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21/05/2011

¡ Viva España !

espagne

 

 

      Signe des temps à la Puerta del Sol :   


 
 

Quelque chose se passe dans les profondeurs des sociétés méditerranéennes. Sur la rive arabe, c'est une explosion de la jeunesse contre de vieux despotismes. En Espagne, c'est aussi une explosion de la jeunesse : mais contre le mensonge de la postdémocratie européenne, un mensonge qui asservit au système financier mondial tout en détournant l'attention grâce au nouvel opium des peuples : les « nouvelles moeurs », écran de fumée arc-en-ciel dont Zapatero est spécialiste et qui embrouille la gauche et la droite. Aujourd'hui les peuples, jeunesse en tête, réalisent que le système mène à la ruine. Ne nous laissons pas détourner par le tapage organisé autour des moeurs, qui n'est qu'une diversion. Le véritable enjeu est économique, donc politique : les peuples vont-ils secouer le joug de l'hyperclasse et reprendre les pouvoirs ?

 

Serge Lellouche nous écrit dans ce sens :

 

CE QUI SE PASSE EN ESPAGNE

<<  Quelque chose s'emballe : tournons nos cœurs et nos regards vers l'Espagne ! Tous les témoignages concordent pour dire que le mouvement démocratique et pacifique qui s'y déploie va bien au delà d'une revendication type accès au travail et pouvoir d'achat. Une contestation de fond est à l'oeuvre, mettant le doigt sur le scandale bancaire et venant questionner les fondements éthiques de notre société, la place de l'humain en son sein, le refus de sa marchandisation.

L'Espagne sera-t-elle le pont reliant un sursaut vital de l'humanité amorcé en Afrique du Nord et qui est peut-être sur le point de s'exprimer sur le continent européen ?

Nous vivons une époque passionnante qui va devenir exaltante. C'en est fini d'une histoire qui s'est figée dans la glace de la médiocrité libérale et utilitariste depuis 3 décennies.

¡ Viva España !

http://moinscplus.blogspot.com/2011/05/manifeste-du-colle...

http://www.bastamag.net/article1555.html

http://www.lepost.fr/article/2011/05/18/2498593_les-revol...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/05/21/en-espagn...

http://www.youtube.com/watch?v=Yhn-JAKykyo (à la radio, une Espagnole indignée, deux minutes après un bla bla de 2 politiciens)

en image :

http://www.france.attac.org/videos/democracia-real-ya

http://www.france.attac.org/videos/democracia-real-ya

http://www.dailymotion.com/video/xitib6_manifestation-a-p... (manifestation de Democracia Real Ya...à Paris, place de la Bastille hier) >>

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23:32 Publié dans La crise, Société | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : espagne

Commentaires

INDIGNATION

> Important, significatif : les manifestants se nomment eux-mêmes "los indignados" et appellent au boycott électoral contre les deux grands partis, PSOE et PP, lors du scrutin communal et régional. Voilà le vrai sens de ce nouveau concept, "l'indignation", qui a fait tousser les pisse-froid conservateurs français devant le succès populaire du livre de Hessel.
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Écrit par : churubusco / | 22/05/2011

TANT BIEN QUE MAL

> Une situation intéressante, mais que va-t-il en sortir? Quels hommes, quelles femmes vont émerger de ce mouvement pour lancer une reconstruction nécessaire des sociétés? Que la reconstruction soit locale ou nationale (ou les deux), il faut que ce mouvement se structure, s'organise. Si l'on observe ce qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée, on voit bien que les mouvements populaires se débattent tant bien que mal face à une récupération par les élites en place. Arriveront-ils (nous?) a casser cette spirale de détournement des aspirations des peuples? Je l'espère et je prie pour cela.
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Écrit par : V.F / | 22/05/2011

"LEVEZ-VOUS !"

> Merci cher Serge pour vos différents billets éclairants pour moi (notamment sur DSK),oui quelque chose est en train d'advenir, et les JMJ de Madrid promettent de nous bousculer aussi.
Je me souviens de ce matin à Saint Jacques où, à l'appel de Mgr Lustiger et de ses acolytes enjambant les corps couverts de poussière:
"réveillez vous les Français, la messe va commencer!"
nous nous sommes réveillés,les visages méconnaissables tant nous étions "humus"(on en riait: dire qu'on avait pour certains gardés une tenue propre pour la grand-messe avec JPII!)...O cette immense étendue de "cadavres" terreux, telle une vague, se levant tout autour de notre pasteur : ce signe de résurrection est resté à jamais gravé en mon âme.
A mes élèves qui croient que tout est déjà décidé sans qu'ils n'y puissent rien changer, et à tous je voudrais dire avec force:
Jeunesse de France, à ton tour de te lever!
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Écrit par : Anne Josnin / | 22/05/2011

