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29/10/2006

Toussaint : une fête à expliquer à tous

medium_jugement01_1_.jpgLa fête bidon de Halloween agonise. Ce rejet est un signe.  Et c'est le moment de faire connaître la magnifique fête de la Toussaint  :


  

 

 

 

Les agences :

 

<<   La Toussaint reprend le pas sur Halloween

<<  Deux tiers des Français déclarent célébrer la Toussaint ou plutôt se souvenir de leurs morts à cette occasion, perpétuant ainsi une tradition catholique qui a momentanément failli être éclipsée par la fête des sorcières Halloween, d'origine celte et importée des Etats Unis.

La Toussaint, c'est le jour des visites au cimetière, des chrysanthèmes, des retrouvailles familiales même si la "vraie" date du jour des morts est le 2 novembre (mais c'est le 1er novembre qui est férié).

Pour la circonstance, les horticulteurs et fleuristes vendent entre 20 et 30 millions de plantes en pot (chrysanthèmes et bruyères principalement), destinées à fleurir les tombes.

C'est le phénomène le plus visible de la Toussaint, avec l'affluence accrue à la messe, ce jour étant dans la tradition catholique une "fête d'obligation" (d'assister à la messe justement). Les paroisses organisent également des veillées de prière et multiplient les occasions de rappeler le sens de cette célébration.

Du côté des catholiques, cette fête est aussi marquée par les concerts "Holywins" organisés notamment à Paris (31 octobre à l'église Saint-Jacques-Saint-Christophe de la Villette), à destination des jeunes qui risquaient de célébrer plutôt Halloween, ses sorcières et ses citrouilles, que le souvenir des saints et des morts.

Holywins ("la sainteté l'emporte") a été lancé en 2002 et s'est imposé comme un rendez-vous musical et festif  - ouvert aux jeunes, chrétiens ou pas -, alors que le succès d'Halloween est en sérieux déclin.

Déjà l'an dernier, le directeur général du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc), Robert Rochefort, notait que la célébration d'Halloween en France avait culminé en 2000 et "s'effondrait aussi vite qu'elle avait progressé", n'ayant pas eu le temps de s'imposer comme pratique culturelle, transmise de père en fils.

D'autres soulignent que la population vieillit et que l'idée de la mort lui est plus familière. Dans le même temps, la crémation est en progression régulière, souvent suivie de dispersion des cendres, donc sans lieu de mémoire au sens traditionnel du mot. On risque donc d'avoir de moins en moins d'occasions de se recueillir sur des tombes, en dépit de la tradition...  >>

Commentaires :

>   Halloween, "fête d'origine celte" ? Peut-être, mais on ne sait presque rien de la religion celte (contrairement à ce que prétendent les BD pseudomythologiques). Et le "Halloween" qu'ont importé nos hypermarchés à la fin du XXe siècle n'était qu'une copie de fête US moderne, façon Disney en plus morbide... C'était l'univers des films d'horreur débiles,  qui influencent assez de jeunes Américains pour que ceux-ci se livrent à des tueries dans leurs lycées ; on en a encore vu un exemple récemment. 

> Cette fête bidon "s'effondre" :  en circulant dans les départements de la région parisienne, ces jours-ci, on ne voit que peu de vitrines de pâtissiers ornées de squelettes (pitoyable singerie).  Les commerçants ont compris que le public se dérobait.  C'est l'un des rares cas où nos mentalités  ont fini  par rejeter instinctivement une greffe US... (*)

>  Pourquoi ce rejet ?  Est-ce par respect envers nos défunts ? Peut-être. En ce cas, le matérialisme mercantile (qui vend de la mort-spectacle tout en cachant la mort réelle) se heurte à une sourde résistance dans les esprits. Et c'est très encourageant, même si les tendances sociétales poussent dans une autre direction, comme l'indique le dernier paragraphe de la dépêche.

> Et la Toussaint ? Tous les jeunes prêtres vous le diront, les obsèques à l'église sont l'occasion de parler de la promesse de Dieu à chaque vivant. Une fausse discrétion avait conduit le catholicisme des années 1970-1980 à éviter le sujet des fins dernières, comme si la victoire sur la mort n'était pas au coeur du message chrétien...  Aujourd'hui le croyant se rend compte que le besoin "d'en savoir plus sur l'essentiel" existe toujours chez nos prochains. Soyons à leur écoute. Pourquoi ne pas en discuter avec eux ? La fête de Tous les Saints, fête du bonheur infini en Dieu au delà du temps, est l'heure opportune.

 

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Citrouille go home !

 

(*) Voir sur ce blog la note du 31 octobre 2005 :  toussaint-a-la-hausse-halloween-a-la-baisse-questions-en-...

 

 

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