18/04/2024
Mais au nom de quoi veut-on forcer maintenant la religion catholique à se doter de prêtresses ?
Un modèle pour de fantasmatiques "liturgies-sans-mâles" ?
Qui exige des prêtresses, sur un ton de violence verbale inusité dans le catholicisme ? Seulement les Gottes starke Tôchter ("Fortes filles de Dieu") du pré-schismatique "chemin synodal allemand" ? Ou également les filles de l'hallali anti-hommes, importé des USA et déchainé sur tous les terrains, y compris le terrain religieux où l'on voit ces jours-ci des internautes Facebook – femmes et hommes – raconter n'importe quoi sur les évangiles ? Réflexions et échantillon ci-dessous... N'oublions pas, d'autre part, les grands torts infligés aux femmes croyantes par le "cléricalisme" condamné à juste titre par François – mais auquel on ne saurait, sans grave confusion mentale, réduire le sacerdoce eucharistique :
Je viens d’être pris à partie (sur Facebook) par des colériques sur “la question des femmes dans l’Eglise catholique”. C’est en effet une urgence. Mais la question est moins simpliste et brutale que ne le disent les lobbies, les médias et les internautes énervé-e-s.
L’Eglise des XXe et XXIe siècles a des torts lourds à ce sujet. Le pape le sait. Il sait devoir les réparer et réformer l’Eglise dans ce domaine. Mais il se heurte à deux graves obstacles : a) l’aile obtuse de la Curie romaine ; b) l’hétérodoxie – inconsciente ? – d’une partie des “promoteurs du rôle de la femme dans l’Eglise”, dont certain-e-s de mes colériques sur Facebook sont un exemple inquiétant.
► Mauvaises volontés “cléricales” – Sans les femmes, des pans entiers de l’Eglise ne fonctionneraient plus. Tout le monde le sait. Elles devraient occuper plus de postes de décision ecclésiaux : ce serait dans l'intérêt général. Cette évolution a commencé. Mais une partie de la bureaucratie romaine voudrait la bloquer. Par exemple, nombre de monsignori avaient peu apprécié que l’excellente journaliste Rita Pinci devienne codirectrice du quotidien des diocèses italiens, Il Messaggero, et soit ainsi la première femme à la tête d’un grand quotidien national en Italie... Les mêmes avaient encore moins apprécié que Pinci succède à Lucetta Scarrafia à la tête de Femme-Eglise-Monde : supplément greffé en 2012 sur L’Osservatore Romano, ce mensuel féminin entreprenait notamment de réfuter – en plein accord avec la théologie – les scories misogynes véhiculées dans le clergé par ce que le pape François nomme “le cléricalisme”.
Là est le problème. Le “cléricalisme” accusé par le pape est une dégénérescence sociologique des mentalités. Quoique indéfendables en toute logique croyante, les attitudes auxquelles le cléricalisme menait (et mène encore ?) se sont manifestées souvent… En 2003, au conseil de rédaction d’une revue, j'entends un un prêtre parisien déclarer majestueusement : “Il ne peut pas y avoir de théologiennes”. Ce beau gardien de la Tradition oublie simplement les docteures de l’Eglise : Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux, auxquelles allaient s’ajouter Hildegarde de Bingen et cinq autres dont la cause est en cours d’examen : Gertrude de Helfta, Julienne de Norwich, Véronique Guilliani, Marguerite-Marie Alacoque… Il oublie aussi des esprits de l’envergure d’Edith Stein, la philosophe devenue carmélite, promotrice de la “théologie de la femme” avant de mourir à Auschwitz. Etc… Ces restes d’insoutenable misogynie dans des coins de cerveau poussiéreux, comment achever d’en nettoyer l'Eglise ? En aidant le pape à poursuivre sa réforme malgré les “prophètes de malheur”.
► Grossièretés de “l’empouvoirement” – Le prêtre misogyne de 2003 oubliait les femmes docteurs de l’Eglise. Mais en 2024 il y a aussi une déviance symétrique adverse, et celle-là oublie la théologie de l’Incarnation et de l’eucharistie : c'est la déviance ultraféministe dans l'Eglise, formatée hors de l'Eglise par une idéologie séculière, et dont Facebook nous a fourni récemment un bel échantillon. Ce courant est une annexe française de l’ultraféminisme nord-américain et de sa théorie guerrière : la conquête de tout pour en chasser le mâle. L’idéologie US a forgé un nom pour cette conquête : il l’appelle empowerment. Les imitatrices françaises et leurs supporters masculins ne se donnent pas la peine de traduire le mot en trouvant un concept : elles-ils le reprennent tel quel, ou presque, en disant “empouvoirement” sans se soucier de la laideur du terme et de l’abdication qu’il révèle (un glissement de plus dans l’américanisation mentale de l’Hexagone).
