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La guerre... pour ranimer la croissance ?

 croissance,guerre

Analyse iconoclaste, sur le site de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Toulon :  http://osp.frejus-toulon.fr/croissance-cest-bombe/

 

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Fête de l'Ascension du Seigneur

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La raison de la joie chrétienne :

 

« Le fait historique de l'Ascension, à savoir le départ de Jésus ressuscité, remonté auprès du Père, est rapporté au début des Actes des apôtres et à la fin des évangiles de Marc et de Luc. L'évangile de Matthieu termine sur la royauté victorieuse de Jésus : ''Tout pouvoir m'a été donné''. Il insiste sur le mystère de Sa présence nouvelle, réelle, parmi nous : ''Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde.'' C'est la raison de la joie chrétienne, tendue vers l'avenir, soutenue par l'espérance... »

(Parole et prière, mai 2014).

 

« À l'Ascension, les disciples ne se sentent pas abandonnés. Ils ne retiennent pas que Jésus se soit comme évanoui dans un ciel inaccessible et loin d'eux. Evidemment ils sont certains d'une présence nouvelle de Jésus. Justement, ils sont sûrs que le Ressuscité est maintenant présent au milieu d'eux d'une manière nouvelle et puissante. Ils savent que ''la droite de Dieu'', où il est maintenant ''élevé'', implique un nouveau mode de sa présence, qu'on ne peut plus perdre : le mode par lequel seul Dieu peut nous être proche... La joie des disciples après ''l'ascension'' corrige notre image de cet événement. L'ascension n'est pas un départ dans une région lointaine du cosmos, mais elle est la proximité permanente dont les disciples font si fortement l'expérience qu'ils en tirent une joie durable... »

(Joseph Ratzinger – Benoît XVI, Jésus de Nazareth, vol. 2).

 

« Nous sommes créés à nouveau, transformés, spiritualisés, glorifiés dans la nature divine. Par le Christ nous recevons, comme par un canal, la vraie présence de Dieu, au-dedans de nous et au-dehors ; nous sommes imprégnés de sainteté et d'immortalité. »

(Bienheureux John Henry Newman, Lectures on Justification, n°9,9)

 

«  L'Ascension est une invitation à vivre plus haut que mes pensées trop humaines, à vivre selon le bon sens et la simplicité de l'amour. Elle est le jour du déménagement de mon petit moi en Dieu. Le Christ m'entraîne pour me faire habiter là où son Ascension aboutit : dans la joie de la Sainte Trinité... »

(Parole et prière, id.)

 

 

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29/05/2014 | Lien permanent

Avant les euro-élections du 25 : Cohn-Bendit, faux rebelle qui pose une ou deux vraies questions

...mais pas la question essentielle :

 

Campagne des européennes : à Marseille, Le Pen l'ancien se ré-exhibe en provocateur (cette fois c'est sur le virus Ebola) ; à Paris,  Europe-Ecologie-les-Verts déguise Daniel Cohn-Bendit en victime rebelle. C'est le meeting final EELV, ce soir au Gymnase Japy, et ça s'intitule par antiphrase : ''Accusé Cohn-Bendit, levez-vous !''  Ses amis feront semblant de l'accuser de ''trouble à l'ordre établi, publicité mensongère sur l'Europe et occupation illégale de l'espace public''... On aimerait savoir : a) en quoi il aurait ''troublé'' un ordre économique dont il est le parangon ; b) en quoi son occupation de l'espace public serait illégale, puisqu'il sature les médias en toute légalité ; c) en quoi sa ''publicité'' sur l'UE n'est pas ''mensongère'', puisqu'il la présente comme une solution alors qu'elle fait partie du problème.

Cela dit, Cohn-Bendit a-t-il tort quand il dit ce matin : ''La grande question est : 'Marine Le Pen sera-t-elle en tête ?' Mais même si elle fait 25 %, on ne sortira pas de l'euro ! Pendant ce temps, on ne dit rien des grands enjeux de l'Union : les négociations transatlantiques, l'Europe de l'énergie, la conférence climat de 2013...'' ?

