Romney-Ryan partis pour gagner ?

 

Obama mérite de perdre.

Mais pas pour les raisons

invoquées par Romney-Ryan...

 

 

 

Obama adjure oficiellement Netanyahou de ne pas attaquer l'Iran : pour l'en dissuader il lui a envoyé en six mois Hillary Clinton (arabophobe bien connue), les dirigeants du Pentagone et ceux de la CIA. Mais il dote Netanyahou du matériel nécessaire pour cette attaque : les bombes GBU-28 anti-souterrains, les avions KC-135 pour ravitailler en vol les bombardiers, et un prêt pour frais militaires de 70 millions de dollars. Tout le monde sait que l'attaque israélienne ne ferait que retarder de deux ans le programme nucléaire iranien. Et qu'elle mettrait le feu à tout le Moyen-Orient. Mais l'administration Obama est en campagne électorale, face au duo belliciste Romney-Ryan dont le programme diplomatique se résume à : « laissez faire Netanyahou ». Fragilisé par la nouvelle campagne républicaine (« Obama ne comprend pas l'Amérique »), le président sortant redoute de passer pour un wet liberal. Il cède donc à la surenchère...

S'il est battu le 4 novembre, il l'aura bien mérité.

Et c'est ce qui se profile au vu des sondages, qui commencent à placer Romney-Ryan devant Obama...

Romney est l'homme capable d'écrire (dans son manifeste No Apology, St Martin's Press 2010) des balourdises de ce calibre : « L'Angleterre est juste une petite île. Ses routes et ses maisons sont petites. A quelques exceptions près, elle ne fabrique pas des choses que les gens dans le reste du monde veulent acheter. » Si les Américains l'élisent, eux aussi l'auront bien mérité.