Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2012

Mgr Fellay compare la validité de la forme ordinaire du rite à la validité des messes noires – Propos fous sur le pape et l'Antéchrist

intégristes,benoit xvi,catholicisme

Aucun catholique ne défilera dimanche avec ces gens :



Ci-dessous des extraits de l'homélie prononcée le 11 novembre à Saint-Nicolas-du-Chardonnet par le supérieur général de la FSSPX. En vert, les passages suspects. En rouge les passages frappants, avec quelques notes de commentaire :

<< ...J’aimerais très brièvement aborder avec vous ces quelques mois qui ont causé des souffrances afin d’en tirer quelques leçons ; afin de pouvoir s’y retrouver aussi si c’est nécessaire. Vous savez que ces temps de trouble – je parle bien sûr de nos relations avec Rome, des réactions qui ont eu lieu chez nous, et de cette conséquence douloureuse qui a été la perte d’un de nos évêques [1]Ce n’est pas rien ! Je tiens ici à préciser et à confirmer que ce n’est pas ce problème de nos relations avec Rome qui est la cause de ce départ. C’en a été l’occasion mais c’est en réalité l’aboutissement d’un problème qui dure depuis bien plus longtemps. Un problème de discipline interne à la Fraternité, qui s’est manifesté à la fin par une sorte de rébellion ouverte contre l’autorité sous, disons, un faux prétexte.

Essayons d’expliquer un peu plus. Qu’est-ce qui s’est passé pendant tous ces mois ?

[...] Dans ce climat, nous avons eu des discussions doctrinales qui se sont terminées un peu en queue de poisson. Sur un constat de non-entente. Suite à ces discussions – et c’était là pour nous une cause de grand étonnement, de surprise – le Saint-Siège a néanmoins fait une proposition de solution canonique. En même temps que d’un côté, par le canal officiel de la Congrégation de la Foi et de la Commission Ecclesia Dei, nous sont donnés des documents à signer ou à discuter, de l’autre nous recevons par des personnes qui travaillent dans ces lieux mêmes, à Ecclesia Dei, ou à travers un cardinal, un message différent de la ligne officielle. A peu près ceci : « Le Pape va reconnaître la Fraternité comme il l’a fait pour les excommunications, sans contrepartie de la part de la Fraternité ». Une telle situation ne manque pas de poser de gros problèmes car ce message ne dit pas la même chose que le texte reçu. Ces mêmes personnes le reconnaîtront : « Ces textes qu’on vous propose, cela ne correspond pas à ce que veut le Pape. » Et pendant des mois, ce double langage va continuer. Aux messages officiels – puisqu’on nous demande d’accepter ce que, dans les discussions, nous n’avons pas accepté – notre réponse est non. Nous ne pouvons pas. Mais, en même temps que nous obtenons ces réponses officielles, continuent ces messages de bienveillance dont il est impossible de mettre en doute l’origine [2]. Et l’origine, c’est tout en haut. Je vous donne quelques-unes de ces phrases : « Que la Fraternité sache que de résoudre les problèmes de la Fraternité est au cœur de mes préoccupations », ou même « est une priorité de mon pontificat ». Cela avec l’intention de résoudre le problème.

Quant aux moyens, d’autres phrases du genre : « Il y a des ennemis à Rome qui sabotent toutes les initiatives du Pape en faveur d’une restauration. » Ou d’autres comme : « Que Mgr Fellay ne s’inquiète pas, après cette reconnaissance, il pourra continuer à attaquer tous les points comme avant ». Ou encore plus fort : « Le Pape est au-dessus de la Congrégation de la Foi. Si la Congrégation de la Foi prend une décision contraire à la Fraternité, le Pape interviendra pour casser cette décision. »

