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”Avortement : le questionnement interdit ?”

assemblée nationale,avortement

 

"Alors que l'Assemblée nationale commence aujourd’hui l’étude d’un projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes qui prévoit une transformation profonde de la législation sur l'avortement, le diocèse de Paris contribue au débat" :   

<< Les statistiques publiées par l’Institut national d’études démographiques montrent qu’actuellement en France, il y a 26 à 27 avortements pour 100 naissances. Une situation dans laquelle notre pays est installé depuis au moins dix ans. Il s’agit là d’une violence intergénérationnelle qui ne peut laisser personne indifférent : un enfant conçu sur quatre est volontairement éliminé.

C’est dans ce contexte qu’est présentée ce lundi 20 janvier en première lecture à l’Assemblée Nationale un projet de loi incluant la suppression de la condition de "situation de détresse" de la femme qui encadre le recours à l'IVG et l’élargissement du délit d’entrave à l’avortement aux « pressions morales et psychologiques » à l’encontre des femmes qui vont « s’informer » sur l’avortement. La proposition de supprimer la clause de détresse de la femme pour une demande d’IVG revient à faire entrer dans le droit ce qui est déjà un fait : les avortements d’aujourd’hui, de l’aveu même du ministère de la santé, sont souvent « de convenance ». Inscrire ce fait dans la loi revient à légitimer la violence d’une génération d’adultes sur la génération qui la suit.

D’autre part, l’élargissement du délit d’entrave revient à diminuer fortement les possibilités d’échange ouvrant à l’alternative de garder l’enfant. C’est en fait voler à la femme concernée la liberté de s’adresser à quelqu’un dans la situation d’ambivalence où elle se trouve si souvent face à sa grossesse. Finalement, d’une tolérance, puis d’un droit, l’avortement tend à devenir la seule réponse supportable aux questionnements des femmes enceintes, presque un devoir. Banaliser l’avortement dans le droit et vouloir  réduire au silence tout questionnement sur cette pratique revient à combiner pour le pire les excès du libéralisme et du socialisme : d’une part l’individu impose ses désirs à la collectivité qu’elles qu’en soient les conséquences, de l’autre on use de la puissance étatique pour  forcer  les consciences à se lier à l’idéologie dominante.

Nous ne pouvons nous permettre de traiter avec légèreté une telle source de violence sociale, par exemple en se laissant aller au slogan simpliste de qualifier ceux qui questionnent où expriment leur opposition à l’avortement de "lobbies très conservateurs". Ces mots ont malheureusement été entendus dans la bouche d’une ministre de la République. Va-t-on traiter le pape François de lobbyiste « très conservateur » parce qu’il a exprimé son horreur de l’avortement – sans vouloir pour autant juger les femmes acceptant de le pratiquer –, comme d’autres l’ont traité de « marxiste » parce qu’il dénonçait l’abandon des laissés pour compte du marché ?

Plutôt que d’accentuer la fuite en avant caractérisant sur cette question les gouvernements de droite comme de gauche depuis de trop nombreuses années il conviendrait de mobiliser les efforts de tous pour réfléchir aux moyens de sortir d’un phénomène minant sourdement la paix sociale. Certes, ce dialogue sera difficile tant les positions sur le sujet peuvent être éloignées. Mais la mission d’un gouvernement n’est-elle pas d’aider à surmonter les conflits par le dialogue et non d’accentuer les divisions en discréditant une partie de la population ? Quel bel exemple la France pourrait donner à l’Europe en sortant de l’obstination idéologique et de la facilité des anathèmes pour oser un vrai dialogue national sur la manière de remédier à cette blessure béante de l’élimination de plus de 200 000 enfants par an ! >>

Brice de Malherbe, théologien

Matthieu Villemot, philosophe

Faculté Notre Dame, Collège des Bernardins

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IVG : l’échec du référendum portugais

Abstention massive   Un « oui » vainqueur mais très minoritaire   Ce que veulent dire ces résultats au Portugal… et en France :

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Benoît XVI aux congressistes du Vatican : « Sans compromis » !

