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L'appel d'Athènes
Contre la dictature des marchés, solidarité des peuples :
Appel du Comité consultatif du mouvement de citoyens indépendants L’Etincelle, créé à l’initiative de Mikis Theodorakis
<< Athènes, 26 mai 2011 :
La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches. Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes. Comment peut-on proposer un ancien collaborateur de la Goldman Sachs pour diriger la Banque centrale européenne ? De quelle sorte de gouvernements, de quelle sorte de politiciens disposons-nous en Europe ? »
« Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire a été le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. Nous ne vous demandons pas un traitement de faveur parce que nous avons subi, en tant que pays, l’une des pires catastrophes européennes aux années 1940 et nous avons lutté de façon exemplaire pour que le fascisme ne s’installe pas sur le continent. Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour.
Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme. >>
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20/06/2011 | Lien permanent | Commentaires (28)
”Moins et mieux : les Français changent leur mode de consommation”
Toutes classes, tous âges, toutes régions confondues. C'est un signe, mais de quoi ?
Oubliant leur réflexe consumériste, les médias nous signalent que "60 % des Français disent économiser de plus en plus sur leurs dépenses quotidiennes pour pouvoir continuer à s'offrir des loisirs " (sondage Ifop). Les trois quarts des Français affirment également plutôt "privilégier les produits respectueux de l'environnement, même s'ils coûtent un peu plus cher".
Par ailleurs, selon le sondage, parmi ces 60 % des personnes interrogées "plutôt d'accord" pour dire qu'elles économisent de plus en plus sur leurs dépenses quotidiennes pour pouvoir continuer à s'offrir des loisirs, le taux de personnes "plutôt d'accord" monte à 73 % parmi les personnes âgées de moins de 35 ans, et même à 80 % dans la sous-catégorie des 18 à 24 ans. Chez les plus de 35 ans, les 35 à 49 ans sont les plus nombreux (66 %) à dire "faire attention à leurs dépenses quotidiennes pour pouvoir maintenir leurs dépenses en loisirs", devant les 50-64 ans (54 %) et les plus de 65 ans (44 %).
Ce courant nouveau touche tous les milieux de la société : les ouvriers (71 %) et les employés (67 %), mais aussi plus de la moitié des professions libérales et cadres supérieurs (61 %). Et toutes les régions : 72 % dans le Sud-Ouest, 69 % dans la région parisienne, 68 % dans le Sud-Est et le Nord-Ouest, 63 % dans le Nord-Est.
16/02/2009 | Lien permanent | Commentaires (9)
Les violences du 8 novembre à Toulouse : un témoignage
Valentin D. raconte :
Toulouse, samedi 8 novembre 2014
(rassemblement contre les violences policières et en hommage à Rémi Fraisse)
Témoignage de Valentin D. :
<< Je m'appelle Valentin, j'ai 17 ans et je suis pacifiste. Nous nous sommes tous réunis comme prévu à 14h, place Jean-Jaurès pour la manifestation. Nous avions appris la veille au soir - via les médias !- qu'elle était interdite. Après avoir observé une minute de silence à la mémoire de Rémi, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que l'on allait entreprendre. Un membre du NPA a négocié avec la police et 30 minutes après, il nous a appris que la police - via le préfet - nous proposait un nouveau parcours : traverser les allées Jean-Jaurès. Premier piège de la journée, mais nous ne le savions pas encore.
Dans une ambiance bon enfant, la manifestation avançait dans le boulevard Jean-Jaurès, encadrée par des policiers. Second piège.
Et tout à coup, en plein milieu du boulevard, des camions anti-émeute (avec de grandes grilles devant le capot) arrivent et bloquent la manif au milieu du boulevard. Étonnés, on voit une masse de CRS avancer en même temps que les camions vers nous. Alors que nous étions autorisés à traverser le boulevard. C'est là que le piège s'est refermé sur nous : nous nous sommes aperçus que nous étions totalement encerclés : les CRS et les GM bloquaient le boulevard derrière, devant et sur les côtés. Impossible donc d'en sortir. Alors on s'est tous couchés par terre en signe d'indignation et de non-violence. Et là c'est le drame : les CRS lancent une sommation pour que l'on se disperse (alors que le boulevard était ENCERCLÉ et que l'on ne pouvait PAS partir). Puis ils chargent sur les manifestants couchés en première ligne : gaz lacrymogènes en pleine face, grenades assourdissantes, coups de pieds, coups de matraques. Nous sommes tous restés couchés en se tenant les uns les autres mais la douleur était telle que tout le monde a fini par partir en courant petit à petit.