Pouvions-nous totalement ignorer cette deuxième ligne ? Il fallait nécessairement la vérifier, vérifier son authenticité, sa véracité. Mais il était strictement impossible de le dire, de le communiquer. Car en parler aurait encore compliqué les choses. A la fin – on peut dire depuis le mois de mai – les choses ont commencé à se clarifier. Au mois de juin, enfin, on arrive à une clarté. Pourquoi ? Parce que j’arrive, on peut dire, à réunir ces deux canaux. Par lettre, j’écris au Pape en lui disant ceci : pendant un moment, vu que vous savez notre opposition au Concile, et puisque vous voulez néanmoins nous reconnaître, j’en avais conclu que vous étiez disposé à mettre de côté ou à plus tard ces problèmes du Concile. Entre autres, cela voulait dire « dégrader le Concile » [3], le rendre sujet à opinions, à discussions – puisqu’on parlait de discussions possibles, légitimes même. Donc je pensais ainsi : « puisque vous faites ce geste vers nous, malgré le problème, cela veut dire que vous estimez plus important de déclarer catholique la Fraternité que de maintenir à tout prix ce Concile ; puisque je vois qu’à la fin, vous-même semblez imposer le Concile, je dois conclure que je me suis trompé. Alors, s’il vous plaît, dites-nous vraiment ce que vous voulez ».

Et j’ai reçu une lettre, réponse écrite, datée du 30 juin. Cette lettre du 30 juin manifeste que c’est bien lui, le Pape, qui est intervenu pour obliger à l’acceptation du concile, pour réintroduire dans le texte tout ce que j’en avais enlevé et que nous ne pouvions pas signer. Cela a été remis. Et il continue en disant que pour arriver à une reconnaissance juridique, il y a trois conditions, trois acceptations de la part de la Fraternité :

Accepter que « le Magistère est le juge de la Tradition apostolique »,c’est-à-dire que c’est bien le Magistère qui nous dit ce qui appartient à la Tradition. Cela, c’est de foi. Evidemment, dans le contexte, le Pape l’utilise pour nous obliger à accepter les nouveautés. [4]

Et surtout, il nous est demandé d’accepter que « le Concile fait partie intégrante de cette Tradition ». Cela veut dire que le Concile serait « la Tradition », serait traditionnel. Cela fait quarante ans que nous disons le contraire, non pas pour notre plaisir mais, selon cette parole consacrée, qu’on retrouve tant et tant de fois dans la bouche de notre vénéré fondateur : « nous sommes obligés de constater » – ce sont les fait qui nous montrent – que ce concile, c’est une volonté arrêtée de faire quelque chose de nouveau. Et il ne s’agit pas de n’importe quelle nouveauté, d’une nouveauté superficielle, mais d’une nouveauté profonde, en opposition, en contradiction avec ce que l’Eglise avait enseigné et même condamné. Ce n’est pas pour notre plaisir que nous sommes dans ce combat depuis tant et tant d’années, contre ces nouveautés, ces réformes conciliaires qui démolissent l’Eglise et en font une ruine. Et voilà qu’on nous dit : la condition, c’est d’accepter que « le concile fait partie intégrante de la Tradition »

Enfin une autre condition qui touche cette fois-ci à la Messe. Il nous faut accepter la validité de la nouvelle messe, mais pas seulement la validité. Il nous faudrait accepter aussi la licéité. On parle de validité lorsqu’on demande : « est-ce que la chose est ?». Une messe qui est célébrée validement veut dire que Notre Seigneur est là. On ne regarde alors pas les circonstances dans lesquelles cette messe est dite. C’est ainsi qu’une messe noire peut être valide [5]. C’est affreux, c’est un sacrilège terrible mais, hélas, il y a des prêtres qui consacrent ce qu’on appelle une messe noire. Cette messe est valide. En prenant cet exemple choquant, vous comprenez bien que cela n’est pas permis, cela n’est pas licite parce que c’est mauvais. Licite veut dire permis parce que c’est bon. Et nous, nous avons constaté les ravages de cette nouvelle messe, nous avons constaté comment elle a été faite, dans quel but elle a été faite, pour l’œcuménisme. Et nous voyons les résultats, la perte de la foi, les églises vidées, et nous disons : elle est mauvaise. C’est ce que j’ai répondu à Rome. D’habitude, nous ne parlons même pas de licéité, nous disons simplement de la messe qu’elle est mauvaise. Cela suffit.