Oui et non. Cette campagne a très peu parlé de l'énergie ou du climat : questions séquestrées par les intérêts industriels. Mais on a parlé un peu plus du traité transatlantique : soit pour le huer (Mélenchon, Marine Le Pen et d'autres), soit pour essayer de noyer le poisson (PS-UMP-UDI). Le tout dans l'indifférence de beaucoup, tant les gens semblent persuadés que tout se fait en coulisses sous l'autorité des lobbies.

Pour tenter de remédier à cette indifférence, Cohn-Bendit dit ceci : ''Dès qu'une loi est discutée au Parlement européen, il faudrait qu'en parallèle le sujet soit soumis aux parlements nationaux. Pas deux ans après, au moment des transpositions dans les lois [nationales] !''

Mais les classes politiques nationales (en France en tout cas) veulent-elles cette réforme ? On peut en douter, sachant qu'elles se défaussent de leurs responsabilités en se disant surplombées par la légalité européenne. Cette abdication caractérise notre postdémocratie : elle refile le politique aux procédures supranationales, comme elle refile la sécurité collective à l'Otan.

Le vrai problème est profond. Si l'UE est devenue machine à sortir de l'histoire, c'est parce que les classes dirigeantes (et une partie de l'opinion), formatées par le néolibéralisme, ont rompu avec une vision politique du destin collectif. Si les seules forces admises sont celles des multinationales, pourquoi s'obstiner à parler ''d'Europe'' ? Ce nom sonne creux. Aucun contenu de civilisation... Interrogés par les journaux, les étudiants ne trouvent qu'une chose à dire : ''grâce à l'Europe on peut circuler » ; c'est inexact (on pouvait ''circuler'' avant), et c'est réduire la fonction de l'UE à de l'insignifiant. ''Sans l'Europe on aurait l'impression d'étouffer'', dit l'un des interrogés : on leur a inculqué l'idée – propre au néolibéralisme – qu'on ne doit rien au pays natal et que l'idée même de pays est ''étouffante''. Ne cherchez pas plus loin leur désintérêt envers le civisme, qu'il soit français ou européen.

 

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Emmanuel Todd explique pourquoi il n'ira pas voter

http://www.herodote.net/Todd_Non_je_n_irai_pas_voter_-article-1466.phpeuropeeurope

 

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La drogue peut-elle ”doper la croissance” ?

 europe

Suggestion (libérale) des offices européens de statistiques :

 

L'institut italien Istat se présente – en anglais – comme « the main supplier of official statistical information in Italy. It collects and produces information on Italian economy and society and made it available for study and decision-making purpose. Istat is a public research body acting in full autonomy, governed by a President and a Council that plan, direct and evaluate its activities. » Dans un rapport publié hier, Istat déclare que le PIB italien pourrait être dopé s'il intégrait la drogue, la prostitution et la contrebande de tabac et d'alcool. L'institut souligne en effet que « le concept d'activité illégale est sujet à différentes interprétations ». C'est la logique du libéralisme classique : si la loi ne se réfère plus qu'au rentable, « les vices privés feront le bien public » (axiome de Mandeville au XVIIIe siècle, célébré au XXe par Hayek)... La banque d'italie évalue à 10,9 % du PIB la valeur de l'économie « parallèle » – qu'on appelait « criminelle » jusqu'à ce que les libéraux s'emparent du vocabulaire dans les années 1990 ; si l'Italie suivait la suggestion d'Istat, son PIB deviendrait donc « largement supérieur au taux de croissance de 1,3 % prévu par le gouvernement ». Prévision confirmée et généralisée par Eurostat : selon la direction  de l'information statistique de l'UE, ce « nouveau calcul » porterait le « taux de croissance du PIB » à 2,4 % en Italie, à 3 ou 4 % en Autriche, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, et à 4 ou 5 % en Finlande et en Suède... Le tour d'horizon d'Eurostat ne paraît pas mentionner la France ; si cela veut dire que l'économie « parallèle » est moins importante chez nous, voilà une bonne nouvelle pour l'ex-ministre de l'intérieur Manuel Valls. La rareté faisant le prix (toujours selon les économistes classiques), il l'appréciera à sa juste mesure.