Pour ma part, j'étais couché devant, en première ligne. J'ai reçu coups de pied, de matraque, de bouclier, et je ne sais combien de gaz dirigés vers le sol par les CRS. Je suffoquais tellement qu'au bout de 5 minutes j'ai dû sortir en courant. La jeune fille à côté de moi est restée 30 secondes de plus et un CRS lui a attrapé la tête par les cheveux afin de la gazer en plein visage. Pour ma part j'ai couru pour me réfugier loin des gaz dans un coin du boulevard. J'ai observé une super solidarité car des gens me croisaient et me donnaient du sérum pour les yeux. Au bout de 10 minutes ça allait (un peu mieux), j'avais encore les yeux qui pleuraient mais je suis revenu sur les lieux.
Et là j'ai vu une scène de massacre : des policiers frappaient des manifestants partout, c'était la chasse, le boulevard était bloqué et personne ne pouvait s'enfuir. J'étais hors de moi et j'ai commis une erreur : je me suis avancé vers un chef des CRS et je lui ai dit toute ma colère, sans violence mais avec beaucoup d'entrain dans ma voix. Il m'a poussé, et j'ai vu son regard vide, sans âme, une seconde. Puis il a levé son aérosol et m'a gazé au visage, j'étais en face de lui, à 3 cm de son visage. Puis j'ai entendu des gens lui crier dessus et je suis parti car j'avais vraiment mal, j'avais du gaz partout, nez, bouche, yeux, oreilles, cheveux, vêtements... La peau me brûlait, je n'y voyais rien, je me suis effondré.
Heureusement des gens m'ont attrapé et m'ont porté jusqu'à chez eux pour que je me rince le visage. La douleur était telle que je voulais qu'on m'assomme ! Sur le chemin j'ai observé une magnifique solidarité car tout le monde me proposait du Maalox, du sérum pour les yeux, à manger, à boire... J'étais complètement sonné par la douleur. On a voulu sortir du boulevard mais impossible, j'ai dit que je voulais me soigner, que je ne pouvais plus respirer, et la réponse que l'on a eu c'est : "bien fait pour vous, vous y étiez c'est que vous le méritez, vous y restez maintenant". On a mis une bonne demi-heure à atteindre l'appartement de ceux qui m'ont aidé en passant par des rues dérobées. J'ai mis au moins 45 minutes à m'en remettre.
Hier soir en rentrant chez moi j'ai voulu me doucher mais tous les gaz qui étaient restés dans mes cheveux ont dégouliné sur mon corps et ça m'a horriblement brûlé. La personne qui est venue me chercher à Toulouse avait même du mal à respirer et toussait dans la voiture car j'avais plein de gaz sur moi, on a dû s'arrêter plusieurs fois au milieu de l'autoroute pour aérer la voiture car il ne pouvait pas conduire !
Bravo à ceux qui sont restés coincés dans le boulevard durant plusieurs heures dans les gaz et les tirs de flash-ball.
Cette manif était un piège : les policiers nous ont menti (ce trajet n'a en réalité jamais été autorisé) et en ont profité pour tous nous bloquer dans un espace restreint et nous faire mal. Ils ont attisé la haine en nous en chargeant les manifestants pacifiques couchés par terre.
LES POLICIERS SONT À L'ORIGINE DES DÉBORDEMENTS QU'ILS ONT VOLONTAIREMENT PROVOQUÉS !