Voilà, mes bien chers Frères, la situation. Et voilà pourquoi il est évident que depuis le mois de juin – nous l’avons annoncé aux ordinations – les choses sont bloquées. C’est un retour à zéro. Nous sommes exactement au même point que Mgr Lefebvre dans les années 1975, 1974. Et donc, on continue notre combat. Nous n’abandonnons pas l’idée, un jour, de regagner l’Eglise, de reconquérir l’Eglise à la Tradition. La Tradition, c’est son trésor, le trésor de l’Eglise. Nous continuons, en attendant le jour heureux… Il viendra, même si nous ne savons pas quand. Nous verrons bien. C’est dans le secret du Bon Dieu.Il viendra ce jour où la zizanie sera extirpée, ce mal qui fait souffrir l’Eglise. Cette crise est probablement la plus épouvantable que l’Eglise ait jamais soufferte. Nous voyons les évêques, les cardinaux qui ne conduisent plus les âmes au Ciel ; qui bénissent les chemins de l’enfer ; qui n’avertissent plus les âmes des dangers qu’elles courent sur la terre ; qui ne rappellent plus le but de leur existence… Ce but, c’est le Bon Dieu, c’est d’aller au Ciel. Et il n’y a pas trente-six chemins pour y aller : c’est le chemin de la pénitence, c’est le chemin du renoncement. Tout n’est pas permis [6]. Il y a les Commandements du Bon Dieu. Et si l’on ne veut pas les respecter, on se prépare pour l’enfer. Combien de fois entendons-nous ces paroles dans la bouche d’un évêque ? Combien d’évêques probablement ne les auront jamais prononcées ? Nous connaissons des séminaristes, modernes, qui sont arrivés au terme de leur séminaire, et qui nous ont dit : « Nous n’avons jamais entendu cette parole au séminaire » ! Et pourtant, c’est la conséquence directe du péché.

... Si nous avons la foi, c’est dans cette Eglise ; si nous recevons la grâce du baptême jusqu’audernier des sacrements, c’est dans et par cette Eglise. Cette Eglise qui n’est pas une idée, qui est réelle, qui est devant nous, que l’on appelle l’Eglise catholique et romaine, l’Eglise avec son pape, avec ses évêques, qui peuvent être aussi en débilité. Mais, cela ne fait rien, le Bon Dieu ne laisse pas tomber son Eglise. A nous de ne pas nous laisser troubler et ne pas dire : puisqu’il y a l’assistance du Bon Dieu, tout est bon ! Bien sûr que non !

Voyez-vous, c’est le problème que nous avons avec Rome dans nos discussions. Nous leur disons : il y a un problème et ce problème vient manifestement du Concile et de ses suites. Et on nous répond : « C’est impossible. Non, il n’y a pas de problèmes. Il ne peut pas y avoir de problèmes, parce que l’Eglise jouit de l’assistance du Saint-Esprit. Donc l’Eglise ne peut rien faire de mauvais. Ce n’est pas possible. Et donc le concile doit être bon, par nécessité. Et donc, ce que vous dites, cela ne vaut pas. Il y a ici ou là quelques abus, mais cela ne vaut pas. La nouvelle messe a été faite par l’Eglise. L’Eglise est assistée. C’est nécessairement bon, et vous n’avez pas le droit de dire qu’elle est mauvaise ». Voilà ce à quoi nous sommes confrontés. Et nous répondons : « Nous acceptons la foi jusqu’au moindre iota, et aussi la foi dans l’Eglise, dans ses privilèges, dans l’assistance du Saint-Esprit. Cependant, et c’est tout aussi vrai, nous acceptons la réalité. Nous ne sommes pas près de nier la réalité. Et nous savons bien qu’il n’y a pas de contradiction entre les deux. Il y aura bien un jour une explication, même si aujourd’hui il n’y en a pas. »

...C’est la plus grande partie des ennemis de l’Eglise, des athées, des hérétiques, et des modernistes qui se cachent dans l’Eglise qui font croire qu’ils ont la foi alors qu’ils ne l’ont pas. On distinguera habilement un Christ de l’Histoire, celui-là c’est le Christ réel et on le dira mort et jamais ressuscité et un soi-disant Christ de la Foi, celui auquel l’Eglise nous obligerait de croire et, pour Lui, on invente une résurrection. C’est absolument faux. Ce n’est pas juste. Il est vraiment ressuscité [7]. Figurez-vous que d’autres hérétiques, au contraire, ont insisté pour dire : « Mais oui, Il est Dieu. Donc cette mort, ces souffrances, ce ne sont que des apparences. Il n’est pas vraiment mort. » Cette erreur s’est aussi trouvée, mais moins répandue.