L’obsession de s’empouvoirer fabrique des idées grossières, et les exprime en hargne dès qu'elle rencontre une contradiction. Y compris lorsque le prétendu “pouvoir” à conquérir est aussi évanescent que la prêtrise catholique, véritable non-pouvoir vouant le prêtre à une existence sans aucun prestige social : existence dont ne voudraient évidemment pas nos candidates prêtresses, amies des projecteurs et de plateaux télé…
Le fond de l’affaire, en réalité, fut divulgué il y a quelques années lors d’un cacophonique colloque à la Catho de Paris, quand l’une des invitées, chargée de cours à l’université de Nanterre, s’est fait acclamer par les militantes (venues pour elle) en appelant le Christ “un des petits dieux secondaires de l’Antiquité” et en lançant : “J’attends que le catholicisme remplace le vin de la consécration par du sang menstruel !” Une dame assise derrière moi a rugi : “Enfin !!!” Ambiance de carnage… Aucune des autorités catholiques présentes à la tribune n’a osé répondre à l’oratrice, mais au moins les choses étaient devenues claires : cachant mal que sa cible est le sacerdoce catholique en général, l’attaque (interne et externe) contre la bimillénaire et oecuménique masculinité de ce sacerdoce n’est en fait qu’une variante du grand hallali contre les mâles. C'est ce que le livre de Noémie Halioua nomme “la terreur jusque sois nos draps”*. Je cite l’autrice : “Il ne s’agit plus seulement de quelques provocatrices biberonnées au ressentiment, mais de hordes qui ont décidé de faire payer le sexe masculin par tous les moyens. Elles sont nombreuses, désormais, à se donner pour mission de reproduire sans fin le schéma de la guerre des sexes plutôt que de s’employer à y mettre un terme…”
Les colériques de Facebook ne vont pas aussi loin que l’universitaire nanterroise. Certaines, oui, dérapent tout de suite en propos désobligeants (le woke sévit aussi en religion et n’admet pas de contradicteur). Mais la plupart de ces colériques ne se posent pas en anticatholiques. Que veulent-ils-elles ? Un catholicisme plus ou moins vidé de sa théologie et refait à leur idée pour s’aligner sur le néolibéralisme sociétal : un plaisir pour “âmes à la mode”, comme dit un poème de Jules Lafforgue**. On ne s’étonne donc pas de trouver dans leurs messages beaucoup de confusion, visiblement causée par une méconnaissance des bases de la foi catholique… En voici un échantillon, sous des prénoms modifiés par égard pour les intervenant(e)s :
Marie-Sophie sort d’emblée du sujet et c’est symptomatique. Attaquant moins les prêtres que “les dogmes” (repères théologiques de la foi), elle les qualifie de “purement humains”. Elle n’est donc pas croyante. C’est son droit. Mais alors que vient-elle faire dans un débat interne de l’Eglise ? Derrière l’offensive d’empouvoirement, on devine une véritable animosité sociétale envers la foi chrétienne.
Philémon prolonge l’attaque contre les dogmes : il en qualifie un (l’Assomption) de “machin farfelu”. Pourquoi farfelu ? C’est son avis, quoi.
Ourzal, lui, s’en prend au dogme de l’Immaculée Conception… Penser que Marie fut protégée du mal par la grâce du Fils lui paraît une “perte de temps”… “Tout ce genre de trucs” lui semble “déconnecté de la réalité et de ce que vivent les gens”. Quant à lui, il est déconnecté du domaine religieux qu'il juge nul... et sur lequel il intervient quand même lui aussi ! L’introduction éventuelle de prêtresses dans l’Eglise catholique, Ourzal s’en fout : mais ça ne l’empêche pas de donner son avis. Pour abonder dans le sens des médias, bien sûr.
