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26/10/2011

USA : des "catholiques de droite" contre Justice & paix


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Commentaires

ILS JETTENT LE MASQUE

> Ils jettent le masque ! Surtout le sinistre George Weigel, le soi-disant papiste américain qui avait déjà insulté Benoît XVI à la parution de 'Caritas in veritate' (qu'il avait qualifiée de délire socialiste, tout juste s'il ne parlait pas d'anosognosie).
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Écrit par : simon postel / | 26/10/2011

GAG

> Nouveau gag : l'antenne française de ces sites US reproduit les dix dernières lignes de l'article de Natalia Trouiller (parce que le sondage va contre Obama)... mais ne dit rien sur les trente lignes qui rapportent la campagne dégueulasse des conservateurs contre Justice et paix. Ils sont bien informés les lecteurs des sites pseudo-papistes !
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Écrit par : gauvain / | 26/10/2011

AMBIGUITE DU MONDIAL

> Cette haine me pousse à aimer d'autant plus ce texte. Mais j'avoue qu'un point me trouble un peu : ce document donne toutes les idées qu'il faut pour mettre en place une mondialisation juste et solidaire, mais il n'envisage pas la possibilité de sortir de la mondialisation. Est-ce que ça veut dire que le choix politique de la "démondialisation" (ou la relocalisation de l'économie) est contraire aux souhaits de l'Eglise? Ou tout simplement que le Vatican donne des directives adaptées à un moment donné et un contexte précis (celui d'aujourd'hui), et que ça n'empêche pas d'envisager un autre monde ?

GT


[ De PP à GT :
- La vision contenue dans ce document indique à l'évidence une relocalisation de l'économie, mais cela n'implique pas l'autarcie !
- Ne confondons pas "mondial" (domaine des faits) et "division internationale du travail" (monstrueuse violence faite aux peuples). L'Eglise, mondiale par nature, critique la version néolibérale de la mondialisation.
- Les termes sont proches, mais leur sens est opposé.
- Ce document est un regard sur la crise actuelle et les remèdes immédiats qu'elle appelle. Ce n'est pas un plan de reconstruction de la société. ('Caritas in veritate' développe des propositions complémentaires). Et de toute façon, c'est aux laïcs engagés de prendre la responsabilité de traduire en actes les orientations générales. ]

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Écrit par : Gilles Texier / | 26/10/2011

COMME SOUS LEON XIII

> A lire l'article, le président de la Catholic League Bill Donahue "se lance dans l'exégèse historico-critique pour expliquer qu'il n'y a pas grand chose de Benoit XVI dans ce texte: "D'abord, ce n'est pas une encyclique, ce n'est pas l'oeuvre du pape. Une grande partie de ce qui est dit est cohérent avec l'enseignement social de l'Eglise depuis des années. [...] La déclaration utilise les termes d'autorité supranationale et d'institution supranationale. Ces termes sont purement et simplement des néologismes des auteurs, le cardinal Tuckson et le cardinal Toso".
Un personnage sympa, ce William "Bill" Donahue. Finalement, ce sont les créateurs de South Park qui ont le mieux décrit l'état de pensée de ce genre d'individus: dans l'épisode "Peter Rabbit", au deumeurant assez bêbête, le chef de la Catholic League fait arrêter le pape Benoît XVI, accusé d'être un "faible" pour avoir refusé l'usage de la violence par les ninjas de Bill Donahue contre les ennemis de l'Eglise...
http://www.southparkstudios.com/clips/155565/peter-rabbit
Ces gens veulent tout simplement être plus papistes que le pape.
J.

[ De PP à J. - Ce qui les a toujours amenés, au cours des âges, à finir par contredire le pape plus ou moins violemment : "Pecci a péché, Pecci paiera", disaient les ultramontains (papistissimes) contre Léon XIII après le Ralliement. ]

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Écrit par : Jovanovic / | 26/10/2011

WEIGEL LE MALFAITEUR

> Weigel avait déjà dénoncé la main noire de Justice et Paix dans la rédaction de Caritas in Veritate... pour mieux "innocenter" le pape ! le voilà qui récidive.
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Écrit par : Blaise Join-Lambert / | 26/10/2011

CA SUFFIT

> Mais enfin comment ces gens osent-ils continuer à défendre le libéralisme ? avec tout ce qui
se passe ? ils sont trop bouchés pour voir la réalité ? ou trop enfermés dans leur haine de "la gauche" ? Mais quel ridicule ils infligent au catholicisme auquel ils s'obstinent à coller comme des bernicles à la coque ! Enfin quoi, ça suffit, maintenant, les copains des Chicago boys de Pinochet !
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Écrit par : guillaume croq / | 26/10/2011

LES PREVENIR

> Il y a des sites à qui il faudrait apprendre qu'une crise économique est en cours, parce qu'ils ont l'air de ne pas le savoir. Leur dire aussi que la crise a une cause, qui est... le libéralisme.
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Écrit par : jeanne hardy / | 26/10/2011

à Jeanne Hardy

> Vous savez, il n'y a pas de mystère : les gens qui tiennent ces discours bonasses et faussement pondérés (pour nier le contenu du document de Justice & Paix) sont presque chaque fois des gens qui travaillent dans la finance ! alors comme juges-arbitres impartiaux, on repassera.
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Écrit par : vu de plus près / | 26/10/2011