Aujourd’hui, par rapport à l’Eglise, c’est le même problème. Pour rester dans la vérité, il faut garder ces deux données, les données de la Foi et aussi les données de la constatation de la raison.Ce Concile a voulu se mettre en harmonie avec le monde. Il a fait rentrer le monde dans l’Eglise et maintenant nous avons le désastre.Et toutes ces réformes qui ont été faites à partir du Concile, ont été faites par les autorités pour cela. Aujourd’hui, on nous parle de continuité, mais où est-elle ? A Assise  [8] ? Dans le baiser du Coran ? Dans la suppression des Etats catholiques ? Où est cette continuité ? Et donc, nous continuons tout simplement, bien chers Frères, sans rien changer, jusqu’au moment où le Bon Dieu voudra… Cela ne veut pas dire qu’il faut rester inactif. Tous les jours, nous avons ce devoir de gagner les âmes. Et nous savons bien que la solution viendra du Bon Dieu, et on peut même le dire, par la Sainte Vierge. On peut le dire, c’est une évidence de notre temps, signifiée par ces apparitions, belles, magnifiques, Notre Dame de La Salette, Notre Dame de Fatima, qui annoncent cette époque, douloureuse, terrible. Rome deviendra le siège de l’Antéchrist, Rome perdra la foi... c’est ce qui a été dit à La Salette. L’Eglise sera éclipsée. Ce ne sont pas des petites paroles. On a vraiment l’impression que c’est maintenant que l’on vit cela... >>

 _________

[1] Richard Williamson : sacré évêque illicitement par Mgr Lefebvre en 1988, il faisait scandale en mettant en doute le génocide des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

(Wikipedia : << Le 1er novembre 2008, Richard Williamson est présent au séminaire de Zaitzkofen, situé sur la commune de Schierling, proche de Ratisbonne en Bavière, où il procède à l'ordination du premier diacre suédois de la Fraternité Saint-Pie-X Suite à la cérémonie religieuse, il accorde un entretien à la télévision suédoise SVD en la personne d'Ali Fegan, lequel en profite pour demander à Williamson de revenir sur les propos sur la Shoah qu'il avait tenus à Sherbrooke au Québec en avril 1989 : il avait alors affirmé que les juifs étaient les « ennemis du Christ » et que la Shoah était une forgerie fabriquée par les sionistes en vue de la création de l'État d'Israël. À l'époque, ces propos négationnistes avaient alors suscité l'envoi par le président de la conférence épiscopale du Canada, l'archevêque d'Halifax James Martin Hayes, d'un télégramme au Congrès juif canadien désapprouvant ces propos. Le 15 janvier 2009, en prévision de la diffusion, programmée pour le 21 janvier, de l'émission Uppdrag granskning sur le thème de la Fraternité Saint-Pie-X, la chargée des relations avec la presse du diocèse catholique de Stockholm, Maria Hasselgren, diffuse un communiqué dans lequel le diocèse « rejette complètement toute forme de racisme ou d'antisémitisme ». Le 19 janvier 2009, le contenu de l'interview est révélé au public par le magazine allemand Der Spiegel. L'entretien est ensuite diffusé le 21 janvier 2009 par la chaîne de télévision suédoise SVT. « Je crois qu’il n’y a pas eu de chambres à gaz... » Propos, repris dans l’émission Uppdrag granskning, programme hebdomadaire de la télévision publique suédoise SVT16. Dans un premier temps, le supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, Bernard Fellay, déclare dans un courrier du 23 janvier à la SVT que R. Williamson était l'unique responsable de ses opinions et que la Fraternité « n'avait pas l'autorité pour juger des questions historiques ». Ne condamnant pas les propos de son évêque, il estime même « honteux » que l'interview ait porté sur des sujets séculiers « controversés » et non exclusivement sur la religion >> ).