 

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Victoire de Modi : l'Inde sur la voie extrémiste ?

 religions,inde

Le triomphe du parti national-hindouiste donne à réfléchir :

 

 

 

Entre Narendra Modi et les autres extrêmes droites ''religieuses'' à travers le monde, il y a des différences et d'abord celle-ci : Modi vient de remporter les législatives dans un quasi-continent d'un milliard d'habitants, et son Parti du peuple indien (BJP) est un mouvement de masse [*] ; tandis que les extrêmes droites religieuses restent marginales aux Etats-Unis, en Russie et plus encore en Europe.

 

L'autre différence est la capacité de nuisance. Les extrêmes droites religieuses du reste du monde ne sévissent qu'en paroles, alors que le BJP national-hindouiste a parrainé des violences contre les musulmans : notamment les pogroms de 1992 dans tout le pays (environ dix mille tués), ou celui de 2002 au Gujarat, Etat dont Modi était le chief minister (deux mille tués)... Mais le BJP ne fait que concrétiser la tendance de toutes les extrêmes droites à s'en prendre à telle ou telle catégorie humaine, diabolisée en raison de son ethnie ou de sa religion. Attitude spécialement inqualifiable de la part de succursales ''chrétiennes'' de l'extrême droite ! Cependant, cette tentation minoritaire existe (à des degrés très divers) dans toutes les religions. Outre le BJP hindou, pensons aujourd'hui aux bouddhistes birmans prêchant le massacre de minorités musulmanes. Ou, autrefois, aux bonzes japonais en ''occupation militaire et spirituelle'' au Mandchoukouo. Etc.

 

D'où la faiblesse de l'argument des intellectuels anti-monothéistes, selon lesquels le ''polythéisme'' serait le garant de la tolérance conviviale, alors que ''le monothéisme'' aurait engendré le pire... Modi et le BJP prouvent autre chose : ils sont nés de la ligue fanatique RSS qui assassina Gandhi, et qui a extrapolé – à partir du polythéisme hindou – une sorte de fascisme persécuteur, comparable aux atrocités d'autres époques et d'autres continents.

 

Dernier point. Au Gujarat, Modi et son parti national-religieux se sont révélés liés au modèle économique le plus anti-humain et anti-environnemental : le productivisme industriel aveugle et le règne des multinationales. Toutes les extrêmes droites religieuses dans le monde ne sont pas dans le même cas, mais la plupart le sont : par exemple celle des Etats-Unis (dans la main de Koch Industries), avec ses pseudopodes en France.

 

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[*] Le hindutva, principe identitaire du BJP, postule que l'Inde est ''intrinsèquement hindouiste'' : ce qui tend à dénier la nationalité indienne aux musulmans (14 % de la population), aux chrétiens et à toutes les autres minorités religieuses, alors que la république indienne postulait la pluralité. En Inde comme ailleurs, le nationalisme religieux va contre... les réalités nationales.

 

 

 

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Jérôme Kerviel (appuyé par l'évêque de Gap) lance un défi au monde officiel et au casino bancaire

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Conférence de presse aujourd'hui :

Condamné à trois ans fermes en France, Jérôme Kerviel, 37 ans, a interrompu sa marche Rome-Paris (du pape François à François Hollande)... En effet, Hollande a fait savoir qu'il ne le recevrait pas. ''C'est pour ne pas entendre mon témoignage'', affirme Kerviel.

Ce qu'il veut dire et que Hollande refuse d'entendre, c'est ceci : "Des gens de l'appareil judiciaire nous ont averti que le dossier a été truqué. Ces gens ont peur de venir témoigner, parce qu'ils ont peur pour leur emploi, pour leur sécurité, pour leur vie." Kerviel ajoute : ''la Société Générale savait que je prenais des positions non couvertes...''

Il se présente (c'était déjà le cas lors de ses procès) comme un simple pion du casino financier global. Il soutient qu'il a été poussé à la faute par le système qu'il servait et qui allait ensuite le jeter aux juges, le traitant comme seul coupable. Kerviel déclare qu'il a ''honte d'avoir été trader'', et que ce système délirant doit être dénoncé dans l'intérêt général.

S'attendant à être frappé d'un mandat d'arrêt international et extradé vers les prisons françaises, le trader repenti a donné cette conférence de presse aujourd'hui en territoire italien, à quelques mètres de la frontière. Il était entouré de l'évêque de Gap, Mgr di Falco, et de représentants de trois partis politiques : Debout la République, le Parti de gauche et le PCF.

 

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”Vous êtes chargés d'annoncer les merveilles...”