Ah et j'oubliais, il faut savoir qu'au début de la manif des gens arrivaient et venaient parler avec les policiers, puis se joignaient à eux afin de "faire régner l'ordre" et ce n'était en aucun cas des policiers. Des policiers de la BAC se sont déguisés en casseurs et ont chassé des gens. Les policiers se sont joints à des INCONNUS et leur ont prêté des CASQUES afin qu'ils tapent dans le tas, et ça je l'ai VU DE MES PROPRES YEUX !
Je tiens à remercier les personnes qui m'ont tiré de là car sans elles je ne sais pas ce que je serais devenu...
Vous pouvez chercher sur YouTube des vidéos de ce massacre car il y en a sûrement. Merci d'avoir pris la peine de lire. J'espère qu'il y a de quoi prendre conscience de la barbarie des policiers. Je porte plainte mardi.
Val >>
12/11/2014 | Lien permanent
Les Français à Rome pour la béatification de Jean Paul II
Communiqué de la CEF :
Cérémonies à Rome
pour la béatification du pape Jean-Paul II
- Vendredi 29 et samedi 30 avril, de 9h à 18h, la communauté française de Rome accueillera les pèlerins français sur le parvis des églises françaises : Saint-Louis -des-Français, Saint-Nicolas-des-Lorrains, Saint-Claude-des-Bourguignons, Saint-Yves-des-Bretons et le Couvent royal de la Trinité-des-Monts. (http://www.france-vatican.org/IMG/pdf/DEPLIANT.pdf). Y sera présentée une exposition de photos illustrant les 8 voyages du pape Jean-Paul II en France, le pays le plus visité de son pontificat avec la Pologne. Dans toutes les églises, des cérémonies seront organisées. L’église Saint-Louis-des-Français sera ouverte jour et nuit durant 60 heures.
- Samedi 30 avril à 18h30 : dans les jardins de la Trinité-des-Monts, un temps de prière commune présidé par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, conclura ces animations.
- Samedi 30 avril de 21h00 à 22h30 : (préparation de la veillée de 20 h00 à 21h00) : Veillée de prière au Circo Massimo, organisée par le diocèse de Rome. Elle sera animée par le Cardinal Vicaire Agostino Vallini, le Saint-Père étant uni spirituellement via vidéo. La Petite Sœur Marie Simon-Pierre y prendra la parole.
- Dimanche 1 mai à 10h : Messe de béatification sur la Place St. Pierre, présidée par le Pape Benoît XVI.
Après la cérémonie, la dépouille du nouveau bienheureux sera accessible à la vénération des fidèles, devant l'autel de la Confession, jusqu'à extinction du flux.
- Lundi 2 mai à 10h30 : Messe d'action de grâces célébrée Place St. Pierre par le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat.
L'installation de la dépouille dans la chapelle St. Sébastien de la Basilique vaticane ne sera pas publique.
Communiqué de presse
Paris, le 26 avril 2011
Pèlerinages français à Rome
A l’occasion de la béatification de Jean-Paul II
De nombreux pèlerinages ont été organisés par les diocèses, paroisses, mouvements et service d’Eglise pour participer à Rome aux cérémonies de béatification du Pape Jean-Paul II et rassembleront plusieurs milliers de français.
Une trentaine d’évêques français les accompagnent et seront présents à Rome :
Le Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois (Paris), ainsi que les cardinaux Philippe Barbarin (Lyon) et Jean-Pierre Ricard (Bordeaux),
Les archevêques, Mgr Christophe Dufour (Aix et Arles), Mgr François Garnier (Cambrai), Mgr Jean Legrez (Albi), Mgr Roland Minnerath (Dijon), Mgr Pierre d’Ornellas (Rennes).
Les évêques, Mgr Henri Brincard (LePuy), Mgr Alain Castet (Luçon), Mgr Raymond Centène (Vannes), Mgr Maurice de Germiny (Blois), Mgr Jean-Paul Jaeger (Arras), Mgr Guy de Kerimel( Grenoble), Mgr Stanislas Lalanne (Coutances), Mgr Dominique Lebrun (Saint-Etienne), Mgr Yves Le Saux (Le Mans), Mgr Albert-Marie de Monléon (Meaux), Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon), Mgr Jean-Yves Riocreux (Pontoise), Mgr Benoît Rivière (Autun).
