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30/09/2011

Montebourg veut couper les banques en morceaux

...et lacère la pensée-zéro d'Aubry-Hollande :


 

Entretien d'Arnaud Montebourg à Libération ce matin. Extraits :

<< Les banques [...] nous ont mis dans une situation terrible, et leur responsabilité est très grave. Notamment parce qu'elles ont mis en difficulté l'économie réelle, au point que les chefs d'entreprise, les patrons de PME, les collectivités territoriales ne trouvent plus de crédit. Ce n'est plus possible. Il va falloir que cette sphère financière soit dégonflée. Tous les moyens dirigistes devront être employés. [...]. Les banques doivent être [...] coupées en morceaux, et cela doit être fait très vite. Je propose aussi que les banques riches qui distribuent des milliards de dividendes à leurs actionnaires […] utilisent cet argent pour recapitaliser les banques fragiles. Les banques ont une responsabilité collective dans l'effondrement du système financier. Elles doivent elles-mêmes s'entraider pour survivre. C'est cela, la mise sous tutelle. Il faut en tout cas éviter les hausses d'impôts pour sauver les banques, qui toucheront les contribuables des classes populaires et des classes moyennes. Je propose par ailleurs un pacte de désendettement qui sera financé par les banques. C'est là que se trouvent les excédents, dans le système financier, les paradis fiscaux....>>

<< Le protectionnisme […] passe par les aides directes à l'industrie, par les mesures de protection commerciale, par la manipulation de la monnaie, par le contrôle du capital. […] Comment allons-nous donner des emplois à notre jeunesse ? Par des emplois de services précaires dans les associations d'aide à domicile ? [...] Non. Il construire les outils de la démondialisation.. >>

Sur Aubry et Hollande : << On ne voit pas pourquoi il y a deux candidats pour représenter un seul courant politique. [Leur] duel n'a aucun sens... >>

<< Je suis allé à Amiens dans une usine de Goodyear de 1200 salariés qui va délocaliser. Les salariés se battent depuis quatre ans. Ils ont réussi à faire reculer le plan social avec succès. Il y a quatre ans, [...] nous n'avions rien à dire à ces gens. C'était la ligne Jospin : « On ne peut rien faire, c'est ainsi, c'est la mondialisation. » Aujourd'hui [...] il s'agit de parler à ceux qui sont les oubliés du système économique. >>

 

Commentaires

LE SEUL

> Il est aujourd'hui le seul socialiste crédible et je dirais même le seul homme de gauche digne de ce nom.
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 30/09/2011

AUX PRIMAIRES

> J'ai bien envie d'aller voter pour Montebourg aux primaires socialistes (où je n'ai pas de carte), parce que j'aimerais l'entendre et le découvrir davantage: qu'en pensez-vous ?
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Écrit par : Anne Josnin / | 30/09/2011

UN DES RARES

> Montebourg, sur le plan des réformes à entreprendre pour stopper la gabegie économique et financière des marchés et des banques, est assez convaincant, le meilleur sans doute des candidats à la primaire socialiste. Mais son comportement général, très robespierriste dans la forme, sa nature de fils rebelle, son manque de dimension « paternelle », et évidemment son attrait pour la culture de mort – euthanasie, avortement, mariage homo… –, vice ontologique des socialistes, l’empêchent de toucher en profondeur les esprits et les coeurs de nos compatriotes. En outre, pour qu’un Montebourg l’emporte, il faudrait que les électeurs de gauche ne soient pas eux-mêmes infectés par la martingale libérale. Or que voit-on ? Comme ceux de droite, ils s’apprêtent à désigner un candidat – Hollande ou Aubry – dont on a bien compris le principal souci : ne pas trop écorner le parti de l’Argent, des fois qu’il se transformerait en « Mur », cette grande névrose des sociaux-démocrates français – Montebourg étant l’une des rares personnalités, me semble-t-il, à y échapper, avec Ségolène Royal.
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Écrit par : Denis / | 30/09/2011

PARADOXAL

> Dommage que sa vision de l'école soit soumise à l'idéologie libérale-libertaire. C'est assez paradoxal d'ailleurs.
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Écrit par : vf / | 30/09/2011