Gentiane en profite pour se faire de la pub : “Voir mon avis dans mon dernier livre”, dit-elle dans son intervention de deux lignes. On serait surpris que ce livre ne décroche pas une recension dans les pages littéraires du Monde, où chaque semaine la moitié des sujets parlent de lutte des genres ou de LGBT.
Maryse a une idée simple et brutale : pour promouvoir les femmes, supprimons le sacerdoce ! Et "en lieu et place de la prêtrise", installons “un ministère apostolique accessible sans distinction aux femmes et aux hommes mariés ou non”. Comme l’a écrit le pape François au cardinal Marx, berger du schisme rampant d’Outre-Rhin : “L’Allemagne a déjà une excellente Eglise protestante, je ne vois pas la nécessité d’en ajouter une deuxième.”
Philémon – celui qui n’aime pas l’Assomption – a aussi son idée sur l’eucharistie : elle “n’a pas un périmètre genré”, dit-il, puisque la communion eucharistique est destinée “ à tout le monde, femmes comprises”. Et si la communion est destinée à tout le monde, alors forcément “tout le monde” est virtuellement prêtre investi du “faites ceci en mémoire de moi”, assène-t-il. Voilà comment un citoyen de la société libérale avancée efface – d'une seule bourde – deux mille ans de théologie, d’ecclésiologie eucharistique et des trésors de mystique et de profondeur conceptuelle... (Thomas d’Aquin, Louis Bouyer, tant d’autres). Il mélange tout : “ Le Christ est venu sauver l'humanité entière, hommes et femmes, il n'y a aucune raison pour que les femmes soient mises à part…” En quoi la masculinité du sacrement de l’ordre, qui date du Christ, assignerait-elle à l'eucharistie un "périmètre genré" et priverait-elle les femmes du salut ? Philémon confond ordination et communion. Toujours sur Facebook, je lui réponds qu’il confond aussi : a) la fondation de l'eucharistie, confiée par le Christ à des hommes pour que son Incarnation soit intégralement présente dans l'eucharistie qui vient rayonner dans nos vies ; b) la destination universelle de la consommation eucharistique, distribuée à des millions d'hommes et de femmes au fil des siècles.
Mykola saute sur le ring. Il ne supporte pas ce que je viens de dire. Il me lance : “Quelle prétention ! Quelle suffisance !” C’est leur registre dès qu’ils ne se sentent plus entre eux. Ces gens ne supportent pas la contradiction… (Pour se voir comme le camp de l'Inclusion, il leur faut exclure les contradicteurs : on appelle ça cancel culture). Sur un ton condescendant, cet adversaire de toute suffisance me jette : “Je vais t'expliquer, parce que je sens que tu en as besoin..." Ce qu'il "m'explique" est une balourdise énorme : à son avis, le Christ ne se serait incarné en homme que pour plaire à une société antique où l’on n’écoutait pas les femmes ! Dans notre société libérale (si supérieure au monde d'hier : que pèse Platon devant Glucksmann ?), il s’incarnerait évidemment en fille : les médias vous le confirmeront. C’est la théologie de Sandrine Rousseau.
Sylviane m’attaque à la tape-dur (le vrai ton ultraféministe ordinaire) :“ Ce n'est pas parce que le Christ est un homme que seul un homme peut procéder à l'eucharistie !!! Ça c'est ce que j'appelle un argument de choc quand on a rien de valable et d'irrefutable à apporter au debat ! Juste lamentable !” Sa certitude est que le sacerdoce a été confié aux femmes, bien qu’on n'en voie aucune trace dans la primitive Eglise. Selon elle, à la Cène “les femmes étaient là aussi”, et si le récit ne les mentionne pas, c’est qu’il fut écrit par des misogynes. C’est facile à comprendre. Ensuite Sylviane donne la mesure – furieuse – de sa connaissance personnelle des évangiles : “Dans quelle langue faut-il vous le dire ? ‘Ils étaient plus de 5000 sans compter les femmes et les enfants”, me crie-t-elle. Mais ce que prophétise la multiplication des pains (Matthieu 14,21) pour ces cinq mille personnes, ce n’est pas le sacrement de l’ordre : c’est la destination universelle de la communion eucharistique ! Aucun-e des colériques de l’autre jour sur Facebook n’accepte de reconnaître cette évidence.
