06/10/2011
Les gouvernements inféodés recommencent à renflouer (sans contrepartie) des banques irresponsables !
Editorial de Vincent Giret dans Libération :
<< Il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir et que le nouveau monde ne peut pas naître. Cette définition du théoricien italien Antonio Gramsci s’applique à la lettre au moment de tension extrême que subissent la planète financière en général et le monde de la banque en particulier. De l’ancien monde, tout semble encore en place, ou presque. Près de deux décennies après le scandale du Crédit lyonnais, le drame de Dexia en témoigne jusqu’à la caricature : prise de risques inconsidérés, spéculation à coups de "produits" toxiques, tergiversation irresponsable des Etats, "stress tests" bidons et sauvetage public sans contreparties… Comme si chacun se refusait à tirer la moindre leçon de la catastrophe. Aucune mesure sérieuse d’encadrement et de contrôle des instruments financiers n’a été prise, ni en Europe ni aux Etats-Unis, depuis le sévère avertissement de 2008. Au moment où s’esquisse un nouveau plan de sauvetage des banques, cette fois à l’échelle européenne, il faut rappeler à tous qu’une banque est d’abord et avant tout un bien public. Les Etats ne sauraient mobiliser à nouveau des milliards d’euros sans exiger des règles nouvelles et, notamment, une place au conseil d’administration des établissements aidés. Nicolas Sarkozy s’y était refusé en 2008. Les peuples européens ne comprendraient pas aujourd’hui que nul ne soit en charge du rappel permanent et exigeant de l’intérêt général. La politique y joue son crédit. Le monde nouveau ne naîtra pas sans un électrochoc. »
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15:39 Publié dans Idées, La crise | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : la crise, banques, spéculation
Commentaires
SUPERBE
> Merci pour l'article et la superbe caricature. J'ai beaucoup ri !
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Écrit par : B.H. / | 06/10/2011
Dessin amusant...
> Sur le fond, je serai plus nuancé que l'éditorialiste:
-les banques aujourd'hui ne prennent plus autant de risques qu'en 2008. Les banques ne sont pas menacés à cause de risques inconsidérés mais pour avoir investi dans des obligations d'Etat !
-oui, le système dans son ensemble est pourri. Mais les banques ne sont qu'un aspect de cet immobilisme:
* les Etats vivent au dessus de leur moyen
* les pays occidentaux sont dopés aux produits fabriqués dans les pays à bas coût de main d'oeuvre, ce qui créé une illusion de richesse qui n'est pas tenable à long terme (en particulier pour les EU qui paient en $, et qui ne pourront rembourser leurs obligations que les Chinois détiennent (en $ aussi).
C'est bien un changement majeur qu'il faut. Il passe par une refonte du système financier spéculatif, par une démondialisation mais aussi par un allégement des Etats trop gourmands.
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Écrit par : ludovic / | 06/10/2011
APPLE AUTO-SUSPENDU
> Pas de rapport direct avec le sujet : ce jour, sur la page d'accueil du site d'Apple, on pouvait voir un portrait de Steve Jobs, avec les deux dates, 1955-2011. Etant dessus, j'ai cliqué sur les onglets habituels ("store", "imac", etc...) Rien. Site inactif... Je n'ai pu alors m'empêcher de ressentir une certaine joie : en signe de deuil, Apple avait décidé de suspendre son activité pendant 24 heures. Alleluia ! J'imaginais les 300 et quelques Apple Store (les boutiques "physiques") fermés. Las ! Ma joie a durée quatre secondes. C'était juste un petit moment de paresse de mon accès internet. Sur le site, tout était comme d'hab'. Le business continuait... Paix à votre âme, Mr Jobs.
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Écrit par : Feld / | 07/10/2011
> Je confirme ce que dit BH !
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 07/10/2011
NATIONALISONS
> "Les Etats ne sauraient mobiliser à nouveau des milliards d’euros sans exiger des règles nouvelles et, notamment, une place au conseil d’administration des établissements aidés."
Oui, c'est indispensable. Et osons un mot que ne supporte pas la droite néo-libérale : nationalisons les banques !
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 07/10/2011
DEUX ENSEIGNEMENTS
Deux enseignements tragi-comiques à en dégager.
-"En juillet 2010, Dexia passe avec succès les stress tests"(Wikipedia): comme quoi,le test en question était à côté de la plaque ou n'était qu'une opération de communication.
