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19/03/2010

Benoît XVI applique l'esprit de Carême à une révision des "modèles de développement'" et à une "nouvelle organisation du monde de la finance"

Encore un appel papal à ne pas rester enfermés dans le modèle économique et financier actuel :


 

Recevant hier une association patronale romaine, Benoît XVI a souligné que les entreprises doivent être au service de l'homme « même en temps de crise », et que la politique ne devait pas s'asservir aux « mécanismes financiers » : « la crise financière elle-même a montré que sur un marché bouleversé par des faillites en chaîne, ceux qui ont résisté sont des sujets économiques capables de se tenir à des comportements moraux, et attentifs aux besoins de leur territoire. » Autrement dit, des patrons capables de faire « des sacrifices » pour ne pas licencier. « L'entreprise peut [...] produire une richesse sociale si les entrepreneurs et les managers sont guidés par une vision qui préfère l'investissement à long terme au profit spéculatif et qui promeut l'innovation au lieu de penser à accumuler des richesses seulement pour soi ».

Le pape a constaté que les petites entreprises doivent faire face à un crédit moins accessible, et en même temps à une concurrence très forte au niveau global. « Dans un tel contexte, il est important de savoir vaincre cette mentalité individualiste et matérialiste qui suggère de désinvestir dans l'économie réelle pour privilégier l'emploi des capitaux sur les marchés financiers, en vue de revenus plus faciles et plus rapides... » Pistes indiquées par le pape : « se mettre en réseau avec d'autres réalités sociales », investir dans la recherche et l'innovation, ne pas pratiquer une concurrence injuste entre entreprises et ne pas oublier ses devoirs sociaux.

Quant à la crise, a-t-il insisté, il faut la voir « comme l'occasion d'une révision les modèles de développement et d'une nouvelle organisation du monde de la finance ».

Le pape a signalé le « besoin d'un humanisme chrétien ». Rappelant le principe du « bien commun » (que les chrétiens sont à peu près seuls aujourd'hui à maintenir), le pape a rappelé que le temps du carême est propice à une révision de vie : « une ouverture à la transcendance, à la dimension spirituelle de la vie, à la confiance en Dieu, à l'amour, à la fraternité, à l'accueil, à la justice, à la paix (cf. Caritas in veritate, n. 79). J'aime à souligner tout cela alors que nous nous trouvons en carême, temps propice pour revoir nos attitudes profondes, et pour s'interroger sur la cohérence entre les fins vers lesquelles nous tendons et les moyens que nous utilisons. »

 

Commentaires

ECONOMIE DU DON RECIPROQUE

> Il existe des modèles alternatifs bien que balbutiants comme l'économie de communion mise en place par Chiara Lubich la fondatrice des Focolari, même si ceux-ci ne sont pour l'instant qu'à à l'état embryonnaire. Le nom civil de l'économie de communion est "économie du don réciproque".
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%
89conomie_de_communion
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Écrit par : ND / | 19/03/2010

MONETAIRE

> Le problème majeur, à la base de tous les autres, est celui de la création monétaire, dont les nations ont été spoliées au profit des banques privées. C'est ce système profondément immoral qui est générateur d'une dette publique exponentielle. A remettre en cause d'urgence. Voir par exemple le Site de la Dette Publique: http://www.public-debt.org/index.php
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Écrit par : Piix / | 21/03/2010

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