16/02/2014
"L'origine de la crise n'est pas bancaire mais énergétique"
17:00 Publié dans Ecologie, Economie- financegestion, La crise | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : la crise, pétrole, énergies
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Commentaires
ANALYSES
> cela rejoint les analyses percutantes de Jean-Marc Jancovici. Je vous recommande son audition devant la commission sur le développement durable de l'assemblée nationale, l'année dernière : http://www.youtube.com/watch?v=xxbjx6K4xNw
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Écrit par : Olaf / | 16/02/2014
JANCOVICI
> C'est exactement ce que dit Mr Jancovici depuis des années :
http://manicore.com/documentation/energie.html
En résumé : la crise économique de 2008 est arrivée APRES une baisse de la consommation de pétrole, et donc de sa production. C'est parce que les pays producteurs n'ont pas réussit à pomper et fournir suffisamment de pétrole à leurs clients que les usines ont produit moins de "marchandises", et donc moins vendu et donc moins de PIB, et donc moins d'argent. C'est la contrainte sur la production du pétrole qui a été le détonateur (de la bombe mise en place par les banques via les sub-primes).
Voir l'article de 2005 http://manicore.com/documentation/petrole/petrole_economie.html "Le prix du pétrole gouverne-t-il l'économie ?" (mis à jour en 2010).
Cdt,
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Écrit par : bergil / | 17/02/2014
DOPE
> Ne nous inquiétons pas pour les banques. Elles ont trouvé de nouveaux "débouchés" : l'ouverture des services d'établissements de crédit au commerce de marijuana.
Bien sûr, tout cela est avant tout pour un bien : aider les dispensaires qui utilisent cette drogue à des fins thérapeutiques.
Il n'est pas difficile de deviner ce qui se profile à l'horizon français...
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20140215trib000815527/les-banques-americaines-autorisees-a-traiter-avec-les-magasins-de-cannabis.html
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Écrit par : Isabelle / | 17/02/2014
MAIS DANS CE CAS
> Admettons l'hypothèse que le manque de pétrole soit à l'origine de la crise. Les entreprises ne peuvent en acheter, soit qu'il n'y en ait plus sur le marché, soit qu'il soit trop cher pour elles, et par conséquent elles produisent moins de produits manufacturés.
Mais dans ce cas, il me semble qu'on aurait dû constater des ruptures de stocks dans les commerces, un renchérissement de produits dont l'offre est devenu plus rare que la demande.
Donc je ne suis pas vraiment convaincue.
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Écrit par : Barbara / | 17/02/2014
@ Barbara :
> oui, ça paraît bizarre…
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Écrit par : Haglund / | 17/02/2014
@ Barbara:
> la raréfaction du pétrole provoque une hausse de son prix,donc de l'énergie comme de la matière première pour ses produits dérivés: cela oblige à compresser d'autres coûts, comme par exemple la main d'oeuvre, mais cela oblige davantage encore je crois nos Institutions nationales et internationales, prêtresses-victimes de la religion de la consommation, à s'endetter toujours davantage pour booster artificiellement le marché, voire pratiquer un acharnement thérapeutique qui conduit à des extrémités folles, comme mettre les enfants sur le marché, depuis leur conception jusqu'à leur mort programmée. Je me demande dans quelle mesure nos impôts sont détournés pour "cacher" cette crise, autrement plus grave que celle financière, car irréversible(on ne peut créer du pétrole comme on peut battre monnaie ou effacer des dettes).
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Écrit par : Anne Josnin | 19/02/2014
80 KM/H
> Je me pose aussi des questions sur le projet de baisse de la vitesse autorisée à 80 km/h sur nos routes: on augmente les rentrées d'argent avec les amendes (il va y avoir explosion des contrôles si l'on en croit les associations de conducteurs, ce qui va générer un stress permanent chez les conducteurs devant brutalement changer leurs habitudes): côté douloureusement visible-mais c'est au nom de la sécurité!!-, de l'autre côté, discrètement, on permet à l'industrie automobile de continuer à se développer malgré la crise: même stock de carburant pour davantage de véhicules, carburant dont on dissimule l'augmentation au litre puisqu'on est obligé de consommer moins. Ce ne sera plus le grand écart entre les centres-villes et les banlieues et campagnes éloignées, sans transports en commun, mais la déchirure.
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Écrit par : Anne Josnin / | 19/02/2014
Anne,
> pour ce changement de vitesse autorisée,on ne va même pas économiser de carburant car les véhicules ne rouleront pas dans des conditions optimales.
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Écrit par : Barbara / | 19/02/2014
ACCUMULATION DES CAPITAUX SPÉCULATIFS
> Il y a un autre lien entre prix du pétrole et crise financière. Quand une matière à cours spéculatif se raréfie, son prix de marché augmente beaucoup plus vite que son coût d'extraction et transformation. On a bien connu cela avec le cuivre. Conséquence: des marges bien plus fortes chez les producteurs et négociants, donc une accumulation de capitaux spéculatifs retirés à l'économie réelle et orientés vers le casino financier.
@ Barbara
Tout à fait vrai.
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Écrit par : Pierre Huet / | 18/03/2014
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