Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/05/2010

Marée noire : BP engluée dans sa catastrophe, Obama englué dans ses compromissions

BP ne réussit pas à colmater la "fuite" - Désastre interminable dans les eaux du golfe du Mexique et sur le littoral - Quant à la Maison Blanche, elle est politiquement engluée dans ses velléités :


Médias :

<< Le groupe pétrolier BP a décidé d'abandonner samedi sa tentative de colmatage de la fuite de pétrole dont il est à l'origine dans le golfe du Mexique, l'opération, baptisée "Top Kill" s'étant révélée un échec. Le directeur général de la compagnie Tony Hayward (photo) s'est dit déçu tout en assurant que BP était prêt à tenter une solution alternative.


BP a annoncé samedi l'échec et l'abandon de l'opération "top kill" de colmatage du puits de pétrole endommagé dans le golfe du Mexique. La procédure, qui consistait à injecter des boues de forage dans le puits, à environ 1.600 mètres de profondeur, n'a pas permis de faire cesser l'écoulement de brut qui dure désormais depuis 40 jours, a expliqué Doug Suttles, directeur des opérations de BP.

Tony Hayward, le directeur général de la compagnie pétrolière, s'est déclaré, dans un communiqué, déçu de l'échec de l'opération. Il a toutefois assuré que le géant britannique du secteur pétrolier était prêt à tenter une solution alternative, avec la mise en place d'un couvercle de confinement, destiné à pomper le brut sans colmater la fuite. "D'après ce que nous savons maintenant, nous croyons que le couvercle de confinement est le moyen le plus efficace de minimiser l'impact de la fuite de pétrole sur l'écosystème du golfe et les gens de la région", a-t-il assuré.

Le nouveau dispositif pourrait être à l'oeuvre d'ici quatre à cinq jours, a pour sa part dit Doug Suttles lors du point quotidien avec les garde-côtes américains. "Nous pensons qu'il capturera la majorité du pétrole s'il fonctionne. Nous ne pouvons pas le garantir", a-t-il prévenu. Depuis le naufrage de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril, et sous la pression des autorités américaines, BP a tenté à plusieurs reprises d'endiguer l'écoulement de pétrole par 1.600 mètres de profondeur.

L'amiral Mary Landry, chef des garde-côtes, a estimé samedi que la seule solution permettant offrant un succès certain était de creuser un puits de secours pour rejoindre la fuite et la colmater bien en-dessous du plancher océanique. Une opération en ce sens a commencé mais le puits de secours ne sera achevé que fin juillet ou début août, selon BP, et ce délai pourrait peser sur l'administration Obama, cible de critiques de plus en plus fortes pour sa gestion du désastre. >>

 

-

Les critiques contre Obama sont légitimes... sauf celles qui viennent de la droite républicaine, endurcie dans son addiction au pétrole.

Obama vit son 11 septembre comme Bush avait vécu le sien. En 2001, Bush avait manqué l'occasion de faire prendre conscience aux Américains de leur porte-à-faux politique mondial ; en 2010, Obama est en train de rater l'occasion de faire prendre conscience aux Américains de l'urgence de changer de modèle économique. Donc, de modèle de société.

-

23:45 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

LES CONSEQUENCES

> Qu'est-ce qui se passe si on arrive pas à boucher le trou ? ça coulera pendant combien d'années pour couvrir quelle surface d'océan ? Conséquence sur le plancton végétal source de dioxygène ? Conséquence en termes de composition atmosphérique compte tenu des émanations gazeuses ?
______

Écrit par : Recto-Verso / | 30/05/2010

> BP vous répondra comme Monsanto naguère : on n'est pas là pour veiller à la sécurité, on est là pour faire du chiffre.
______

Écrit par : Amicie T. / | 30/05/2010

Les commentaires sont fermés.