JMJ à Madrid, 16-21 août : un choc spirituel... et social

Benoît XVI,

pape "spirituel et social",

arrive en pleine déroute

du zapatérisme :

 

« Enracinés, fondé dans le Christ, fermes dans la foi »: les 36èmes Journées mondiales de la jeunesse appellent non seulement les catholiques, « mais aussi ceux qui hésitent et ceux qui ont des doutes dans la foi, ou qui ne sont pas croyants  ». Les foules seront là : un million de participants en vue, et déjà 440.000 inscrits, qui seront accueillis par 1.400 prêtres, 744 évêques et 24.000 bénévoles. Les catéchèses se tiendront en 30 langues, et le catéchisme pour les jeunes,YouCat, sera distribué en six langues. Programme des quatre journées : premier rendez-vous avec le pape le jeudi à Madrid. Deuxième rendez-vous pour les confessions : « le pape se fera prêtre parmi les prêtres pour aider les jeunes à faire l’expérience de la miséricorde de Dieu, du pardon, dans le sacrement de la réconciliation ».Troisième rendez-vous : la veillée du samedi soir. Dernier rendez-vous le dimanche matin, avec la messe de conclusion.

Loersque ces JMJ madrilènes furent annoncées, la presse européenne accueillit l'information avec ironie : Benoît XVI allait débarquer dans l'Espagne de Zapatero, phare des nouvelles moeurs et du libéralisme, guide et modèle de la bobocratie occidentale... En 2011, tout a basculé : la jeunesse espagnole s'est levée en masse contre Zapatero, le mouvement des Indignados a impressionné le reste de l'Europe. Les nouvelles moeurs ont échoué à distraire l'attention pendant que la classe politique bradait l'économie espagnole. Du coup, l'arrivée en Espagne de Benoît XVI - auteur de l'encyclique sociale Caritas in veritate, pape sereinement contestataire, avocat de la nature humaine face aux prédateurs - prend une résonance inattendue. De même que la résistance des évêques espagnols au zapatérisme, longtemps brocardée par nos médias...