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24/03/2010

''Il manque un parti conservateur...'' - Non : ce qui manque à la politique aujourd'hui, c'est... le politique en soi !

medium_capitalism[1].jpgTrouvons des mots inédits
pour penser les réalités neuves :   


 

Feld nous écrit : « L'art de gouverner est surtout celui de la continuité. Peu de réformes, mais qui vont au fond des choses. Il est toujours inopportun de bouleverser l'image qu'un pays se fait de lui-même... » Cette réflexion vient à propos d'un article de Roland Hureaux chez Liberté politique : « Il manque un parti conservateur ».

Faut-il croire qu'un parti « conservateur » garantirait la continuité, ferait des réformes « allant au fond des choses » ? Mais qu'est-ce que le fond des choses, aux yeux des « conservateurs » en 2010 ? Voyez les tories anglais et le GOP américain : ultralibéralisme + « choc des civilisations » ;  idéologie déstabilisatrice interne et externe ; « réformes » pour priver les pauvres de ce qui les protégeait...  Ruptures,  non « continuité ». Ce « conservatisme » ne conserve rien : au contraire, il est la matrice de la crise qui ravage le monde.  C'est la bourgeoisie destructrice au sens du Manifeste de 1848, ce qui ne rajeunit personne.

Faut-il rêver d'un nouveau conservatisme, qui correspondrait à l'idéal donné par Feld ? (On n'en voit pas trace en France ni dans les autres pays développés ; les partis, quels qu'ils soient, dérivent dans une autre direction).

Ne faut-il pas plutôt ressusciter  le  politique  en soi  ?

Le politique n'est ni « conservateur », ni « progressiste », mais les deux à la fois puisqu'il l'outil du bien commun : et le bien commun n'est jamais une idéologie.

Aujourd'hui le bien commun commande de libérer les peuples du système global : machine oligarchique, règne d'une poignée de grands qui plonge les petits dans l'instabilité et l'angoisse.

On peut qualifier cette libération de « conservatrice » (si l'on y tient vraiment, et ce n'est pas mon cas), parce que l'un de ses effets serait de « conserver » le bien des humbles et l'environnement. Mais pour cela il faudrait ressusciter le politique, national et international. Ce serait une révolution. « Révolution conservatrice » étant un terme plus qu'avarié, mieux vaut renoncer à ces qualificatifs. Les réalités neuves se pensent avec des mots inédits. 

 

09:50 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : politique

Commentaires

LES PITRES NE RIENT PAS

> Voilà où en est la politique spectacle :

" Le ministre de l'Immigration Eric Besson a affirmé mardi qu'il était prêt à un face à face avec Stéphane Guillon qu'il a traité de "lâche" au lendemain de la chronique où il était qualifié de "taupe" du FN.
Le feuilleton Guillon/Besson continue. "Si on le veut, je suis prêt à un face-à-face avec lui à la radio", a lancé le ministre de l'Immigration mardi lors d'un déplacement à Calais. "Qu'il me dise en face ce qu'il a dit dans ses chroniques et que je puisse lui répondre et on verra s'il est aussi sûr de lui qu'il l'est quand il n'a personne en face de lui", a-t-il ajouté.
Pour le ministre, l'humoriste, qui lui a consacré une chronique lundi matin sur France Inter, "fuit en permanence le débat avec ceux qu'il cible dans ses chroniques et qu'il s'arrange même de ne pas croiser en sortant du studio". Pour Eric Besson, "ce sont des propos et des méthodes de facho déguisés derrière un look bobo et un prêt-à-penser supposé gaucho".
Lundi, Stéphane Guillon avait qualifié le ministre de l’Identité nationale de "taupe du Front national", ce à quoi le principal intéressé avait répondu en demandant d’"arrêter les amalgames, les anachronismes".
La polémique a pris de l’ampleur lorsque le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, a présenté les "excuses du groupe" au ministre, précisant que "les critiques sur le physique des personnes n'ont pas lieu d'être sur France Inter". Des excuses qui ont fait dire au chroniqueur maison qu’humoriste est "un métier qui pourrait disparaître, comme maréchal-ferrant”. "
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Écrit par : Savonarole / | 24/03/2010

COMMENT ?

