20/08/2009
Le journaliste de Benoît XVI : Gian Maria Vian, directeur de la rédaction (depuis 2007) de L'Osservatore Romano
...chargé par le pape d'une mission qui déconcertera les papophobes (ainsi que quelques prétendus papistes, et les fanatiques qui s'en étaient pris à Mgr Fisichella) :
57 ans, ex-professeur de philologie patristique, Gian Maria Vian a été nommé en 2007 par Benoît XVI directeur de la rédaction de L'Osservatore Romano. Avec deux missions : a) moderniser le journal du pape, b) dire des choses que le pape ne dit pas mais « n'est pas mécontent de voir publiées ». Ce qui fait désormais de l'O.R. un journal de grand retentissement, malgré sa petite diffusion. Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, le 20 juillet, Vian explique cette nouvelle donne à son confrère John Hooper.
Extraits de l'article de ce dernier :
-
« "Quand j'ai repris le journal, [révèle] Gian Maria Vian, le pape m'a écrit une lettre dans laquelle il disait que l'Osservatore Romano devait être présent dans le débat culturel." Pour vous et moi, ça ne sonne pas comme une demande explicite de secouer le journal. Mais pour Gian Maria Vian, parfaitement au fait des subtilités de la communication vaticane (son père y était bibliothécaire en chef), cette demande était évidente. Comme Rupert Murdoch soulignant ses exigences à un nouveau rédacteur en chef du Times, Benoît XVI avait une liste de ce qu'il voulait voir dans la nouvelle formule du journal : "le pape voulait plus de couverture internationale, plus d'attention envers l'Est chrétien, plus de place aux femmes..." Vraiment ? " Oui, plus d'articles de femmes et plus d'attention aux questions féminines."
« L'un des aspects les plus intéressants des changements dans ce petit journal est qu'il présente une vision tout à fait différente du pape, généralement pris pour un ultra-conservateur coupé du monde. Vian souligne que c'est une vue caricaturale.
« [Suivi de très près par la Secrétairerie d'Etat], ce journal n'est peut-être pas "officiel", mais Vian admet qu'il « représente un point de vue autorisé »...
« Selon Vian, la plus vive polémique qu'il ait connue depuis sa prise de direction a été suscitée par son éditorial à la veille de la visite du président Obama au pape, début juillet. Aux Etats-Unis et ailleurs, les catholiques les plus conservateurs [1] ont été scandalisés de voir que, malgré les orientations du nouveau président sur l'avortement et la recherche sur les cellules souches, le quotidien du Vatican émettait un jugement positif sur ses « cent premiers jours ». Il y eut des appels à la démission de Vian. Un commentateur italien le traita d'avorteur, et d'autres, aux Etats-Unis, de liberal... [2]
« En réalité, les points de vue de Vian paraissent plus proches de ceux du pape qu'ils [ces censeurs] ne le pensent. Les priorités du Vatican vont très au delà de la lutte entre pro-life et pro-choice, et, dans bien des domaines tels la justice sociale, le désarmement, le Moyen-Orient ou Cuba, la nouvelle administration démocrate des Etats-Unis est plus en résonance avec sa pensée [celle du Saint-Siège] que l'administration Bush qui l'a précédée. Sans aucun doute, l'éditorial ouvrait la voie à une visite cordiale...
« De toute évidence, Vian est encore ému par la férocité de l'attaque contre lui, mais il l'analyse comme "un signe d'intérêt". »
_________
[1] « Conservateurs » : non parce qu'ils adhèrent à la doctrine catholique, mais parce qu'ils sont rivés (par ailleurs) à une mentalité politique que cette doctrine n'implique pas.
[2] « Liberal » au sens américain du terme (depuis l'époque McCarthy) veut dire : « procommuniste ».
15:57 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : christianisme
Commentaires
FISICHELLA
> On comprend ici le contexte de l'article "rééquilibrant" publié par Mgr Fisichella dans l'Osservatore Romano au moment de la fâcheuse affaire de Recife.
Écrit par : Marielle, | 20/08/2009
ET L'ORLF ?
> Très bien. Mais est-ce que l'édition francophone va bénéficier de cette évolution rédactionnelle ? Parce que l'OR quotidien est écrit en italien. L'édition en langue française est hebdomadaire seulement.
http://www.vatican.va/news_services/or/or_fra/index.html
On ne peut que lui souhaiter une grande diffusion. Il ne contient pas de pub. Comme le Canard enchaîné.