Prune trouve que ma “vision du christianisme” (adhérer au ‘Catéchisme de l’Eglise catholique’) est “très partielle et partiale” puisque je n'adhère pas à l’idéologie de la société actuelle, qui veut amputer le catholicisme de sa théologie de l'Incarnation et de l'eucharistie. Selon elle et ses amies, conserver le sacrement de l’ordre tel qu’il est depuis l’origine serait “penser que la moitié de l’humanité est exclue du mystère de l’Incarnation”. Pourquoi cette phrase illogique ? Prune semble avoir compris de travers ce que j’ai dit dans le fil de discussion : que la masculinité du sacerdoce vient du “ceci est mon corps” (Matthieu 26,26). Le corps incarné du Fils éternel est un corps d’homme. Le pain eucharistié est le corps du Christ, c’est Lui qui le dit. Si nous nous mettons à prétendre que ce qu’Il dit est sans importance, et qu’en d’autres temps Il aurait été une femme, nous nions l’Incarnation et nous faisons du Christ une allégorie évanescente pour la plier aux exigences “sociétales” de la société de 2024 ! C’est ce qui se passe Outre-Rhin, où même les luthériens désapprouvent les ivresses du synode allemand devenu postcatholique… Je réponds à Prune : “ Que les femmes soient des femmes et que les hommes soient des hommes n'exclut personne "du mystère de l'Incarnation" : tout le monde est sauvé en Jésus-Christ mort et ressuscité, et tout le monde a accès à la communion eucharistique”. Théologiquement, le fait que tout le monde ne soit pas investi de la charge de consacrer l’eucharistie n’implique nullement – ou n’aurait jamais dû nulle part impliquer – une inégalité. Que la fonction sacerdotale ait souvent dégénéré en chauvinisme sociologique mâle (cf l’attitude du prêtre parisien dont je parle plus haut), c’est un péché de l’Eglise qui appelle une grande réforme. Mais les militants et militantes de l’empouvoirement – qui méprisent la théologie – ne sauraient attribuer cette dégénérescence au sacrement de l’ordre en lui-même ! Beaucoup le font pourtant. Derrière leurs invectives anti-mâles on sent un problème de foi : ils confondent sacerdoce et "pouvoir", vocation et revendication. Ils (elles) ne veulent pas admettre que la scène de l'institution de l'eucharistie est d'une autre nature, ou surnature, que les discours de Jésus aux grandes foules... Ils se condamnent ainsi à ne rien comprendre aux récits évangéliques. Mais c'est inévitable de leur part, à partir du moment où ils réduisent la religion au rang de terrain supplémentaire à conquérir pour l'"empouvoirement" ultraféministe. Pourquoi tant parler de religion quand on a l'esprit si peu religieux ?
Marie-Alix est une exception. Elle s’exprime sans mépris et invoque une notion réellement issue de la foi catholique : le "sacerdoce commun des fidèles", notion issue du catéchisme et qui circule dans les célébrations. Mais que l’on explique rarement aux fidèles... Moyennant quoi Marie-Alix et pas mal d'autres – j'en suis témoin – en tirent l’idée que virtuellement tout le monde est prêtre et qu'il faut abolir le clergé institué, cette chose anormale… ("Anormalité" instituée tout de même depuis les siècles des siècles et dans deux mondes chrétiens : l’orthodoxe et le catholique, comme par hasard les deux mondes qui adhèrent à la Présence réelle eucharistique et acceptent la portée intégrale du “ceci est mon corps” !). Je réponds à Marie-Alix : “Le sacerdoce commun des fidèles n'est pas le même sacerdoce que celui des Apôtres et de leurs successeurs. Vatican II ( 'Lumen Gentium') : « La vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu à travers la gérance des choses temporelles qu'ils ordonnent selon Dieu... C'est à eux qu'il revient, d'une manière particulière, d'éclairer et d'orienter toutes les réalités temporelles auxquelles ils sont unis, de telle sorte qu'elles se fassent et prospèrent constamment selon le Christ et soient à la louange du Créateur et Rédempteur.» Le ‘sacerdoce commun des fidèles’ est donc leur engagement concret et total au service du Christ. C'est déjà bien qu'ils s'y investissent, au lieu de servir l'idéologie dominante des sociétés riches de l'hémisphère nord, et d'appeler progrès cette abdication.”
Mais il y a un juste dans Sodome !
