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08/12/2009

François Huguenin à Radio Notre-Dame : "résister au libéralisme" - et secouer le confort intellectuel des catholiques français


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10:42 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (16)

Commentaires

ENTRE AUTRES

> Très intéressant. J'ai apprécié entre autres : "L'homme-atome dont parle le libéralisme n'existe pas" - "La société de consommation a vidangé les valeurs et la mémoire, elle est la conséquence de la philosophie libérale qui ne laisse plus de place qu'à l'acte de produire et de consommer" - "Le collectivisme est l'autre face de l'individualisme".

Écrit par : Lisa, | 08/12/2009

MINARETS ET EGLISES

> Huguenin a raison de dire que si la démocratie légiférante se met à interdire la construction de minarets, elle peut demain interdire la construction d'églises ! C'est la logique de l'attitude de Mme Le Pen quand elle dit que la religion doit être absente de l'espace public.

Écrit par : Carlos H., | 08/12/2009

CHARTRES

> La position de Marine Le Pen est d'autant plus comique que les gens du FN n'avaient rien de plus pressé dans les années 1980 que de se faire voir au pèlerinage de Chartres, summum de "visibilité ostensible" catho !!

Écrit par : Chtonk, | 08/12/2009

EVANGILE CONTRE CONFORT INTELLECTUEL

> Bravo à F. Huguenin d'avoir évoqué "le confort intellectuel dans lequel le monde catholique français évolue, ce qui permet de ne pas poser les vraies questions..." C'est ce qu'on mesure dans tous les tendances de ce monde catholique : aussi bien chez les relativistes genre Jupe que chez les ultras qui ressassent en 2009 les vieilles rengaines de 1989 : libéralisme sot ("à bas l'Etat"), haine de fous envers l'écologie, tout cela mélangé à la religion avec laquelle cela n'a rien à faire pourtant. Chacun son idée du confort. Mais l'évangile n'est-il pas un appel à sortir de tous les conforts ?

Écrit par : Mikael, | 08/12/2009

à Chtonk

> En écoutant François Huguenin et Gérard Leclerc quand ils parlaient de la place du chrétien dans la vie politique, j'ai eu la même association d'idées que vous :
de 1984 à hier l'extrême droite a joué la carte du "national catholicisme", mal consistant à instrumentaliser la religion au profit du politique. Aujourd'hui la nouvelle génération lepéniste mise sur une autre forme de mal : le relativisme, consistant à dire que la religion doit quitter l'espace public. Total : les catholiques d'extrême droite sont les dindons de la farce. Tu l'as voulu, Georges Dandin.

Écrit par : Julien, | 08/12/2009

À LA RACINE

> Ce qui est passionnant dans le débat de ce matin : la vocation "politique" des chrétiens est de contester radicalement ("à la racine", a dit G. Leclerc) la société de consommation déshumanisante, produit de la philosophie libérale.

Écrit par : Plöt, | 08/12/2009

MESSAGE

> Comprendront-ils le message, les catholiques qui ont tellement envie de "faire de la politique" et qui croient en faire en allant jouer les inutiles dans le sarkozysme, par exemple ?

Écrit par : Alban, | 08/12/2009

EMMANUELLE MIGNON

> Voir ce qui est arrivé à Emmanuelle Mignon, au placard dès son arrivée à l'Elysée. Elle vient de s'en aller à cause de cela. Mais a-t-elle compris que le libéralisme est l'ennemi du catholicisme ? pas sûr hélas.

Écrit par : Philippe-Gilles, | 08/12/2009

INTROUVABLE, VRAIMENT ?