En 2009, le cafouillage du Vatican dans cette affaire n'a permis de savoir que tardivement la réprobation totale du pape envers Williamson. Mgr Fellay émit alors des excuses et des désaveux. Mais Williamson n'allait être exclu de la FSSPX qu'en 2012... et pour des raisons de discipline interne (non pour l'incompatibilité de sa vision du monde avec le catholicisme romain), ainsi que Mgr Fellay le dit dans l'homélie.

[2] Mgr Fellay le croit-il ou fait-il semblant ? L'absurdité des phrases qui suivent (en vert) montre que leur origine «tout en haut » est impensable, ainsi que le prouvera la lettre du pape en juin 2012. En revanche, un individu beaucoup moins « haut » peut avoir enfumé Ecône et les journaux.

[3] L'idée d'un Benoît XVI disposé à « dégrader le concile » est bouffonne. On est perplexe devant la naïveté (au minimum) de Mgr Fellay.

[4] Contorsion de Mgr Fellay : il refuse d'accepter ce qu'il déclare pourtant être « de foi », parce que le Vicaire du Christ pourrait « l'utiliser » dans un sens rejeté par la FSSPX ! D'après lui, « le contexte » est un critère plus fort que l'autorité du Magistère. Et qui juge du « contexte » ? La FSSPX. C'était l'attitude de Martin Luther.

[5] Comparer la validité du rite romain (forme ordinaire) à la validité d'une  « messe noire » est une idée de fou, que même une très grande ignorance n'excuserait pas.

[6] A en croire Mgr Fellay, l'Eglise de Benoît XVI enseigne que « tout est permis » et ne conduit pas « les âmes au Ciel ».

[7] Ces allégations résument-elles la théologie de l'Eglise de Benoît XVI, selon le très objectif Mgr Fellay ?

[8] Citer ici Assise est une attaque (allusive) contre la nouvelle bête noire d'Ecône : Mgr Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui venait de faire une mise au point sur les rencontres inter-religieuses. Voir ici notre note du 9/11.

[9] « La suppression des Etats catholiques » : fantasme favori de l'intégrisme. Mais y avait-il des « Etats catholiques » ? (oui : Franco et les généraux argentins, répondait Mgr Lefebvre).

 

Commentaires

QUE LES YEUX S'OUVRENT

> Il est urgent de diffuser cet article pour que les yeux de ceux qui malheureusement suivent ces bergers aveugles et hérétiques s'ouvrent enfin.
______

Écrit par : Marie / | 16/11/2012

LA SALETTE

> Je relis le message de La Salette. J'ai regardé sur plusieurs sites internet, à aucun moment il n'est fait allusion à Rome où à l'Antéchrist. Si c'est vraiment le cas, je demande qu'on me renseigne.
______

Écrit par : CB / | 16/11/2012

à Marie :

> Que les yeux s'ouvrent en effet et qu'on arrête de dire que l'essentiel (la fidélité au Magistère) est accessoire. Qu'est-ce qui serait plus important, plus essentiel ? L'unité de la droite ? Les histoires de mariage gay ? Nul.
______

Écrit par : Macé Lefranc / | 16/11/2012

@ CB

> Il y a eu plusieurs rédactions des voyants Maximin Giraud et Mélanie Calvat, le plus long, et le plus tardif (1879) contient cette annonce. Il dénonce la corruption croissante du clergé. Il est assez difficile de dire à quel temps se rapportent ces propos.
Il existe un ouvrage très complet sur la question: Découverte du secret de la Salette des Pères René Laurentin et Michel Corteville.
______

Écrit par : Pierre Huet / | 16/11/2012

COMME UNE SECTE

> "Il n'y a pas 36 chemins pour aller au Ciel : renoncement et pénitence." Et la confiance et l'amour, chers à la petite Thérèse? Elle est d'avant le Concile, non? Je n'ai encore jamais lu ceci de Mgr Fellay, même si je n'en suis pas fan.
D'accord pour la mise sous silence de l'enfer, bien que Benoît XVI en parle dans une encyclique. En revanche j'ai l'impression que le jansénisme s'est trouvé une dernière cachette, en lisant les propos de Mgr Fellay.
De plus l'Eglise actuelle a tous les torts, la fsspx aucun. Le pape est bientôt Antéchrist, si ce n'est lui, ce sera le prochain, les messes sont noires. Tout est noir. Eux sont forcément blancs, tout blancs. Seuls contre tous. Monologue. Comme une secte.
______

