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14/10/2010

1 Français sur 5 en situation de fragilité sociale (enquête Entrepreneurs sociaux / Sofres)

"Une fragilité sociale protéiforme" :


Communiqué 

 

1er Baromètre des priorités sociales

 

Le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) qui fédère et représente des entrepreneurs au service de l’intérêt général, publie, à l’occasion de son premier Congrès (14/10), le 1er Baromètre des Priorités Sociales des Français, élaboré avec TNS-SOFRES.


Une fragilité sociale protéiforme

Pour la première fois, une étude analyse en détail et en face-à-face le vécu individuel des Français sur 18 thématiques sociales de leur vie quotidienne. Premier enseignement : 1 Français sur 5 se vit dans une situation de fragilité sociale. Soit près du double du taux de pauvreté en France (13 %, Insee).

Cette fragilité sociale touche non seulement les besoins fondamentaux (accès aux soins, logement, alimentation…), comme le montrent régulièrement les enquêtes portant sur la pauvreté, mais aussi les besoins économiques (épargne, capacité à emprunter, à prendre en charge un proche en situation de dépendance…) et enfin les besoins personnels (satisfaction dans le travail, loisirs, participation à la vie citoyenne…[1]).

 1 Français sur 4 (27 %) ressent aussi une dégradation de sa situation sociale personnelle. Plus largement, interrogés sur leur vision d’ensemble, 71% des Français ressentent une dégradation de la situation sociale globale.


Une capacité de résistance individuelle… mais une impuissance collective

Si le contexte global est anxiogène, sur le plan individuel, les Français ont décidé de faire avec : 76% des Français disent avoir le contrôle de leur vie. Et 6 Français sur 10 estiment que leur situation personnelle reste à peu près stable (61%), et 11% qu’elle s’améliore.

En revanche, sur un plan collectif, 80 % des Français pensent ne pas pouvoir, à leur niveau, faire bouger les choses en France. Et seulement 11 % des jeunes pensent pouvoir faire bouger les choses.

 

Des défis au cœur de l’action des entrepreneurs sociaux

Jean-Marc Borello, président du Mouves, délégué général du Groupe SOS, met en perspective ces résultats : « Ce baromètre montre que la crise sociale est encore devant nous…  Large, complexe, elle n’appelle pas de remède miracle. Mais elle n’est pas pour autant une fatalité. Bousculant le sentiment dominant de résignation collective, les entrepreneurs sociaux le prouvent en effet au quotidien. Sur les 18 besoins sociaux analysés, ils apportent des réponses concrètes, qui améliorent la vie des gens et sont duplicables à grande échelle. Le baromètre montre qu’ils demeurent largement méconnus. A nous de nous mobiliser pour faire connaître leur métier et leurs réponses économiques aux priorités sociales des Français ».

 

Plus d’informations dans notre dossier de presse : http://www.mouves.org/src/doc/dossier-de-presse-final-bps...




[1] Voir résultats détaillés dans le dossier de presse. Méthodologie : Échantillon national de 1000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face au domicile par le réseau des enquêteurs de TNS Sofres, du 24 au 27 septembre 2010. Représentativité par la méthode des quotas.




Commentaires

LENDEMAINS

> "...80 % des Français pensent ne pas pouvoir, à leur niveau, faire bouger les choses en France. Et seulement 11 % des jeunes pensent pouvoir faire bouger les choses." Voilà qui nous promet des lendemains qui chantent...
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Écrit par : Sdfreza / | 14/10/2010

LE FILM A VOIR

> Je pense, cher PP, que vous avez lu le livre de Tim Jackson, "Prospérité sans croissance", que je recommande vivement à tous les lecteurs de ce blog. Il pointe effectivement, comme l'étude que vous nous soumettez, la faible "résilience" collective de nos sociétés ainsi que ce phénomène de "régression sociale". Il propose un grand nombre de pistes à explorer, autant au niveau de l'Etat que du développement des communautés locales.
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Écrit par : blanche / | 14/10/2010

LE PAPE

> Benoît XVI,lors de l’ouverture des travaux du synode pour le Moyen Orient, a improvisé une méditation sur les puissances de destruction que l’humanité affronte de génération en génération, et, entre autres, celle du capital anonyme. « Pensons aux grandes puissances de l’histoire d’aujourd’hui, pensons aux capitaux anonymes qui réduisent l’homme en esclavage, qui ne sont plus chose de l’homme, mais constituent un pouvoir anonyme que les hommes servent, par lequel les hommes sont tourmentés et même massacrés. Il s’agit d’un pouvoir destructeur, qui menace le monde ».
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Écrit par : Diagraphès / | 14/10/2010

BANDE D'HYPOCRITES !

> " L'opération (prêt dit "hallal" n.d.a) a été réalisée par le biais d'un mécanisme d'achat-revente ("Murabaha") consistant, pour la banque, à acheter le bien et le revendre ensuite au client. Ce dernier rembourse ensuite la banque en une ou plusieurs fois et lui verse, en outre, une commission correspondant au service rendu.
La formule permet d'éviter le versement d'intérêts, prohibé par la loi islamique."
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/101013184432.c8lvyrm2.htm
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Écrit par : Scaramouche du coche / | 14/10/2010

Les commentaires sont fermés.