Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/08/2009

Prêtres catholiques : ils ne peuvent toucher les coeurs que s'ils sont eux-mêmes "amoureux du Christ"

preaching[1].jpg...souligne Benoît XVI :


-

 

-

Bien entendu, le discours du pape (Castel Gandolfo, 5 août, http://www.zenit.org/article-21752?l=french) aborde aussi le problème de la "dictature du relativisme", désert imposé à  l'homme assoiffé de "signification", d'"accomplissement", de "réponses exhaustives aux questions de fond qu'il ne cesse de se poser".

Mais l'antidote du relativisme n'est pas le sectarisme, c'est-à-dire une "religion" polluée, rigidifiée, rétrécie (donc dénaturée) par des a priori de clan séculiers. Au contraire : cet antidote  - explique le pape - est la grâce du Christ rendant l'homme capable d'élan vers Lui ; un élan d'ouverture du coeur et de l'intelligence. « C'est seulement s'il est amoureux du Christ que le prêtre pourra enseigner à tous cette union, cette amitié intime avec le divin Maître, qu'il pourra toucher les coeurs des personnes et les ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur », souligne Benoît XVI. Ouverture au Christ, donc à tout être humain : voilà le seul langage chrétien.

-

Commentaires

> Tout est dit, merci Benoît XVI.

Écrit par : Vincent | 20/08/2009

COEUR A COEUR

> Amitié intime avec le divin maître… Il me semble que c’est toute la beauté des dévotions au Sacré-Coeur, au Coeur immaculé de Marie et à la Miséricorde divine que de vivifier cette amitié intime avec Jésus. Nous sommes touchés par la beauté de l’amour du Christ. De Coeur à coeur, le Seigneur nous accorde la grâce d’aimer ses volontés et de voir notre péché. Nous vivons, par cette union des coeurs, à rebours des idées de justice et de vengeance qui semblent guider les actes et les paroles de certains de nos frères et soeurs croyants. L’amitié divine dont parle Benoît XVI permet de gagner les coeurs par la douceur et l’humilité. L’intelligence est éclairée par la foi. Pas par la récitation d’un catéchisme appris… par coeur, ce « par coeur » disant mal, en l’occurrence, ce que Jésus attend de nous. Il demande en effet un autre « par coeur », qui commande au coeur avant de renouveler l’intelligence. Voyez la dernière encyclique du Pape. « Caritas in veritate » : l’amour dans la vérité. Le premier mot est caritas : la charité, l’amour. L’amour doit être premier. Prononçons des « fiat » des « bons oui », c’est le premier pas. Préférons « l’intelligence par la foi », l’intelligence éclairée d’en haut (par l’Esprit Saint), à « la foi par l’intelligence », cette foi plus ou moins bien éclairée par notre pauvre intelligence.
Ceci, je le dis en fonction d’une expérience spirituelle qui m’est évidemment personnelle, mais je vis trop souvent aussi l’expérience contraire (relire Saint Paul : Rm 7:13-19). Lorsque, par exemple, j’interviens sur ce blog avec une ironie amère, l’intelligence pliant alors le coeur à ses volontés et étouffant ses meilleurs élans (heureux celui qui saura bloguer sans péché !).
Saint Bernard, priez pour nous !
Coeur Sacré de Jésus, j’espère et j’ai confiance en Toi !

Écrit par : Denis, | 20/08/2009

UN DIAGNOSTIC - Mgr Schönborn : « La crise des vocations ? Soyons assez honnêtes pour en voir les causes »

> Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche), a prêché pour la retraite sacerdotale à Ars sur le thème « La joie du prêtre, consacré pour le salut du monde ». En marge de cette retraite, il a répondu aux questions des journalistes sur l’identité du prêtre et la crise des vocations.

Quelles sont les causes de la crise des vocations ?

Ma conviction est qu'il y a des vocations – religieuses, sacerdotales, masculines et féminines – elles sont nombreuses. Mais souvent, elles n’aboutissent pas parce qu’il y a un climat d’indécision dans notre société. Qui se marie aujourd’hui ? Sauf quelques cathos fanas ? Cette indécision joue un rôle important pour le manque, non pas de vocations, mais de vocations qui aboutissent.


Dans beaucoup de familles, on ne se réjouit pas à l’idée que le fils soit prêtre ou que la fille soit religieuse.

Donc, Dieu appelle, mais l'écoute-t-on ? Nous ressentons aussi les effets de la crise des dernières décennies. Le flou de la formation et de l’identité du prêtre a fait que beaucoup ont hésité. Parallèlement, ces trente dernières années, en Europe ou en Amérique, on a assisté à un phénomène très répandu : les jeunes s’orientent vers des lieux de vie chrétienne consistante et d’enseignement théologique fidèle à la foi de l’Église : quelques séminaires et des communautés nouvelles ont une profusion de vocations. Certains confrères un peu soixante-huitards en concluaient : « Ces jeunes cherchent la sécurité, ils sont frileux, ils n’osent pas se confronter avec le monde, etc. » sans voir que c’était leur style de vie sécularisé, leur théologie plate et horizontale qui n’avaient aucun attrait pour un jeune ! C’est pour cela que dans nos chapitres généraux, nos assemblées diocésaines, j’ai proposé de commencer par nous interroger : « Où il y a-t-il des vocations ? Pourquoi ? » Soyons assez honnêtes pour y regarder de près. On aura une réponse facilement. Il faut oser se confronter à la réalité.

http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/mgr-schonborn-la-crises-des-vocations-soyons-assez-honnetes-pour-en-voir-les-causes-_t11_s73_d54049.html

Un diagnostic lucide à regarder avec attention venant de la part d'un des meilleurs théologiens aujourd'hui, coordinateur du Catéchisme de l'Eglise catholique.

Écrit par : Michel de Guibert, | 29/10/2009

Les commentaires sont fermés.