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22/05/2008

Soyons des alterconsommateurs

Witt nous y encourage, et il a raison :


Message envoyé par un lecteur : 

<< Ceux qui profitent de la hausse des cours (exploitants, pays producteurs, financiers, traders, investisseurs, société de cotation, pas importateurs  (pour les taxes), fabricant d'automobiles, places boursières, banques, pétrochimie, etc...) trouveront toujours une excuse pour expliquer la hausse des cours : Sécheresse, tempête, inondation, famine, tension internationales, baisse de rentabilité de l'immobilier, valeur refuge, valeur stratégique, jouer à la hausse, jouer à la baisse, prise d'intérêt, repli... L'automobiliste est l'idiot utile du système. Une réaction critique prend forme dans ce qui est appelé les "alterconsommateurs".

Witt. >>

Witt a raison. Le courant des « alterconsommateurs » existe en Europe et aux Etats-Unis : c’est une réalité nouvelle (minoritaire mais substantielle), que les cabinets de marketing ont pris en compte depuis deux ou trois ans. Comme nous le constations Jean-Marie Pelt et moi il y a quinze jours en nous rencontrant à La Vie *, le marché peut aller dans le bon sens, mais seulement si les consommateurs l'y poussent.  À eux - donc à nous - de s'organiser pour faire pression quand c'est possible ; et pour changer de vie quand ça devient intenable. Par exemple le prix de l'essence, du diesel, du fuel de chauffage... Une révolution de l'art de vivre est en marche, bon gré mal gré. La sobriété est une idée neuve en Europe.

 

 

 

_____

(*)  pour un entretien publié la semaine dernière par cet hebdomadaire (numéro spécial écologie) autour de nos deux livres : Nature et spiritualité, de J.-M. Pelt, chez Fayard, et L'écologie de la Bible à nos jours, de moi-même, à L'Oeuvre.

 

 

Commentaires

VIVRE AUTREMENT

> Oui, Witt a raison. Et j'espère que les joyeux spéculateurs ont assez volé le monde pour se payer du fuel l'hiver prochain, parce qu'il sera vendu au prix du pur malt. Quant à l'essence, au train ou ça va, les constructeurs automobiles, qui commercialisent des véhicules bas de gamme à prix écrasés grâce aux délocalisations,vont se retrouver dans la situation de vendre leurs bagnoles moins cher que le litre de super. Il faut rompre avec ce système merdique et trouver le moyen de vivre autrement.

Écrit par : Torbenn | 22/05/2008

QUE DIRE

> Et les pitres conservateurs qui font de la démagogie bagnoles comme s'il n'y avait pas de crise mondiale, que dire d'eux, toujours à côté de la plaque, défenseurs du système qui cause la catastrophe ?

Écrit par : Barko | 22/05/2008

> Rien à dire de ceux-là. Pas la peine.

Écrit par : Amicie T. | 22/05/2008

QUE FAIRE

> Tout d'abord il faut essayer de consommer ce dont on a besoin, et rien d'autre. Ignorer la pub, annonces marketing et modes qui sont néfastes. Ensuite, consommer local, tenter d'acheter et de vendre à des gens que nous connaissons car cela rétablir la relation humaine au sein de la relation marchande. Enfin, si Mr Plunkett pouvait nous renseigner sur certaines entreprises d'alter-consommation a fortiori si elles s'inscrivent dans le cadre de la doctrine sociale de l'Eglise; avec internet et les moyens d'achat à distance, ça peut aller vite.
D'ailleurs l'idée d'une espèce d'UFC que choisir, en ligne et catho, qui recense ce genre de boîtes est urgente et aurait un grand succès. Mais demanderait bcp de temps.
Enfin j'attire votre attention sur la société MONDRAGON au pays basque espagnol, exemple parfait selon William Cavanaugh de ces entreprises coopératives de demain.