Est-ce l'impression que nous donnons ?

 

Aujourd'hui, dans les églises catholiques : lecture de la première lettre de Pierre (2,4-9), message à des convertis du paganisme – sans doute rédigé à Rome au début des années 60.

Pierre écrit que certains « butent en refusant d'obéir à la Parole » : « Mais vous, vous êtes le peuple qui appartient à Dieu [Semeur : ''le peuple que Dieu a libéré''] : vous êtes donc chargés d'annoncer [Semeur : ''pour que vous célébriez bien haut'']  les merveilles de Celui qui vous a arrachés des ténèbres à son admirable lumière » [AELF].

À l'époque où Pierre envoie sa lettre, les communautés chrétiennes d'ex-païens subissent la calomnie (2,12), l'injure (3,16) et le rejet social (4,4) parce qu'elles professent la foi. La lettre les encourage à ne pas fléchir devant l'opposition de leur milieu : « ne cédez pas aux désirs de l'homme livré à lui-même : il font la guerre à l'âme. Ayez une bonne conduite au milieu des païens... »

La « bonne conduite » n'est pas un comportement de clan, une posture guerrière contre le reste de la société. Au contraire, disent les versets 11-12 : « dans les domaines mêmes où ils vous calomnient en vous accusant de faire le mal, ils verront vos bonnes actions et loueront Dieu le jour où Il interviendra dans leur vie » [Semeur] - « Sur le point même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de Sa visite. » (AELF).

Il s'agit « d'annoncer » les merveilles et « l'admirable lumière » de « Celui qui vous a arrachés des ténèbres » : d'être les témoins d'un événement inouï – Jésus-Christ – par notre vie quotidienne. Plus loin dans sa lettre (15-16), Pierre exhorte à être « prêts à tout moment » à fournir des explications « à quiconque vous demande de rendre raison de l'espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect ». [ Semeur : « Si l'on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre, avec humilité et respect » ]. Encore faut-il : a) avoir donné des signes d'espérance vécue, donc ne pas être psychorigides  ; b) donner envie de discuter, donc ne pas être claniques ; c) être « prêts » à expliquer : donc avoir compris que la foi implique l'ouverture aux autres... La fermeté dans la foi est l'inverse d'une crispation sur « nos valeurs ». N'être pas missionnaire est trahir le Christ ; se crisper sur l'inessentiel, c'est n'être pas missionnaire. Ne « butons pas » en « refusant d'obéir à la Parole » !

Quand nous parlons de notre foi à ceux qui l'ignorent (neuf contemporains sur dix), ont-ils le sentiment que nous leur annoncions les merveilles d'une libération ?

 

 


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Quand une journaliste défend les banques contre Kerviel

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...et appelle (quatre fois de suite) un prêtre ''monsieur'' :

 

 

Jérôme Kerviel s'est donc laissé arrêter à Menton. Sa marche à pied Rome-Paris sera achevée par le P. Patrice Gourrier, prêtre et psychologue, qui défend Kerviel depuis 2008. ''Jérôme dit : 'j'ai joué le jeu du trader', il était un homme de l'intérieur, il connaît parfaitement le métier. Il en est sorti par cette affaire, et il veut aujourd'hui témoigner : c'est ce qui me touche en tant qu'homme d'Eglise'', explique le prêtre.

Son point de vue ne plaît pas à tout le monde. Notamment pas à la journaliste du service public qui l'interviewait ce matin... Apparemment indignée que l'on incrimine le casino financier, elle dit au prêtre  : ''Un peu facile, M. Gourrier, de s'en prendre au système ! Il a bon dos !'' (Six fois de suite au cours de l'entretien, avec une insistance significative, elle appelle le prêtre : ''monsieur''. Apparemment la défense du casino fait partie des valeurs laïques).

La journaliste qualifie les soutiens de Kerviel d'être des ''conseillers en com'', et d'orchestrer une énorme opération médiatique. Le P. Gourrier lui fait alors remarquer que c'est elle qui a tenu à l'interviewer ce matin ; que les télévisions sont venues d'elles-mêmes à Vintimille avant-hier ; et que les défenseurs de Kerviel (avocat compris) ''sont tous des bénévoles''.

