12/09/2018
Le message du conseil permanent des évêques français "au peuple de Dieu qui est en France"
En écho à la lettre du pape François :
Paris, le 12 septembre 2018 |
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Depuis plusieurs mois maintenant, notre Église est durement mise à l’épreuve. Laïcs, clercs, consacrés, nous sommes profondément affectés par les révélations d’abus qui se font jour à travers le monde et dans notre pays. Face à la souffrance imprescriptible des victimes et de leurs proches, nous sommes tristes et honteux. Notre pensée se tourne d’abord vers ceux à qui on a volé leur enfance, dont la vie a été marquée à tout jamais par des actes atroces. Croyants et incroyants peuvent constater que les actes de quelques-uns rejaillissent sur toute l’Église, qu’il s’agisse d’actes criminels ou de silences coupables. Tous, nous subissons ce soupçon qui porte sur l’ensemble de l’Église et des prêtres. Dans ce désarroi partagé, nous affirmons à la fois que notre lutte contre tout abus doit se poursuivre sans relâche et que notre estime et notre affection pour les prêtres de notre Église restent entières. Nous, évêques, voulons redire notre soutien aux prêtres de nos diocèses et appeler tous les fidèles à leur manifester leur confiance. Le pape François a adressé le 20 août dernier une lettre à tous les catholiques du monde. Il y engage à une « participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu » pour enrayer le fléau de la pédophilie. Nous faisant l’écho de cette parole, nous invitons toutes les communautés, tous les fidèles à lire attentivement cette lettre, à l’étudier avec sérieux, à voir comment la mettre en œuvre. Nous appelons chaque baptisé, quelle que soit sa responsabilité dans l’Église, à s’engager « dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». C’est par l’engagement et la vigilance de chacun que nous parviendrons à vaincre cette calamité des abus dans l’Église. En France, l’Église s’est engagée avec une grande détermination dans cette lutte contre les abus et notamment contre la pédophilie. Avec humilité, nous reconnaissons que ce combat est toujours à intensifier, qu’il nécessite une attention sans faille et une conversion permanente des mentalités. La souffrance des personnes victimes d’abus s’impose aujourd’hui comme la première des conséquences à prendre en compte face à ce fléau. Nous affirmons avec force que l’écoute de l’histoire des victimes nous a profondément bouleversés et transformés. Nous sommes persuadés que leur écoute et le travail accompli avec elles nous aideront à mener ce combat contre la pédophilie et à trouver des voies toujours nouvelles de prévention, notamment par la formation des différents acteurs auprès des jeunes. C’est bien dans cet esprit que, lors de notre prochaine assemblée plénière à Lourdes, nous souhaitons accueillir et écouter des personnes victimes. La crise que traverse l’Église catholique aujourd’hui, le profond désarroi dans lequel sont plongés beaucoup de fidèles et de clercs sont une invitation à travailler à la juste place de chacun. A la suite de l’appel du Pape maintes fois exprimé, nous invitons à travailler cette question de l’autorité partout où elle se pose dans l’Église. C’est ensemble - dans un souci de communion véritable - qu’il nous faut veiller à ce que tous exercent pleinement leur responsabilité. Dans ces épreuves qui nous atteignent, nous évêques, avec force et humilité nous en appelons à la foi des uns et des autres. C’est le Christ qui est notre Roc. Il nous a promis qu’il ne nous ferait jamais défaut. Nous vous lançons cet appel : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1P 3,16)
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France |
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13:04 Publié dans AVEC LE PAPE FRANÇOIS | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : pape françois
Commentaires
En conclusion de sa « Lettre au peuple de Dieu » publiée le 20 août dernier, le pape François invoque la Vierge Marie en ces termes : « Elle, la première disciple, montre à nous tous qui sommes disciples comment nous devons nous comporter face à la souffrance de l’innocent, sans fuir et sans pusillanimité. Contempler Marie c’est apprendre à découvrir où et comment le disciple du Christ doit se tenir. »
François aurait pu également ajouter, en référence à saint Bernard (fêté le 20 août), la phrase si souvent prêtée à celui-ci : « Le nom seul de Marie met en fuite tous les démons. »
Il reste que ce nom est absent, hélas, du message publié par le conseil permanent des évêques français ce 12 septembre, jour où nous fêtons… le Saint Nom de Marie.