Les évêques auxiliaires, Mgr Nicolas Brouwet (Nanterre), Mgr Renauld de Dinechin (Paris), Mgr Laurent Dognin (Bordeaux), Mgr Jean-Yves Nahmias (Paris).
Les évêques émérites, Mgr Gérard Defois (Lille), Mgr Didier-Léon Marchand (Valence).
Parmi les propositions diocésaines, à noter celle du diocèse de Paris qui a affrété 2 trains spéciaux amenant à Rome 1 600 jeunes du vendredi 29 au lundi 2 mai et celle du diocèse d’Aix et d’Arles qui grâce à un bateau spécial propose un pèlerinage maritime vers Rome aux mêmes dates.
Le Cardinal Vingt-Trois célèbrera pour les diocèses de la Province de Paris le samedi 30 avril à 16h en la basilique Sainte Marie Majeure à Rome.
Un pèlerinage de la miséricorde organisé par le congrès Miséricorde-France permettra du 29 avril au 1er mai à plus de trois cent pèlerins de mieux connaître « le Pape de la Miséricorde », avec le samedi 30 avril à 10h30 une conférence de Mgr Renato Boccardo, suivie de la Messe présidée par le Cardinal Barbarin à l’église San Gregorio VII (Via Cottolengo, 4 Roma).
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26/04/2011 | Lien permanent
Manuel Valls & Dieudonné M'bala M'bala : l'hyperministre et le ''rebelle d'opérette''
Citons Luc Le Vaillant :
<< Valls, impresario idéal. On ne sait pas pourquoi Valls s'est saisi de ce dossier, au lieu de laisser Dieudonné racornir ses aigreurs dans son coin. Besoin de saturer l'espace ? Souci d'en remontrer à Taubira, héroïsée par les singeries ? Volonté de démontrer qu'il est le seul à avoir l'autorité en dépôt ? En tout cas, grâce à la véhémente sollicitude du ministre de l'Intérieur, Dieudonné devrait remplir à ras bord ses malles au trésor. Valls doit encore penser que l'interdit structure ou que la loi fait taire une voix discordante. Il méconnaît la puissance virale de la diffusion numérique et la faveur de l'époque pour les rebelles d'opérette, pour les venimeux névrotiques [*]. Il suffit que l'on veuille étouffer un propos, ou que l'on pointe une opinion déviante, pour qu'aussitôt la curiosité s'emballe et que les soutiens les plus incongrus s'agglomèrent.
Anelka, le brochet à capuche. On ne peut dénier à Anelka un certain courage dans la bêtise continuée. L'auteur de la quenelle de soutien ne s'est pas déballonné quand ses pairs en culotte courte (Sakho, Nasri, Parker) ont battu en retraite. Ces réfractaires d'un soir n'ont pas voulu se compliquer la vie, peu structurés politiquement et soucieux de leurs intérêts commerciaux qui réclament oecuménisme [**] et hébétude... Ne nous laissons pas prendre pour autant aux péroraisons du rebelle en Ferrari et aux remerciements énamourés du tenancier de la Main d'Or qui a comparé son brochet préféré à un boxeur de légende. Anelka n'est pas plus Mohammed Ali que Dieudonné n'est Charlie Chaplin. Par contre, Anelka est, comme Cassius Clay, un musulman converti... Par ce bras tendu, il réactive sa street credibility auprès des lascars qui voient dans l'islam une identité de recours. Pas sûr que Ribéry, autre converti, lui en soit gré. En campagne pour le ballon d'or, le Munichois d'Outreau aimerait apaiser, oublier... >>
(Libération, 7/01)
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[*] Nombreux autres cas parmi les ''humoristes'' de ces dernières années... ''Je monte sur scène pour dire des choses et balancer'', déclare sur Yahoo actu un nouveau qui veut cesser d'être inconnu. Et si on lui répondait qu'il peut détester qui il veut, mais qu'on s'en fout ?
[**] Faut-il renoncer à expliquer le sens réel du mot ''oecuménisme'' ?