Aquinus

[ De PP à A. - Votre idée d'un "Que choisir" est en chantier chez un éditeur ! ]

Écrit par : Aquinus | 22/05/2008

LE LOCAL

> Un éditeur de site web? s'inspirera-t-il officiellement de la DSE dans sa démarche? se concentrera-t-il en priorité sur du local, et pas de l'alter-mondialisme à travers continent qui n'est que du tiers-mondisme sanglot à la petite semaine, et qui ne changera rien au fond du problème qui est de rapprocher physiquement et symboliquement le producteur du consommateur??

Écrit par : Aquinus | 22/05/2008

UN "QUE CHOISIR"

> Oui, excellente idée qu'un "que choisir" alter-consommateur parce que c'est pas tous les jours évident de sélectionner les produits pour une famille de six personnes. Par contre, vivre autrement est possible (même si cela sidère certaines personnes de notre entourage) mais je cale sur la "bagnole". En vivant à la campagne, pas évident de s'en passer et puis, j'avoue un péché, j'l'aime bien mon vieux land rover (qui pourrait rouler à l'huile de friture usagée mais que l'Etat y veut pas!). J'espère que vous nous tiendrez au courant pour l'éditeur du "que choisir" alternatif, mon cher Patrice.

Écrit par : vf | 22/05/2008

UNIVERSEL

> Est-ce que cette idée de consommer "à part" est catholique ? Peut-on dénoncer en même temps le danger du communautarisme ?
Par exemple, je ne consomme pas "bio" (ou très peu). Je ne vois pas pourquoi je devrais manger de manière autre que les gens ordinaires. Tout cela rappelle le débat entre saint Paul et les judéo-chrétiens sur les interdits alimentaires. Quand on se veut universel, on mange comme les autres.

Écrit par : Sébastien | 22/05/2008

JETEZ VOTRE TELE

> Commencez donc par vous débarrasser de votre télévision, tout simplement en la jetant. Vous retrouverez ainsi le plein usage de votre cerveau. Je l'ai fait il y a près de dix ans maintenant et je m'en porte très bien. A défaut de faire ce premier pas, quoi que vous puissiez penser, vous resterez sous influence. Il existe bien d'autres moyens de s'informer, oh combien plus efficaces.

Écrit par : Svenhought | 22/05/2008

A SEBASTIEN

> consommer autrement, ce n'est pas être communautariste. Manger bio, abandonner le tout jetable ou refuser de participer à l'esclavage des ouvriers chinois, c'est vouloir préserver sa santé, la création divine ou des vies humaines. Ce n'est pas se replier entre soi ou vivre entre gens du même "monde". De plus, juifs, musulmans, chrétiens, athées peuvent le faire sans restrictions. Alors, je ne vois pas le rapport entre adopter un mode vie respectueux et l'universalité de la foi catholique....En allant plus loin, si vous êtes catholique, vous vivez selon des moeurs différentes de la majorité de nos contemporains n'est-ce-pas? Alors, êtes-vous communautariste pour autant? Sinon, vous devez adopter les moeurs majoritaires de notre société au nom de l'universalité de la foi catholique, selon votre raisonnement.

Écrit par : vf | 22/05/2008

A VF

> "Par contre, vivre autrement est possible (même si cela sidère certaines personnes de notre entourage)"
Sans indiscrétion, en quoi consiste ce "vivre autrement" pour vous ?
Je dois avouer que je cherche également à me désencombrer d'un certain nombre de choses...
Cordialement,

Écrit par : Feld | 22/05/2008

INTERETS EN JEU

> Le principe de subsidiarité énoncé par la doctrine sociale de l'Eglise va à l'encontre d'une vision globale de l'économie mondiale telle qu'elle est promue par les organisations internationales du commerce et de la finance.
D'une côte, le principe de subsidiarité consiste à produire plus possible pour une consommation sur place, tandis que de l'autre, la globalisation conduit à ruiner l'agriculture locale - donc le tissu social et économique traditionnel (et son savoir faire) - pour une production de monoculture en conformité avec l'action du FMI, de l'OMC (toutes deux dirigées par un socialiste français) et la Banque Mondiale.
Redécouvrir Schumacher "Small is beautiful" repris par par Joseph Pearce "Small is still beautiful".
Voilà l'origine de l'hostilité des partisans du système matéraliste mercantile à l'égard de l'Eglise. Les intérêts en jeu explique l'importance "commerciale" de toutes les formes d'expression de cette hositité (Amen, Da Vinci code, etc.).
Merci à PdP pour son attention.