Pour mémoire, cet extrait de la seconde homélie de saint Bernard sur « les gloires de la Vierge Mère » : « (…) Si, accablé par l'énormité de vos crimes, confus des plaies hideuses de votre cœur, épouvanté par la crainte des jugements de Dieu, vous vous sentez entraîné dans le gouffre de la tristesse et sur le bord de l'abîme du désespoir, un cri à Marie, un regard à Marie. Dans les périls, dans les angoisses, dans les perplexités, invoquez Marie, pensez à Marie. Que ce doux nom ne soit jamais loin de votre bouche, jamais loin de votre cœur ; mais pour obtenir une part à la grâce qu'il renferme, n'oubliez point les exemples qu'il vous rappelle. En suivant Marie, on ne s'égare point, en priant Marie, on ne craint pas le désespoir, en pensant à Marie, on ne se trompe point ; si elle vous tient par la main, vous ne tomberez point, si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre, si elle vous conduit, vous ne connaîtrez point la fatigue, et si elle vous est favorable, vous êtes sûr d'arriver ; vous comprendrez ainsi par votre propre expérience pourquoi il est écrit : “Le nom de la vierge était Marie.” (…) »
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Écrit par : Denis / | 12/09/2018
B.D.
> https://bande-dessinee.blogs.la-croix.com/francois-bulles-papales/2018/09/12/
Une bande dessinée retraçant la vie du pape François vient de sortir en librairie. Je ne l'ai pas encore consultée, mais elle semble digne d'intérêt.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 13/09/2018
> https://www.nouvelobs.com/societe/20180911.OBS2174/pedophilie-les-silences-coupables-de-l-archeveque-de-strasbourg.html
'Le Nouvel Observateur' évoque le cas de l'abbé Jacques Griffond, prêtre du diocèse de Nancy, transféré par son évêque de l'époque (actuellement évêque d'Arras, Mgr Jaeger) au diocèse aux armées, il y a plus de vingt ans. Le quotidien accuse Mgr Ravel, ancien évêque aux armées, d'avoir maintenu ce prêtre malgré son passé d'agresseur ; le témoignage de sa victime est pour le moins attristant.
La question que je souhaite poser est d'ordre pratique.
Dans le cas présent, la 'Lettre' du pape François nous autorise-t-elle à demander des comptes à NN.SS. Jaeger, Ravel et de Romanet ?
Dans quelle mesure le Peuple de Dieu doit-il réagir au fléau que constitue la pédophilie dans l'Église ?
À supposer que l'article relate des faits avérés, le Peuple de Dieu peut-il (doit-il ?) demander à Mgr de Romanet le retrait de l'abbé Griffond de tout ministère pastoral ?
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 13/09/2018
R.N.D.
> Et moi qui n'écoutait "Le grand débat" que pour vous !
Michel Santini
[ PP à Michel Santini - Vous pourrez m'entendre le vendredi (9 h à 10 h) sur RCF. Rendez-vous le 5 octobre. ]
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Écrit par : Michel Santini / | 13/09/2018
MA DÉCISION DE QUITTER RADIO NOTRE-DAME
> Votre voix va manquer à radio notre dame, heureusement il reste internet.
Permettez moi de vous dire que j’adhère à votre approche de commentaires bienveillants mais non soumis à l’institution.
Je comprends aussi votre décision suite au dernier débat houleux, mais il me semble -vu de l’extérieur - qu’il y avait un malentendu de votre part sur les intentions de M Loupan et Lindell, que je n’ai pas du tout entendus dans une approche de pope bashing, même sans prendre en compte le fait qu’ils ne soient pas catholiques.