07/01/2014 | Lien permanent | Commentaires (14)
Benoît XVI à Nazareth : l'enthousiasme
Tandis que les télévisions persistent à paraître ne pas comprendre l'importance des événements, les agences, pour leur part, continuent à bien faire leur métier :
<< Le pape Benoît XVI a appelé jeudi au rejet de "la haine et des préjugés" et à une coexistence paisible entre musulmans et chrétiens à Nazareth, lors de la plus grande messe de son pèlerinage en Terre Sainte dans cette ville de Galilée. La messe, en présence d'au moins 40.000 fidèles, a été célébrée au Mont du Précipice, où selon les Evangiles, une foule mécontente des prêches du Christ tenta de le jeter dans le vide. Arrivé en papamobile, le chef de l'Eglise catholique a été accueilli aux cris de "viva il papa". Les fidèles, notamment des Arabes israéliens mais aussi de nombreux pèlerins étrangers, agitaient des drapeaux de plusieurs pays et du Vatican. Très souriant, il a béni de la main la foule des croyants. Le pape a pris place sur l'estrade spécialement aménagée sous un chapiteau ouvert. "Que chacun rejette le pouvoir destructeur de la haine et des préjugés, qui porte la mort dans l'âme des personnes avant de tuer les corps !", a lancé Benoît XVI dans son homélie. "Ces dernières années, Nazareth a malheureusement connu des tensions, dont le monde entier a eu l'écho, et qui ont nui aux relations entre les communautés chrétienne et musulmane", a-t-il ajouté. Il a invité « les personnes de bonne volonté des deux communautés à remédier aux dommages qui ont été causés, et, dans la fidélité à notre foi commune au Dieu unique" leur a demandé "de travailler à construire des ponts et de trouver les moyens de vivre paisiblement ensemble".
"Voir notre pape, c'est comme un rêve", s'exclame Moses Denorio, un Philippin qui vit en Israël. "C'est tellement extraordinaire de le voir, même de loin. C'est une bénédiction pour nous et pour Nazareth". "Nous sommes si heureux que le pape vienne en Terre Sainte", lance Wissam Haddad, un professeur de mathématiques de Jaffa, près de Tel Aviv, qui a accompagné 200 élèves de son école à la messe. "De la même façon que les juifs sont venus s'installer ici du monde entier, le pape devrait encourager les chrétiens à venir vivre en Terre Sainte. Des chrétiens étrangers, pas seulement arabes, doivent vivre ici", ajoute-t-il. Une mer de drapeaux, y compris du Liban et d'Israël, ondule au dessus de la foule constituée de pèlerins venus d'Italie, d'Espagne, de Grande-Bretagne, d'Australie, d'Inde...>>
14/05/2009 | Lien permanent | Commentaires (1)
Brésil : pour des intérêts économiques, on veut assassiner un évêque
(De : CathoBel / InterDio)
Brésil: Nouvelles menaces de mort contre Mgr Erwin Kräutler, l'évêque des Indiens
Sa tête mise à prix pour plus de 35 000 euros
<< Dom Erwin Kräutler, l'évêque des indiens du Brésil, a reçu de nouvelles menaces de mort. Le prélat du Xingu, dans l'Etat du Para, est dans le collimateur de tueurs à gages en raison de ses engagements en faveur de la réforme agraire, contre la destruction de la forêt amazonienne et contre les réseaux de prostitution infantile. Le prélat d'origine autrichienne - il est né à Koblach, dans le diocèse de Feldkirch, en juillet 1939 - l'a fait savoir à ses fidèles dans sa lettre pastorale de Pâques.
Mgr Kraütler, président du Conseil Indigéniste Missionnaire (Cimi) au Brésil, vit depuis plusieurs années sous constante protection policière. Il a déclaré que ces menaces n'allaient pas le détourner de sa lutte contre l'injustice en Amazonie et de l'amour qu'il portait aux personnes marginalisées vivant sur les rives du Rio Xingu.