Écrit par : Witt | 23/05/2008

@ FELD

> Le problème n'est pas de vivre autrement mais de prendre conscience que l'on ne vit plus de façon raisonnable.
Une étude sur la circulation en ville a démontré que 80% des transports en automobiles sont le fait de personne qui font moins de 500 mêtres.
C'est d'autant plus dommage que le progrès technique qui a allégé dans un premier temps les ta^ches de l'homme s'insinue dans le quotidien et devient à son tour une source de contraintes et de soucis.

Écrit par : Witt | 23/05/2008

A FELD

> Entièrement d'accord avec Witt. C'est plus une prise conscience de l'irrationalité et du gaspillage de notre mode de vie actuel qu'une révolution complète. Nous ne sommes pas devenus baba cool à la maison (quoique pour certains...). Quelques exemples qui ne sont que des débuts:
- Une seule tv (il n'y en a pas dans les chambres des enfants, 1er sujet d'étonnement pour certaines de nos relations) que nous ne regardons presque plus (quelques émissions historiques d'arte et des cassettes ou dvd);
-la presque totalité de nos vêtements sont des échanges entre familles ou achetés dans une entreprise sociale de réinsertion qui revend des habits d'occasion rafraîchis (et oui, pas de marques et pas de fashions victimes, 2e étonnement)
- aucuns plats, ou préparations, industriels, tout est fait maison (3e étonnement et là, c'est quasiment la suffocation. Et surtout, un grand merci à mon épouse adorée) et peu de resto (dîners en amoureux à la maison, c'est moi qui cuisine cette fois; ce qui limite encore les trajets auto)
-une seule activité "socio-culturelle" par enfants, s'ils en ont envi. Cela limite aussi les trajets et libère l'esprit des enfants pour jouer dans la nature qui nous entoure ou être en famille (ces multiples activité jugées quasi obligatoires par certains parents sont une véritable pollution des enfants à mon sens. Là, ce n'est plus de l'étonnement mais la crise pour quelques-uns)
-peu d'achat neuf (vélos d'occasions rénovés par mes soins; meubles échangés ou fait maison)
- peu de nouvelles technologies et pas de consoles de jeu (un vieux décodeur satellite analogique car nous sommes dans un vallon, une chaîne hi-fi datant de notre mariage, un portable qui a 4 ans sans abonnement et, là je le concède, un macintosh tout neuf car le vieux pc à rendu l'âme)
-produits du jardin ou échangé entre voisins (si on en a, on peut trouver une amap près de chez soi)
Et on peut encore trouver pas mal d'autres choses. C'est plus une rééducation au bon sens, au respect de la création et au travail des hommes (est-ce valorisant et de savoir que ce l'on fabrique est jeté dans trois semaines ou un an?) qu'un bouleversement. Nous allons encore faire nos courses dans certaines grandes surfaces (il n'y a plus que cela) et nous ne cherchons pas à vivre en autarcie, isolés dans notre pureté loin d'un monde corrompus. Nous prenons ce que nous ne pouvons pas avoir autrement en essayant de faire attention aux conditions de fabrication, de vente etc. (quand c'est possible de le savoir). Nous vivons avec les autres mais autrement (encore timidement je trouve). Notre maison n'est pas un kibboutz ou un phalanstère, mais nous essayons de vivre en chrétiens.
Amicalement et pardon d'avoir été long.

Écrit par : vf | 23/05/2008

DES MENUS

> Une autre idée :
Des restaurants en Italie font des menus "ZERO CO2".
On ne mange que ce qui a été acheté sur place aux producteurs locaux. Le menu "ZERO CO2" signifie donc qu'aucun ingrédient a nécessité un transport de marchandises, une dépense d'énergie.
Un moyen de réapprendre également qu'il y a des fruits, des viandes ou des fromages de saison ; que manger des fraises en hiver, tel fromage toute l'année ne sont pas naturels.

