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21/12/2014

Pape François : de plus en plus populaire en France

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89 % d'opinions favorables (sondage publié hier) 


 

Contrairement à ce qu'annonçaient les esprits chagrins, « l'effet François » ne s'est pas inversé. Ni même ralenti. Il s'est amplifié... En décembre 2013 un sondage BVA lui donnait 85 % d'opinions favorables en France. Le sondage Odoxa d'hier lui donne 89 %. Points saillants de cette enquête : 

> le pape argentin plaît aux non-catholiques autant qu'aux catholiques. Encourageante indication, au moment où les paroissiens de Paris (entre autres) se lancent, en union avec le pape, dans la « sortie vers les périphéries » : voir ici la note d'avant-hier.

> Le pape François plaît encore plus aux Français de gauche (93%) qu'aux Français de droite (85%). Ces deux chiffres très élevés sont d'autant plus frappants que les positions du pape en économie sont incompatibles avec celles, interchangeables, de la gauche (Macron-Valls) et de la droite (Juppé-Sarkozy).

> L'un des plus forts groupes de réponses thématiques (47%) reconnaît au pape un rôle éminent pour la paix dans le monde : les Français semblent ainsi ne plus penser que « les religions » soient un facteur de guerre, slogan qui domina pourtant les dix dernières années.

> 55 % des Français estiment que l'Eglise de France n'intervient « ni trop ni trop peu » dans les questions de société : ce qui réfute les cathophobes autant que les « cathophiles » énervés.

 

Mais qui aidera les journalistes à connaître, ne serait-ce qu'un tout petit peu, le contenu du catholicisme ? Commentant le sondage, Caroline Politi (web-journaliste à L'Express) écrit que le pape « choque une partie du clergé lorsqu'il affirme que le pardon doit être accordé à une femme qui a avorté si elle est ''sincèrement repentante'' ». Textuel ! Comment le clergé pourrait-il être choqué en entendant le pape énoncer un principe qui a toujours été la base du sacrement de réconciliation ? Quelle idée Caroline Politi se fait-elle de l'Eglise, si elle la croit capable de refuser le pardon à une personne qui le demande ? Mais la journaliste ne se présente pas en spécialiste des religions (elle appartient au service société de L'Express) ; elle ne semble pas plus ignorante du catholicisme que la plupart des Français en 2014 ; et c'est aux catholiques d'expliquer au journaliste – comme à tout le monde – ce qu'ils croient et ce qu'ils vivent.

 

  

Commentaires

MÉDIAS, BUSINESS, EGLISE

> L'erreur de cette jeune journaliste est très explicable donc excusable : tout le système médias contribue à faire croire au public que l'Eglise est une machine inhumaine qui condamne et rejette. D'autant plus que dans l'esprit actuel, il y a "condamnation" dès que qqn émet la moindre critique sur qqch. Toute pulsion étant sacrée (par dogme commercial "parce que je le vaux bien"), on crie au sacrilège dès que qqn critique une de nos pulsions. De là la "ré-pulsion" des médias à l'encontre de l'Eglise, qui a confiance en l'homme "créé à l'image de Dieu" mais qui le sait pécheur et le met en garde pour qu'il prenne conscience de son salut.
Remarquez que l'opinion publique suit un autre chemin que les médias et applaudit le pape en masse.
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Écrit par : Michel-Antoine / | 21/12/2014

MISANTHROPES

> je lis des tweets aigres de cathos contre ce sondage.
L'idée que les gens aiment ce pape les rend furieux. Apparemment ils n'aiment pas les gens. Misanthropie ? bizarre pour des "chrétiens". Il y en a qui veulent se sentir détestés, ça leur donne l'impression d'exister ?
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Écrit par : jeanmi / | 22/12/2014

SIGNIFICATIF

> La popularité du pape est significative. Elle ouvre un boulevard à la nouvelle évangélisation. A condition bien sûr que tous les cathos français acceptent de sortir de leurs crispation et d'aller vers les autres.
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Écrit par : Manuela / | 23/12/2014

à Manuela

> "sortir", oui. C'est la définition de la "mission". Donc du christianisme. "Sortir" du vieil homme, de ses idolâtries. Aller communiquer le Christ.
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Écrit par : Geneviève / | 23/12/2014

IMPACT

> Impact de François sur les non chrétiens : signe providentiel.
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Écrit par : philippe audin / | 23/12/2014

