23/08/2013
Non à l'idéologie "gender" à l'école, résistons à l'ultralibéralisme dans tous les domaines
La menace est atlantique :
LGBT "is good business" selon M. Blankfein (Goldman-Sachs), mais le good business n'a rien à faire à l'école ! Résistons à la diffusion de l'idéologie gender dans l'enseignement français. Et aidons les résistants à comprendre que l'invasion gender est un sous-produit sociétal de l'ultralibéralisme...
Je recommande aussi cette chronique de Guillaume de Prémare à Radio Espérance : ici
10:25 Publié dans Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : gender, école
Commentaires
PAROXYSME
L'idéologie gender made in USA est le paroxysme du modèle ultralibéral sur les comportements humains. Supprime tous les repères pour avoir un individu "libre" et "tout puissant"... dans les fantasmes. Comme dans le marketing. Ca marche avec le reste. Indissociable.
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Écrit par : Jean Kerber / | 23/08/2013
@ J kerber
> mais dans la mesure où "la Vérité vous rendra libre" signifie "que la foi en Dieu nous rend libéraux, comme l'a démontré St Thomas d'Aquin", le gender ne pose aucun problème.
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Écrit par : E Levavasseur / | 23/08/2013
FACE AU FATRAS
> Y a-t-il des recherches sociologiques ou psychologiques notamment qui proposent une critique scientifique des études du genre. La lutte uniquement rhétorique - sans appui expérimental solidement documenté - a peu de chance d'exercer une quelconque influence sur les décideurs, politiques et médias. C'est tout le fatras des études biaisées des américains depuis 30 ans sous influence LGBT qu'il faut critiquer, relativiser, voire démolir.
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Écrit par : Roque / | 23/08/2013
LE DANGER DUALISTE DU QUEER
>Je regrette l'ancienne appellation de « rapports sociaux de sexe » qui évitait de tomber dans le dualisme nature/culture qu'implique inévitablement la notion de « genre ». Michelle Perrot elle-même s'est d'ailleurs interrogée sur la possibilité de substituer à ce mot un concept plus efficient. Le risque consiste à passer du dualisme proprement méthodologique des études de Genre au dualisme philosophique défendu par la théorie Queer.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 24/08/2013
GENRE ET GENDER
> Non à l'idéologie du gender à l'école ! Mais non également à la caricature dès que l'on parle du genre!
Ici un excellent papier de MAHAUT, qui apporte bien de la nuance sur cette question et qui dit fort justement ceci (entre autre) : être très ferme sur le principe de la différenciation sexuelle hommes/femmes n'est en RIEN incompatible avec une critique radicale des stéréotypes de genres socialement et culturellement construits.
Est-il encore possible de le dire sans être soupçonné de liens obscurs avec le LGBT?
http://visiblesetinvisibles.org/2013/09/10/vous-avez-dit-theorie-du-genre/
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Écrit par : Serge Lellouche / | 10/09/2013
DEUX CHOSES
> à Serge :
- Une chose est d'observer les stéréotypes culturellement surajoutés (selon les époques) à la donnée objective de base (la différenciation sexuée des êtres vivants évolués) ; stéréotypes qui peuvent donner lieu à des injustices, et doivent en ce cas être "désinstallés".
- Une autre chose serait d'en déduire qu'il n'existe pas de donnée objective de base : c. à d. pas de différenciation sexuée ! (et c'est ce que fait l'idéologie LGBT, qui fut dénoncée par Pascal Picq - athée de choc - dans un article mémorable du 'Monde', 4 septembre 2011, reproduit sur notre blog).
Combattre le délire LGBT ne signifie aucunement justifier l'hypocrisie du XIXe siècle, même s'il subsiste encore des tardigrades nostalgiques de cette lointaine époque.
Même si d'éventuels imbéciles essaient d'en faire de leur côté du bouillon bourgeois, la critique du LGBT fait partie de la critique générale de l'ultralibéralisme. Pas d'hésitation là-dessus !
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Écrit par : PP / | 10/09/2013
LGBT ET ULTRALIBERALISME
> Justement, cher PP, l'objet de ma note était le bouillon bourgeois qui se répand à très grande vitesse sur Facebook sans esprit critique aucun et qu'une partie de la Manif pour Tous regrette à voix un peu trop haute à mon goût le 19ème siècle. Je n'avais pas l'intention d'aborder pour le moment les connivences entre ultra-libéralisme et LGBT.
