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13/12/2011

Sortir de l'euro amènerait la peste, la famine, le cannibalisme et le retour de l'Inquisition

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Proclamation catastrophiste des think-tanks libéraux : les mêmes... qui dénoncent depuis dix ans le "catastrophisme" des scientifiques du climat !

 


 

« Une sortie volontaire de la France de la zone euro détruirait jusqu'à un cinquième de la richesse nationale sur dix ans et coûterait un million d'emplois », vaticine l'institut Montaigne. Ce think-tank libéral est « soutenu » par Axa, Bolloré, Bouygues, Dassault , EADS, Rothschild & Cie, Capgemini, Carrefour, Rallye-Casino, Groupama, Total, Vivendi, Barclays Private Equity, HSBC France, BNP Paribas, Sanofi-Aventis, LVMH - Moët-Hennessy - Louis Vuitton, SFR, Veolia Environnement, Vinci, Air France KLM, GDF Suez, CNP Assurances, etc ; bref : l'ensemble du milieu qui imposa aux peuples l'euro, monnaie qui périclite aujourd'hui.

Les think-tanks hululent sur les conséquences (übercataclysmiques) d'une « sortie volontaire de la France  de la zone euro ».

Cela s'appelle faire du catastrophisme.

Les mêmes think-tanks (et leurs sponsors) alimentaient depuis dix ans la campagne de diffamation contre le "catastrophisme" des climatologues, accusés de turpitudes parce qu'ils préconisaient – dans l'intérêt général – une baisse de régime du productivisme : « le catastrophisme  réchauffiste est inacceptable», martelaient les réseaux de désinformation, « si on l'écoutait, il amènerait la destruction de la richesse nationale et le chômage de masse. »

Les élites pratiquent le catastrophisme quand ça les arrange ; elles le dénoncent quand ça les arrange aussi.

 

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Commentaires

TRÈS CHER

> Sortir de l'euro coûterait très cher . Pour avoir participé à l'introduction de l'euro dans une firme , je puis vous assurer que c'est tout autre chose que de faire imprimer quelques billets et pièces de monnaie. Et un certain nombre de pays européens devraient en payer le prix fort.

B.


[ De PP à B. - Certes. Et si la zone euro implose d'elle-même, par malfaçon ? ]

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Écrit par : BrunoK / | 13/12/2011

EN DIX ANS

> Reste à calculer combien l'entrée volontaire de la France dans l'euro a détruit de richesse nationale et d'emplois en dix ans...
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Écrit par : JG / | 13/12/2011

CATASTROPHE

> L'entrée dans l'euro a engendré une hausse des prix phénoménale, cette monnaie est déja en elle-même une catastrophe. Franchement : sortons-en !
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 13/12/2011

L’euro, générique de fin

> Un cavalier qui s’enfonce dans la nuit
Court vers la rupture, c’est Sarko
Son nom, le désigne comme celui qui nous a leurré
Avec son zèle pour l’euro
L’euro, l’euro, du dollar rusé qui fait la loi
L’euro, l’euro, acheteur, tu l’es à chaque fois
L’euro, l’euro, trop bas tu révèles nos ennemis
L’euro, l’euro, trop haut, défends mal le pays
L’euro… (final, en sautant comme un cabri)
Signé : Zeuro pointé
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Écrit par : Denis / | 13/12/2011

JE N'Y CROIS PAS

> Grévisse me confirme que vous avez raison pour le pluriel.
Je ne crois pas à l'implosion de la zone euro.
B.


[ Fe Pp à B. - Mille excuses pour les capitales, tapées par erreur ! et non relues, sinon elles auraient disparu. En tout cas elles n'avaient rien d'intentionnel. Je n'ai pas ce genre de tics. ]

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Écrit par : BrunoK / | 13/12/2011

FAUX ARGUMENT

> Les "think-tanks" extrémistes à droite ou à gauche qui prônent la sortie de la zone euro et ceux qui applaudissent des deux mains aux malheurs de l'Union européenne, sur l'air "Je vous l'avais bien dit..." sont aussi catastrophistes que les autres. Faire croire aux gens que les difficultés présentent ont pour origine un ou des boucs émissaire ( l'euro, l'Europe, ceux du CAC 40...., j'en passe ) est quand-même bien réducteur. Je veux croire pour ma part, en la perfectibilité des institutions. Ne jouons pas trop l'air "Tous pourris..." : on sait où cela a mené nos pères.

