03/12/2012
Cécile Duflot, héroïne pour peintres pompiers
Délégation épiscopale quittant les locaux du ministère du Logement après avoir constaté que ceux-ci sont quasi-vides. Cécile Duflot et Manuel Flam (ou Stéphane Sitbon-Gomez ?) restent seuls et pensifs.
D'après L'excommunication, par JP Laurens (1875).
15:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : duflot
Commentaires
TABAC
> Cécile Duflot et Manuel Flam (éteinte évidement) semblent méditer sur les méfaits du tabac ... consternant !
Trop fort, merci PP !!!
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Écrit par : escargolibri / | 04/12/2012
> "Capitaine Flam tu n'es pas de notre galaxie..."
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Écrit par : PMalo / | 04/12/2012
> votre revue de presse vient-elle d'une dépêche d'agence (je ne suis pas autorisé à reproduire l'AFP)
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Écrit par : PP à Louis Chaise / | 04/12/2012
> c'est bien la peine de s'appeler Duflot si c'est pour se couler toute seule... ouarf ! ouarf ! ouarf !
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Écrit par : zorglub / | 04/12/2012
LAPSUS FREUDIEN
> L'"affaire Duflot" nous aura enfin permis d'obtenir, de ceux qui sont plus chrétiens que le Christ, la définition de ce qu'est un "chrétien de gauche" [http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/12/c%C3%A9cile-duflot-r%C3%A9ussit-la-prouesse-de-dresser-les-chr%C3%A9tiens-de-gauche-contre-le-gouvernement.html#comments] : un chrétien de gauche c'est un chrétien acquis au combat contre le mal-logement. Qui sue en silence, hiver comme été, pour visiter, réconforter, chercher à tout prix des solutions pour aider et loger les plus démunis.
Symétriquement donc, un chrétien de droite est un chrétien qui ne fait rien de tout cela.
CQFD.
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Écrit par : NB / | 04/12/2012
BE YOURSELF
> le délire continue : C Duflot n'a pas voulu attaquer l'Eglise, puisqu'elle est catholique !
Ben voyons !
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/logement-cecile-duflot-une-catho-de-gauche-qui-s-attire-les-foudres-de-l-eglise_1194923.html
Elle est en désaccord sur tout avec l'Eglise,
elle ne pratique pas,
mais à part ça, elle est catho !
mais bien sûr !
"Une 'catho de gauche' assumée." Au contraire, elle ne s'assume pas !
Z.
[ De PP à Z. - Téléréalité : le figurant a le droit de se coller le label qu'il veut, et personne n'a le droit de le lui contester. De toute façon les mots n'ont plus aucun sens en régime de marketing. Be yourself ! Just do it !]
réponse au commentaire
Écrit par : zorglub / | 04/12/2012
à Nicolas
> De fait, voilà un "effet de divan" qui aurait intéressé le vieux Sigmund.
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Écrit par : Nati / | 04/12/2012
¡ VIVA PEPE MUJICA !
> Lu dans le 'Courrier International' n°1152 qui en fait sa première page: 'Uruguay, le vrai président normal'. Pepe Mujica, président de ce pays,donne chaque mois 70% de son salaire pour le logement des pauvres. "Il a vendu des bâtiments publics dont une résidence officielle à Punta del Este pour construire des logements sociaux et il a même proposé d'ouvrir le palais présidentiel aux sans-abri si les places venaient à manquer l'hiver dans les centres d'hébergement (p.46)". En juin dernier lors de la conférence sur le développement durable des Nations Unies Rio +20 il a affirmé: "Nous ne pouvons pas continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés; nous devons gouverner les marchés..."
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Écrit par : Robert Culat / | 05/12/2012
FONDAMENTALE
> Voir aussi ce très bon article faisant apparaître l'opposition fondamentale de l'Eglise à la loi du marché, à propos de l'affaire Duflot
http://www.bvoltaire.fr/edouardfremy/ils-veulent-les-immeubles-mais-pas-les-crucifix,5208
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Écrit par : ludovic / | 06/12/2012
POUR JP LAURENS
> Vouloir enfermer Jean-Paul Laurens dans la catégorie péjorative - et mal définie - des « peintres pompiers », cela me chagrine un peu... Que lui repproche-t-on, au fond, sinon d'avoir maintenue vivante la peinture d'histoire, à une époque où celle-ci aurait dû prétendument s'effacer devant la modernité artistique? cette vieille conception téléologique, qui impose des normes en matière de peinture (hallal/haram diraient les musulmans),est la meilleure façon de ne pas voir les oeuvres.
J'apprécie au contraire la manière dont Laurens recueille le legs de Paul Delaroche tout en le renouvelant en profondeur. Vivant à une époque où le naturalisme triomphe, il ne laisse plus de place aux fioritures romantiques de son aîné; aucune surcharge : les différents éléments du tableau sont réduits au maximum et ont chacun leur fonction dans la mise en place du drame, - et ils ne retiennent pas outre mesure le regard du spectateur par leur qualité intrinsèque. Delaroche se complaisait bien plus dans le descriptif et l'anecdotique.
Je ne retrouve pas chez Laurens ce « goût excessif du détail » qui, selon Arasse, est propre au « réalisme académique » - c'est-à-dire à la peinture pompier. Et pourtant, il s'agit bien pour lui de réaliser la saisie immédiate d'un moment particulier de l'histoire. Laurens parvient à s'élever génialement du particulier au général. C'est l'exact opposé de ce qu'ont entrepris les disciples de Chassériau, Puvis de Chavannes et Gustave Moreau.
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Écrit par : Blaise / | 06/12/2012
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