> "Aujourd'hui le bien commun commande de libérer les peuples du système global : machine oligarchique, règne d'une poignée de grands qui plonge les petits dans l'instabilité et l'angoisse."
L'article de Roland Hureaux m'avait poussé à la réflexion, et cette citation de votre article également...
Pourriez-vous la développer davantage ? Certes, libérer les peuples du systèmes global, détruire ce qui est en place... mais pour reconstruire comment?
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Écrit par : Louis Coupiac / | 24/03/2010

TOUT

> "« conserver » le bien des humbles et l'environnement ?" Hélas, là même il n'y a plus rien à conserver : où est passé le bien des humbles ? On leur a tout volé : leurs traditions dans le sens le plus classique du terme, le peu d'argent qu'ils avaient, le sens de leur vie, et leur âme même si c'était possible. Des humbles on a fait les consommateurs d'un spectacle général auquel ils ont l'impression de participer gratuitement alors que leur présence devant les sketchs du spectacle se monnaie en réalité en publicité toute la journée.
L'environnement ? Il est aussi à réinventer.
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Écrit par : JG / | 24/03/2010

D'ABORD L'EGLISE

> "Où est passé le bien des humbles?" Le premier bien qu'on doit leur rendre, ici en France, c'est l'Eglise! Combien de petits je côtoie, vivants sans le savoir les vertus évangéliques, mais prisonniers aussi des pièges du monde, parce que leur foi n'est plus éclairéé par la fréquentation de l'Eglise, qu'ils sont sans pasteurs? Ils ne se retrouvent pas dans les paroisses, objectivement dans mon Pas-de-Calais encore marquées sociologiquement,ils s'en détournent notamment suite à leurs déboires conjugaux, et c'est une catastrophe qui s'ajoute à une autre, quand les familles déchirées ont plus besoin encore de l'amour miséricordieux de leur Mère! Les richesse de la sagesse chrétienne n'irriguent plus leur vies sociale, professionnelle, politique et familiale, et ils sont plus que jamais la proie de notre société ultra libérale.Rendez-leur d'abord l'Eglise, et le reste, ils sauront le reprendre.

Écrit par : Josnin / | 24/03/2010

ENJEU NUL

> 100 % d'accord avec JG. Je ne vois pas bien ce que le conservateurs d'aujourd'hui vont pouvoir trouver de bon à conserver.
Réduire la crise de la démocratie à un achalandage insuffisant de l'offre (vision tout à fait marketing de la politique) me semble très court. Dans la logique libérale, s'il n'y a pas d'offre, c'est qu'il n'y a pas de demande.
Comme le dit PP dans un autre billet : droite ou gauche, "l'enjeu est nul". Totalement nul. Tout cela est un cirque.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 24/03/2010

QUE FAIRE

> En effet, ceux qui se nomment conservateurs aujourd'hui se réfèrent le plus souvent à Hayek - qui pourtant a écrit un article intitulé "pourquoi je ne suis pas conservateur"-; en réalité ce sont des libéraux qui veulent surtout conserver leur liberté face à l'Etat.
Que conserver de notre société aujourd'hui? J'écris "aujourd'hui" parce que ceux qui se disent conservateurs ne voient pas à quel point le libéralisme doctrinaire (qui est autant de gauche que de droite: je pense à celui qui détruit la famille, facilite le divorce au nom de la liberté des moeurs; autant qu'à celui qui détruit toute structure sociale y compris la famille au nom de la liberté du commerce) a faussé toutes les "institutions".
Alors restaurer ? C'est le rêve de l'extrême droite romantique. Elle n'a jamais su faire autre chose qu'accélérer le pourrissement par réaction...
Il reste à inventer. Plongeons-nous dans la dernière encyclique de Benoît XVI mettons nous au service du bien commun et libérons notre imagination. Le passé peut nous inspirer, c'est la loi de la vie, mais tout doit être réinventé à tout moment, c'est aussi la loi de la vie.
Quant à la révolution, pardon, mais je n'en connais pas une qui ne se soit développée dans la Terreur. Et pourtant on aimerait bien... Il faudrait faire le contraire d'une révolution, une réforme de fond des mentalités et cela s'appelle évangélisation.
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Écrit par : Hubert / | 24/03/2010