@ vu de plus près

> Oui, bien sûr, car certaines gens de la finance croient tout connaître et surtout l'économie et la société, alors que c'est beaucoup plus compliqué et surtout plus concret. Même quand les financiers sont sérieux et honnêtes, ce qui est le cas de beaucoup, ils voient le monde à travers des indicateurs chiffrés et des approches mathématiques et pas directement par les faits. De moyen d'échange, l'argent devient valeur en soi et c'est alors que de serviteur il devient mauvais maître.
La crise de la financiarisation libérale est aussi une crise de la connaissance. La dématérialisation des échanges par l'informatique a vertigineusement accru cette déconnexion du réel.
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Écrit par : Pierre Huet / | 26/10/2011

DESARMANT

> Après les blogs d'extrême droite, de dignes blogs bourgeois genre opusien viennent à leur tour dire que le document du conseil pontifical n'est pas à prendre au sérieux. Et eux, ils sont à prendre au sérieux, ces sous-secrétaires du Medef ?
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Écrit par : ned / | 26/10/2011

SUR LE BLOG DE SANDRO MAGISTER

> ROME, le 24 octobre 2011 – Si l’on en croit le père Thomas J. Reese, professeur à la Georgetown University de Washington et ancien directeur de l’hebdomadaire des jésuites de New-York, "America", le document publié aujourd’hui par le Saint-Siège "n’est pas seulement plus à gauche qu’Obama : il est également plus à gauche que les démocrates "liberal" et plus proche des idées du mouvement 'Occuper Wall Street' que de n’importe quel membre du congrès des États-Unis".

En effet, le document publié lundi 24 octobre par le conseil pontifical Justice et Paix appelle de ses vœux l'avènement d’un "monde nouveau" qui devrait avoir comme pivot une autorité politique universelle.

L'idée n’est pas inédite. Elle avait déjà été évoquée dans l'encyclique "Pacem in terris" publiée par Jean XXIII en 1963 et elle a été relancée par Benoît XVI dans son encyclique "Caritas in veritate" de 2009, au paragraphe 67.

Mais "Caritas in veritate" disait bien plus que cela et bien d’autres choses ; son centre n’était certainement pas le souhait d’un gouvernement mondial de la politique et de l’économie.

Dans le cas présent, au contraire, la totalité du document tourne autour de cette idée, qui est rappelée dès le titre :

> "Pour une réforme du système financier et monétaire international dans la perspective d’une autorité publique à compétence universelle"

Ce qu’il y a d’utopique et ce qu’il y a de réaliste dans l’aspiration à un tel gouvernement suprême du monde, on peut s’en rendre compte au désordre général que les chroniques de l'actuelle crise économique et financière nous décrivent chaque jour.

Toutefois un élément spécifique d’innovation souhaité par le document relève du domaine de ce qui est réaliste et praticable : la taxation des transactions financières, dite "taxe Tobin".

Le document ne lui consacre que quelques lignes. Et l’on sait que certains ont contre cette proposition des objections fortes et argumentées, mais aussi qu’elle a le soutien d’économistes connus tels que Joseph Stiglitz et Jeffrey Sachs.

Mais, pour sa présentation du document à la presse, le Saint-Siège a décidé de prendre parti de manière très résolue en faveur de la "taxe Tobin". Pas seulement en demandant d’"y réfléchir", comme on le lit dans le document, mais en répondant point par point aux objections et en montrant qu’elle est praticable et utile dès à présent.
Cette apologie de la "taxe Tobin" a été confiée à l'économiste Leonardo Becchetti, professeur à l'Université de Rome "Tor Vergata". Et il a accompli sa mission avec précision et avec une grande abondance de données :
> "L'aspetto positivo delle crisi..."
Il y aura donc, sur la table des chefs de gouvernement du G20 qui se réuniront à Cannes, en France, les 3 et 4 novembre prochains, cette nette prise de position du Saint-Siège en faveur de l'introduction de la "taxe Tobin", dont le produit "pourrait contribuer à la constitution d’une réserve mondiale destinée à soutenir les économies des pays touchés par la crise".
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Écrit par : myeye / | 26/10/2011

@ Ned

> "de dignes blogs bourgeois genre opusien".
Il y a de fort bon auteurs qui ont écrit sur l'Opus Dei ... Je vous les conseille. Vous verrez, ce n'est pas vraiment ce qu'on (ou les médias) croient.
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Écrit par : luc2 / | 27/10/2011

CATHAYATOLLAH

> Pour ceux qui s'inquiètent de la montée en puissance de cette nouvelle figure, voici sur ce lien ce qu'est un véritable ayatollah catho ou cathayatollah, qui pour, au nom de sa foi, en appeler à l'espérance du partage dans la sobriété, hante les nuits agitées des catho de droite américains et de tous les catho qui ne souffrent de rien.
Des images d'une rare violence. Ames sensibles, s'abstenir...
http://www.youtube.com/watch?v=PY1MiqNxXTE
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Écrit par : serge lellouche / | 28/10/2011

LEUR OBSTINATION

> Je ne sais pas de quels cathos de droite vous parlez tous, mais je suis désolé quand je lis sur [...] le résumé de [...], et de ses "experts", sans doute tous financiers, qui traitent de "délire", de "rêve", ce texte de Justice et Paix, et mettent en doute son autorité magistérielle... Comment se comprendre entre catholiques, étant donné les différences de formation intellectuelle et les déformations professionnelles ?

A.


[ De PP à A. - L'obstination d'une certaine bourgeoisie catho à rejeter une partie du magistère a quelque chose de navrant. Mais l'histoire a déjà tranché contre cette obstination. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Alex / | 02/11/2011

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