D'après des informations de la prélature apostolique à Altamira (Etat de Para), un membre de la police militaire brésilienne a été récemment témoin d'une discussion entre deux hommes à propos de la prime pour assassiner l'évêque. Le prix pour la mort du prélat apostolique a été fixé à un million de reals (plus de 35 000 euros). Malgré la présence de deux policiers militaires affectés à sa protection, il serait facile de l'atteindre, selon les deux personnes qui complotaient, estimant que l'on pourrait éventuellement acheter les deux policiers.
L'Etat du Para, où la religieuse américaine Dorothy Mae Stang a été assassinée en 2005, est l'Etat du Brésil où l'on enregistre le plus grand nombre de menaces. Des "listes noires" circulent dans ce véritable "Far West", et Dom Erwin Kräutler y figure en bonne place. Titulaire de nombreux prix, Mgr Kräutler a également été menacé pour son engagement contre le gigantesque projet de barrage Hidroelectrica de Belo Monte sur le Rio Xingu. Il devrait inonder de nombreuses zones de forêt vierge amazonienne. Le projet, qui comprend cinq grands barrages, prévoit de recouvrir plus 40 000 hectares de forêt tropicale et de faire disparaître totalement le territoire des indiens Juruna. En cas de réalisation, ce projet toucherait sévèrement le territoire de neuf communautés indigènes. >>
26/03/2008 | Lien permanent | Commentaires (5)
La gauche en 2013, ”c'est le libéralisme culturel”
...disent les médias, noir sur blanc :
« ...Le gouvernement socialiste pensait sans doute avec cette loi se montrer fidèle à l'héritage de la gauche en matière de progrès sociétaux et de libéralisme culturel... » (info de ce matin).
Vous avez bien lu : « l'héritage de la gauche en matière de libéralisme culturel » !
Historiquement, la gauche libérale c'est la gauche du XIXe siècle et de la Belle Epoque : celle qui massacre le peuple parisien en 1871 ; qui étrenne le nouveau fusil Lebel [1] en fusillant les ouvriers à Fourmies (1891) ; et qui les fusille de nouveau en 1908, à Draveil et Villeneuve-St-Georges.
Fourmies, 1891.
Sur ce libéralisme qui imprègne à nouveau la gauche en 2013, il faut lire le dernier essai de Jean-Claude Michéa : Les mystères de la gauche, de l'idéal des Lumières au triomphe du capitalisme absolu, paru chez Climats. Michéa explique comment le libéralisme culturel (loi Taubira par exemple) est inséparable du libéralisme économique et financier. D'où la réaction de rejet qui monte des profondeurs du peuple et que commente le politologue Stéphane Rozès : « avec la loi Taubira, la gauche est bien dans sa tradition mais je pense qu'elle a mal évalué le fait que, pour certains [2], le droit des enfants est remis en question par l'adoption, la gestation pour autrui et la procréation médicalement assistée. »
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[1] « Fusil Lebel : de calibre 8 mm, le fusil modèle 1886 peut contenir dix cartouches, dont huit qui se logent dans le fût situé sous le canon, plus une dans le transporteur et une dans la chambre. Il introduit la modernité dans l'armement portatif mondial en remplaçant pour la première fois la poudre noire par la poudre sans fumée et les balles en plomb nues par les balles chemisées. Ce fusil français sera utilisé pour la première fois contre des Français à Fourmies le 1er mai 1891 : neuf morts, 35 blessés en 45 secondes. »
[2] De 52 % à 55 % des Français selon les derniers sondages.
Fourmies : le curé tente de s'interposer.
19/04/2013 | Lien permanent | Commentaires (6)
Gaz de schiste et eau toxique : révolte en Californie
L'administration de l'Etat autorise les pétrogaziers à rejeter dans les aquifères leurs eaux polluées au plomb, à l'arsenic et au benzène :
Le mythe du gaz de schiste commence à s'évaporer. La semaine dernière, on constatait que les grandes sociétés pétrogazières renoncent à l'exploiter en Pologne : ce ne serait pas assez rentable... (Pourtant la Pologne promettait monts et merveilles). Aujourd'hui on apprend que les populations californiennes se révoltent contre la pollution des eaux potables et des eaux d'irrigation agricole.
