Ecologie et conversion intérieure

 

...selon le P. Joseph-Marie Verlinde :

 

<< Le respect de la nature suppose l'humble écoute du dessein de Dieu sur sa création. Un tel respect suppose aussi de renoncer à toute volonté de puissance qui conduit à exploiter les ressources de la nature sans égard à ses équilibres internes, et sans égard aux droits des générations à venir. Il s'agit d'entrer dans le regard du Christ sur les créatures, dans lesquelles il reconnaît des dons de Dieu son Père, à partager avec tous ses frères. >>

(Parole et prière, 16 juillet 2015).

 

C'est pourquoi l'engagement écologique (écoutons le pape !) est un double devoir pour le chrétien :

- devoir social par solidarité avec le reste de l'humanité (« tous nos frères »), face au saccage de la planète qui déshérite « les générations à venir » ;

- devoir apostolique, parce que seul l'engagement loyal dans ces luttes permet au chrétien de faire partager « l'humble écoute du dessein de Dieu sur sa création ». Sachons « rendre compte à quiconque nous les demande des raisons de l'espérance qui est en nous » (première lettre de Pierre) ; encore faut-il que quiconque ait envie de nous les demander !

Se dérober à ce double devoir serait une étrange attitude, de la part de catholiques assumés...