris de petites brutes à brassard donne peu de joie au lycéen… Quant à l’éducation idéologique dans la Jeunesse hitlérienne – dont on verra en quoi elle consiste –, ce n’est pas non plus une chose acceptable pour l’élève Ratzinger. Les slogans le laissent froid. Lui, il s’enthousiasme (racontera-t-il) pour les classiques: il lit Goethe « avec passion », trouve Schiller « un peu trop moraliste », et fait son choix parmi les écrivains du XIXe siècle: il n’aime pas Kleist mais «Eichendorff, Mörike, Storm, Stifter»… Comment ce futur intellectuel qui vit «une période exaltante et pleine d’espérance» (la découverte du «monde de l’esprit»), comment ce garçon révulsé par le nazisme comme toute sa famille, se laisse-t-il maintenant inscrire sur les registres du mouvement de jeunesse – alors que lui et son frère y avaient échappé depuis leur enfance?

D’une part, la pression du régime sur les familles est devenue écrasante. Appartenir à la Jeunesse hitlérienne fait désormais partie de la mobilisation de guerre: y soustraire un enfant attire sur les parents un soupçon de trahison, c’est-à-dire le plus grave danger.

D’autre part cette pression frappe d’une façon imparable les familles à faibles revenus, par le biais des bourses scolaires. C’est ce qui arrive aux Ratzinger, gens modestes: Josef, le père, était fils de petit paysan, Maria, la mère, fille d’artisan – et nous avons vu que la retraite de commissaire est maigre. Sans une bourse, leur fils n’aurait pas pu finir ses études secondaires. Or l’allocation d’État est maintenant réservée aux membres de la Jeunesse d’État: faute d’un certificat paraphé par le Gebietsführer (chef régional), la bourse est supprimée – et les études avec. Dès avant la guerre, le mouvement de jeunesse officiel est devenu «la trame magique hors de laquelle aucune vie n’existe pour l’enfant sous le IIIe Reich» : c’est ce qu’écrit en 1938 la fille de Thomas Mann, dans une enquête sur le totalitarisme nazi dans l’éducation [3].

La démarche était donc inévitable pour le jeune Josef – mais il y répugnait, par éducation et par instinct. «Vas-y donc une fois pour que nous ayons ce papier», avait fini par lui demander en 1941 son professeur de mathématiques de Traunstein. Quand l’élève Ratzinger lui a dit qu’il ne voulait pas remettre les pieds à la Jeunesse hitlérienne, le même professeur a promis d’«arranger ça». En fait la chose s’est «arrangée» d’elle-même: tous les locaux disponibles à Traunstein – dont ceux des petits séminaristes – ont été réquisitionnés pour les blessés du front russe; les frères Ratzinger sont revenus habiter chez leurs parents, hors de la ville. Dès lors il devenait possible de sécher les activités obligatoires du Foyer de la Jeunesse d’État: «Je n’y suis plus jamais allé», dira le cardinal. Ainsi s’est écoulée l’année 1942.

Si tu ne vas pas au totalitaire, le totalitaire ira à toi… En 1943, l’État, qui a fermé le pensionnat Saint-Michel et dispersé ses pensionnaires, décrète que ceux-ci vont reprendre une vie collective – mais sous l’uniforme. Un ordre de mobilisation, sur papier officiel frappé de l’aigle du Reich, parvient chez les Ratzinger le 26 juillet. «Il y eut beaucoup de convocations comme celle-ci cette année-là, aucun jeune homme ne pouvait s’y soustraire», confirmera en 2005 le proviseur du lycée de Traunstein, Klaus Kiesl [4]. Les lycéens des classes 1926 et 1927, dont fait partie Josef Ratzinger, sont versés dans les unités auxiliaires de l’armée, au titre de la Jeunesse hitlérienne. « C’est ainsi que le petit groupe de séminaristes de ma classe fut appelé à Munich à la DCA », racontera le cardinal. D’où le costume dans lequel nous l’avons vu, sur la photo de 1943. «À seize ans, je dus alors mener une vie de “pensionnaire” très particulière. Nous étions logés dans des baraquements comme les soldats de l’armée régulière… Nous avions le même service, à cette différence près que nous pouvions suivre des cours parallèlement, dispensés par les professeurs du célèbre lycée Maximilianeum de Munich ». D’abord on poste ces gamins au nord de la ville, dans les batteries protégeant une usine BMW fabriquant des moteurs d’avion. « Une usine où travaillent des détenus du camp de Dachau », s’indignera en 2005 la presse anglaise: mais est-il équitable d’en faire grief aux enfants de la DCA? De poste en poste, ils abordent l’année 1944. Trois fois par semaine ils vont à Munich suivre leurs cours: « Nous voyions à chaque fois de nouvelles destructions effrayantes et la ville tomber en ruine pan par pan. La fumée et l’odeur des incendies emplissaient l’air de plus en plus. Même les trajets réguliers en chemin de fer finirent par ne plus être possibles. Dans cette situation, la grande majorité d’entre nous considérait comme un signe d’espoir le débarquement en France des Alliés occidentaux, enfin commencé en juin. Au fond, grande était notre confiance envers les puissances occidentales, dans l’espoir que leur sentiment du droit et de la justice aiderait l’Allemagne à retrouver une vie nouvelle et paisible. Mais qui d’entre nous en serait le témoin ? Aucun de nous ne pouvait être sûr de revenir vivant de cet enfer. »

