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09/05/2025

La liturgie des conclaves fascine l'Occident déspiritualisé

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Les médias prédisaient un conclave difficile et long. Il a été rapide... et il a choisi en 24 heures celui que les "vaticanistes" n'avaient pas vu venir. De quoi réfléchir :


Habemus papam ! Léon XIV, élu en 24 heures, est évidemment l’homme dont l’Église et le monde ont besoin en ce moment. Les médias pariaient pour un conclave long et difficile, divisé entre des “conservateurs” et des “progressistes” ; le conclave a été rapide et facile. Ce qui montre deux choses :

1. la division entre “conservateurs” et “progressistes” est essentielle dans l’esprit des journalistes, mais pas dans l’esprit des cardinaux ; 2. les conclaves sont une liturgie sous l’invocation de l’Esprit Saint, dont le fruit est le dépassement des clivages pour laisser prévaloir le bien commun.

Comme nous le disions avant ce conclave, l’élection d’un pape n’a rien à voir avec l’élection d’un président. Élire un pape n’est pas choisir un parti contre un autre*. Pour élire un pape il n’y a pas de campagne électorale. Les cardinaux ne se font pas concurrence : ils analysent ensemble les besoins de l’Église et du monde, et ensuite ils choisissent celui d’entre eux qui répond le mieux aux besoins par son profil humain, irrigué par sa spiritualité.

C’est pour cela que notre monde occidental, desséché spirituellement, regarde avec fascination la liturgie des conclaves : cette opération électorale unique en son genre, propre à la plus vieille institution du monde (l’Église catholique) ; une institution qui malgré son âge bimillénaire fonctionne parfois vite et bien – mieux en tout cas que nos démocraties occidentales bien plus récentes mais déjà fatiguées. Gaudium magnum !

 

 

C'est applicable aussi à la synodalité, souligne Marie-Laetitia Calmeyn dans la lettre de la Nouvelle Revue théologique : "Le Synode sur la synodalité a ouvert un bel espace de travail pour continuer de réfléchir à la mission de chaque baptisé. Plus que d’une question de réforme des structures, il s’agit encore de redécouvrir le mystère d’engendrement inhérent à la mission et à la tradition de l’Église. Il faut, en effet, éviter de donner des 'rôles' en suivant des modèles extrinsèques, politiquement ou sociologiquement équilibrés, au risque de faire valoir des jeux de pouvoirs incompatibles avec l’évangile. La mission du pape comme celle de chacun d’entre nous ne peut être que l’expression d’une communion croissante. Car elle ne se comprend qu’à la lumière du mystère de l’Église, de cet Amour de Dieu qui rejoint chacun et nous révèle le chemin de conversion à vivre."

 

 

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Commentaires

SANS RÉSEAUX SOCIAUX

> Merci pour votre analyse que je trouve excellente !!! Non seulement je la partage intégralement mais je vais la partager autour de moi !
En outre, j'ai cru comprendre que Leon XIV n'était pas très grand utilisateur des réseaux sociaux. Puisse t'il s'en détacher complètement : ce serait une bonne chose, mon flux RSS de VaticanNews étant largement suffisant. On trouve très facilement le bouton RSS sur la page d'accueil et il suffit juste de prendre le lien à copier/coller dans son application RSS.
Sinon : https://www.vaticannews.va/fr.rss.xml
Pas besoin de X ou de Meta (WA et Facebook) qui épuisent notre planète et si on a vraiment besoin de réagir, suffit de prendre sa plume en faisant un courriel à la rédaction: https://www.vaticannews.va/fr/contacts.html
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Écrit par : Pierre O ./ | 09/05/2025

PAS UNE SEULE FOIS

> Est-il arrivé une seule fois que le pape élu ne surprenne pas les vaticanistes ? Le savez-vous ?

Albert


[ PP à A. – Né sous Pie XII, j'ai connu les élections de Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoit XVI, François et Léon XIV. Aucune d'entre elles n'avait été prévue par les prétendus connaisseurs, englués dans leurs parti-pris ou leurs réflexes politiciens... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Albert : | 09/05/2025

EGLISE RÉELLE

> La désignation rapide, unanime et sereine du pape Léon XVI est une très bonne nouvelle...pour tout un tas de raisons. Notamment parce qu'elle dément l'idée selon laquelle l'Eglise était divisée et que la désignation du successeur pape François serait un numéro d'équilibriste et prendrait du temps. C'est aussi la preuve que toutes les vidéos qui circulaient et véhiculaient cette idée ne reflétaient pas la situation de l'Eglise universelle mais des craintes et/ou des désirs qui étaient surreprésentés par les algorithmes régissant les réseaux sociaux. L'Eglise n'est pas du tout au bord de la guerre civile comme le suggéraient les médias mainstreams - pour s'en réjouir ou pour le déplorer - qui s'abreuvaient essentiellement desdits réseaux sociaux. La réalité de l'Eglise est plus attirante et plus rassurante que le monde virtuel. Tant mieux.
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Écrit par : Louis Charles / | 10/05/2025

LE CONCLAVE FUT UN MESSAGE

> Je partage avec vous la portée du conclave comme un vrai message évangélique.
Pendant la vacance du siège pétrinien, nous étions comme des orphelins en attente de connaître notre père. Et de voir celui-ci apparaître souriant, à nous dire "La pace sia con voi" et nous bénissant, c'est un avant-goût de la rencontre céleste à venir. Et ça parle directement au cœur même des incroyants.
Oui vraiment ce conclave était plus qu'une élection. C'était un message.
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Écrit par : Cyril B / | 12/05/2025

GAG

> Pour alimenter la petite chronique du conclave, je vous invite à faire "habemus mouette" sur internet !
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Écrit par : B.H. / | 13/05/2025

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