De manière générale, il est clair qu’on entend régulièrement des bêtises dans les matinales, notamment par quelques ultra-libéraux ou par des personnes agnostiques ou croyantes racontant n’importe quoi sur l’Eglise.
Ceci dit il y a aussi régulièrement des intervenants exceptionnels.
Concernant le débat du vendredi, c’est souvent assez café du commerce, et pour cette raison votre voix engagée va manquer.
Ludovic
[ PP à Ludovic - Mes raisons de mettre fin à ma présence du vendredi vont beaucoup plus loin que cette émission, qui n'est qu'un épiphénomène. Le vrai problème est le traitement réservé au pape François dans les matinales depuis plusieurs années : traitement dont le duo répétitif de la semaine dernière (Dickès le lundi, Guénois le jeudi) a donné un exemple inacceptable. Souffrant depuis deux ans au moins de voir ce "pope-bashing" installé aux micros d'une radio que les Parisiens croient diocésaine (en fait elle est associative), et constatant que la tendance ne fait que s'aggraver, j'en ai conclu à la longue que ma présence ne servait pas à grand-chose – sinon de caution à cette tendance lancinante que je réprouve. D'où mon départ, après des mois de réflexion.
Je participerai désormais au débat du vendredi sur RCF. Rendez-vous le 5 octobre. ]
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Écrit par : Ludovic / | 13/09/2018
AU 'FIGARO'
> Guénois use de son ton habituel dans deux articles tonitruants publiés dans Le Figaro : l'Église y serait "tétanisée", la crise de confiance s'y structurerait "durablement". Surtout, il poursuit son œuvre de désinformation : les évêques américains seraient venus "spécialement à Rome à la suite de l'affaire McCarrick" (alors que c'est du rapport de Pennsylvanie dont il fut question). Guénois tente lourdement de tout ramener à Viganò, dont les "affirmations non encore démenties sur le fond à ce jour" créeraient "un fond de violente polémique, toujours en cours" : c'est faux, car il suffit de consulter ce blog pour savoir que la crédibilité du libelle a été sérieusement mise à mal par de nombreux experts. De ceci, Guénois ne dit mot.
Il pousse même la désinformation à son paroxysme en opposant à nouveau à dessein François à Benoît XVI : "c'est ainsi que la nouvelle ligne d'attaque contre les révélations de Mgr Vigano consiste non seulement à accuser maintenant Benoît XVI d'avoir lui aussi couvert McCarrick, mais de chercher des dossiers quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich. C'est l'un des enjeux du rapport allemand." Sauf que le rapport allemand a été rédigé par des chercheurs des universités de Mannheim, Heidelberg et Giessen et qu'il demanda plus de trois ans de travail. Guénois veut faire croire à ses lecteurs que le rapport allemand est en réalité une arme anti-Viganò : c'est hallucinant de mauvaise foi.
Je compte dès aujourd'hui alerter la rédaction du Figaro sur les manquements à la déontologie auxquels se livre Guénois d'article en article. Par sa mauvaise foi, il contribue en effet à entretenir un malaise dans l'esprit de ses lecteurs. Venimeux personnage !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/13/01016-20180913ARTFIG00344-la-crise-s-amplifie-dans-l-eglise-catholique.php
PV
[ PP à PV - Vous pouvez en effet essayer d'alerter quelqu'un au Figaro, mais le domaine religieux y est contrôlé de près par une cellule... peu bergogliophile. ]
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 14/09/2018
ENTRE DIEU ET MAMMON
> https://www.ncronline.org/news/accountability/distinctly-catholic/worldliness-very-heart-catholic-churchs-crisis
Le groupe Legatus vient d'annoncer qu'il suspendait le versement de sa donation annuelle au Siège apostolique en raison des accusations portées par le nonce en retraite Viganò. Dans cet article, M.S. Winters estime que c'est au fond une bonne chose : le pape n'a que faire de l'argent versé par un club autoproclamé catholique qui n'accepte en son sein que les dirigeants d'entreprises générant au moins 7 millions de dollars annuels ; en attendant de l'Église qu'elle ne se prononce que sur les questions de morale, Legatus se montre généreux pour éviter les questions de justice sociale.