- L'actionnariat de Dexia est majoritairement public ou social (même source): Caisse des dépôts et consignations, Holding Communal, Etats, Régions, ARCO, CNP, .bref, ça fait sérieux Cela montre une des caractéristiques du "métacapitalisme" de certaines entreprises géantes actuelles. Dans ce système si complexe que plus personne n'y comprend rien ,le pouvoir y est déconnecté de la propriété privée ou publique, il est exercé de manière totalement irresponsable par des dirigeants qui savent établir des formules de bonus à leur profit et enfumer les instances de contrôle.
- Ce qui particulièrement drôle, c'est que ces dirigeants n'étant pas propriétaires de la banque, ne sont pas des "capitalistes" au vieux sens marxiste du mot.
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/10/2011
ABSTENTION
> J'ai décidé de suivre votre exemple et de ne plus participer à la comédie "démocratique" sachant pertinemment que si un socialiste était en fonction il agirait exactement de même. Le dimanche j'ai beaucoup mieux à faire que de perdre mon temps dans un isoloir qui est en fait un "trou noir" où se perd notre voix. Sarko sera réélu en 2012 et pour le reste je me confie en Dieu.
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Écrit par : Pierre-Aelred / | 08/10/2011
SE RESSSAISIR
> Ce qui est dit dans l'éditorial de Libé est très juste, mais que peut-on réellement attendre de sincère allant dans ce sens d'hommes qui ont tout fait jusque là dans leur parcours pour favoriser un système et des amitiés individuelles au détriment de l'intérêt général des citoyens de ce pays ? Le discours de Toulon est très évocateur de la césure entre discours politiques et faits politiques.
C'est la question première que je vous pose aujourd'hui.
Cette question a un prolongement inattendu, faut-il considérer qu'il est temps que les citoyens cassent un système bipartisan pour provoquer le pluralisme pourtant écrit noir sur blanc dans la constitution mais qui n'est pas inscrit du tout dans nos moeurs politiques ?
PP, au lieu de papillonner, vous devriez regarder de plus près ces points, je vous trouve très vague, limite fuyant sur certains sujets, nos échanges sur l'Europe montrent une insuffisance complaisante, vous devriez vraiment vous ressaisir.
GBA
[ De PP à GBA - Houla, les amis de François deviennent pugnaces ! Je veux bien promettre de me pencher sur ce sujet passionnant : comment sortir du bipartisan, et quelle dose de proportionnelle, etc. Mais je crains d'être trop papillon pour prendre longtemps ce dossier au sérieux. ]
réponse au commentaire
Écrit par : GBA92 / | 08/10/2011
LOIN DE LÀ
> C'est certes sympathique encore que la référence à Gramsci est du plus mauvais goût mais c'est à coté de la plaque:le scandale Dexia et le besoin de recapitalisation des banques sont deux choses qui n'ont rien à voir. Quant à mettre des fonctionnaires dans les Conseils d'administration, rappelons que le Crédit Lyonnais était nationnalisé celà n'a pas empéché le scandale loin de là
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Écrit par : Caillaud / | 09/10/2011
à Caillaud
> Et pourquoi est-il "du plus mauvais goût" de citer une phrase de Gramsci ? D'ailleurs, qu'est-ce que le "bon goût" dans un débat d'idées ? qui définit le bon goût ? le Medef ?
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Écrit par : ned / | 10/10/2011
> une superbe phrase de Gramsci, d'ailleurs.
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Écrit par : leoluca / | 10/10/2011
GRAMSCI
> Gramsci pensait si je ne me trompe que pour changer la société il fallait la faire tomber en la pourrissant par la pornographie, les paradis artificiels.....pour la reconstruire ensuite! Ceci étant la phrase citée est en effet belle.
P.S. Dexia est un établissement publix franco-belge avec des représentants des 2 Etats dans le CA me semble-t-il.
C.
[ De PP à C. - Je crains que votre vision de Gramsci ne soit inexacte. ]
réponse au commentaire
Écrit par : Caillaud / | 10/10/2011
de GBA92 à PP
> Dont acte, par contre pas besoin de trop se compliquer la tâche, déjà mettre ou pas de la proportionnelle, ce serait un bon début, avec l'éternel problème de donner des élus au FN, et veuillez au passage excuser mon impertinence amicale ;-) qui justifie tout à fait votre réplique très amusante.