Luc


[ De PP à L. - Pourquoi déplacez-vous le problème et le rabattez-vous sur un passé dépassé ?
Il n'est pas question ici de bouc émissaire, ni de "tous pourris," ni de rien de ce genre (ou alors prouvez-le). Nous parlons d'économie, de finance et d'absence de politique. C'est-à-dire que nous demandons la mise au rencart de l'idéologie libérale...
La question est de savoir pourquoi le rejet du politique au profit du financier fut imposé aux peuples, avec cette conséquence de soumettre la construction européenne à un non-sens : une monnaie unique sans pouvoir fédéral.
A moins que vous ne pensiez que les effets n'ont pas de causes et qu'onpeut mettre la charrue avant les boeufs ? Auquel cas vous adhérez au non-sens maastrichtien, qui est en train de s'effondrer sur nos têtes. En ce cas vous feriez mieux de vous justifier plutôt que d'accuser les autres. ]

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Écrit par : Luc / | 13/12/2011

@ Denis: excellent, il nous faut l'apprendre par coeur, pour mettre les rieur de notre côté!

à JG : la monnaie forte, c'est à dire l'euro et auparavant la politique du (de) franc-fort a abouti à détruire 800 emplois industriels par jour ouvrable (estimation: François Asselineau).
Le grand argument de Montaigne est de dire que les produits importés coûteraient cher. Et les chômeurs, combien cela coute-t-il économiquement et humainement?
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Écrit par : Pierre Huet / | 13/12/2011

CE QUI LES HERISSE

> Sortir de l'euro coûterait un peu au départ, mais serait un investissement très vite rentabilisé, la France retrouverait son autonomie monétaire, et ne serait plus dépendante des "marchés" pour s'en sortir. C'est cela que les libéraux ont voulu, regardez leurs sites, ce qui les hérisse est le pouvoir des pays d'émettre la monnaie.
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Écrit par : ludovic / | 13/12/2011

RELIRE MAURICE ALLAIS

> Bon, pour résumer : la création de cette monnaie commune (et de tous les mécanismes qui vont avec) fut une "grosse" erreur, et on ne peut pas en sortir ?! alors on fait quoi ? Si on continue avec les mêmes règles de marché européen grand ouvert et de monnaies flottantes, c'est clair que nous allons vers un grand appauvrissement de millions de personnes en Europe. Relire Maurice Allais qui avait bien expliqué ces dérives et ces risques.
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Écrit par : BCM / | 13/12/2011

à tous les détracteurs de l'euro :

> bon, globalement je suis d'accord avec vous mais alors que faire aux élections ? On n'aurait que le choix entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ?

FR


[ De PP à FR - Ne posons pas le problème en ces termes, mais plutôt en ceux-ci : pourquoi l'euro est-il aujourd'hui décrié par certains de ses propres parrains (Jacques Delors) ? Pourquoi ont-ils l'air de penser que l'euro peut s'écrouler de lui-même ? ]

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Écrit par : Frederic Ripoll / | 14/12/2011

MILLENARISME

> C'est fascinant cette peur "millénariste" de quitter l'euro. Mais bon sang, la France à vécu pas mal de temps sans l'euro, non? Nos anciens ont quand même réalisés pas mal de choses sans l'euro, non?
En fait, la base de cette peur c'est que cela obligerait les gens à se reprendre en main et à assumer leur avenir. Bref, à refaire de la politique, de la vraie. Or, ce sont tous (allez "tous pourris"?) des adulescents qui ne voient la vie qu'en terme de jouissance et de consommation, pas en termes d'efforts, de partage, de construction, de responsabilité.
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Écrit par : VF / | 14/12/2011

AFFINER L'ANALYSE

> Loin de moi l'idée de "défendre l'euro pour le plaisir de le défendre", mais il serait peut-être bon d'affiner et d'élargir la problématique. N'est pas nécessairement en cause dans l'absolu, tant le principe même d'une monnaie unique, que le contenu concret du marché unique et celui qui fut donné à l'euro: une monnaie et un marché 'ouverts à tous les vents', et singulièrement taillé sur mesure pour l'oligarchie globalisée et la grande bourgeoisie européenne "compradore" qui se confond avec la nouvelle élite financiarisée et ses obligés et complices, les managers des grandes entreprises cotées (lesquels n'aspirent souvent qu'à être cooptés parmi leurs alter+-egos américains).
Un des vices originels de l'euro - et de la constitution du marché unique - fut l'ouverture concomitante des frontières extérieures de l'UE, et une ouverture totale, alors qu'historiquement, toutes les unions monétaires (ex. le Zollverein) ont connu une fermeture relative des frontières extérieures, permettant de consolider et de protéger la zone monétaire en construction. C'est cette décision qui a permis que la crise des "subprimes" pourrisse les bilans de nos banques, tout comme si elles avaient été américaines.
C'est également cette décision qui permet que 50% du commerce mondial transite par les paradis fiscaux (et par conséquent, que les sociétés du CAC40 et les grandes fortunes ne paient plus aucun impôt en France et en Europe, limitant leur 'contribution' au bien commun à y détruire toujours plus d'emplois).
Autre vice: "le beurre et l'argent du beurre", c'est à dire - alors que la constitution d'une zone monétaire suppose la convergence progressive des standards fiscaux, salariaux et sociaux -, un dumping précisément fiscal, social et salarial au sein de l'UE qui fut délibérément inscrit dans les Traités par les États-membres, et mis en œuvre par la Commission. Alors que d'énormes gains de productivité furent progressivement enregistrés dans les pays post-communistes d'Europe centrale et orientale depuis la chute du Mur, et plus encore, leur intégration dans l'UE, ils ne se sont traduits qu'optiquement, ou à doses homéopathiques en hausse des salaires et des normes sociales. C'est ainsi que des chauffeurs de camion payés 300 euros par mois peuvent en toute légalité faire du 'cabotage' entre Paris et Lyon, par exemple. Quand ils n'émargent pas au 'payroll' de l...
On notera encore le soi-disant "modèle allemand" (que tous les libéraux brandissent "ad nauseam"), lequel ne repose pour l'essentiel que sur un dumping salarial et social équivalent à une dévaluation unilatérale de 20%, et l'utilisation à grande échelle des pays à bas salaires d'Europe centrale et orientale en tant que sous-traitants, le "made in Germany" se limitant souvent à "mettre la cerise sur le gâteau". Si tous les pays voisins faisaient de même, à commencer par la France, le "modèle allemand" s'effondrerait comme un soufflé (n'en déplaise aux "cathos" fréquentant les salons du MEDEF).
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Écrit par : J. Warren / | 14/12/2011