Le pape François n'a que faire de ces adorateurs de Mammon, et ce même au prix d'un substantiel manque à gagner pour les finances vaticanes : il en va de l'application même des enseignements reçus du Christ !
Entre Dieu et Mammon, il faut choisir.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 14/09/2018
> Heureux d'apprendre que vous débattrez sur RCF : votre voix manquait déjà hier, au 'Grand Débat'.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 15/09/2018
BALTHASAR CONTRE LES INTÉGRISTES
> https://www.diakonos.be/linterview-censuree-de-hans-urs-von-balthasar/
Dans un entretien en 1985, Hans Urs von Balthasar s'exprimait sur les intégristes de droite ; son propos s'applique toujours aux manœuvres du clan Viganò :
« Mgr Lefebvre et les siens ne sont pas les vrais catholiques. L’intégrisme de droite me semble encore plus incorrigible que le libéralisme de gauche. Ils croient déjà tout savoir et n’avoir plus rien à apprendre. Par ailleurs, ils prétendent être fidèles aux papes mais uniquement à ceux qui leur donnent raison, c’est un peu contradictoire. Cependant ces attaques en tenaille, sur deux fronts à la fois, sont typiques de la phase qui suit chaque concile. »
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 15/09/2018
Patrice,
> Même si je comprends tout à fait les raisons de votre départ, moi aussi j'ai été triste de ne pas vous entendre vendredi matin...
J'étais, comme beaucoup, persuadé que RND était LA radio du diocèse de Paris (RCF étant le réseau des radios des diocèses de province). Comme quoi on en apprend tous les jours... et pourtant je contribue - pour combien de temps encore ? - au fonctionnement de cette radio par mes dons !
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Écrit par : Feld / | 15/09/2018
AUTRE DÉBAT
> Autre bombe que l'Eglise essaie de désamorcer depuis maintes années, où se mêlent à mon sens un peu de vrai et (surtout) beaucoup de faux : Medjugorje.
Peut-être faudra-t-il la faire exploser. Mais à quel prix (car là, on entre dans le domaine du nucléaire tactique) ? "Medj'" est en effet un marqueur fort des catholiques de la génération JP II. Comment réagiraient à une condamnation les clercs âgés aujourd'hui de 40 ou 50 ans (voire plus ) qui ont senti l'appel au sacerdoce en ce lieu (le cas n'est pas rare, paraît-il) ?
Mais bon, sur le fond, je pense que Medjugorje est devenu une escroquerie pure et simple (avec des apparitions initiales peut-être authentiques). Un "gros business", y compris pour certains des voyants...
Feld
[ PP à Feld - Pas simple, vous diront ceux qui ont vécu là-bas conversion, confession et communion... Que faire entre sacrements valides et apparitions discutables ? entre arnaqueurs croates et familles pieuses ? ]
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Écrit par : Feld / | 15/09/2018
PUTSCH ?
> https://www.lexpress.fr/actualite/monde/parfum-de-putsch-au-vatican_2034973.html
Bon article de l'Express, qui me semble assez fidèlement refléter la situation.
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Écrit par : Philippe de Visieux / | 17/09/2018
@ Feld & PP
> Oui pas facile…
C’est toujours l’occasion de purifier la vision que nous avons de la prière.
De décanter, en distinguant la "vocation" du lieu où est révélée cette vocation. Ce n’est pas le lieu qui a donné la vocation, c’est Dieu ; c’est Lui qui appelle, pas l’endroit.