Écrit par : Annie, | 20/08/2009
PYRAMIDALE
> Accuser GM Vian d'être un "avorteur" sous prétexte qu'il dit que la pensée du Saint-Siège ne s'arrête pas à la question de l'avortement, c'est d'une bêtise pyramidale. Evidemment qu'elle ne s'y arrête pas ! Ca ne veut pas dire que l'avortement soit un problème secondaire ! Ca veut dire qu'il existe AUSSI d'AUTRES problèmes que l'avortement... Mais il y a des esprits tellement étroits qu'ils n'arrivent pas à comprendre cela. Peuvent-ils dans ce cas se dire catholiques ? le catholicisme ne dit pas "ou bien, ou bien", il dit : "et, et", soulignait Vittorio Messori. Ceux qui disent "ou bien, ou bien" sont des fanatiques déguisés en catholiques, comme il y en a eu hélas tout au long de l'histoire. Ce sont eux qui dégoûtent les gens du catholicisme. A force de bêtise.
Écrit par : H. G., | 21/08/2009
à MARIELLE
> Je le pense aussi. Il y a eu des gens assez stupides pour s'en prendre à Mgr Fisichella, l'homme du pape (chargé des combats pour la vie à l'échelon mondial), en l'accusant d'être "pour l'avortement" sous prétexte qu'il demandait un peu de compassion !! Cette accusation était un mensonge énorme et imbécile, et les accusateurs devraient aller s'accuser eux-mêmes "au tribunal de la pénitence" comme on disait jadis. La clémence divine leur est sans doute acquise, si leur faiblesse mentale est une circonstance atténuante.
Écrit par : Philippe, | 21/08/2009
DEFINIR
> Peut-être qu'une meilleure traduction pour "liberal" serait "progressiste" ? Liberal (à mon avis) aux US se réfère plus aux moeurs qu'à une vision économique comme en France (on dirait ainsi "free-market economy" pour "économie libérale"). Un Français libéral ne serait sans doute pas un Américain libéral. C'est là en tout cas une source de grande confusion lorsqu'on parle de libéralisme aux US. Il importe donc de toujours bien définir ce terme qu'on accomode un peu à toutes les aigres-sauces.
Pour en revenir au sujet de l'avortement, en aucun cas il ne faut voir dans la position du Vatican vis-à-vis d'Obama un quelconque relativisme en la matière. L'Eglise a toujours vivement dénoncé cette injustice et cette pratique des plus écoeurantes, et il n'en sera jamais autrement si elle veut être cohérente avec elle-même. Il me semble que le Vatican constate simplement qu'Obama n'est pas un dogmatique, et fait plutôt preuve de bonne volonté, lorsqu'il indique vouloir chercher des solution avec toutes les parties pour faire diminuer le nombre des avortements.
Marius
[ De PP à M. :
- Sur le mot américian "liberal" : vous avez raison, en sachant que "progressiste" voulait dire "suspect de prosoviétisme" dans l'esprit de la droite américaine jusqu'à la fin de la guerre froide (voire encore en 2009, dans la mesure où une partie de la droite américaine croit que la Russie de Medvedev est l'URSS de Staline).
- Sur l'avortement : vous avez également raison. Benoît XVI a reçu Obama et l'a informé - à la face du monde - des raisons catholiques contre l'avortement. Mais ils ont AUSSI aussi discuté de politique mondiale, contrairement à ce que veulent croire les partisans du "ou bien, ou bien". ]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : Marius, | 21/08/2009
à PP
> "...contrairement à ce que veulent croire les partisans du "ou bien, ou bien"...
Oui, c'est le noeud du problème.
Ces partisans au fond ne pardonnent pas à Benoît XVI d'avoir reçu Obama. ("Le pape reçoit un assassin", titrait un blog "catholique" quelques jours avant).
Pour sauver leur apparent papisme, ils veulent que cette entrevue n'ait eu lieu que comme une séance de remontrances du pape contre le président US. C'est inexact. L'atmosphère a été "cordiale", selon l'Osservatore Romano. Certes le pape a mis les choses au point sur l'avortement ("je lirai cela dans l'avion" a dit Obama). Mais il a aussi fait un tour d'horizon de politique internationale avec Obama, et dans ce domaine ils ont des points d'accord.