Les compagnies d'extraction avaient en effet reçu, du gouverneur Jerry Brown, l'autorisation de rejeter à proximité des nappes phréatiques les eaux d'extraction contenant du plomb, de l'arsenic et du benzène. L'administration californienne a donc autorisé "2553 fois" (selon Associated Press citée par Le Monde) le rejet des eaux de fracturation dans le sous-sol, malgré la mise en garde de Agence fédérale de l'environnement.
Cette situation dure depuis de nombreuses années. A Oakland, fief du gouverneur Brown, dix mille personnes exaspérées sont venues protester le 7 février. Elles exigent tout simplement "l'interdiction de la fracturation hydraulique" : c'est-à-dire la fin de l'exploitation du gaz de schiste, puisque la fracturation est la seule méthode. Deux comtés californiens ont déjà pris cette décision d'interdiction.
La colère des habitants est aggravée par la sécheresse sans précédent qui frappe la Californie. Mais Brown est soutenu par Obama : les deux démocrates sont convaincus (autant que des républicains) de la nécessité de pomper tout ce que le sous-sol peut contenir. Pour alimenter par exemple - dit Brown - la consommation délirante des véhicules californiens : "53 milliards de litres d'essence par an."
Rappelons au passage que le pape François encourage fermement les militants argentins en lutte contre le gaz de schiste.
"Voyez ça du bon côté : le verre est à moitié buvable..."
11/02/2015 | Lien permanent
Le cas 'Hold-Up' : éditorial à la radio chrétienne RCF
Hold-Up : une mystification de masse et une manoeuvre de diversion (gros dégâts) ? Mes réflexions ce matin sur RCF :
https://rcf.fr/la-matinale/l-affaire-hold
<< Parlons de Hold-Up, le ‘’documentaire’’ (entre guillemets) sur le Covid, diffusé par internet. Il a été vu des millions de fois et les médias le commentent comme si c’était l’événement majeur.
Or Hold-Up a autant de valeur médicale qu’une conférence de presse de M. Trump. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les épidémiologistes, seuls compétents en épidémiologie ; comme les climatologues sont les seuls compétents en climatologie.
Mais justement, depuis quinze ans, des deux côtés de l’Atlantique, on nous affirmait que les climatologues étaient une bande d’affabulateurs au service du fameux "gouvernement mondial" : le Côté Obscur de la Force, comme dans la Guerre des Etoiles. Aujourd’hui on nous affirme que les épidémiologistes à leur tour sont au service du "gouvernement mondial" : "gouvernement" de plus en plus introuvable à l’ère des protectionnismes, mais ça ne fait rien, on tient trop à cet épouvantail pour y renoncer sous prétexte qu’il n’existe pas.
On préfère dire que c’est l’épidémie qui n’existe pas, ou à peine ; ou que si elle existe, elle a été fabriquée dans des laboratoires secrets pour liquider une partie de l’humanité, parce que "c’est le plan du gouvernement mondial".
Je ne plaisante pas, hélas : des gens m’ont écrit ça sur Facebook depuis trois jours, parce que j’avais eu l’audace de critiquer le film Hold-Up. Ces personnes écrivent sur un ton très blessé, ou très furieux, comme si le fait de ne pas aimer Hold-up était une offense ou une insanité : quelque chose d’intolérable. Et ils répètent ce que leur affirme Hold-Up. Sans voir apparemment une chose qui saute aux yeux : que tout ce film mène à conclure que si le coronavirus n’existe pas, ou s’il est répandu pour nuire, alors les Etats doivent être pris de folie pour mettre en danger par le confinement leur propre économie… alors qu’ils ont la religion de l’économie ! N’y a-t-il pas là, avouez-le, une sorte d’invraisemblance ?
Pour finir : on comprend que des gens désapprouvent la façon dont le gouvernement gère l’épidémie ; mais nier l’existence de l’épidémie n’est pas le bon moyen d’engueuler le gouvernement. >>
16/11/2020 | Lien permanent