Le congrès Conscience chrétienne et droit à la vie (cf. note précédente) –  Impact  renforcé par le pape :

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24/02/2007 | Lien permanent

Le libéralisme totalitaire, expliqué au congrès du Vatican

D'où vient la pression, de plus en plus lourde, exercée au nom d'une pseudo "tolérance" :

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Bush chez Benoît XVI : le difficile face-à-face

George W. Bush est reçu aujourd'hui par le pape :

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Le Parlement européen contre les avortements forcés

Une "résolution d'urgence" des eurodéputés :

 

http://www.genethique.org :

<< Une résolution du Parlement Européen dénonce la politique chinoise relative aux avortements forcés. Après la médiatisation et les nombreuses réactions concernant une jeune femme chinoise "forcée d’avorter à sept mois de grossesse, faute de pouvoir payer l’amende pour non respect de la politique de l’enfant unique", le Parlement Européen a souhaité réagir.  Ainsi, "dans une résolution adoptée à Strasbourg, […] [le Parlement] ‘dénonce avec vigueur’ cette décision des autorités chinoises et ‘condamne de manière générale la pratique des stérilisations et des avortements forcés, en particulier dans le contexte de la politique de l’enfant unique’ ".   Les députés européens déplorent donc que "la politique chinoise de l’enfant unique se tradui[se] par une multiplication des avortements illégaux sélectifs en fonction du sexe du fœtus, créant un déséquilibre entre le nombre d’hommes et de femmes". >>

 

Commentaire d'Anita Bourdin (Zenit) : « Notons que la résolution parle bien de l'accès des femmes à la "santé maternelle, gynécologique et obstétricale"  - des termes spécifiques excluant l'avortement - et ne mentionne pas les demandes d'un droit de l'homme à l'avortement ou à la "santé sexuelle, génésique et reproductive et les droits afférents". Elle mentionne en outre que la Commission européenne finance - avec l'impôt des citoyens - des organismes impliqués dans la planification familiale de l'enfant unique en Chine, et rappelle les conditions de financement exprimés au titre 21 du chapitre 3 du budget de l'union européenne qui stipule l’interdiction de financement pour des acteurs non étatiques impliqués dans les actes d'avortement forcé, stérilisation, etc. »

 

 

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”Marches pour la vie” : le tour de la question

...selon Koz (et ses contradicteurs) :

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-pas-possible-poser-questions-ivg-calmement-272381.html

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”Obama trahit les idéaux de la gauche”

en brimant la liberté de conscience (proteste un catholique de gauche) :

http://ncronline.org/blogs/distinctly-catholic/jaccuse

obama,états-unis,avortement,catholiques de gauche

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24/01/2012 | Lien permanent

Liberté de conscience : au Conseil de l'Europe, rejet du texte d' ”Ugly Christine” McCafferty

Face au plan totalitaire des extrémistes de l'IVG, que faire ? Ce qu'a fait (et réussi hier soir) Gregor Puppinck à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe :

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a rejeté ce jeudi, par un vote, le rapport de la député britannique Christine McCafferty, qui visait à restreindre la pratique de l'objection de conscience en Europe, notamment dans le domaine de l'avortement ou de l'euthanasie.

Ce projet de résolution a été entièrement remplacé par un nouveau texte qui affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l'objection de conscience.

Gregor Puppinck, directeur de l'ECLJ (European Centre for Law and Justice) se réjouit de ce renversement complet de perspective :

<<  Le Conseil de l'Europe réaffirme la valeur fondamentale de la conscience humaine, et de la liberté face aux tentatives d'instrumentalisation idéologique de la science et de la médecine. Le rapport McCafferty était une aberration, et nous sommes heureux d'avoir réussi à ouvrir les yeux de l'Assemblée. De nombreuses ONG se sont mobilisées en ce sens. La nouvelle résolution adoptée hier soir affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l'objection de conscience ; elle s'applique non seulement aux médecins, mais à tout le personnel médical engagé directement ou indirectement dans un acte ou une procédure d'avortement, d'euthanasie ; elle s'applique non seulement aux individus, mais aussi aux institutions, hôpitaux et cliniques, privées mais aussi publiques. (Mme McCafferty voulait obliger les hôpitaux catholiques et autres à fournir des avortements) ; et elle protège contre les discriminations et pressions exercées contre le personnel médical objecteur.

« L'un des amendements adoptés qui reflète la tonalité du nouveau texte est le suivant :"Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie, ou de s'y soumettre, ni pour son refus d'accomplir toute intervention visant à provoquer la mort d'un foetus ou d'un embryon humain, quellesd qu'en soient les raisons." (amendement 83). 

L'assemblée reconnaît en outre que dans la grande majorité des Etats européens, la réglementation de l'objection de conscience ne pose pas de problème ; et, lorsque nécessaire, elle invite les Etats membres à élaborer des règlementations exhaustives et précises définissant et réglementant l'objection de conscience en rapport avec la procédure en question.

« Les recommandations de Mme McCafferty portaient violemment atteinte aux droits fondamentaux des professions médicales, et notamment à leur liberté de conscience. Même pour une personne considérant l'avortement comme légitime, ces atteintes au droit fondamental à la liberté de conscience ne pouvaient paraître que disproportionnées par rapport au bénéfice escompté en matière d'accès à l'avortement.

