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01/12/2009

Benoît XVI dit ce qu'est le véritable théologien


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Commentaires

BAS DE GAMME

> Vu sous cet angle, le ramdam du comité de la jupe et du soviet des "baptisés de France" apparaît extérieur au domaine théologique, à l'ecclésiologie, à la vie en Eglise. Du prêt à penser bas de gamme. Nadine Morano a adhéré ?

Écrit par : Lisa, | 03/12/2009

BENOIT XVI THEOLOGIEN

> Vraiment j'aime Benoit XVI ! En plus d'aimer le pape, j'aime le théologien.
Je peux avouer aujourd'hui qu'au tout début de son pontificat, lors que je découvrais son livre "Jésus de Nazareth", j'étais un peu sceptique. Pour m'expliquer, je suis un désabusé de la théologie et de l'exégèse moderne, et serais même probablement plus sévère que le pape à leur encontre. J'ai appris à aimer la théologie à travers l'herméneutique et au service de la foi. Et j'ai toujours eu l'impression que la théologie et l'exégèse souffraient depuis deux cents ans de ce que les protestants l'avaient un peu "réquisitionné".
J'ai eu peur au début, avec Benoit XVI, de voir arriver un nouveau chantre de l'exégèse historico-critique et de la théologie ultra-scientifique, à objectiver les textes à outrance au prix de ne plus laisser entrer dans son coeur les fruits de la recherche. J'ai eu peur, mais à tort. Il a su me surprendre, alors que je désespérais que ce que nos séminaires pour beaucoup, comme nos éditions de la Bible, n'enseignent aujourd'hui plus qu'une exégèse et une théologie froide et purement scientifique. Il se produit alors - ce que j'attribue aux protestants - dans la pensée théologique ce que les protestants ont fait de l'eucharistie. La présence de Dieu n'y est plus. On ne l'y trouve plus sinon que comme un concept, une idée.
Puis j'ai appris petit à petit que Benoit XVI n'était pas de ceux-là. A l'heure où on me traitait déjà de fondamentaliste parce que je refusais de ne faire de l'exégèse que sous le seul angle de l'archéologie, et voulait en faire surgir tout ce qu'il y a de sens à travers le seul fait providentiel de la composition de la parole de Dieu, je commençais à découvrir, en même temps, que Benoit XVI n'était pas dupe de cette dérive de la théologie et de l'exégèse moderne. J'ai lu avec une joie intense ce qu'il pouvait en dire déjà en ce début d'année (et qui m'a permis d'annoter mes petites recherches personnelles de cet article que je lui dois : http://pneumatis.over-blog.com/article-29637127.html) ; ma joie est toute aussi intense à lire ce qu'il dit dans cet article-ci.
Aujourd'hui, le drame que dénonce Benoit XVI, et j'en suis témoin, c'est qu'on peut faire de la théologie sans que cela bouscule nos vies, sans que cela convertisse nos coeurs. On peut faire de la théologie comme on fait des mathématiques. En ce qui me concerne, que ce soit l'approche théologique, l'exégèse ou l'archéologie biblique, je ne peux les séparer du fait que c'est là le verbe de Dieu, c'est Jésus Christ signifié, projeté dans le langage des hommes. Et chaque découverte que la recherche m'apporte me bouleverse d'une émotion sans nom. Je frémis, je tremble et parfois je pleure en découvrant mieux comment fut composé tel texte, en redécouvrant le sens de tel mot dans sa langue originale, ou en ayant une nouvelle compréhension de telle parabole.

Écrit par : Joël Sprung, | 03/12/2009

SOVIETIQUE

> "La commission décidera des thèmes à traiter pour ces cinq prochaines années, et de l'organisation des travaux."
Mais...mais... c'est soviétique !!! ;o)
Et je suis frappé par la mention explicite à ces deux cents dernières années... Deux fois dans un si court résumé, ce n'est pas anodin.

Écrit par : PMalo, | 03/12/2009

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