Pour ce qui est de l'Europe, il faut quand même choisir entre les conclusions des économistes atterrés, si je partage leur analyse des causes de cette crise systémique, car il ne faut pas se dédouaner des responsabilités politiques qui nous ont fait à nous laisser ces abus nous gangréner à ce point. Par contre pas d'accord pour décréter certaines dettes non légitimes. S'il y a eu des requins qui ont tapé dans la caisse nous aurions dû faire en sorte de mieux garder cette caisse, point, sinon on ne s'en sort jamais, aucune dette ne signifiera plus rien.
J'attends un sursaut fédéraliste porté par enfin un bon président de la commission pour régler nos problèmes au seul niveau qui fasse sens, l'Europe, mais pas celle qui nous est montrée en un spectacle pitoyable, et ce à cause du conseil des chefs d'état et de gouvernement, et non à cause des institutions elles mêmes ce que soustentent fréquemment vos articles ou commentaires, c'est à regarder de plus près aussi.
La commission étant présidée par Romano Prodi ou Jacques Delors ça avait un autre élan qu'avec Mr Barroso, non ? L'intérêt général était perceptible, on avançait, non ? Ce que nous vivons est-il une fatalité ? Non. Mais pour cela nous devons à mon sens prendre un chemin radical, c'est décider de l'élection d'un Président de l'Europe au suffrage universel par les 500 millions d'Européens.
Aujourd'hui on nous propose cautère sur jambe de bois 2 réunions par an entre ministres des finances, on se fout de nous !
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Écrit par : GBA92 / | 13/10/2011
@ GBA
> Sur le principe, pourquoi pas une Europe fédérale ? Mais laquelle ? Et je doute qu'on aille très loin à 27...
Le problème n'est pas une question de personnalité(s). On peut à bon droit trouver Prodi ou Delors plus sympathiques (ou moins antipathiques) que Barroso, le problème n'est pas là. Optiquement, cela "fonctionnait mieux" sous Prodi (surnommé "Mortadelle" en Italie) et encore plus, sous Delors parce que (1) nous étions beaucoup moins nombreux, (2) la locomotive constituée par le couple franco-allemand fonctionnait, et sur un mode plus 'équilibré' qu'à présent, et (3) le "jouet" n'était pas encore (à peu près) cassé, comme c'est le cas à présent, les infrastructures précisément mises en place par Delors et ses amis n'ayant pas encore déployé tous leurs effets. Ceci dit Barroso est en effet particulièrement carricatural et ridicule dans son rôle de caniche des Américains et du capitalisme mondialisé, il est à l'UE ce que Sarkozy est à la France.
Mais ce qui pose fondamentalement problème, c'est le système mis en place par Delors et consorts en son temps. Notamment depuis l'Acte unique, et l'ouverture sans restrictions des frontières EXTERIEURES de l'Union aux flux de capitaux (et de marchandises), instaurée parallèlement à la mise en place du marché intérieur et de l'architecture de l'euro. Autre dimension du problème, un euro géré par une banque centrale "indépendante" (en pratique alignée sur les intérêts de la finance) et ayant interdiction formelle - en théorie - de financer directement les Etats. Autre problème fondamental, les élargissements successifs aux pays d'Europe centrale et orientale sans la nécessité corrélative d'une convergence progressive des régimes salariaux, sociaux et fiscaux, permettant ainsi un dumping fiscal, social et salarial à l'intérieur même du territoire de l'UE, et organisant délibérément une mise en concurrence entre les différents Etats-membres...
Une autre Europe est possible et hautement souhaitable, éventuellement sous forme de "noyau avancé" de quelques pays, celle de Montebourg - peut-être ? -. En tout cas pas celle de Delors, Lamy, Prodi, Barroso, Blair ou Sarko.
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Écrit par : J. Warren | 17/10/2011
@ Caillaud
> Prétendre que l'affaire DEXIA et le besoin de recapitalisation de banques "n'ont strictement rien à voir" paraît légèrement surréaliste... A moins de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette. Selon toutes probabilités, l'épisode DEXIA n'est que le premier d'une longue série. Peu de commentateurs et "économistes" autorisés, en ce compris des ultra-libéraux et autres 'ahuris rayonnants' oseraient - à présent - prétendre mordicus le contraire (même s'ils ne le clament pas sur tous les toits).
Et le débat même sur la question de la nationalisation est d'ores et déjà largement dépassé. La ligne de séparation entre certains libéraux et ceux qui ne le sont pas (ou bien ne le sont 'plus') passe essentiellement par la question de savoir si les nationalisations seront "temporaires", ou non. On risque tout simplement dans un proche avenir de ne pas avoir le choix, à peine que les dépôts des particuliers et des entreprises partent tout simplement en fumée...
