15/07/2015
La pollution coûte cher à la société
Un rapport du Sénat demande plus de rigueur :
"Pollution de l'air, le coût de l'inaction" : c'est le titre du rapport de la commission sénatoriale publié ce matin. Il évalue à 101,3 milliards d'euros le coût annuel de la pollution de l'air, et impute à l'ensemble du mode de vie actuel la responsabiité de cette pollution.
En termes particuliers de santé publique, la pollution coûte de 68 à 97 milliards d'euros et contribue largement au déficit de la Sécurité sociale.
La commission sénatoriale préconise une politique active de prévention de la pollution, qui viserait en première ligne les transports (59 % des émissions d'oxydes d'azote, 19 % des émissions des particules fines). Contrairement à Mme Royal qui s'oppose à ce qu'elle nomme une "écologie punitive" (?) et à M. Sarkozy qui s'oppose à toute écologie, la commission propose des réglementations plus strictes. Elle propose aussi de taxer les émissions d'azote, d'oxyde d'azote et de particules fines, et de taxer à égalité le diesel et l'essence. Elle demande par ailleurs que l'on s'occupe sérieusement du monde agricole, où le taux de mortalité des exploitants constitue désormais un signal d'alarme.
Les libéraux vont-ils nous expliquer que tout cela relève du "politiquement correct", et qu'ils sont las des "donneurs de leçons" ?
17:54 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : écologie
Commentaires
PAS UN PLI
> "Les libéraux vont-ils nous expliquer que tout cela relève du "politiquement correct", et qu'ils sont las des "donneurs de leçons" ?"
Ça ne fera pas un pli...
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Écrit par : Fondudaviation / | 15/07/2015
"DE GAUCHE"
> Rien à voir, mais à lire: http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2015/07/15/31004-20150715ARTFIG00223-le-pape-francois-est-il-de-gauche8239.php
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Écrit par : ND / | 15/07/2015
@ ND
> "Rien à voir"? Pas sûr. En tout cas, "à lire", oui, mille fois oui.
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Écrit par : Jean-Marie Salamito / | 16/07/2015
> Oui, vous avez raison, en fait j’ai dit "rien à voir", car je ne suis pas encore accoutumé au fait que tout est lié. Ca viendra avec le temps. Il faut dire aussi que les écolos français n’ont pas donné, jusqu’à aujourd’hui, une très bonne image de l’écologie.
Jeb Bush ne veut pas aller à la messe pour entendre parler d’économie et de politique. Espérons vraiment qu’il soit exaucé. Peut-être un jour le prêtre de sa paroisse lui fera-t-il un bon sermon dans lequel il lira cet extrait de 'Laborem Exercens' de saint Jean-Paul II, le pape attaché à l’économie de marché :
« L'obligation de prestations en faveur des chômeurs, c'est-à-dire le devoir d'assurer les subventions indispensables à la subsistance des chômeurs et de leurs familles, est un devoir qui découle du principe fondamental de l'ordre moral en ce domaine, c'est-à-dire du principe de l'usage commun des biens ou, pour s'exprimer de manière encore plus simple, du droit à la vie et à la subsistance. »
'Laborem Exercens' n°18, 1981, saint Jean-Paul II
Alors, puisque cela « est un devoir qui découle du principe fondamental de l'ordre moral » à n’en pas douter, Jeb Bush, qui aime beaucoup que les prêtres ne parlent que de morale, une fois élu, veillera, à tout faire pour que les chômeurs américains bénéficient des « subventions indispensables à la subsistance d’[eux-mêmes] et de leurs familles. » C’est évident. En plus, il fera d’une pierre deux coups, car personne ne pourra le taxer de « cafeteria catholic ».
En politique, il y a chez nous, c’est bien connu l’extrême droite, et l’extrême gauche. Pour le reste il y a aussi l’extrême centre (Bayrou, UDI…), l’extrême centre droit (Sarkozy, les Républicains- le parti frère-, etc , …) et l’extrême centre gauche (Hollande, le PS…) Extrême, car ils sont extrêmement ultra-libéraux. Il est désormais difficile d’en douter puisque les extrêmes centres ont voté le plan de d’enfoncement de la Grèce. S’ils l’ont fait pour les grecs, il est évident qu’ils le feront pour nous. Or chacun le sait, il ne faut jamais voter pour les extrêmes…
Ils ont certainement lu, saint Jean-Paul II et estimé que son seul souci moral dans 'Laborem Exercens' était tout à fait juste, lui qui était libéral : « Il s'agit de mettre en évidence l'aspect déontologique et moral. Le problème clé de l'éthique sociale dans ce cas est celui de la juste rémunération du travail accompli. Dans le contexte actuel, il n'y a pas de manière plus importante de réaliser la justice dans les rapports entre travailleurs et employeurs que la rémunération du travail. Indépendamment du fait que le travail s'effectue dans le système de la propriété privée des moyens de production ou dans un système où cette propriété a subi une sorte de «socialisation», le rapport entre employeur (avant tout direct) et travailleur se résout sur la base du salaire, c'est-à-dire par la juste rémunération du travail accompli.
Il faut relever aussi que la justice d'un système socio-économique, et, en tout cas, son juste fonctionnement, doivent être appréciés en définitive d'après la manière dont on rémunère équitablement le travail humain dans ce système. Sur ce point, nous en arrivons de nouveau au premier principe de tout l'ordre éthico-social, c'est-à-dire au principe de l'usage commun des biens. » LE 19, Saint Jean-Paul II. Il s’agit effectivement d’un « aspect moral ». Nos députés ont jugé que le salaire des grecs qui ne cesse de baisser depuis cinq ans est juste. C’est évident. On leur en sait grès.
D’ailleurs pour avoir revu des extraits du discours du Pape François au Parlement Européen, on voit qu’ils n’ont rien compris à ce marxiste, qui veut faire de la politique. C’était évident.
Soyons sérieux : François au Parlement Européen (que je n’avais pas écouté à l’époque) leur avait servi en avant-première 'Laudato Si'. Manifestement ils n’ont strictement rien compris. Ils l’ont applaudi. Ce sont des ignares et des incultes. C’est le moins que l’on puisse dire.
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Écrit par : ND / | 16/07/2015
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