PAS EXACTEMENT

> Même si les idées économiques d'Arnaud Montebourg sont intéressantes, le bonhomme a réussi à écœurer la moitié de la gauche du PS (celle qui ne modifie pas ses allégeances selon le sens du vent) par certaines positions, dont un soutien à Ségolène Royal arrivé très tôt en 2006, bien avant les élections internes. Et il n'est pas exactement un modèle d'intégrité dans son département (la Saône-et-Loire).
Il a de bonnes choses à dire, mais jusqu'où va la sincérité et où commence la posture? Et pourtant, il y a sept ans, je faisais partie du "fan-club" du personnage au PS.
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Écrit par : Mahaut / | 30/09/2011

MONTEBOURG CONTRE LA LEGALISATION DU CANNABIS

> Là où je le trouve très bon, c'est lorsque le journaliste de Libération, fidèle à la ligne éditoriale de son journal, lui fait comprendre que lorsqu'on est à gauche, on peut à la rigueur lutter contre le libéralisme, mais qu'il faut impérativement défendre le libertarisme (à propos de la légalisation du cannabis), et qu'il le renvoie dans ses cordes.
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Écrit par : Gilles Texier / | 30/09/2011

PAR DEFAUT

> La politique est toujours l'art du possible dans un contexte déterminé. Prendre nos responsabilités de citoyen au sérieux implique le plus souvent de poser de façon éclairée et en conscience le "moins mauvais choix". Dans les circonstances présentes, Montebourg constitue peut-être ce "choix par défaut"... Y-compris pour ceux d'entre-nous provenant d'un "sérail de droite", au prix peut-être de quelques 'tiraillements intérieurs'. Ceci dit, il est probablement beaucoup plus proche de l'héritage gaulliste que la plupart des candidats de droite.
Si comparaison n'est pas raison, on se rappellera utilement que la gauche italienne (y-compris les post-communistes) - depuis l'implosion de la démocratie chrétienne, et le 'ralliement' de la moitié d'entre eux - n'a plus rien à voir avec ce qu'elle a pu être auparavant dans les questions éthiques. Globalement, la gauche italienne est désormais en phase avec l'Eglise sur ces thématiques. Ceci dit, l'Italie n'est évidemment pas la France, et la politique n'est pas une science exacte...
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Écrit par : J. Warren / | 30/09/2011

SES LIMITES ET SON MERITE

> Avec les différents commentaires nous voyons les limites du personnage Montebourg.
J'aime vraiment son discours : démondialisation, propos fermes sur DSK, refus de dépénaliser le H, positions économiques (banques et paradis fiscaux...) etc...
Mais hélas il est rattrapé par deux faiblesses : les nouvelles moeurs (la gauche en est dépendante), et certaines questions sur son intégrité. J'ai déja entendu des propos comme ceux de Mahaut, notamment par des amis de Saône et Loire. Montebourg a un côté obscur...Cela risquera de le perdre.
Mais il a un grand mérite : nous faire entendre un autre discours. Un peu d'oxygène ne fait pas de mal.
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Écrit par : Charles Vaugirard / | 30/09/2011

AU FAIT

> C'est aussi un grand "bouffeur de curé": par hasard, j'étais tombé sur son blog ou il était fou furieux parce qu'un village de Saône et Loire avait placé une crèche de Noël devant la mairie. Alors rien que cela...
Quant à ses propos sur les banques et le soutien à notre industrie , c'est intéressant mais aurait-t-il les moyens juridiques de les appliquer dans le cadre des traités actuels? que compterait-il faire pour les recouvrer?
Au fait, s'il est si démondialisateur, que fait-il au PS ?
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Écrit par : Pierre Huet / | 30/09/2011

DEMOCRATIE

> Juste une question sur le moyens juridique. Il me semble qu'en démocratie, le peuple est souverain. Si un référendum donne une majorité à un plan de ce genre, n'est-il pas supérieur moralement et politiquement à des traités négociés sans l'avis des peuples? De toute façon, si un pays comme la France décide de nationaliser les banques et de les découper, que fera la commission de Bruxelle? La guerre? avec quelles troupes? L'armée allemande?
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Écrit par : VF / | 30/09/2011