NOUS AUSSI

> Et si on s'y mettait nous aussi. On parle, on écrit (MERCI PP !!!), on s'indigne. Alors pourquoi pas passer à l'acte ? Après les paroles de Guéant sur Europe 1... on laisse faire ? Galliano qui dérape, Lars von Trier qui le suit, et les députés flamands qui veulent faire passer une loi pour amnistier et indemniser des anciens collaborateurs !!!!!!! Il en faudra peu pour que quelque chose se passe. Une époque passionnante oui, définitivement oui, mais tellement effrayante... J'ai 27 ans, ma vie professionnelle démarre à peine...fiou, faut s'accrocher !
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Écrit par : Jessica / | 22/05/2011

NOS JOURNAUX N'EN PARLENT QUASIMENT PAS

> et la presse française n'en parle quasiment pas: le figaro : je n'ai rien trouvé; un article caché dans libé
Alors que ce qui se passe peut évidemment avoir une portée réelle
Mais enfin que fait El Païs !
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Écrit par : Stevenson / | 22/05/2011

LES ESPAGNOLS ET MOUNIER

> Le noyau dur de ce mouvement est clairement identifié idéologiquement à gauche mais il a en effet dépassé les clivages partisans et rallie des "indignés" d'origine très diverse, déçus de la classe politique et du système. J'ai un peu de difficulté... en Espagne, il y a une telle perte de sens, de valeurs, de repères... De tels mouvements peuvent-ils mener quelque part en l'absence d'une profondeur spirituelle? Or, en Espagne, être de gauche et croyant (qui plus est chrétien) est un oxymore! Pardonnez moi cette longue citation du " manifeste au service du personnalisme", d'Emmanuel Mounier (à lire ou relire absolument, 75 ans après sa publication); Il y est question de "revolution spirituelle":