La politique internationale du Saint Siège est le contraire du "choc des civilisations" que voudrait l'ultradroite franco-américaine.
Écrit par : Jean-François, | 21/08/2009
" URGENCE "
> Réduire toujours plus le nombre des avortements serait plus que nécessaire. Mais (en France et aux USA) ceux qui font de l'avortement le seul et unique sujet religieux, militent idéologiquement à l'hyperdroite. Leurs raisons de haïr Obama ne sont pas seulement l'avortement. Il y a du sectarisme politique. Donc : urgent de désinfecter le combat pour la vie, en réalisant une séparation du catholicisme et de cette droite.
Écrit par : Churubusco, | 21/08/2009
DOCTRINE
Une intervenante a évoqué plus haut "l'article "rééquilibrant" publié par Mgr Fisichella dans l'Osservatore Romano au moment de la fâcheuse affaire de Recife".
L'article de Mgr Fisichella avait à son tour suscité des interrogations sur la doctrine actuelle de l'Eglise en matière de respect de la vie humaine et sur la condamnation de l'avortement.
Ces interrogations ont obtenu une réponse du Vatican dans une mise au point rappelant la condamnation de l'avortement par l'Eglise, levant ainsi toute ambiguïté.
A la condition d'être clair et explicite sur ce principe de base, il est bien évidemment nécessaire ensuite de communiquer le plus efficacement possible, comme nous l'enseigne Patrice de Plunkett contre vents et marées, avec une louable persévérance.
Écrit par : iktus310 | 23/08/2009
à iktus310
> Pour être exacts, il faut renoncer à dire que la note de la Congrégation visait Mgr Fisichella. Cela, c'est ce que racontent certains... qui poursuivent Mgr Fisichella d'une haine peu chrétienne et totalement inexplicable. En réalité, la note visait l'exploitation, au Brésil, du malaise né de l'affaire de Recife, par le lobby pro-avortement.
Relisez Mgr Fisichella : rien, dans son article, ne pouvait être interprété comme relativisant la position de l'Eglise sur l'avortement ! (A moins de faire un contresens sur le mot "compassion", ce qui n'est sûrement pas votre cas). Toute cette pénible affaire tournait autour de la balourdise de l'archevêque Sobrinho (maintenant envoyé à la retraite et remplacé par un prélat d'une tout autre nuance).
Écrit par : Marielle | 24/08/2009
à marielle
> Dans mon précédent commentaire, je n'ai critiqué ni Mgr Fisichella, ni Mgr Sobrinho, ni ceux qui ceci..., ni certains qui cela... J'ai voulu rester factuel, m'en tenir aux fondamentaux, surtout pas alimenter une quelconque polémique.
Puisqu'il faut être plus clair, je regrette de trouver dans les commentaires des accusations injurieuses et contreproductives : on caricature les prises de position de certains adversaires puis on sort l'artillerie : "bêtise pyramidale", "esprits tellement étroits", "fanatiques déguisés en catholiques", "mensonge énorme et imbécile", "faiblesse mentale", "balourdise de l'archevêque Sobrinho, maintenant envoyé à la retraite". Ce n'est pas là le ton qui convient à un dialogue entre chrétiens, même pour une "correction fraternelle".
On peut toujours trouver des affirmations fausses, voire stupides, lorsqu'une affaire fait l'actualité. Il est nécessaire de commencer par bien s'informer, puis le cas échéant de répondre à ces affirmations pour les corriger. En revanche, il est catastrophique entre chrétiens de caricaturer la position d'adversaires supposés, de mettre de l'huile sur le feu, d'envenimer les blessures et d'aggraver les divisions. Dans l'affaire en question, cela ne peut que réjouir le lobby pro avortement, dont la manipulation se révèle bien durable ! On se tire une balle dans le pied.
Je ne veux pas entrer dans cette rechute de la déplorable polémique que nous avons subie il y a quelques mois sur Recife. Mais apparemment, les blessures ne sont pas cicatrisées et certains veulent toujours en découdre. C'est dommage. Nous sommes décidément loin d'inspirer l'exclamation admirative "voyez comme ils s'aiment !"
Écrit par : iktus310 | 24/08/2009
à iktus 310
> Parce que traiter le très estimable GM Vian d' "avorteur", ce n'est pas d'une bêtise pyramidale ?