Ceci dit, vous-même et d'autres contributeurs ont entièrement raison de rappeler que la nationalisation n'est pas une panacée ou une recette miracle. A preuve, le scandale du Crédit Lyonnais, celui de DEXIA, à présent, et dans un autre registre, celui de NATIXIS (en théorie issue du sérail de l' "économie sociale et solidaire") voici quelques années. S'agissant du Crédit Lyonnais, on se rappellera aussi que le Ministre de tutelle Fabius encouragea plus qu'activement le CA de la banque à gérer celle-ci de la façon la plus "dynamique" possible, aussi bien, et peut-être "mieux" encore dans ce registre que ses consoeurs "capitalistes".
Ce dont il faut s'assurer, d'une façon ou d'une autre, - mais d'une façon qui donne toutes les garanties qu'on évitera à l'avenir de jouer au poker avec l'argent du contribuable -, c'est que les banques - un bien public essentiel - s'acquittent de leur "mission de service public" de financer l'économie réelle, conformément au bien commun. On peut imaginer comme Frédéric Lordon, une structure mixte "mutualisée" comprenant des investisseurs publics et privés, ainsi que des représentants des collectivités locales, et autres, mais l'essentiel est que ces structures fonctionnent désormais selon un cahier des charges "en béton". Il faudra nécessairement rétablir aussi un contrôle des changes (idéalement à un niveau européen) et une banque centrale soumise à une tutelle politique.
Nul besoin de préciser que - dans un tel contexte -, les profits scintillants et bonus mirobolants appartiendront au passé, mais qui s'en plaindra ? Même les principaux intéressés risquent d'observer un 'profil bas', trop heureux d'avoir échappé au goudron et aux plumes...:-)
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Écrit par : J. Warren / | 17/10/2011
@ GBA
> Mais cette Europe que vous dénoncez c'est justement un Delors qui l'a amenée.
Plus les europolâtres se trompent et plus ils ont raison
la solution c'est le sursaut fédéraliste ?
ben voyons !
déjà qu'on n'écoute pas les peuples !
le problème c'est cette Europe construite sur une monnaie et non sur des valeurs commune, sur la loi, sur l'homme, mais une Europe inutile puisqu'elle suit (le casino mondial), une Europe construite malgré les Européens et même contre eux, une Europe-moulin où tous les produits du monde peuvent entrer, sans contre-partie. ..
Comment voulez-vous que ça marche ?
Peut-on mourir pour cette Europe-là ?
je l'attendais depuis longtemps : plutôt que d'avouer leurs erreurs sur la conception de l'euro par exemple, les partisans de l'Europe-moulin disent que ça ne marche pas parce qu'on n'a pas joué le jeu.
mais était-il jouable ? non.
"Au seul niveau qui fasse sens, l'Europe"
faire sens : anglicisme, franglais venant de "to make sense" utilisé à la place du français "avoir un sens".
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Écrit par : zorglub / | 17/10/2011
UN ÊTRE DE LEGENDE
> Se battre entre partisans du public et partisans du privé est idiot. Les deux ont failli, on le voit bien. Par contre, ce qu'il faut, c'est du politique, du vrai. Il faut des responsables qui aient un contrôle sur l'économie, notamment (surtout?) la finance afin de veiller au bien commun. La nationalisation est un outil, pas une fin. Cela ne fonctionne que si le capitaine à la barre est bon (j'ai pas osé le grand timonier...). La qualité des responsables est la clef et certes, on retombe sur le facteur humain avec ses failles, ses forces mais au moins, on quitte un système inhumain devenu fou et non maîtrisable.
VF
[ De PP à VF - A propos de non-maîtrisable : j'ai vu et entendu (pour la première fois de ma vie) dimanche matin, au salon du livre de Blois, un de ces êtres de légende qu'on appelle IPR (inspecteurs pédagogiques régionaux). J'ai constaté que l'idée que je m'en faisais - apparence et contenu - était au dessous de la réalité. C'est pire que ce que Finky lui-même peut imaginer. ]
ajout au commentaire
Écrit par : VF / | 17/10/2011
Cher PP,
> ...cela surprend quand on n'y est pas habitué :-) . Pour ma part, j'oscille entre deux théories: une nouvelle tentative de l'invasion des profanateurs de sépulture ou une descendance mutante de Dracula (ils supportent le soleil). Si quelqu'un a le manuel de Van Helsing, je suis preneur.