NOVLANGUE

> Un parti conservateur? Mais pour conserver quoi? N'oublions pas que Thatcher fut la dirigeante d'un parti qui se disait conservateur. Elle à détruit son pays à coup de réformes ultra-libérales. Loin de conserver, ils détruisent. Cela fait aussi parti de la novlangue actuelle que de se dire conservateur et de promouvoir le matérialisme-mercantile.
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Écrit par : vf / | 24/03/2010

DE VRAIS POLITIQUES

> Tout cela est bien sage et très vrai, d'ailleurs, les vrais conservateurs d'aujourd'hui sont les communistes, les bobos, les bourgeois tout court, les masses manipulées qui manifestent pour conserver des acquis intenables puisque les caisses sont depuis longtemps vides, désespérément vides. Alors que des milliards d'êtres humains meurent de faim. Il faut oser !!
La retraite à crédit, c'est tout ce qu'il nous reste...et une terre en lambeaux.
Le président Sarkozy n'a plus rien de crédible, il est seulement libéral dans le pire sens du terme. Il ne gouverne plus qu'avec des gens que l'on aurait crus de l'autre bord... et des calamités du genre de madame Bachelot - et s'étonne de perdre des électeurs. M'est avis qu'il n'est pas près de les retrouver.
Il manque, monsieur de Plunkett a raison, de vrais politiques, sensés, cherchant réellement le bien commun, dans la vérité et prêts parfois à déplaire.
Mais est-ce possible ?
Il leur faudrait beaucoup de discernement, énormément de courage et une humilité considérable.
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Écrit par : franz / | 24/03/2010

LA MONNAIE

> En effet, le politique a été phagocyté par l'économique. Une révolution n'aurait pas grand sens, puisqu'aucun pouvoir politique en tant que tel n'est à renverser. Comment alors contrecarrer le système global oligarchique? Sa puissance repose sur la finance? Et d'où vient que cette oligarchie contrôle tant d'argent alors que les nations, qui produisent la richesse par leur travail sont de plus en plus pauvres et endettées?
Il suffirait, pour régler le problème, que les nations se ressaisissent de LEUR droit légitime à créer leur monnaie, droit dont elles ont été très discrètement spoliées par les banques privées...qui depuis lors s'enrichissent exponentiellement à leurs dépens. Notre système bancaire est devenu vampirique. Pas de remède tant que le corps social ne sera pas débarrassé de ces parasites.
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Écrit par : Cornups / | 24/03/2010

CONSERVATEUR

> Un peu de pitié pour Hureaux. Si conservateur veut dire éviter la fuite en avant vers la réforme spectacle (type Sarkozy) ou vers le progrès libertaire qui masque l'absence de projet (type gauche 2010), c'est déjà pas mal dans la situation actuelle. Si cela nous évitait le travail le dimanche, l'adoption par les homosexuels, la parité dogmatique qui touchera bientôt le clergé, la fin d'une agriculture raisonnable... alors pourquoi se plaindre ?
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Écrit par : ld / | 25/03/2010

