Nos félicitations à Mgr Yves Le Saux

Son père est un charpentier nommé Joseph, sa mère se nomme Marie, il est né un 24 décembre. Qui est-ce ? Le nouvel évêque du Mans. Nos félicitations et quelques réflexions :

 

 >

Benoît XVI a nommé évêque du Mans dans la Sarthe, Mgr Yves Le Saux. Il était jusqu'à présent responsable des prêtres, diacres et séminaristes de la communauté de l'Emmanuel.

Biographie de Mgr Yves Le Saux : fils de Joseph Le Saux, artisan charpentier, et de Madame, née Marie-YvonneLe Gallot, Mgr Yves Le Saux est né le 24 décembre 1960 à Hennebont (Morbihan). Etudes secondaires au lycée Ste Jeanne d’Arc de Pontivy, formation supérieure à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles de 1980 à 1986. Baccalauréat en théologie. Ordonné prêtre le 22 juin 1986 pour le diocèse d’Autun.

Ministères :
1986-1997, Paray-le-Monial : chapelain des sanctuaires, aumônier de l’École Internationale de Formation à l’Évangélisation (EIFE), puis supérieur des chapelains et recteur des sanctuaires. Délégué épiscopal pour la pastorale de la famille dans le diocèse d’Autun.
1997-2002, Namur (Belgique) : responsable de l’année propé-deutique Saint-Joseph pour la communauté de l’Emmanuel.
Depuis 2002, Paris : responsable des prêtres, diacres et séminaristes de la communauté de l’Emmanuel.

Après Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, et Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble, Mgr Le Saux est le troisième évêque issu de l'Emmanuel.

(source : site Eucharistie Miséricordieuse).

 

 

 >

Nos plus vives félicitations au nouvel évêque du Mans, que j’ai eu le plaisir de rencontrer dans les années 1986-1990 lors des sessions d’été de Paray. Observons la cohérence des nominations d’évêques dans l’Ouest de la France depuis quelques années :

 

 

  

Un cas régional exemplaire : les nouveaux évêques de l’Ouest

 

 

La province ecclésiastique de Rennes :

9 diocèses, en voie de total « changement de génération » :

- 7 évêques nommés depuis l’élection de Benoît XVI,

- 2 sièges renouvelables d’ici un an et demi (Nantes et Saint-Brieuc).

A ce stade, la province sera entièrement rénovée.

 

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes (2007) : formation théologique au studium de l’Institut Notre-Dame de Vie. Proche du cardinal Lustiger pendant nombre d’années. Intellectuel très pointu, théologien classique, engagé dans les débats de société (bioéthique). 

 

Mgr Raymond Centène (Vannes, 2005) : Formation romaine, intellectuellement très charpenté. Souci primordial pour les vocations, la formation des prêtres et la jeunesse.

 

Mgr Jean-Marie Le Vert (Quimper 2007) : ancien du séminaire de Gênes de la communauté St-Martin. Grande capacité d’action pastorale. Un homme de terrain qui prend les problèmes à bras le corps. Il « passe » très bien dans les contacts humains.

 

Mgr Thierry Scherrer (Laval 2008) : pasteur et théologien très équilibré. Il se présente lui-même comme « d’une nouvelle génération d’évêques ».

 

Mgr Emmanuel Delmas (Angers 2008) : tempérament réservé. « Un homme de prière et d’écoute, de discernement… ». Très soucieux de revenir aux fondamentaux avec primauté du théologal, sans barrières de tendances. Proche de Mgr Gaidon.

 

Mgr Alain Castet (Luçon 2008) : à la fois brillant et attentif à la liturgie et la rectitude doctrinale. Libre d’esprit et de parole. Bordelais d’origine, resté « atypique » dans le clergé parisien – il était curé de St-François-Xavier.

 

 

Tous ces nouveaux évêques, très différents par leurs personnalités, ont en commun quelques caractéristiques marquantes :

-          synergie avec Rome,

-          clarté théologique et doctrinale, souci de la liturgie,

-          aucun lien avec les dialectiques des années 1970,

-          aucun complexe vis-à-vis du monde actuel et de ses questions : ni dans un sens, ni dans l’autre.

 

Si le courant passe bien entre eux, l’Ouest va constituer petit à petit un poids important au sein de la Conférence épiscopale. D’autant que la région est traditionnellement plus pratiquante que le reste de la France (toutes proportions gardées dans le climat actuel).Cette évolution est voulue par Benoît XVI.

 

Etant donné l’âge des nouveaux évêques et leur vision des choses, l’évolution en cours est une mise à jour (sous l’angle sociologique). Le quart de l’épiscopat français a été renouvelé depuis l’élection de Benoît XVI.