Il se nomme Jean Libon, je donne son nom parce qu’il le mérite. Aux slogans des colériques il répond ceci : “Voilà bien le genre d'idées qui procèdent d'une incompréhension totale de la nature de l'Eglise . "LE" poste le plus élevé dans l'Eglise n'a JAMAIS été celui de prêtre, d'évêque ni même de pape, mais celui de saint. Or la sainteté est ouverte à toutes et tous, sans la moindre discrimination de quoi que ce soit. Par ailleurs, la prêtrise est bel et bien réservée aux hommes dans la Bible, puisque nos prêtres se placent dans la continuité des prêtres (Cohanim) de l'AT, qui étaient des hommes, et qui vivaient dans un voeux de pauvreté perpétuelle, comme nos clercs, puisqu'il leur était interdit de posséder quoi que ce soit en propre. De la même manière que les prêtres sont des hommes et que les saintes sont totalement aptes à leur remonter les bretelles dans l'Eglise Catrholique ce que à peu près TOUTES les saintes ont allègrement fait: Sainte Colette a recadré tout le clergé de son époque, Sainte Hildegarde de Bingen en mettait plein la figure des prêtres et évêques qui manquaient à leurs voeux ) de la même manière, dans l'AT, les prêtres sont des hommes, mais toute femme peut devenir prophétesse, juge ou héroïne de guerre, comme l'ont été Déborah, Judith, et autres. La Bible nous parle de rois qui n'osent pas faire la guerre si une prophétesse ne se tient pas à leurs côtés, de Juges femmes donc ayant la plus haute autorité du pays à leur époque, et certaines fêtes juives sont célébrées uniquement en l'honneur de femmes qui ont mis fin à des guerres à elles seules. Donc il faut arrêter de débloquer, il n'existe pas de religion plus égalitaire que le christianisme et le judaïsme, et cela depuis l'Antiquité. Cependant, l'égalité ne veut pas dire l'indifférenciation. Amitiés ”
Restons-en là pour ce soir…
20:13 Publié dans Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : femmes prêtres ?
Commentaires
UNE DÉVIATION MONSTRUEUSE
> Très intéressant, merci.
Toute personne connaissant la vie des paroisses sait bien que les femmes y ont pris le pouvoir depuis longtemps. Le prêtre est quelquefois le seul homme qui ait droit à a parole. Le seul problème, comme dit le pape, est le cléricalisme qui a caricaturé les choses : imaginer que la prêtrise est un pouvoir, et non un service, est une déviation monstrueuse !
Aujourd'hui on est obsédé du genre de tout, jusqu'à trouver de la misogynie dans celui des objets du quotidien ! Et "en même temps", comme dit quelqu'un, on veut tout dégenrer. C'est la folie de notre époque.
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Écrit par : Albert / | 19/04/2024
SIMONE WEIL
> À votre liste de femmes docteurs je voudrais ajouter ajouter Simone Weil, qui fait les délices de ma méditation et que je verrais bien en tête des penseurs chrétiens du XXe siècle. Elle mériterait d'être canonisée même si elle n'était pas baptisée : elle voulait rester à l'extérieur pour montrer le chemin aux incroyants.
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Écrit par : Albert / | 19/04/2024
"EXCELLENT"
> Merci beaucoup, Monsieur Patrice de Plunkett ! Comme d'habitude, c'est très intéressant !
Une mention particulière au Juste de Sodome, Jean Lisbon, c'est vraiment excellent et à retenir.
Bien fraternellement.
Louis du Kreiz Breizh
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Écrit par : Louis Le Mée / | 20/04/2024
LE RÔLE DU PRÊTRE
> Pour moi, le prêtre est celui qui doit se conformer du mieux possible au Christ. Et le Christ a dit que le plus grand était celui qui se faisait serviteur des autres.
Donc le prêtre est au service de ses frères. Selon moi, c'est important qu'il soit un homme parce que par nature l'homme a plutôt tendance à vouloir se faire servir que servir. La femme est généralement plus altruiste. Quoique, à l'époque actuelle, on puisse se poser des questions.
Quoi qu'il en soit, le prêtre doit être un serviteur modèle donc à quoi rime les revendications pour la prêtrise des femmes ? Cela dénote l'incompréhension du sacerdoce.
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Écrit par : Bernadette / | 27/04/2024
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