PAS UNE UTOPIE

> Entre la révolution à faire, pour les uns, et le délire des libéraux pour les autres, il n'y aurait selon le climat général de nos commentaires, presque plus rien à faire. On a presque l'impression que ceux qui citent Benoit XVI, le "bien commun" et le reste, le font par devoir. N'y aurait'il "plus rien à faire, la révolution, on a déjà donné, le conservatisme, c'est le libéralisme sans limites, moral ou économique...Pour partie ces diagnostics sont fondés, le monde va mal.
Mais nous ne sommes pas seulement chrétiens, donc croyants que Dieu veut sauver tous les hommes, mais aussi membres de l'humanité, dont nous voyons tous les jourqs qu'elle est aussi faite de geste de fraternité, de lutte pour la vie, ensemble.Le pire n'est jamais le plus sur. Croire en l'homme n'est pas une utopie.
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Écrit par : de Préneuf / | 25/03/2010

CHESTERTON

> C'est d'autant plus étonnant que libertepolitique fait régulièrement l'éloge de Chesterton... qui ne tenait pas vraiment les conservateurs dans son coeur apparemment :
« Le monde s'est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L'affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L'affaire des Conservateurs est d'éviter que les erreurs ne soient corrigées. » (source wikipedia donc à vérifier..)
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Écrit par : FG / | 25/03/2010

ORWELL

> Jean-Claude Michéa a trouvé une expression choc, qui traduit bien l'esprit d'Orwell (mais aussi de Chesterton) : "anarchiste tory".
Par ce jeu de mots il retire à l'épithète "conservateur" sa connotation politique habituelle. Et il opère un dépassement.
Mieux vaut encore se passer de toute référence au "conservatisme" ou au "progressisme". La première conférence de Carême de cette année, montrait bien l'incompatibilité de telles idéologies avec l'expérience que fait l'Eglise de l'histoire.
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Écrit par : Blaise / | 25/03/2010

REVOLUTION

> Je ne suis pas d'accord avec Cornups. Une révolution aurait un sens. Il s'agit de renverser un pouvoir, celui des acteurs de la finance. Cela peut être fait en reprenant en main le pouvoir politique qui s'est soumis à l'économique. La reprise en main de la monnaie en est une des aspects. Non, le seul problème, à mon sens et comme chrétien, que pose une révolution est celui de la violence qu'elle entraîne toujours. En dehors de cela, je pense qu'elle est, actuellement, légitime et nécessaire. Les serviteurs du pouvoir économique actuel se déchaînent (cf l'affaire des calomnies contre le pape par exemple). En dehors de la prière et de descendre dans le rue, je ne vois pas grand chose à faire si l'on veut sauver quelque chose de l'humanité.
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Écrit par : vf / | 25/03/2010

