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09/08/2011

Algues vertes : l'Etat ferme les yeux

Faux-fuyants de l'administration face aux analyses  toxicologiques :


"Les marées vertes, véritable catastrophe écologique et économique pour la Bretagne, sont devenues un problème de santé publique", constate le président de l'association Eaux et rivières de Bretagne.

Il demande - avec force - au gouvernement "d'abandonner les projets de décrets et d'arrêtés relevant les quantités de lisier autorisées à l'épandage."

Cette réclamation suit la publication des analyses toxicologiques sur les sangliers retrouvés morts  sur les plages de la région de Saint-Brieuc : dans leurs poumons et leur sang, présence de sulfure d'hydrogène toxique émis par la putréfaction des algues vertes ("ulves").

Comme dans le cadavre du cheval mort en juillet 2009 non loin de là...

Bien entendu, le laboratoire a présenté ses résultats avec les précautions d'usage (évaluation du niveau du seuil léthal chez le sanglier intoxiqué à l'H2S, etc) ; mais la responsabilité des ulves, donc de la pollution agricole, "ne fait plus aucun doute" pour les experts de l'environnement.

Qu'importe ! La préfecture des Côtes-d'Armor veut croire que les nitrates du productivisme agricole n'y sont pour rien.

L'Elysée a promis à la FNSEA qu'on n'écouterait plus "les intégristes", c'est-à-dire les écologues et les populations du littoral breton : "on déploie toutes les énergies pour inventer un mensonge crédible", déclare le président de l'association Sauvegarde du Trégor.

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