LES FRANÇAIS

> "La France est chrétienne et le restera", slogan de paranoïaques : la France n'existe pas hors des Français, et les Français ne sont plus chrétiens qu'en petite minorité. Au lieu de nier cela au nom d'une idéologie, le devoir des chrétiens est de faire connaître le Christ aux non chrétiens, et cela ne peut se faire dans le triomphalisme.
Certes on voit d'autres postures mais elles ne sont pas chrétiennes, même si elles se revendiquent du catholicisme.
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Écrit par : Martin / | 23/12/2014

CONVERTI

> Un de mes amis musulman est en train de se convertir au christianisme. C'est pour partie à cause du rayonnement du pape François, m'a-t-il dit. C'est un fait.
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Écrit par : Sébastien / | 23/12/2014

DISCOURS

> La popularité du pape va atteindre des sommets après son discours de Noël à la Curie d'une verdeur de langage qui n'a d'égale que sa profondeur spirituelle.
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Écrit par : Hauviette / | 23/12/2014

AGIT-PROP DE DROITE

> L'agit-prop conservatrice diffusée par les "boutiques obscures" romaines se répand dans des médias français.
Sa méthode : diffuser des petites informations aigres, non sourcées, non datées, non avérées, mais calibrées pour faire mal aux nerfs du bourgeois de droite.
Exemples :
- le pape "aurait" reproché à un prélat de venir en soutane à une réunion ;
- il "aurait" démissionné un évêque opusien sans l'entendre alors qu'il était innocent de ce dont on l'accusait ;
- certains employés du Vatican "auraient" dit que "la peur règne"... etc
Quand un fait est avéré (comme l'éviction du cardinal Burke qui s'était permis de déclarer qu'Evangelii Gaudium ne faisait pas partie du Magistère !!), on le gonfle jusqu'à faire de Burke une sorte de totem anti-François à l'usage des bien-pensants. (De la même façon que 'Le Monde' avait fait de Küng un totem anti-Benoit XVI).
Troisième méthode : lancer des slogans. Par exemple le terme "dératzingérisation" pour qualifier tout le pontificat de François... (Alors que Benoît XVI vient de faire savoir par voie de presse son accord profond avec François). Ou bien le mot "inquiétude" (les catholiques seraient "inquiets de ce que fait le pape") : prophétie autoréalisatrice, ou plutôt marketing, puisque les médias de droite veulent précisément fabriquer cette inquiétude pour vendre du papier !
Quatrième méthode : présenter comme des dysfonctionnements des choses parfaitement normales. Par exemple le fait qu'il y ait eu débats contradictoires et votes au synode, alors qu'il était conçu pour ça !
Bref : toutes les méthodes utilisées naguère par les médias de gauche contre le pontificat de Benoit XVI, les médias de droite les utilisent contre le pontificat de François.
C'est laid, bête, et ça montre une absence totale de sens chrétien.
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Écrit par : portapia / | 24/12/2014

COMME LES PROGRESSISTES

> Défiler dans les rues leur est monté à la tête : voilà les gens de droite qui se mettent à dire "Wir sind Kirche", comme les hyperprogressistes d'il y a dix ans !
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Écrit par : angelo rossi / | 24/12/2014

MÊME DES MOINES

> Dans sa dernière 'lettre aux amis du monastère', l'abbé de Ste-Madeleine du Barroux décerne lui aussi des bons points et des mauvais points... au pape !
- Il ne faut pas, dit-il, "perdre la charité envers le pape François". (Ça serait le comble !).
- "Le discours du Saint-Père à la fin du synode est bon" (merci pour lui !), mais c'est "malgré les étiquettes données aux 'tentés'" (le pape s'étant permis de renvoyer dos à dos les tentations "progressiste" et "traditionaliste" : termes exacts mais que les progressistes et les traditionalistes ne veulent pas entendre)...
- Et bien entendu, l'abbé écrit à ses lecteurs (des tradis de choc) que la situation est "objectivement angoissante". Ce sera bon pour les ventes de 'Valeurs Actuelles' et du 'Figaro Magazine'.

@ angelo rossi - Oui, en effet, quelque chose leur est monté à la tête depuis un an. Ils sont en train de perdre toute mesure.
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Écrit par : Michel Biguet / | 24/12/2014

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