A VF

> à propos de la "nationalisation des banques". Je vous rappelle, une fois de plus, que le Crédit Lyonnais, quand il était bien "nationalisé", a été le théâtre d'une crise bancaire à propos de laquelle on n'a jamais eu toute la lumière (il y a même eu un incendie bien opportun dans la salle des ordinateurs du siège central du CL qui a fait perdre beaucoup de données !). Tout a été été épongé avec l'argent du contribuable. La nationalisation, ce n'est pas le "sirop typhon" de la crise actuelle. Et la question des dettes souveraines, des addictions de nos sociétés à la dette, demeure.
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Écrit par : B.H. / | 30/09/2011

@ VF

> Sur un grand nombre de domaines économiques et diplomatique, la France N'EST PLUS un état souverain. A titre d'exemple, sur un point pourtant marginal, souvenez-vous du feuilleton de la TVA réduite dans la restauration...
Pour nationaliser les banques et reconstruire une économie équilibrée et humaine, avec une parité monétaire raisonnable, il faut d'abord retrouver notre souveraineté par rapport à la commission de Bruxelles et la Banque Centrale Européenne, ce qui est possible en appliquant l'article 50 du traité de Lisbonne, c'est à dire sortir de l'UE. Je vous renvoie aux analyses de François Asselineau.
Vous me direz que les Républiques Socialistes et Soviétiques avaient aussi le droit de sortir de l'URSS. C'était théorique, et je comprends votre allusion à l'armée allemande, mais je crains davantage l'américaine.
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Écrit par : Pierre Huet / | 30/09/2011

POLITIQUE ET BANQUES

> Loin de moi l'idée de défendre les banques, mais dans toute cette crise il ne faut oublier la responsabilité également des politiques, qui ne savent que taper sur les autres pour résoudre les problèmes: banques en bouc émissaire, salariés de plus taxés (sauf les très riches qui ont des avocats pour les aider à défiscaliser).
Le taux de prélevements obligatoires est en croissance permanente en France depuis des années, et les déficits publics (Etats, collectivités, Sécu) explosent.
Qui ne se serre pas la ceinture dans cet histoire ? ce ne sont pas seulement les traders, mais aussi toute une haute administration qui vit grassement, Union Européenne en tête. Et cela, personne ne le dit, or ces comportements sont aussi responsables de la non compétitivité de nos entreprises.
Ce n'est pas être ultra libéral que de dire cela. Ce matin à RND, Jean Pierre Denis lui même reconnaissait que l'Etat ne faisait pas assez d'effort sur la dette.
N'oublions pas aussi Jean Paul II qui critiquait la charité dévoyé par une bureaucratie coûteuse qui s'arrogeait le droit de redistribution.
Autre sujet: combien de délocalisations ont été favorisées par des réglementations favorisant les importations, en premier lieu la levée des barrières douanières sur le textile chinois, produit dans des conditions sociales irresponsables.
En conclusion, les banques sont bien sûr à réformer, mais l'administration et la classe politique aussi !

L.

( De PP à L. :
- L'Etat ne tape nullement sur les banques : il met tout à leur service, et d'abord nos impôts.
- Opposer l'appareil administratif et le casino financier est un anachronisme. L'Etat aujourd'hui n'a plus rien de l'Etat régalien : c'est une annexe (lourde) du casino financier. D'où le désarroi où la crise financière le plonge... ]

réponse au commentaire

Écrit par : ludovic / | 30/09/2011

MEYER ET MONTEBOURG

> Sur Montebourg en particulier et sur les "ténors" de la politique française en général, je ne peux pour ma part que vous recommandez chaudement les réjouissantes "Sanguines" de Philippe Meyer. C'est féroce comme peut l'être - naturellement, sans même en rajouter - la lucidité bien informée et portée par une langue remarquable.
Le constat que pose Meyer sur Montebourg rejoint à vrai dire l'impression qu'avait pu s'en faire le spectateur distant de la scène française que je suis. A savoir: on ne compte plus les grandes causes qu'on l'a vu défendre, mais y en a-t-il ne fut-ce qu'une seule qui ait abouti à un quelconque résultat? Non. Faute hélas d'avoir jamais réellement mené ses croisades ailleurs que devant les micros ou les caméras.
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Écrit par : luc2 / | 30/09/2011

SEISME AU SEIN DU P.S.