APOCALYPSE

> L'illustration est amusante.
Mais, histoire de donner un tour plus allemand à cet article, que penseriez de la "Die Apokalyptischen Reiter" de Peter von Cornelius?
http://de.wikipedia.org/w/index.php?title=Datei:TheRiderOfTheApocalypse.jpg&filetimestamp=20051012022127
BJL


[ De PP à BJL - Très beau, mais 'Apocalypse' veut dire 'Révélation', pas 'mythomanie' ! ]

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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 14/12/2011

LA DETTE PROFITE A L'HYPERCLASSE

> Je viens de lire une analyse très intéressante à propos la crise de la dette et de l'euro. Intéressante car sortant du cliché libéral que l'on nous matraque à longueur de temps, à savoir : la France est endettée car on ne travaille pas assez (bouh les 35h !) et parce que les français sont "perfusionnés" aux allocs (les français sont des feignasses...?)
http://www.lepoint.fr/economie/emmanuel-todd-annulons-la-dette-du-vieux-monde-13-12-2011-1406951_28.php
On retrouve sur beaucoup de point une convergence avec les idées de Paul Jorion : La dette profite à une "hyperclasse" oligarchique...
A débattre !
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Écrit par : Tangui / | 16/12/2011

@ Tangui

> Oui, cet article est remarquable, merci de nous le signaler! non seulement comme analyse des mécanismes économique mais comme désignant l'irrationalité des décisions de l'oligarchie, qu'il attribue soit à l'idéologie soit à la psychiatrie.
Il ne se penche pas sur le pourquoi de cette irrationalité, dommage. Il est vraisemblable qu'elle est due au fait que les idées de supranationalité, de mondialisation sont devenues de paralysantes "vaches sacrées" et que nos élites, et pas seulement les financières hélas, préfèrent que les peuples coulent ensemble avec le Titanic financier plutôt que de se sauver chacun dans sa chaloupe?
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Écrit par : Pierre Huet / | 16/12/2011

@ PP

> je vous cite "La question est de savoir pourquoi le rejet du politique au profit du financier fut imposé aux peuples, avec cette conséquence de soumettre la construction européenne à un non-sens : une monnaie unique sans pouvoir fédéral."
Je ne crois pas que le rejet du politique soit durable, on voit à quel point il nous manque, car tout est politique dans les options qu'il nous est donné de regarder tous les jours, du local (l'école de mon enfant) au national (ma fiscalité, mon industrie de demain) à l'européen (ma monnaie de demain), et jusqu'au niveau mondial (quelle paix durable, le climat).
Je vous l'ai déjà écrit ici plusieurs fois, le fédéralisme européen est l'unique porte de sortie par le haut pour nous, il nous faut nous reconnaitre un.
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Écrit par : GBA92 / | 19/12/2011

DU VENT

> Le fait est que quand on est contre l'euro (et depuis toujours !) on est pestiféré !!!
que quand on est contre l'euro, on est affamé de justice sociale et qu'on en a assez d'être cannibalisé.
à mon avis, comme cette monnaie ne correspond à rien, il ne se passera rien.
D'ailleurs l'euro, le rot, c'est du vent.
(on a déjà failli avoir l'écu / le cul alors pourquoi pas le prout, tant qu'on y est ?)
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Écrit par : zorglub / | 21/12/2011

"SORTONS DE L'U.E."

> A tous ceux qui se posent la question de sortir de l'euro : oui et encore oui... mais comment ? on ne peut pas sortir de l'euro sans sortir de l'UE (article 50)
vous connaissez François Asselineau et son parti l'UPR, créé en 2007 ?
sinon, allez faire un tour sur son site, c'est instructif, construit, argumenté... bref, pour la France, sortons de l'UE :)
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Écrit par : Redetto / | 12/04/2012

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