Septembre 1944… La classe 1927 quitte les auxiliaires de la DCA; on l’affecte au Service du travail obligatoire. Ces adolescents vont creuser des fossés antichars « avec une immense armée de travailleurs soi-disant volontaires de tous les pays d’Europe », dans la glaise et les vignes du Burgenland: une région créée par le Reich aux confins de l’ex-Autriche, de l’ex-Tchécoslovaquie et de la Hongrie. Semaines oppressantes, dira Josef Ratzinger. Car son groupe est livré à de vieux nazis autrichiens fanatiques, qui « tyrannisent littéralement» les jeunes. Une nuit, les chefs tirent du lit ces gamins épuisés et les rassemblent en survêtement : il s’agit de les enrôler dans la Waffen SS. Un officier les fait avancer un par un: « Exposant chacun devant tout le monde, racontera le cardinal, il profita de notre fatigue pour essayer de nous extorquer une inscription “volontaire”.» Beaucoup cèdent. Quelques-uns résistent. Ce sont des séminaristes de Traunstein : ils répondent qu’ils se destinent à devenir prêtres catholiques. On les renvoie dans leur baraque « sous les quolibets»: les larbins du pape sont indignes de se battre pour la liberté allemande ! Les cris de mépris du SS et des vieux du parti, dira le cardinal, «avaient un goût sublime»: «Ils nous libérèrent de la menace de cette “liberté” fallacieuse et de toutes ses conséquences.»

Novembre 1944: dans le camp de travail du Burgenland, on restitue aux jeunes leurs valises et leurs vêtements civils et on les renvoie chez eux. Josef Ratzinger se présente au centre de tri de la Wehrmacht à Munich. L’officier responsable – qui a l’air de «prendre largement ses distances par rapport à la guerre et au régime hitlérien» – l’affecte paternellement à la caserne d’infanterie de Traunstein, et lui suggère de ne pas faire de zèle ; conseil superflu. D’autant que les militaires de Traunstein n’ont pas très envie de résister aux Américains lorsque ceux-ci arriveront… Mais quand arriveront-ils ? La presse du régime ne cesse d’ironiser sur Eisenhower et ses «offensives d’escargot»; «la lenteur de la progression américaine repoussait toujours le jour de la libération», disent les Mémoires du cardinal. À la fin du mois d’avril 1945, Josef Ratzinger se démobilise de lui-même et rentre à la maison, en tâchant d’éviter les derniers SS qui pendent les déserteurs aux arbres sur le bord des routes. Quand il arrive chez lui, il y trouve des religieuses, en train de chercher sur la carte routière «quand on pourrait enfin compter sur l’arrivée des Américains»; et son père, s’acharnant à dénazifier les passants. Le vieil homme s’en prend même à deux SS: malgré la présence de son fils déserteur et le danger de représailles immédiates, il leur lance tout ce qu’il reproche à Hitler. Mais Hitler est mort, les deux SS n’ont plus le moral; ils s’en vont, sans avoir pendu le fils ni fusillé le père. Et l’on entend sur la route de Traunstein le grondement des moteurs de l’armée américaine. >>

 

1.  Au journaliste allemand Peter Seewald, dans le livre d’entretien Le sel de la terre, p. 52.

2.  P. Milza et S. Berstein, Dictionnaire historique des fascismes et du nazisme, 1992.

3.  Erika Mann, Dix millions d’enfants nazis, préface d’Alfred Grosser, 1988.

4.  Au quotidien italien Corriere della Sera.

--------------------------------------------------------------------------

 

 PS - Occasion de mettre en garde les plus bouillants « papistes » en France : nier l'évidence est une absurdité de leur part, et les papophobes s'en font chaque fois une arme. Pourquoi ne pas reconnaître ce que Josef Ratzinger lui-même explique avec la plus grande précision, et ce sur quoi les historiens sont d'accord ? L'antinazisme de la famille Ratzinger et du jeune Josef est patent, de même que l'incorporation forcée du séminariste. Jeter le doute là-dessus est indéfendable. Mais absurde serait la dénégation. Les faits sont les faits, et ils n'ont rien d'embarrassant pour Ratzinger ni pour le monde catholique.

P.P.  

 

 

Lire la suite

Page : 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15