M.
[ PP à M. - Nous avons intérêt à toujours aborder les deux aspects à la fois. Et à ne pas minimiser le rôle du LGBT, pour amener les gens à comprendre qu'il s'agit d'un effet sociétal
de l'ultralibéralisme !
D'autant que notre devoir est de parler avec tout le monde... ]
réponse au commentaire
Écrit par : Mahaut / | 10/09/2013
@ PP,
> Je vous invite vraiment à lire le texte de Mahaut.
Vous remarquerez que dans les quatre lignes que j'ai écrites, à la suite de Mahaut, je ne tombe absolument pas dans le travers que vous soulignez en point 2. Le «On ne naît pas femme, on le devient» prononcé par Simone, m'a toujours spontanément et viscéralement donné la nausée, et mériterait une place de choix dans une anthologie de la crétinerie anthropologique au XXème siècle.
Et sur votre point 1 : évoquez les injustices (et les blessures intimes) engendrées par ces stéréotypes de genre enfermants, et vous trouverez sur votre chemin un jeune et fougueux rebelle de droite en voie de zémourification accélérée, grand héraut du «politiquement incorrecte», qui vous récitera la petite réplique apprise par cœur sur «causeur» : «Victimisation!» vous dira le bougre...
Et quand vous dites cher Patrice, "combattre le délire LGBT ne signifie aucunement justifier l'hypocrisie du XIXe siècle", je vous crois les yeux fermés, vous à titre personnel, mais je n'en crois pas un mot concernant les fort nombreux défenseurs de l'ordre familial bourgeois qui parsèment les rangs de LMPT.
SL
[ PP à SL - Nous sommes d'accord. Mais l'idéologie de classe n'est pas un déterminisme absolu : elle peut s'effriter chez des individus, et nous devons aider à cet effritement. Pour y aider, il faut un point de départ commun (le constat du caractère délirant du LGBT) ; à charge pour nous, ensuite, de démontrer que ce délire est un produit du système économico-culturel du capitalisme tardif, machine à détruire toutes les réalités ! Je pourrais citer une série de cas où cette démonstration a suscité une "conversion". ]
réponse au commentaire
Écrit par : Serge Lellouche / | 10/09/2013
RAVAGES
> Je ne sais pas si vous avez vu, mais en Allemagne cette idéologie fait des ravages : une femme a été déclarée père de son enfant.
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Écrit par : Barbara / | 11/09/2013
LES SLOGANS EMPÊCHENT DE PENSER
> Il y avait déjà eu en juin 2011 tout une série d'articles sur les différents blogs reprenant ce sujet.
Je pense qu'il reste toujours d'actualité d'articuler les 2 notions, et de les rappeler sans cesse ensemble :
* l'existence historique et l'utilité sociale des "gender studies", avec des points de vue divers et nuancés sur les modulations nature/culture au cours de l'histoire et des cultures
* et en même temps, l'existence vérifiable et envahissante de ce que certains (je n'arrive plus à trouver ma source) appellent théorie "queer" du genre qui vise, sous l'impulsion du casino libéral, à assouvir les fantasmes les plus fous en niant la différence homme-femme, les données naturelles et en misant tout sur le culturel.
Il est important, surtout quand la Manif pour Tous en fait son cheval de bataille, d'éviter l'hystérie et de rappeler le premier point (car c'est fou ce que les slogans empêchent de penser).
Cependant, j'ai parfois un goût amer quand revient en rengaine le leitmotiv "il n'y a pas de théorie du gnere, c'est une mauvaise traduction, il n'y a que des études sur le gere". J'ai un peu l'impression que cette phrase est aussi une dialectique pour tuer le discours, comme, sur d'autres sujets, peut l'être la phrase "il n'y a pas l'Islam, mais des islams".
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Écrit par : Charles-Marie / | 11/09/2013
ARGUMENTS
> "visible et inisible" et Serge Lellouche ont tout à fait raison de dire qu'on ne défend pas une bonne cause avec de mauvais arguments. Et ce n'est pas vrai que dans ce domaine!
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Écrit par : Pierre Huet / | 11/09/2013
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