Écrit par : Witt | 24/05/2008

BIOCOOP

> Je vais faire de la publicité pour une chaîne de magasins que vous devez sans doute connaître, mais sait-on jamais :

http://www.biocoop.fr/accueil.php

Outre leur philosophie qui les conduit à privilégier le produit local dans la partie épicerie, ils disposent souvent d'une librairie qui est une bonne source de documentation lorsqu'on souhaite changer ses habitudes.

Écrit par : sombre héros | 24/05/2008

ALTER OU PAS

> « Ainsi, chaque fois qu’on appelle un citoyen « consommateur » [ou un “alterconsommateur"], fût-ce dans les études les plus « objectives », on ne se contente pas de photographier sa réalité sous l’angle de la consommation : on lui rappelle que c’est là sa destination, son essence d’acteur social, sa vocation. Bref, sous couvert d’une simple dénomination, on l’enferme déjà dans une idéologie. On le conditionne à ne se voir et à ne se vivre lui-même que comme consommateur de la vie, sous toutes ses formes, des plus concrètes aux plus symboliques. Car, nous dit Huxley, “tel est le but de tout conditionnement : faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper”.
http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=campagnes&sousmenu=2002jsa
Conclusion : Ne soyons pas des « alterconsommateurs », refusons de nous voir réduit à des consommateurs – ou des « alterconsommateurs », remise en cause digérée par le néolibéralisme qui veut bien que soyons « alter » tant que nous restons des consommateurs – et commençons à devenir des citoyens, des êtres humains.

Dominique


( De PP à D. - A moins de pouvoir renoncer entièrement à consommer (privilège des chartreux, difficile à mettre en oeuvre dans la vie quotidienne ordinaire), nous sommes réduits à choisir notre façon de le faire. Si l'on peut aider des petits paysans pauvres du Sud en privilégiant tel ou tel réseau "alter", pourquoi s'en priver - et les en priver ? Etre maximaliste ne débouche que sur des gesticulations, parfois assorties d'étranges relents étrangers à l'écologie, ainsi qu'on le voit dans certains clans de décroissants ! Préférons un honnête praticien du commerce équitable, plutôt qu'un bonimenteur cathophobe déguisé en ultra-vert et ne pratiquant que le verbiage.
D'ailleurs, rien n'empêche de tout mener de front : la pratique modeste de l'alterconsommation, en même temps que la critique radicale du productivisme et de l'ultralibéralisme. Ces choses vont de pair. ]

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Écrit par : Dominique | 17/06/2008

" FUMISTE "

> La compromission n'est pas chez le brave type qui achète en grande surface (horreur) du café équitable.
Elle est chez tel fumiste pseudo-décroissant qui se veut en même temps "héritier des Lumières" et du mythe du "Progrès" ! Les Lumières et le mythe du Progrès ayant produit la société capitaliste productiviste, l'idéologie de la croissance, la surexploitation de l'homme et de la planète, et deux guerres mondiales en attendant la troisième, le fumiste sectaire a bonne mine. C'est de son côté qu'il y a obscénité, pas chez les simples gens.

Écrit par : kaliman | 17/06/2008

COMMERCE EQUITABLE

> Que pensez-vous de l'utilisation des concepts ou produits "alter-consommateurs" ou "commerce équitable" ou "Max Havelaar" par les grandes surfaces ?