> Merci à Ségolène Royal et à Arnaud Montebourg ! Ils ont d'ores et déjà provoqué un séisme culturel au sein du PS en perçant la couche du mensonge sous laquelle nous étouffons depuis 25 ans, intimant à notre conscience collective l'ordre de croire qu'il n'y a pas d'autre alternative que l'auto-régulation des marchés.
Sauf à se résigner à l'enfoncement dans le chao, le temps politique qui va s'ouvrir est celui du rétablissement de la loi et de l'interdit, sans lesquels la justice sociale est un vain mot, voilant le règne de l'impunité.
Il n'y a plus qu'une petite caste politico-médiatique d'indécrottables crétins pour y voir la manifestation d'un « archaïsme bureaucratique » et d'un « retour en arrière dirigiste ».
François Hollande et Martine Aubry, déjà plongés dans les oubliettes de l'histoire avant même d'avoir été élus, sont mûrs pour entrer au musée grévin, l'un en sosie de François Mitterand, l'autre d'Angela Merkel.
Si entre Royal et Montebourg, il fallait choisir exclusivement sur un programme, j'opterais sûrement pour la radicalité de ce dernier. Pour courageuses que soient les positions de Ségo sur bien des points, elles me semblent trop timorées au regard de la situation historique exceptionnelle. Par ailleurs, je crois qu'elle reste (encore) aveuglée par le mirage de la relance par la croissance verte, tout comme Montebourg d'ailleurs.
Mais peut-être que l'enjeu est ailleurs, incompréhensible à l'ordre politico-médiatique et son regard froid, exclusivement rivé sur la décortication des contenus programatiques et des compétences des uns et des autres.
Je crois que je vais voter pour Ségolène Royal, ce que je n'aurais jamais imaginé il y a quelques semaines encore. Par sa personne, dans sa force et dans sa vulnérabilité, dans l'élan d'indignation et de compassion qui l'habite, elle est la seule je crois à pouvoir toucher le cœur des français. C'est peut-être finalement ce qui compte le plus aujourd'hui...
Il y a au fond d'elle une faille d'où elle puise son courage et sa conviction, qui me laisse à croire qu'elle est réellement différente, et par laquelle peut survenir d'inimaginables surprises dans l'ordre de ses orientations politiques, des paroles capables d'agir sur l'imaginaire collectif.
Plus que quiconque, elle porte une sensibilité aigüe à la souffrance sociale qui peut rejoindre en profondeur la sensibilité collective et la soif de justice qui ne demande qu'à être étanchée dans notre pays.
Ségolène Royal, lors de sa campagne de 2007, les bras grands ouverts, au milieu d'une émotion collective intense, a parlé avec son cœur aux français : « Aimez-vous les uns les autres ! ». Je ne crois pas une seconde que l'on puisse réduire cela à une posture ou à un calcul. Avoir osé parler comme cela aux français avait quelque chose de profondément bouleversant, qui avait à voir, humainement parlant avec un cœur à cœur.
Les raisons obscures pour lesquelles cette femme suscite et a toujours suscité une forme de mépris et de détestation viscérale chez certains, ne font que me renforcer dans mon intuition.
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Écrit par : serge lellouche / | 01/10/2011

A BH:

> je ne dis pas que la nationalisation est une panacée universelle. Tout dépend de la valeur des hommes qui dirigent. je dis simplement que, si on "donne" (prête?) l'argent du peuple aux banques pour les sauver, il est normal que le peuple ait un contrôle là-dessus et ce contrôle passe par la nationalisation des banques.
Maintenant, il me semble que si l'on compare les problèmes, ils sont plus courants et graves (voir la crise actuelle) dans le secteur privé que public, du moins, dans ces établissement tellement énormes que l'on ne peut les laisser couler selon certains (vrai ou discours tenu pas des corrompus au service du système?)