« Le texte de Mme McCafferty était particulièrement dangereux car son objectif majeur était non seulement pratique, mais aussi profondément symbolique. En effet il portait sur la qualification morale de l'avortement, de l'euthanasie et de l'exercice de la conscience : le "droit à l'avortement ou à l'euthanasie" deviendrait la règle et l'objection de conscience l'exception. Réduire le droit fondamental de l'objection morale à une simple exception revient à inverser le rapport de moralité entre l'avortement et l'objection de conscience. C'est l'objection de conscience qui devient en quelque sorte immorale, car contraire au droit à l'avortement.  Le rapport McCafferty était une tentative de soumission de la médecine et de la conscience à un projet idéologique. La liberté est une condition de l'exerce de la médecine et de la conscience ; cela a été affirmé avec force lors des procès de Nuremberg ; il faut s'y tenir et défendre cette liberté fondamentale ».

« Les députés ont en outre, dans le cadre du projet de recommandation (qui a été rejetée in fine), adopté d'excellents amendements, qui réaffirment que le droit à l'objection de conscience est fortement ancré dans le droit international, la Convention européenne des droits de l'homme.  >>

 

L'ECLJ (European Centre for Law and Justice), est une ONG accréditée auprès des Nations-Unies et spécialisée dans la défense de la liberté de conscience et de religion. A ce titre, l'ECLJ est intervenue dans de nombreuses affaires devant la Cour européenne des droits de l'homme et auprès des autres mécanismes internationaux de protection des droits de l'homme.

http://www.eclj.org


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Berlusconi contre l'avortement, et la sénatrice de gauche membre de l'Opus Dei

Extraordinaire pays que l’Italie ! Silvio Berlusconi, qui vient de provoquer des élections anticipées, entre en campagne électorale en brandissant un thème qui tétaniserait d’effroi n’importe quel politicien français, de droite ou de gauche : le thème de… l’avortement. Il réclame un moratoire de l'IVG.  Et une reconnaissance du droit à la vie "depuis sa conception" : "Je pense que la reconnaissance du droit à la vie de sa conception à la mort naturelle pourrait être un principe de l'ONU, comme pour le moratoire sur la peine de mort adopté après un long et difficile débat", déclare l’ancien et peut-être futur président du conseil italien. 

Mais qui avait soufflé cette idée à Berlusconi ? Un journaliste ! Et pas un journaliste catholique, puisque c'est Giuliano Ferrara, « l’Elefantino », fondateur et directeur de cet étrange quotidien milanais de quatre pages (au tirage confidentiel et au retentissement considérable) qui s’intitule Il Foglio. 

Or Ferrara, dont le père travailla à Moscou et qui fut communiste avant d’être berlusconien, est un parfait agnostique, qui s’honore d’avoir pour billettiste, à la une du Foglio, un ancien des Brigades rouges...  Selon La Repubblica, Silvio Berlusconi "cherche à tranquilliser les évêques en se réclamant des valeurs catholiques". Mais il se trouve que je connais personnellement Ferrara, et je peux vous certifier que tranquilliser les catholiques n’est pas son premier souci. 

Extraordinaire pays, vraiment, que l’Italie. 

Devinez qui applaudit le plus fort la déclaration de Berlusconi sur l’avortement ?  Paola Binetti, sénatrice anti-berlusconienne de choc, membre du parti démocrate de Walter Veltroni. Le parti est de centre-gauche, et Veltroni est lui aussi un ancien communiste. Dans le Corriere della Sera, Mme Binetti salue  la prise de position de Silvio Berlusconi : "Il a dit au monde catholique qu'il ne faut pas avoir peur de lui et que la vie ne subira pas d'agressions de la part de son parti."  Mais Mme Binetti, qui est-ce ? Le membre de l’Opus Dei le plus connu de la péninsule, depuis qu’elle fut l’inspiratrice des manifestations contre le référendum de bioéthique en 2006 !

Donc, résumons-nous :

- l’Italie est un pays où il faut être contre l’avortement pour gagner les élections,

- Berlusconi, qui n’est pas un enfant de chœur, joue cette carte de manière ostentatoire, sur le conseil de Ferrara, le gros barbu libre-penseur,

- le parti du concurrent direct de Berlusconi approuve l’opération, par la voix de la sénatrice la plus connue de ce parti de gauche, laquelle est membre de l’Opus Dei…  

On en apprend, des choses, sur les Italiens, sur la gauche italienne, sur la droite italienne, et sur l’Opus Dei italien ! Ici nous avons Carla, mais c’est moins intéressant.

 

 

 

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