S'en prendre à Mgr Fisichella en l'accusant de "vouloir changer la doctrine de l'Eglise sur l'avortement", ce n'est pas stupide ? Ce n'est pas énormément imbécile ?
Si vous en doutez, je me pose des questions à votre sujet, pardon de vous le dire !
Pourquoi, quand on est choqué par des choses choquantes, devrait-on ne pas le dire ? Certains auraient-ils le droit de jeter le soupçon dans l'Eglise chaque fois que celle-ci dit quelque chose qui ne leur plaît pas ? Et nous devrions jeter un voile pudique sur cette Inquisition autoproclamée permanente, qui dure de génération en génération depuis l'intégrisme de 1910 ?
(Ne pointez pas chacun de ces mots en disant que ce sont des injures gratuites. Ce n'en est pas. Ce sont des termes adéquats :
"Inquisition auto-instituée" : ces gens s'érigent en juges en matière de foi et de doctrine morale.
"Permanente depuis l'intégrisme de 1910" : intégrisme est le mot juste selon la définition des historiens de l'Eglise. L'intégrisme est précisément cela : des particuliers qui s'érigent en inquisiteurs au nom de leur propre conception des choses, sans mandat ni légitimité.
Je ne vois pas pourquoi je ne le dirais pas puisque c'est vrai.
Écrit par : HG | 24/08/2009
à HG
> Transformer un débat en sa caricature, un pugilat haineux où l'on pratique l'échange d'injures, cela ne m'intéresse pas. Désolé. Je ne suis pas candidat pour jouer le rôle du méchant intégriste avec lequel vous vous régaleriez d'un pitoyable jeu de massacre.
Ceux qui aiment ce genre de jeu trouveront toujours des positions caricaturales dans le camp d'en face, pour alimenter la polémique. Je n'ai pas envie de faire les poubelles à la recherche de stupidités à critiquer. Je ne trouve pas cela passionnant. Plus grave, je ne trouve pas cela utile, je trouve cela nuisible, au contraire. Pourquoi fuir le vrai débat, mesuré, sérieux dans ses arguments, respectueux des participants, pour se réfugier dans la caricature ? Le vrai débat est plus exigeant, c'est sûr.
Puisque vous vous en prenez aux "intégristes", ne savez-vous pas que le pape Benoît XVI souhaite précisément que l'on sorte d'une guerre des tranchées stérile pour leur tendre la main, renouer le dialogue et tenter la réconciliation ? Hélas, il a du mal à se faire entendre.
Pour en revenir à l'Osservatore Romano et à Recife, certains commentaires s'acharnent à dresser un camp contre un autre, avec d'un côté Mgr Fisichella et l'O. R., de l'autre Mgr Cardoso Sobrinho, l'archevêque brésilien victime d'une campagne de presse mondiale. Pour ma part, je m'abstiens de critiquer l'un ou l'autre. J'essaie de me tenir dans le camp de la doctrine catholique, le camp de l'Eglise. A l'appui de ma position, sur laquelle le précédent commentateur se pose des questions, j'invoque l'aide ... de l'Osservatore Romano lui-même : le 10 juillet dernier, ce journal publiait une clarification de la congrégation pour la doctrine de la Foi qui disait notamment "Diverses lettres sont récemment parvenues au Saint-Siège, notamment de la part de hautes personnalités de la vie politique et ecclésiale, qui nous ont informé de la confusion créée dans plusieurs pays, surtout en Amérique Latine, suite à la manipulation et à l'instrumentalisation d'un article de Mgr Rino Fisichella, président de l'Académie pontificale pour la vie, sur les tristes événements concernant la « petite fille brésilienne ». Cet article, publié dans L'Osservatore Romano le 15 mars 2009, proposait la doctrine de l'Eglise, tout en tenant compte de la situation dramatique de cette enfant qui - comme cela a été révélé par la suite - a été accompagnée avec beaucoup de délicatesse pastorale par l'ancien archevêque de Olinda et Recife, Mgr José Cardoso Sobrinho. A ce sujet, la Congrégation pour la doctrine de la foi rappelle que la doctrine de l'Eglise sur l'avortement provoqué n'a pas changé et ne peut changer". Comme vous le voyez, ce texte apporte son appui fraternel à l'un et l'autre prélat.