Écrit par : Théophile / | 16/11/2012

MESSE NOIRE

> Cher Patrice, même si je suis d'accord avec vous sur le fond -et la forme !- du problème, je crois que vous y allez un peu fort sur le titre de votre article.
Mgr Fellay ne compare pas la "nouvelle messe" (avec tous les guillemets qui s'imposent !) à une messe noire. Il prend un exemple, qu'il reconnaît lui-même choquant.
Il me semble que vous extrapolez un peu trop sur ce point.
En revanche, ce qui me frappe toujours dans la prose de la Fraternité, ce sont les mots "messe de toujours" et "la Tradition" ; de purs "éléments de langages", des totems.

PMalo


[ De PP à PMalo - non, cher PM, je n'extrapole pas. Relisez avec attention. L'argument Fellay est : "la messe de Paul VI est peut-être valide, mais les messes noires aussi sont valides, et l'on juge aux résultats qui sont affreux". La simple idée d'aller chercher une comparaison pareille - la simple idée de prononcer les mots "messe noire" dans un débat autour de la forme ordinaire du rite - est d'un mauvais goût qui confine au monstrueux, par quelque bout qu'on prenne le problème.
Quant au mot "choquant", Fellay l'emploie d'une façon plus qu'ambiguë. Ce qu'il trouve choquant, apparemment, c'est l'existence historique des messes noires ; ce n'est pas le fait de comparer leur validité avec celle de la messe de Paul VI !
Et d'ailleurs : si ce qu'il juge choquant était le fait de prendre l'exemple de la validité des messes noires, en l'avouant il aggraverait son cas ! Car en ne voyant pas l'infamie de cette mise en parallèle, il ne serait qu'aveugle ; en la voyant, il commet un acte délibéré donc inqualifiable. ]

réponse au commentaire

Écrit par : PMalo / | 16/11/2012

PRIER

> Une seule chose à faire, prier, prier, prier pour ces brebis égarées !
______

Écrit par : Clément Cassiens / | 16/11/2012

LE FILS PRODIGUE ?

> Oui, prier pour qu'ils aient la grâce de faire ce qu'ils refusent de faire : " Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père." (Luc 15, 11-32. S'ils faisaient cela, nous qui sommes rudes à leur égard aujourd'hui n'aurions pas l'attitude égoïste du fils aîné. Nous leur ouvririons les bras et nous pleurerions avec eux. Mais tant qu'ils ne le font pas, notre devoir est de leur dire qu'ils sont "dans le besoin", ce qu'ils nient avec fureur ! Et leur dire qu'ils sont "dans le besoin", c'est prendre à partie leurs chefs de file, mauvais bergers obstinés dans le non. "Je suis l'esprit qui toujours nie..." Qu'est-ce que c'est que ces soi-disant responsables qui enferment leurs ouailles dans une impasse infernale ?
______

Écrit par : Jean-Guy Darbois / | 16/11/2012

Mgr FELLAY : LE FAUX MESSAGE DE LA SALETTE

@ CB et @Pierre Huet,

> En effet le livre des pères Corteville et Laurentin "Les mystères de la Salette révélés" (éd.Fayard,2002), est la référence sur La Salette. Pourquoi ? Parce que ledit père Corteville, à la faveur de son travail de thèse en théologie sur ce sujet, a retrouvé providentiellement en 1999, dans les archives de l’ex-Saint-Office, les vrais secrets de La Salette révélés par Notre Dame aux deux voyants Mélanie Calvat et Maximin Giraud, dont les textes avaient été remis au pape Pie IX en 1851, puis avaient été égarés. Cette récente découverte de 1999, inespérée, est donc un événement considérable pour l’historiographie de La Salette.
Sur ce sujet il faut lire ce lien : http://jesusmarie.free.fr/apparitions_salette_secret.html , qui résume très bien et clairement la question. Malheureusement certains milieux catholiques, souvent traditionalistes, se complaisent à faire écho encore aux versions non originales et non authentiques du secret, parce que celles-ci les renforcent dans leur funeste idéologie d'essence schismatique, contraire d'ailleurs à la Foi catholique quant à l'indéfectibilité de la Foi de l'Eglise via son Pape (Matthieu 16,18). Notamment la version publiée en 1879, dont parle P. Huet (qui avait même pu bénéficier à l'époque de l'imprimatur de Mgr Zola, évêque de Lecce !), qui justement contient de fausses paroles de la Vierge : « Rome perdra la foi… elle deviendra le siège de l’antéchrist… Il y aura une éclipse de l’Eglise ». Jamais en effet Notre Dame n'a prononcé ces paroles à La Salette d'après les textes authentiques retrouvés donc en 1999.