Plus sérieusement, dans toute ma carrière et toutes matières confondues (chaque matière à son IPR), je n'en ai connue qu'une seule, encore en fonction, de vraiment humaine. Le genre à venir en salle des profs prendre un café avec nous et à accepter la discussion. Elle voit son métier comme un guide et un soutien aux professeurs. Mais elle est unique. Je ne vais pas parler des autres, après je devrais aller me confesser et c'est plus l'heure.
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Écrit par : VF / | 17/10/2011
@ PP
> Procurez-vous un manuel de géographie pour la préparation aux concours et vous verrez le charabia, les logiques à la Shadok... J'en ai gardé un pour prouver mes dires quand j'en fais des citations car les gens ne me croient pas ; et c'est normal car en fait on ne PEUT PAS le croire avant de l'avoir constaté.
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Écrit par : zorglub / | 18/10/2011
à J. WARREN :
> non, pas une Europe fédéraliste, c'est justement de là que beaucoup de maux viennent . Lisez "L'Europe, une nouvelle URSS?" de Vladimir Boukovsky (il est digne de foi en ses propos, non?), c'est instructif . Reconsidérez comment on a respecté les référendums sur la Constitution, comme on respecte à Bruxelles l'histoire de chaque peuple (en en faisant fi, ou en traitant d'affreux nationalistes ceux qui en mentionnent la richesse ...), comme est respecté le vote récent du Parlement slovaque : à chaque mise en garde tout à fait légitime du peuple, le peuple s'entend répondre : on va vous faire revoter, on va mieux vous expliquer ...! Pour ma part, je mettrai toutes mes forces dans la résistance (en votant outsider, ou blanc, je ne sais encore) contre les forces totalitaires, les grandes mécaniques des trop grands partis politiques (dont le côté trop peu démocratique était déjà souligné par A.Soljénitsyne en son temps), les vastes ensembles ruineux, incontrôlables et illégitimes tant ils font fi des peuples, ou ne les considèrent au mieux que pour les manipuler..."Small is beautiful, less is more" !
Les défauts de l'Euroland sont structurels, et non liés à quelques hommes trop médiocres pour gouverner. Il nous faut revoir notre copie : une Europe coopérative à géométrie variable comme elle existait au départ (R. Schuman), et non un Titanic, qui n'est pas insubmersible, n'en déplaise à certains eurocrates !
Autrement dit, on sauvera l'Europe des peuples en sortant le plus vite possible de l'Euro (opération néanmoins délicate), pour laisser chaque pays gérer sa monnaie et ainsi et surtout son emploi ! Il y a urgence : il faut sauter à l'eau et vite ! C'est consternant de voir Hollande et Sarko vouloir encore nous forcer à rester sur le Titanic (monnaie unique), quand tous savent que nous sommes dans une zone d'icebergs !!!
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Écrit par : le 22 à Asnières / | 18/10/2011
@ J.Warren,
> J'ai voté contre le traité constitutionnel européen en 2005 car rien n'était fait en profondeur pour rééquilibrer ce qui l'était en surface avec +10 pays intégrés en 2 ou 3 ans, pure folie mal/pas préparée.
La faiblesse a été de considérer que les gouvernements se soutiendraient en cas de coup dur, or c'est avant une crise qu'il faut bien préparer ses arrières, et nous n'avons pas prévu de faire la police pour vérifier les bulles de dettes privées en corollaire de la stabilité des prix et du pacte de stabilité des budgets publics. N'ayant pas fait un travail de convergence des politiques économiques, le différentiel entre l'Allemagne et le reste de la zone Euro s'est étiré au point de craquer. Mais paradoxe, ce craquement met autant en danger l'Allemagne que les autres pays, sauf que l'Allemagne reste bloquée par ses tensions internes de coalition de gouvernement.
On aurait des choses à faire, simples et efficaces, mais effectivement, les gouvernants européens veulent parader martialement avec les prérogatives de chefs d'Etats. Ils ne remontent plus au niveau communautaire ce qui doit absolument l'être, sauf à paraître ce qu'ils sont finalement quand même devenus, c'est à dire des pantins sur une estrade, et ce faute somme toute d'un effort minimum, juste de chacun respecter nos traités, et de poursuivre le montage communautaire (voir plus haut) qui a assuré stabilité, paix, prospérité, et la démocratie pour l'UE pendant 50 ans.
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Écrit par : GBA92 / | 18/10/2011
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