Le texte développe par ailleurs la doctrine sur l'avortement en expliquant notamment que "Quant à la problématique de traitements médicaux déterminés afin de préserver la santé de la mère, il faut bien faire la distinction entre deux tenants et aboutissants différents : d'une part une intervention qui provoque directement la mort du fœtus, appelée parfois de manière inappropriée avortement « thérapeutique », qui ne peut jamais être licite puisqu'il s'agit du meurtre direct d'un être humain innocent ; d'autre part, une intervention en soi non abortive qui peut avoir, comme conséquence collatérale la mort de l'enfant : « Si, par exemple, la conservation de la vie de la future mère, indépendamment de son état de grossesse, requérait d'urgence une opération chirurgicale ou une autre action thérapeutique qui aurait pour conséquence accessoire, nullement voulue ou cherchée, mais inévitable - la mort de l'embryon, un tel acte ne pourrait plus être qualifié d'attentat direct à une vie innocente. Dans ces conditions, l'opération peut être licite, comme le serait d'autres interventions médicales similaires, pourvu toutefois qu'il s'agisse d'un bien de valeur élevée, comme la vie, et qu'il ne soit pas possible de renvoyer l'opération après la naissance de l'enfant, ni de recourir à un autre remède efficace". Ce qui condamne sans la moindre hésitation l'avortement de Recife. Bien sûr sans atténuer le moins du monde la compassion nécessaire pour toutes les victimes de cette affaire, à commencer par la fillette, sa mère et son père.
Débattre en apportant calmement ce type d'arguments ne me pose aucun problème. En revanche, désolé, je n'ai aucune envie de "me payer" tel ou tel.
Bien cordialement,
iktus
[ De PP à I. - Je n'ai pas l'impression que HG s'en prenait à vous. Je crois, en revanche, que lui et vous pensez la même chose sur le fond. Ou bien me trompè-je ? Je ne le souhaite pas. ]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : iktus310, | 25/08/2009
à PP et IKTUS
> En effet ne recommençons pas l'atroce dialogue de sourds entre catholiques du printemps 2009. Pour la dernière fois en ce qui me concerne, je témoigne :
- que la campagne contre Mgr Fisichella fut honteuse,
- car Mgr F. n'a jamais (évidemment !) estompé la doctrine de l'Eglise,
- et la note de la CDF le dit clairement,
- puisqu'elle répond, non à Mgr F. (évidemment !), mais aux déformations manipulatrices perpétrées à son détriment par des groupes d'influence brésiliens.
- Ces groupes ont manipulé et déformé le sens du mot "compassion". Je suppose, j'espère, qu'aucun catholique ne reprochera à Mgr F. d'avoir usé de ce mot.
- S'il en a usé, c'est qu'il estimait nécessaire et urgent de le faire.
Je n'interviendrai plus sur ce sujet, tant les réactions de certains me semblent exprimer une intolérance physiologique à toute confrontation. Ce sont des gens qui se drapent dans l'indignation et la douleur dès qu'ils rencontrent un point de vue qui n'est pas le leur. Ils ne peuvent discuter qu'avec ceux qui sont d'accord avec eux. Ce qui exclut toute discussion.
HG
[ De PP à HG - Cesser cette algarade est en effet une sage décision. Bravo. ]
Cette réponse s'adresse au commentaire
Écrit par : HG, | 25/08/2009
Mgr FISICHELLA
> Un ami me dit avoir appris que Mgr Fisichella a répondu d'un mot aimable à un courrier d'une "marche pour la vie". Ont désormais bonne mine les fanatiques qui le traitaient de 'complice de l'avortement' au moment de l'affaire de Recife.
Écrit par : Micha, | 02/10/2009
> Supporter de longue date de Gricigliano, je reçois ce matin le courrier de l'ICRSP où je découvre que c'est Mgr Fisichella qui a ordonné les prêtres de l'Institut à Florence le 29 septembre. C'est encore lui qui célèbre la messe pontificale (tridentine) à la cathédrale de Lisieux le 17 octobre au pèlerinage de l'ICRSP pour les vocations.
Alors là aussi ils ont bonne mine, les super-intégristes qui accusaient Mgr Fisichella de crypto-progressisme sous prétexte qu'il avait prôné la compassion.
Écrit par : Martinus, | 07/10/2009
Les commentaires sont fermés.