Ce sujet peut sembler relativement mineur, mais hélas les pseudo-prophéties alarmistes sur l'Eglise, la foi et le Pape, font le miel de certains milieux tradis, et pourrissent leur vie catholique à sa racine théologale.

J'ai du mal à imaginer que Mgr Fellay n'ait pas été mis au courant de la non validité de ces paroles ("Rome perdra la Foi...") depuis le temps (1999)... Toujours est-il que cela arrange la FSSPX d'y croire encore. Je fréquente suffisamment le milieu lefebvriste pour savoir qu'il serait capable d'avancer que des francs-maçons infiltrés au Vatican soient à l'origine de cette (re)découverte de 1999 sur les vrais secrets de Salette ! Da vinci Code quand tu nous tiens, même nous tradis bon teint ! :). L'esprit conspirationniste est un vrai cancer intellectuel et spirituel, de plus en plus répandu, de par la démocratisation mondiale de l'Internet qui regorge de sites de cette nature (loin de moi cependant l'idée de nier l'existence de vrais complots), surtout quand il touche au cœur même de la Foi catholique, en ce qu'il devient inaccessible aux arguments rationnels ou de simple bon sens, quand ceux-ci s'opposent à ses thèses et son idéologie.
Je vais même jusqu'à penser que ces pseudo-prophéties de La Salette (« Rome perdra la foi… elle deviendra le siège de l’antéchrist… Il y aura une éclipse de l’Eglise ») ont joué un rôle important dans le schisme lefebvriste. Mieux encore, elles révèlent son ressort secret, elles en donnent la clef : si le pape ne défend plus la Foi et devient un antichrist - ce qui est absurde selon l'orthodoxie catholique !- à quoi bon être en communion avec le Magistère vivant et lui obéir ? Leurs revues et publications ( "Le sel de la terre", etc.) reprennent continuellement ces pseudo-propréties, ou présentent des interprétations subjectives et erronées d'apparitions reconnues (leur marotte préférée : les papes n'auraient pas encore consacré authentiquement la Russie au Coeur immaculé de Marie, d'où les malheurs de l'Église et du monde*).
Ce n'est donc pas par hasard que l'échec récent de leurs discussions avec le Saint-Siège a laissé place, aussitôt, en novembre, à l'aigreur et à leurs vieux démons : attaques directes contre la foi même du pape Benoit XVI (cf. votre précédent article reprenant celui de la "portelatine.org"); et sermon surréaliste ici de Mgr Fellay reprenant à son compte lesdits pseudo-secrets de La Salette, puisqu'il le termine en les commentant par ces mots hallucinants : "On a vraiment l’impression que c’est maintenant que l’on vit cela..." !!!
Pour comprendre rapidement la genèse et l'histoire du schisme lefebvriste, je conseille la partie introductive de ce lien : http://jesusmarie.free.fr/fspx_mariages_valides_ou_invalides.html

* pourtant soeur Lucie, la dernière voyante alors en vie des apparitions de Fatima, avait reconnu que cette consécration faite par Jean-Paul II en 1984 correspondait à la demande de la Vierge Marie.
1- http://www.mariedenazareth.com/3262.0.html?&L=0
2- http://www.mariereine.com/affiche.php3?ID=429&categorie=3
______

Écrit par : pèlerin du large / | 17/11/2012

PAS O.K.