Si Dieu exauce sur des lieux qui ne sont pas d'apparition, c'est pour démontrer la puissance de la prière.
Discuter avec des gens qui attachent beaucoup d’importance au lieu est l'occasion d'expliquer que ce n'est pas l'endroit mais la disposition du cœur correspondant au plan de Dieu, autrement dit la conversion personnelle, qui fait qu'on est exaucé.
Pour faire comprendre cela, imaginons quelqu’un qui prie sur un lieu de fausses apparitions que lui, sincèrement, croit vraies.
Il a fait la démarche de partir en pèlerinage en choisissant ce lieu-là parce qu'il pensait que c'était ce qu’il y avait de mieux à faire (ce qui est hautement louable).
Et Dieu répondrait : "ta demande est légitime et correspond à mon plan mais voilà tu t'es trompé d'endroit ! Tant pis pour toi. "
Qu’est-ce que c’est que ce Dieu ????
Didier Decoin s’est converti pendant qu’il se brossait les dents. Ça ne signifie pas qu’il faille se brosser les dents pour avoir la foi.
Dieu exauce et non le lieu. Le vrai pèlerinage c’est de se mettre en présence de Dieu. Même avec les dents sales.
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Écrit par : E Levavasseur / | 17/09/2018
@ E. Levavasseur
> Vous avez tout dit et mieux que je ne saurais le faire.
Merci.
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Écrit par : Michel de Guibert / | 17/09/2018
> Puisqu'il est question de Medjugorge, il me semblait que deux évêques de Mostar successifs avaient rejeté l'authenticité de ce feuilleton. Alors quelles sont les protections qui font durer l'affaire?
PH
[ PP à PH - La durée de l'affaire tient peut-être à des protections. Mais elle tient aussi à une considération qui complique réellement tout : il y a eu là-bas, en dépit de tout ce que l'on sait, de nombreuses confessions, confessions et communions parfaitement valides... Comment faire pour ne pas traumatiser ces êmes ? C'est un problème grave. Benoît XVI se le posait. Il ne l'a pas résolu. ]
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Écrit par : Pierre Huet / | 18/09/2018
@ PP et PH
> oui c'est un problème et je crains que le développement d'une vision excessivement sentimentaliste de la foi ne fasse qu'augmenter la difficulté de faire comprendre que c'est Dieu qui appelle et non l'endroit, que ce qui compte c'est d'avoir perçu sa vocation et que le lieu importe peu.
Ça demande de passer à la foi adulte, éloignée du romantisme, de la recherche du merveilleux...
Hélas,
-pseudo retraites et messes qui en réalité sont des recherches du moi,
-participation à la messe vue comme un "épanouissement personnel",
-messes-feu de camp (événou shalom alerhem à la place de l'agnus Dei),
-"messes whaou",
-caté teletubbies,
-recours continuels au phénomène de masse,
-vision du Christ façon prince charmant et de Dieu façon papy-gâteau,
-cantiques niaiseux "ai-meeeer, séskya d'plubooooooooooooo",
-la bonne sœur qui vous parle de "la magie de Noël"...
Bref l'infantilisation continuelle prônée par une certaine pseudo nouvelle évangélisation mais véritable nouvel opium des cathos complexés croyant donner par là une image moderne, tout cela ne PRÉPARE PAS à la foi PERSONNELLE,
à la foi tranquille, assumée, aimante, vécue dans la paix malgré les épreuves
à porter sa croix (il ne faut même surtout pas en parler !).
EL
[ PP à EL - Exact dans tout un secteur du catholicisme français craintif et fuyant les réalités (sous apparence de "dynamisme"). Mais quand on circule beaucoup on voit et on entend d'excellentes choses aussi dans des messes paroissiales ! (par exemple ce que j'ai entendu dimanche dernier, justement à propos de la croix). N'oublions pas de donner les deux aspects de la situation... ]
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Écrit par : E Levavasseur / | 18/09/2018
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