Si la foi n’est pas “selon l’Esprit”, ce n’est plus la foi

Trois idées-forces à partir des lectures de la fête de Pentecôte, par le théologien majeur Hans Urs von Balthasar :

 

<< Sur Actes 2 :1-11 – L’événement du premier jour de la Pentecôte : l’Esprit rend ces incultes Galiléens capables de se faire entendre de tous les hommes dans leurs différentes cultures et langues.  Grâce à l’Esprit du Christ, ils parlent une langue que chacun peut comprendre et approuver. Le christianisme véritablement vécu est en même temps le véritable humanisme que tout homme reconnaît s’il n’est pas tout à fait déformé. La vérité du Christ présentée par l’Esprit n’a pas besoin d’un processus compliqué d’inculturation : les fruits de l’Esprit* ont du goût pour tout palais. Certes l’Eglise doit, à la suite de son Seigneur, être aussi persécutée : mais elle doit toujours veiller à ce que ce ne soit pas pour avoir présenté la vérité autrement que selon l’Esprit… >>

Sur Galates 15:16-25 – << Toutes ces heureuses qualités* ne sont pas de simples dispositions de caractères ou une performance morale, mais ont une source plus profonde, plus secrète.  >>

Sur Jean 15:26-27 & 16 :12-15 : << Dans l’amour on n’est pas introduit comme dans une science théorique ; c’est en donnant part à sa réalité qu’on enseigne à aimer au sein de l’Amour englobant de Dieu…  >>

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* « Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Galates 5:22).