> Ai-je bien compris ? Vous invitez à ne pas défiler dimanche "avec ces gens" ?...
Je ne suis pas vraiment OK :
1) il faut sans relâche essayer de les convaincre et leur dire notre désaccord,
2) quand nous sommes OK sur quelque chose il faut en profiter tout en continuant à nous affirmer, en profiter veut dire que tous ensemble nous serons plus fort contre les errements actuels.

Sandrine


( De PP à Sandrine - Je comprends votre belle intention, mais le problème est plus grave (et la situation plus fermée) que ce que vous imaginez. Relisez, svp, le sermon de Mgr Fellay et les commentaires nombreux sur ce blog, ainsi que les éléments d'information donnés en liens... "Ces gens" sont tellement endurcis dans le refus qu'on ne peut que prier pour eux ; quant à les renforcer en s'affichant à leurs côtés, c'est la dernière chose à faire, comme vous le disent l'abbé Grosjean, Tugdual Derville et bien d'autres. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Sandrine / | 17/11/2012

@ PP

> Je me suis sans doute mal exprimée, il n'est pas question de les renforcer en s'affichant à leur côté, car il faut leur dire notre désaccord. Je parle juste de défiler dans la même manif avec le même but et de pouvoir se rencontrer à cette occasion. Sans doute sommes-nous en fait d'accord. Merci en tout cas pour votre réponse.
S.

[ De PP à S. - S'ils venaient à la manif d'aujourd'hui. Mais pas question d'aller demain servir de supplétifs aux schismatiques et à leurs alliés... ]

réponse au commentaire

Écrit par : Sandrine / | 17/11/2012

LES CHOSES SONT CLAIRES

> Vraiment, je trouve que l'annonce de la rupture définitive des négociations entre le Saint-Siège et la FSSPX la veille de l'anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II est un signe fort ! Là, au moins, les choses sont claires.
Tiens, puisque Mgr Fellay fait allusion au satanisme : je ne peux m'empêcher de penser qu'une expression assez courante en milieu intégriste, "les droits de Dieu", en relève. Si, si. Dire que Dieu a des droits, cela suppose qu'il existe une entité supérieure à Lui, qui les définit, ces droits, et les Lui accorde (ou les Lui refuse). Un peu comme lorsque Satan a refusé de servir Dieu, au moment où Ce dernier a décidé que, d'une certaine façon, de par Sa décision de les faire participer à Sa vie divine alors qu'il n'étaient pas des êtres purement spirituels, les hommes seraient supérieurs aux anges. Satan a estimé qu'il y avait des règles qui s'imposaient à Dieu. En l'espèce, l'obligation de ne pas modifier la logique interne de Son projet. L'obligation de ne pas bouleverser la hiérarchie entre Ses créatures, établie en fonction de leur intelligence ("l'ordre de l'intelligence et de la noblesse", comme dirait le théologien Arnaud Dumouch). D'une certaine façon, Satan serait le premier objecteur de conscience (bon, je m'égare...).
______

Écrit par : Feld / | 18/11/2012

DEVENUS FOUS

> Ces hommes sont devenus fous. Que Fellay ait seulement osé penser ceci et l'écrire au Pape : "Cela veut dire que vous estimez plus important de déclarer catholique la Fraternité que de maintenir à tout prix ce Concile" montre bien à quelle déraison ils en sont arrivés.
Qu'ensuite il dise clairement que ce qui leur importe d'abord ce sont les paroles de leur fondateur, contre l'Eglise du Christ, montre bien à qui ils appartiennent. Et ce n'est pas à Jésus.
N'oublions pas surtout l'immortelle parole de Marcel : "Je n'y peux rien, je constate". La Frat Saint Pie X, cette Eglise d'huissiers.
Qui constatent.
______

Écrit par : JG / | 19/11/2012

LES DROITS DE DIEU

> A Feld - Les "droits de Dieu", donc Dieu dépendant d'une entité supérieure à lui, c'est la Gnose du IIe siècle : Yahvé simple Démiurge subordonné à un Père abstrait et lointain.
______

Écrit par : habakuk / | 19/11/2012

@ Feld

> Angle de perception inattendu! bien vu!
______

Écrit par : Pierre Huet / | 19/11/2012

Les commentaires sont fermés.