Le Sénat, paradis des lobbies

Cette fois, c'est au lobby gay-lesbien que les sénateurs font un cadeau :

« Surprenant », comme le disent les radios ? Le Sénat a voté hier un amendement PS-Verts élargissant la procréation médicalement assistée à « tous les couples », c'est-à-dire aussi aux couples lesbiens : ce qui fait progresser la dévalorisation de la cellule père-mère-enfants, et l'éradication des dernières normes échappant au marketing.

Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a pris position contre cet amendement qui, dit-il, « modifie la frontière entre le médical et le sociétal » : en effet l'assistance médicale (« réponse médicale à un problème médical ») est réservée aux cas d'infertilité physiologique constatée, et ne doit pas servir à promouvoir des expériences de « nouvelles moeurs ».

Au Sénat, l'amendement a été voté en vertu du slogan habituel : « cette évolution est conforme à la réalité française » (dixit Alain Milon, sénateur UMP).

Les sociologues et les démographes savent que cette « réalité » prétendue – les milliers de « familles homosexuelles » censées exister dans l'Hexagone – ne se vérifie pas sur le terrain...

Mais les sénateurs sont de plus en plus dépendants des lobbies : quand ce n'est pas l'agro-alimentaire ou les laboratoires, ce sont les LGBT, et ceux-ci maintiennent une pression aussi constante que celle de Monsanto ; il faut, selon eux, « mettre fin à une discrimination contre les couples de même sexe introduite dans ce projet de loi ».

La procréation, la parenté et la filiation seraient-elles des artifices, inventés récemment pour priver les homosexuels de leurs droits ?

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