EN PHASE

> Totalement en phase avec votre article cher PP ! Je tique un peu (euphémisme) sur le terme de "révolution", pour les raisons que VF évoque dans son dernier message et qui ne me paraissent pas pouvoir être évacuées d'un revers de la main. L'Eglise a toujours avancé graduellement, et nous devons prendre exemple, même si il faut faire très vite. Non à une révolution, mais oui à une évolution. Oui, il faut inventer des mots nouveaux, du moins repenser quelque peu le vocabulaire de la politique d'aujourd'hui, et bien sur ce qu'il y a derrière (si seulement ce n'était qu'une question de vocabulaire).
Je suis donc pleinement en phase avec votre article, et je le prouve en vous citant quelques passages du texte de présentation du parti Solidarité, dans laquelle vous retrouverez pratiquement vos propres mots, il me semble :
"Premièrement, nous voulons rendre au politique ses lettres de noblesse, celui du service du bien commun et non de l’ambition, le service de valeurs et non de gestions sans aucune vision d’ensemble ou d’avenir.
Deuxièmement, nous refusons la politique spectacle, la « pipolisation » -immonde barbarisme- qui transforme la recherche du bien commun en course électorale pure où le meilleur acteur de théâtre l’emporte. L’Esprit s’est toujours manifesté sous de multiples formes et par de multiples personnes qui doivent apprendre les uns des autres, avec respect et une certaine humilité. Ce sont les deux jambes sur lesquelles nous voulons marcher : la recherche sincère du bien commun à travers la redécouverte du sens du service, et la collégialité, base d’une société démocratique. [...]
L’histoire nous enseigne que ce qui parait inamovible peut disparaître en l’espace de quelques mois, lorsque le temps en est venu et que le travail préparatoire a été fait. Et bien, nous sommes à l’aube de commencer ce travail de construction d’une civilisation de l’amour, pour remplacer la culture de mort en faisant basculer le réel par la force concrète de la vérité. Cette espérance n’est utopique que pour ceux qui ne font rien, parce que si personne ne vient combattre au nom de la civilisation de l’amour il est évident qu’elle n’adviendra pas. Tout cela ne tombera pas du Ciel tout rôti sans combat de notre part. Mais nous savons que seuls ceux qui combattent feront surgir l’Esprit. Ainsi, nous ne nous définissons pas comme un parti révolutionnaire mais évolutionnaire : pour ouvrir un chemin qui conduise du point A (notre société en pleine crise) au point B (une société construite sur le respect de la personne humaine). Nous commençons ce travail aujourd’hui."
Voilà, "espérance" et "civilisation de l'Amour", en lieu et place des "conservatismes" ou "progressismes", me semblent être des termes nouveaux à intégrer d'urgence à la politique d'aujourd'hui, pour qu'elle redevienne vraiment de la politique. Tellement nouveaux qu'on ne peut pour l'instant qu'être choqué par leur présence dans un discours politique. Il faudra pourtant s'y habituer : je suis de ceux qui consacreront tous leurs efforts à les faire émerger sur la scène politique.
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Écrit par : Joël Sprung / | 25/03/2010

"A moi, comte, deux mots"

> P2P, merci pour ce petit billet vivifiant!
Funeste en effet le dessein de vouloir remplacer le gouvernement des hommes par l'administration des choses.
Une question subsiste pourtant que vous n'éclaircissez pas, qui est celle du sens du mot conservateur.
François Huguenin, auteur que vous me fîtes découvrir sur ce blog, est l'auteur d'un bel essai intitulé "Le Conservatisme impossible" plaidant à l'inverse en faveur de cette orientation. Il définit le conservatisme comme la synthèse de ce qu'il y a de meilleur dans les pensées contre-révolutionnaire et libérale, auxquelles on ne peut dénier de profondes intuitions.
So, my question is: l'avez-vous lu, et le cas échéant, qu'en avez-vous pensé?
M.

[ De PP à M. - "Conservatisme" est un mot valise au contenu indéfini. D'où mon aversion à son égard. D'autant que sa dernière acception "réalisée" (le bushisme) a atteint le comble de l'ambiguité : déstabiliser le monde entier au nom du "conservatisme" ! ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : mauritanien (is back) / | 25/03/2010

RIEN COMPRIS

> Ils n'ont vraiment rien compris :
"Sur le front de la reprise économique mondiale, Barack Obama et Nicolas Sarkozy sont convenus qu'elle impliquait le rejet du protectionnisme. Dans cette optique, le président américain a déclaré souhaiter le déblocage des discussions de Doha sur le commerce mondial, soulignant que toutes les parties ont besoin d'un accord équilibré qui ouvre les marchés."
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Écrit par : JG / | 31/03/2010

FORUM ECO

Un nouveau forum d'économie vient d'être créé. Son objet est de contribuer à l'édification d'un système économique alternatif au capitalisme financier actuel. Il est encore assez pauvre en contenu, mais nous travaillons à l'enrichir. Il est accessible sur http://www.forum-eco.net/
En attendant, je vous souhaite une bonne marche vers Pâque et une excellente fête de la résurrection de notre Seigneur.
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Écrit par : Joël Sprung / | 31/03/2010

TOUT ET RIEN

> Dans le magnifique film de Visconti,le Guépard(de mémoire):
"Il faut tout changer pour que rien ne change"
...définition du conservatisme ou du progressisme?
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Écrit par : Josnin / | 01/04/2010

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