"Contre l'illusion d'agir :
Le libéralisme a décomposé l'action en dissociant, dans la personne, esprit et matière, intelligence et efficacité, idéal et réel. Conséquences: les uns acceptent les conforts de la vie matérielle, d'autres les conforts de la vie de l'esprit; les deux démissions se valent, bien que les seconds soient communément respectés comme une élite par le pharisaïsme bourgeois. Deux autres catégories de détraqués croient agir: ce sont les “ réalistes ” , qui réduisent l'action à une tactique improvisée, et les idéalistes, qui croient à la fécondité automatique de l'encre de stylo. L'action glisse entre une agitation inutile et une cogitation inefficace. Pour lutter contre les nécessités massives dont l'ombre s'étend sur l'histoire, nous n'avons encore à choisir qu'entre des gesticulateurs et des prêcheurs.
Cependant vous les voyez ardents, remuants, tendus. N'adhèrent-ils pas aux partis, aux ligues, à l'action révolutionnaire?
Entendons-nous sur adhérer.
Il y a ceux qui adhèrent selon la pente de l'instinct. Le tempérament joue d'abord: doux, on est pour la réconciliation nationale; violent, on court aux extrêmes; de goût précieux, on se prête à la révolution aristocratique; instable, on suit l'air du jour. Puis viennent les habitudes de famille et les réflexes de classe. Puis l'intérêt. L'instinct (ou l'habitude cristallisée en instinct, c'est tout comme) se décèle à une sorte d'aspect massif de l'adhésion et d'irritabilité prompte dans la défense. Le seul à ne pas le reconnaître est celui même qui y cède. Il le couvre d'idées approximatives, de sentiments généreux, d'histoire expurgée. S'il est ouvert d'esprit, certaines de ses “positions ” même iront en sens divergent de son préjugé. Mais vienne la décision, le moment du parti à prendre, l'instinct reprend la direction: je pense à ces intellectuels qui trou¬vent toujours très compliqués les problèmes où ils ne veulent pas s'engager; il n'est pas plus rapide à se précipiter tête baissée où leur instinct les porte, quitte à être saisis d'effare¬ment rétrospectif quand la lucidité reprend le dessus. Les mêmes, qui font métier d'esprits critiques et d'analystes de sang-froid, quand les réflexes parlent, nous les voyons possédés par une psychologie de roman-feuilleton.
Adhésion qui n'est qu'adhérence. Sans intérêt pour la personne. Le premier acte d'une action personnaliste, après la prise de conscience de toute la part indifférente de ma vie, est la prise de conscience de toute la part à mon insu instinctive ou intéressée de mes adhésions et de mes répugnances.
D'autres adhèrent en suivant la pente de l'enthousiasme. L'enthousiasme peut tout recouvrir. Trop souvent il ne recouvre rien, et par son volume étouffe toute vie personnelle. Il masque alors un instinct qui se donne une grandeur: ainsi le jeune bourgeois qui s'excite sur une mystique de la propreté ou de la patrie; il couve même souvent une âme de générosité, mais qui, au lieu de mûrir, se gonfle des premières apparences venues. L'enthousiasme a du prestige. Il donne aux agitations les plus futiles du ton, de l'ampleur, de la force. Aucun état n'est plus prompt au découragement, à la naïveté ou à la servitude. Il est souvent une forme euphorique de la paresse. Le voici maître depuis que le mythe ou la “ mystique ” gouvernent toute pensée politique et ajoutent aux séductions de l'éloquence les délices de la confusion.
Second acte révolutionnaire: la révolution contre les mythes.
Adhérer, c'est pour beaucoup encore enregistrer un système d'idéologies ou de “solutions ” . Un ordre logique, par sa régularité même, donne une illusion de vérité. Le premier qui s'est présenté s'est imposé par le prestige de sa cohérence, pour peu que la victime manque d'habitudes critiques. Il satisfait le besoin puéril d'une ordonnance extérieure où toutes les pièces se répondent (au lieu de m'obliger à répondre, moi), besoin dont on ne se doute pas qu'il est un besoin de l'imagination plus que de l'intelligence. A moins qu'il ne soit simplement un besoin de s'asseoir: dans un système démontable, rigoureux, rassurant, qui ne laisse rien à l'ignorance, au risque, à la liberté. Certains ont pour ces épures la passion du petit-¬bourgeois pour les surfaces nettes de poussière dans son inté-rieur. D'autres y accrochent leur douloureuse incertitude: ceux qui prennent le besoin de certitude, dit Gide pour le besoin de vérité; ceux qui ont fini la révolu-tion quand ils ont arrangé des concepts. Les idées offrant quelque difficulté encore, et quelque risque, c'est aux techniques maintenant que des esprits plus “ franchement modernes ” demandent des plans. Ne faut-il pas des “solutions concrètes aux problèmes de l'heure”? Et ils vont en croyant ferme qu'ils sont marxistes, qu'ils sont républicains, qu'ils sont fascistes, qu'ils font un travail “constructif” . Que les consignes tournent, qu'un peu d'argent leur vienne en poche, que la crise s'éloigne, et voyez à quelle profondeur tout cela était enraciné.
Le personnalisme n'apporte pas de “ solutions ” . Il donne une méthode de penser et de vivre, et ceux qui les ont conduites à quelques résultats prient qu'on ne les apprenne point pour se féliciter d'un tel bonheur, mais qu'on aligne son effort sur le leur, et qu'on refasse la route avec ses difficultés propres, afin que le résultat soit pour chacun une véritable résultante.
Troisième décision révolutionnaire: donner aux attitudes directrices le primat sur les “ solutions ” apprises.
Restent les agités. qui lisent les journaux, et prennent l'événement du matin pour un tournant de l'histoire. Si l'on paraît ne s'intéresser que médiocrement à leurs chiens écrasés ou douter qu'ils s'en souviendront encore demain, ils désespèrent de jamais pouvoir vous donner le sens du réel.
Quatrième résolution révolutionnaire: faire retraite, être avant de faire, connaître avant d'agir.
Instincts, enthousiasmes, idéologies, agitations, autant de divertissements de la personne, autant de moyens pour elle de se fuir. Et quand elle se fuit, c'est alors qu'elle est prête pour les servitudes et pour les illusions. Tous les mouve-ments confus d'une époque trouble, à la suite et sur le modèle des partis, jouent sur cette “aliénation” de la personne pour l'entraîner où veulent les politiques, et les forces qui sont derrière les politiques.

Conversion intégrale :
Ne s'engage pas dans une action qui n'y engage pas en soi l'homme tout entier.
Ce ne sont pas des technocrates qui feront la révolution nécessaire. Ils ne connaissent que des fonctions: des destins sont en jeu; ils agencent des systèmes: les problèmes leur échappent.
Ce ne sont pas ceux qui ne parviennent à être sensibles qu'aux formes politiques du désordre, et ne croient qu'aux remèdes politiques: ils se laissent piper à ces jeux favoris des adultes mâles, comme si toute l'histoire y tenait.
Ce ne seront pas ceux non plus qui acceptent d'être classés par les fatalités telles qu'elles se présentent, et qui, intimidés par des alternatives insolentes, se laissent amputer, pour faire bloc, de la moitié d'eux-mêmes. Nous avons dû dire au départ “ ni droite ni gauche ”. Nous risquions alors d'attirer les indécis ou ceux pour qui n' “être ni droite ni gauche” était encore une manière intelligente d'être à droite. Nous les avons éliminés, nous avons tenu sur ce double refus, non parce qu'il était habile, mais parce qu'il était vital. La moitié de nos valeurs était en otage dans les deux camps, avec la moitié du désordre. Nous avons défriché une troisième voie, qui seule réconciliera toutes nos exigences. La facilité, c'est de l'abandonner pour des solutions immédiates; l'engagement, c'est de nous consacrer tout entiers à sa percée. Refuser de s'agglomérer aux blocs existants n'est lâcheté que pour ceux qui ne tentent pas jusqu'au désespoir une nouvelle sortie sur l'avenir.
Ce ne sont pas ceux enfin qui ne donneront à leur engage¬ment qu'une adhésion des lèvres ou de l'esprit. Nous ne souffrons pas seulement d'erreurs doctrinales et de contradictions logiques. La révolution ne se limite pas à remuer des idées, à rétablir des concepts, à équilibrer des solutions. Nous vivons parmi les fatalités d'une décadence, écrasés par les propres fatalités de notre vie individuelle que nous avons abandonnée aux habitudes de cette décadence. Nous n'aurons d'appui suffisamment ferme pour renverser les fatalités extérieures qu'à condition d'engager toute notre conduite dans les voies que nous aurons découvertes. La “ révolution spirituelle ”, qui place l'intelligence au départ de l'action, n'est plus une révolution d'“intellectuels”: quiconque en a été ému peut dès l'instant en commencer une réalisation locale dans les comportements de sa vie quotidienne et y appuyer, sur une discipline personnelle librement décidée, une action collective rénovée." (quatrième partie du manifeste).