A PH: je parlais de l'aspect moral et politique de la chose. Sur le plan concret, je ne vois pas ce qui nous empêche de reprendre notre souveraineté, mis à part la lâcheté, le manque de vision et la corruption de nos élus. L'UE n'est pas l'URSS et je ne vois pas d'Armée rouge qui écraserait notre révolte. Si un jour, un chef d'Etat français dit merde à l'UE en s'appuyant sur un référendum démocratique, je ne vois pas ce que feraient l'UE ou même les USA. Un petit débarquement en Normandie? Soyons réalistes. Militairement, c'est impossible actuellement. Des représailles économiques? Ouh lala, j'ai peur. Cela gênerait qui? Mme Bettancourt et ses parfums? Les vendeurs de bordeaux et de cognac? Non, il n'y a que le manque de courage politique et de vision du bien commun de nos dirigeants qui empêchent une réelle politique de libération du système.

A L: Je vous rappelle que si l'Etat s'endette, c'est bien à cause des cadeaux fiscaux, des baisses d'impôts etc. faites au nom du libéralisme et de la mondialisation. Si j'en crois un document de l'OCDE que j'ai lu il y a peu (je ne retrouve plus les références), les dépenses de l'Etat français, en monnaie constante, n'ont pas beaucoup augmenté depuis 20 ans, par contre, les recettes ont baissé énormément.
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Écrit par : VF / | 01/10/2011

D'ACCORD

> Je n'oppose pas le casino financier et l'appareil administratif. Je rappelle comme vous qu'ils sont coresponsables de la situation actuelle. La réalité c'est que l'Etat et le monde économique se sont alliés pour écraser la société civile.
Ce n'est donc pas avec "plus d'Etat" que l'on résoudra la crise actuel. C'est avec un Etat différent, centré sur ses missions régaliennes justement au lieu d'être dans une redistribution peu efficace. Et parmi, ses missions régaliennes, il y a celle de mettre en oeuvre des règles pour mettre fin au casino financier.

L.

[ De PP à L. - Donc nous étions parfaitement d'accord ! ]

Écrit par : ludovic / | 01/10/2011

@ BH

> Oui, nous pouvons reprendre notre souveraineté, encore faut-il le faire, et ce n'est pas avec l'UMPS ou le MODEM qu'on le fera. Il est peu probable que nous en soyons empêchés par la force mais on ne sait jamais: une Révolution Orange ou autre, pour défendre les Droits de l'Homme avec l'aide de l'OTAN, ça peut arriver...
Sur le Crédit Lyonnais, bon rappel. Il faut ajouter l'incendie d'une société d'archivage au Havre. Les dossiers brûlants, eh bien, ça brûle!
C'est mieux qu'aux USA, ou les témoignages personnels ont plus d'importance: ce ne sont pas des archives qui sont détruites mais les témoins!
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Écrit par : Pierre Huet / | 01/10/2011

SUR LE FOND

> Je cite J.Warren "Globalement, la gauche italienne est désormais en phase avec l'Eglise sur ces thématiques."
Oui mais seulement cette semaine un évêque Italien sans le citer s'est mis à critiquer Mr Berlusconi. Est-ce lié à l'absence de taxation de l'immobilier de l'Eglise ? Personnellement ça me pose un problème.
Sinon, sur le fond, Arnaud Montebourg n'a pas encore mesuré le pouvoir réel d'un exécutif après 30 ans de soumission au dogme ultra-libéral. Il lui faudra composer avec les éléments pour apprendre.
Mais on peut améliorer les choses sans couper les têtes des banquiers ! On peut déjà éviter sans même changer un seul mot dans le traité de Lisbonne (Réf. de Guy Verhoftadt) tout faire pour sauver l'€.
On doit progressivement mettre en place la taxe Tobin, rendre impossible la spéculation par les banques (Goldman Sachs en premier) sur les dettes des Etats en ouvrant les créances pour la partie autorisée au niveau BCE (60% du PIB).
Ensuite il nous faut inventer le modèle économique équilibré qui nous permettra de produire durablement chez nous, il faudra obligatoirement revenir sur la définition du "marché unique à la concurrence libre et non faussée" faute de quoi nous coulerons, et rapidement, on est sur le Titanic, on est en vue de l'Iceberg et il nous reste peu de temps pour couper les machines et nous échapper du piège qui se ferme sur nous. Que fait-on ?
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Écrit par : GBA92 | 02/10/2011

POSTURE

> Mr Montebourg n'est pas différent des autres. Ses propos contre les banques ne sont qu'une posture. Comment ferait-il autrement pour jouer au monopoly et acheter autant d'appartements?
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Écrit par : Benoit C / | 03/10/2011

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