L'idée – subversive – de bénévolat peut-elle être comprise de gens qui ne voient rien à reprocher au casino financier ? Quelques minutes plus tôt, une autre radio du service public qualifiait de ''fantasmes'' les inquiétudes au sujet du libre-échange euro-américain. On avait envie de demander au journaliste pourquoi il semblait (par extraordinaire exception) n'avoir pas lu Libé ce matin. Il y aurait trouvé un Rebond de Bruno Gaccio présentant la liste Nouvelle Donne, et concluant : ''Les peuples se lassent. La cathédrale du libéralisme se fendille, même les plus orthodoxes doutent, mais elle tient encore debout car ses fondations sont implantées dans nos peurs et nos pensées réflexes : 'On ne peut rien faire contre la finance, ils sont trop gros, trop puissants, intouchables...' C'est faux. C'est le politique qui définit le cadre dans lequel se pratique le commerce, la finance, les échanges, l'agriculture, etc. Le politique a le pouvoir. S'il le veut.'' Mais dans les ''réflexes'' de journalistes, le politique consiste plutôt à réunir Valérie Trierweiler et Julie Gayet sur l'esplanade des Droits de l'homme pour crier bring back our girls. [2]

Laissons le mot de la fin au P. Gourrier : ''Un prêtre ne reste pas dans la sacristie, un prêtre est impliqué dans la société. Le pape François pousse l’Eglise à bouger... Le pape nous dit 'ne soyez pas des statues de musée', le pape nous dit 'dénoncez l’injustice', le pape nous dit 'ayez le désir de changer le monde'. Jérôme veut tout ça, et nous avec lui."

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[1] ...dit avec la gouaille brutale à la mode chez les journalistes dites ''impertinentes'', c'est-à-dire bateleuses de la société de marché. Autre exemple : Charline Vanhoenacker (qui voit un ''progrès'' dans l'euthanasie pour les mineurs). Ces consoeurs suivent les traces de Pascale Clark, dont ''le ton suffisant, les airs de connivence, le goût de l'entre-soi'' choquent même Télérama, 5/05/2012. 

[2] Personne bien sûr n'est indifférent au sort des lycéennes du Nigeria ! Mais la mobilisation du showbiz ne les aide en rien : elle conforte le groupe dit ''Boko Haram'' dans sa pseudo-dénonciation du système occidental. L'enfer est pavé de bonnes intentions. 

 

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Anti PMA-GPA... parce qu'anticapitalistes

capitalisme,libéralisme,bioéthique

 

 

 

 

Critique réaliste de la reproduction artificielle de l'humain : lien ici  !  À découvrir tout de suite. Et à faire connaître, car ce ne sont pas les ''libéraux conservateurs'' – idiots utiles du système – qui le feront :  

 

 

 

Présentation de  la série par Pièces et main d'oeuvre

 

<< Nous entamons avec cette livraison une série sur La reproduction artificielle de l’humain (alias PMA-GPA) à l’ère technologique. Celle-ci n’est pas le dernier cri de l’émancipation ni de l’égalité, mais l’ultime reddition à l’appropriation du vivant et à l’aliénation technologique. Le capitalisme, dans son expansion perpétuelle, s’empare de tout ce qui était libre, gratuit, commun, des biens matériels comme des savoir-faire, les détruit et nous les revend sous forme marchande, synthétique et altérée. Cette forme technologique, à la fois complexe, coûteuse et souvent dangereuse, garantit la pérennité de la dépossession : il n’y aura pas de retour en arrière (à supposer que les communautés et les individus puissent recouvrer la propriété de tout ce qu’on leur a volé).

Il était fatal qu’après s’être emparé de la sphère de la production (l’eau, la terre, les matières premières, le travail humain, etc), le techno-capitalisme s’attaque à la reproduction. Il faut pour cela que soit détruite cette faculté scandaleuse dont jouissaient les humains de se reproduire par leurs propres moyens – et même, quelquefois avec plaisir. Cette première livraison (outre l’avant-propos) est donc consacrée à la destruction des capacités de reproduction humaine par l’industrie chimique, et aux progrès foudroyants de la stérilité.

L’auteur, Alexis Escudero, participe depuis plusieurs années au mouvement de critique des technologies. Peut-être est-il de la dernière génération d’enfants nés, et non pas produits. >>

  

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