En attendant, ce soir les Espagnols ont voté massivement pour le parti conservateur.
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Écrit par : klara / | 23/05/2011

LE 19 JUIN

> Mes amis,
je suis bouleversé comme vous par ce que je lis des évènements espagnols. Je suis certain qu'il ne faudrait pas grand chose pour lancer ce mouvement en France.
Nous organisons ma femme et moi une modeste rencontre le dimanche 19 juin prochain, en région parisienne, pour qu'enfin les lecteurs de ce blog puissent se rencontrer, se connaître. Venez!
Envoyez un mail à l'adresse suivante: rencontres.blogplunkett@gmail.com. Nous vous proposons un repas et une après-midi en forêt, après une messe le matin ensemble, probablement du côté de St Germain en laye. C'est pas très popu mais il y a la forêt, et puis la messe est la messe!

Hervé H.
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Écrit par : Hervé H. / | 23/05/2011

LE PARTI CONSERVATEUR ?

que dit le parti conservateur ?
est-il con et servateur du Libéralisme ? ou a t-il changé la musique ?
(aucune ironie : je ne sais pas quel est son programme ni au plan social, ni au plan éco ni au plan familial mais je sais que Zapaterro est libéral et libertaire ; il est donc impossible de voter pour lui)
Même nuage de fumée en Argentine où les péronistes ont créé un mariage homosexuel (qui n'a été réclamé par personne) et ou Cristina joue les Evita (et c'est vraiment du délire!) , mais où l'on attend toujours de sortir de la crise !
ça fait 10 ans.
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Écrit par : zorglub / | 23/05/2011

LA QUESTION

> La question est: devons-nous attendre pour nous insurger d'être désespérés, sans ressource, sans boulot, sans avenir comme les jeunes Espagnols aujourd'hui ?
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Écrit par : Hervé H. / | 23/05/2011

REELLE

> Comme le dit Anne (et que ses élèves l'entendent!) : "Jeunesse de France, à ton tour de te lever!"
Voici le site de "réelle démocratie maintenant", qui appelle à une extension de la dynamique espagnole en France, avec de multiples dates et lieux pour des rassemblements. J'irai à Bastille cette semaine, je ne veux pas rater ça!
http://reelledemocratie.com/
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Écrit par : serge lellouche / | 23/05/2011

LES JEUX SONT FAITS

> En 2009, dans la Revue Politis, Christian Laval nous mettait déjà en garde :
« […] il serait vain de croire au "retour de l’État", à la "mort de l’ultralibéralisme" et autres enfumages idéologiques. Pendant la crise, la casse continue, et plus fort que jamais. Il n’y a décidément rien à attendre d’un gouvernement qui sauve les banques privées avec de l’argent public et qui privatise le service public pour attirer l’argent privé. »
Je ne comprends donc pas votre enthousiasme. La manifestation de la Puerta del Sol sera, de toute façon, sans lendemains politiques.
Je partage la colère et l’indignation des Espagnols, mais les jeux sont faits : ils pourront bien changer de majorité, les décisions de politique économique ne se prennent plus à Madrid. Il faudra attendre quelques décennies de plus pour espérer une véritable transformation sociale.

B.

[ De PP à B. - Ce n'est pas de l'enthousiasme : c'est de l'empathie. On ne va tout de même pas s'abstenir de compassion envers cette jeunesse que notre génération désespère. On ne va pas non plus bouder notre approbation à des jeunes qui protestent, alors que la jeunesse précédente ne pensait qu'à s'ajuster au système. ]

réponse au commentaire

Écrit par : Blaise / | 26/05/2011

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