Le christianisme est le contraire de l’immobilité

Et l’immobilité est un piège :

 

 

« Nous sommes confinés dans le même ; dans ce même, ce toujours-le-même qui est nous-même. Le bienfait de l’oraison, c’est notre aération matinale par l’Autre. »

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« Jésus-Christ n’est pas un Dieu immobile ajouté à un homme immobile, pas plus qu’il n’est un Dieu immobilisé en l’homme, et un homme immobilisé en Dieu, mais il va incessamment de Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu, dans l’extension de son existence individuelle. Tout l’être de Jésus est un aller et venir : il est le va-et-vient en personne et ne se pense qu’en mouvement. Aussi faut-il se méfier de toute christologie qui, immobilisant Jésus-Christ, s’immobilise elle-même en une simple ontologie, laquelle ne rend aucun compte de Jésus-Christ. »  

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« Jésus-Christ nous a confié le soin d’être hommes à sa place ; le soin d’être à sa place des hommes-pour-les-hommes dont les autres hommes sont la destinée. Loin de la confisquer pour lui tout seul et de l’épuiser en lui tout seul, il nous a délégué sa médiation même, en somme, comme un métier, et là est tout le contenu du testament nouveau qu’il nous laisse. »

 

 

François Cassingena-Trévedy, Etincelles II, pp. 375, 404 et 397. Ad Solem

http://www.laprocure.com/livres/francois-cassingena-trevedy/etincelles-2003-2005_9782940402090.aspx