MG


[ De PP à MG - Je vous conseille de jeter un coup d'oeil sur le site Alter Eco, que vous trouverez dans la colonne des liens, à guche, rubrique Social. Je connais Tristan Lecomte et j'apprécie son action. ]

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Écrit par : Michel de Guibert | 17/06/2008

VEUILLEZ ME PARDONNER

> Que de haine, de caricatures, dans les réponses : « renoncer entièrement à consommer », « maximalisme » « ne débouch[ant] que sur des gesticulations », « étranges relents étrangers à l'écologie », « décroissants », « préférons un honnête praticien du commerce équitable, plutôt qu'un bonimenteur cathophobe déguisé en ultra-vert », « ne pratiquant que le verbiage ». « fumiste pseudo-décroissant qui se veut en même temps "héritier des Lumières" » «de son côté qu'il y a obscénité ».
Drôles de chrétiens face une interpellation éminemment chrétienne : refuser la moyennisation de l’être et les remises en cause superficielles que digèrent très bien le capitalisme.

Dominique

( De PP à D. - Si vous voyez de la haine dans ma réponse, navré. Mais il n'y en a pas. Mon tort est d'avoir cru que vous connaissiez le terrain en question, ce qui n'est finalement pas le cas. Et avez-vous cru que le "bonimenteur cathophobe" était votre personne ? Ce nétait pas vous. J'avais imaginé que vous l'identifieriez puisque vous vous exprimiez en militant de l'anticapitalisme. Autant pour moi. Je n'avais pas compris que c'était une discussion théorique.
ps/ Drôles de chrétiens, dites-vous ? Et vous, qui disqualifiez d'autres chrétiens qui se décarcassent (eux) à travailler dans l'équitable ? Ils aimeraient sans doute savoir comment vous défiez le capitalisme.
ps2/ Je vous répond carrément, mais vous êtes sous anonymat et moi non ; les risques sont d'un seul côté. ]

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Écrit par : Dominique | 17/06/2008

" EMINEMMENT CHRETIENNE "

> Gonflé, Dominique, de qualifier de "question éminemment chrétienne" une pure et simple diffamation des gens qui font vivre le commerce équitable ! Et au nom de quoi cette diffamation ? D'on ne sait quel extrémisme anticapitaliste consistant à ne rien faire pour garder les mains pures, sans avoir de mains ? Gonflé vraiment ! Mes très-humbles respects à votre éminence.

Écrit par : Torbenn | 17/06/2008

> Attention, Torbenn, Dominique va dire que vous le haïssez.

Écrit par : Kaliman | 17/06/2008

> Je ne peux le haïr, ne le connaissant point.

(alexandrin).

Écrit par : Torbenn | 17/06/2008

VAINES

> Vous l'aimez !
- Je le hais !
- Ne le connaissant point ?

(alexandrin)

Cessons ces vaines polémiques !

Écrit par : Michel de Guibert | 18/06/2008

PAS VAINE

> Toute polémique n'est pas vaine. Dominique affirme quelque chose de péremptoire, inexact et injuste à l'encontre du commerce équitable. Pourquoi faudrait-il le laisser dire ? Pourquoi serait-il vain de rectifier ? "Faut-il attendre que les pierres crient", demandait Bernanos ?

Écrit par : Kaliman | 18/06/2008

CONSO

> «Le chef de l'Eglise catholique a appelé les jeunes à ne pas se laisser séduire par ceux qui voient en eux "de simples consommateurs"».
http://www.lefigaro.fr/international/2008/07/17/01003-20080717ARTFIG00317-benoit-xvi-fustige-la-societe-de-consommation-.php
Peut-on ajouter : ou bien «de simples alterconsommateurs » ? car «dans une société "où le choix en lui-même devient le bien, la nouveauté se fait passer pour beauté, l'expérience subjective remplace la vérité".»

Dominique

[ De PP à D. - Pas tout à fait d'accord avec vous sur ce point précis. L'alterconsommation est une voie pour la prise de conscience. C'est un moyen de prendre ses responsabilités (p. ex. : consommer "local" au lieu de consommer "gaspillage planétaire"). C'est donc un moyen de rendre du sens au fait (inéluctable) de consommer. L'erreur serait d'y voir une panacée, et de réduire le sens de la vie ! ]

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Écrit par : Dominique | 18/07/2008

PAS AUTRE CHOSE

> Nous ne disons pas autre chose que la dernière phrase de votre commentaire.

Écrit par : Dominique | 18/07/2008

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