> C'est étrange, chez les catholiques de base et dans les milieux diocésains que j'ai connus jusqu'à présent, je n'ai pas souvent rencontré de chantres du libéralisme *. Ce n'était pas du tout le trait dominant. Je ne m'en plains pas du tout remarquez.
Par contre des socialistes, des anti-racistes, des "progressistes", des apôtres du vivrensemble, de la "diversité" (?) et de la tolérance tolérante, des tenants du multiculturalisme, des "gardiens" de la laïcité, des "chrétiens critiques" relativistes etc..., oui, massivement. Et la plupart du temps de gauche, y compris et surtout sur le plan économique.
Donc, pour le moment, je ne comprends pas les commentaires ci-dessus.
* à l'exception du libéralisme des moeurs bien sûr.
Thomas

[ De PP à T. - Si vous ne voyez pas de quoi parle François Huguenin (et de quoi nous sommes trop souvent obligés de parler ici), c'est qu'il vous manque de l'information ! Votre cartographie du milieu catho hexagonal a un blanc ! Je vous suggère d'y remédier, en... vous informant ; Google vous répondra en deux minutes. ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : Thomas, | 08/12/2009

OÙ CONDUIT LE LIBERALISME

> J'espère que le message sera entendu.
Je suis effarée du nombre de jeunes qui se disent catholiques et qui tiennent des discours de haine qu'on retrouve sur Facebook dans des groupes aux intitulés haineux "contre ces connards de...", "contre ces glandeurs de....", "aujourd'hui j'ai vu un ... qui bossait, ah non, je ne plaisante". Voilà où nous conduit le libéralisme, et le gouvernement l'a fort bien compris (diviser pour mieux régner): à nous dresser les uns contre les autres pour nous insulter entre frères.

Écrit par : Mahaut, | 08/12/2009

RESSORT PERVERS DE LA PENSEE LIBERALE

> François Huguenin a clairement souligné ce matin le ressort pervers de toute la pensée libérale : le bien doit être exclu de la cité des hommes; autrement, il apporterait la zizanie et la guerre. Et voilà pourquoi les martyrs chrétiens persécutés par Rome passent couramment auprès de nos contemporains pour des fanatiques intolérants; pourquoi aussi les martyrs de la guerre d'Espagne, à peine canonisés par l'Eglise, ont été présentés par la presse comme des "franquistes". L'idée implicite est bien celle-là : "S'il sont capables de renoncer à leur vie pour rester fidèles au Christ, dans ce cas il pourraient aussi m'égorger. S'ils sont persuadés que l'Unique Médiateur du salut est le Christ, alors il pourraient me contraindre à y croire." Voilà sans doute la raison pour laquelle le polythéisme bénéficie autant de la sympathie générale : les modernes projettent arbitrairement leur idéal du supermarché des valeurs et des croyances sur les sociétés antiques.

Écrit par : Blaise, | 08/12/2009

LE LIVRE

> Un livre que je n'ai pas encore eu l'occasion d'acheter mais qui sera dans ma bibliothèque au plus tôt ! Enfin, une pensée autre; enfin, une remise en question; enfin de la profondeur !
Ce courant de pensée, né outre-Atlantique, manquait cruellement sur le territoire français. J'en étais un fervent défenseur et j'attendais avec impatience un ouvrage solide sur le sujet. Le voilà enfin ! Merci François Huguenin.

Écrit par : Vincent, | 08/12/2009

DISTINGUER

> La remarque de Thomas et la réponse de PP m'amènent à distinguer :
- la catholicisme "versaillais", caractérisé par un conformisme bourgeois prêt à toutes les compromissions avec l'idéologie libérale et se définissant par un marquage identitaire prononcé,
- le catholicisme hexagonal (en gros), encore très marqué par les progressismes en tous genres, post-soixante-huitard, plutôt relativiste et très critique à l'égard de Rome et de Benoît XVI.
Il me paraîtrait simplificateur de ne voir que l'un ou de ne voir que l'autre....

Écrit par : Michel de Guibert, | 09/12/2009

MOL

> "le confort intellectuel dans lequel le monde catholique français évolue, ce qui permet de ne pas poser les vraies questions..." cela ne veut dire : "mol embourgeoisement" tout simplement ?

Écrit par : Annie, | 09/12/2009

à Annie

> pas forcément. Il y a les cathos embourgeoisés mous. Il y a aussi les cathos excités ultras, qui poussent le conformisme "anti-gauche" jusqu'à la cinglerie (ils sont au catholicisme ce que Le Pen était à la démocratie).

Écrit par : Fulup, | 09/12/2009

> Tout à fait d'accord avec vous, cher Michel de Guibert. Avec une précision: les progressistes hexagonaux vieillissent. Ouf!

Écrit par : vf, | 09/12/2009

Les commentaires sont fermés.