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08/05/2008

« Le bébé né d’une mère porteuse belge reste aux parents les plus offrants »

1767649045.jpgAvis aux néolibéraux :                                     sympathiques commerçants,                                voici un résultat de votre machine à sous.


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Lu dans la presse du 7 mai :

<< Le tribunal d'Utrecht a ordonné que D. – une petite fille née d'une mère porteuse belge qui l'avait revendue à un couple de Néerlandais alors qu'elle l'avait promise au père biologique en Belgique – restera aux Pays-Bas. Le père biologique, un Belge qui avait eu recours à une mère porteuse (son épouse ne pouvant avoir d'enfants) avait tenté d'obtenir devant la justice néerlandaise que l'enfant revienne vivre avec eux en Belgique. >>

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D. est née le 26 février 2005 d'une mère porteuse habitant la Belgique.  Celle-ci avait promis ce bébé à un couple belge en échange d'un "dédommagement" de 10.000 euros.  Mais la mère porteuse avait finalement mis le bébé aux enchères sur l’internet. L’offre d'achat la plus haute était venue d’un  couple de Néerlandais désireux d’adopter, qui emporta le marché pour 15.000 euros.

La justice belge avait ordonné le retour de l'enfant et entamé une action, en vertu de la loi nationale réprimant le trafic d'êtres humains.

Les juges néerlandais ont rejeté cette requête. Ils ont ainsi donné raison  – objectivement –  à la « marchandisation » d’un bébé. 

Le plus spectaculaire dans ce jugement, c'est qu’il constate par ailleurs que les parents adoptifs ne sont pas fiables : <<  Les juges ont ordonné que la famille adoptive soit placée sous surveillance des services de protection de l'enfance pour un an, précisant que les parents adoptifs ont donné l'impression de n’être "pas assez conscients des exigences que l'histoire particulière de la naissance de D. [le bébé] leur pose en tant qu'éducateurs".>>  

Ce couple n’est pas fiable. Néanmoins les juges lui laissent l'enfant. Pourquoi ? parce qu’il l’a acheté. Toute transaction est sacrée, de nos jours.  C’est  même  le  seul sacré  que  reconnaisse cette époque… Le matérialisme mercantile vient de faire un pas de plus ; il en fera d’autres, au grand dam de ces inconséquents que sont les « néolibéraux-conservateurs ». Ceux-ci pourraient méditer la parole de Bossuet : « Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

 

Commentaires

MEUBLE

> Les juges néerlandais ont-ils statué en fonction de l'adage : "en fait de meubles, possession vaut titre ?"

Écrit par : Olivier Turpin | 08/05/2008

CONTRADICTOIRE

> Néolibéraux-conservateurs ? D'accord avec PP à ce sujet : c'est une notion contradictoire. Si on entend par "conservateur" celui qui veut maintenir certaines valeurs et repères indispensables, c'est une chose impossible en régime néolibéral (dans notre "libéralisme réalisé", comme on disait au temps de l'URSS "socialisme réalisé"), parce que ce système consiste à faire argent de tout y compris de ce que rejettent avec horreur les valeurs dites traditionnelles, que j'aime mieux appeler l'anthropologie chrétienne. Nouvelles Moeurs ou trafic de bébés, par exemple.

Écrit par : Molly Maguire | 08/05/2008

BIZNESS

> Lu sur : libertedexpression.skynetblogs.be/post/548564....
« Une candidate mère-porteuse limbourgeoise est à la recherche sur internet d'un couple qui souhaite être parents. Elle demande 25.000 euros pour mettre un enfant au monde. D'après des e-mails, il semble que la femme n'en est pas à son coup d'essai, révèle la presse, mardi.
"Je suis une mère porteuse expérimentée et je souhaite renouveler cette expérience avec les parents qui conviendront le mieux", écrit-elle dans une annonce sur internet. Benjamin Gilissen (31 ans) et sa femme, originaires de Hasselt, à la recherche d'une mère-porteuse depuis des années, sont entrés en contact avec cette femme.
"Elle correspond avec plusieurs couples et cherche l'offre la plus intéressante", expliquent-ils. "Elle demande au moins 25.000 euros. Pour une première rencontre, elle demande 1.500 euros, sans garantie future. Cette femme est sans doute un escroc qui souhaite se faire de l'argent de cette manière, sans réellement vouloir porter un enfant. Elle joue sur les sentiments de personnes qui ne peuvent pas avoir d'enfants". »

Écrit par : Binus Brans | 08/05/2008

PROTECTION

> C'est bien de ne pas donner le prénom de la petite fille (maintenant âgée de 3 ans, sans doute déjà préscolarisée ?) : vous évitez qu'on la reconnaisse. C'est une histoire qui risque de la suivre durant sa jeunesse.

Écrit par : JP de Meulenaere | 08/05/2008

HOMO

> Discret aussi de ne pas avoir indiqué que le couple néerlandais acheteur est un couple d'homosexuels ! Mais là je trouve que vous auriez dû le dire !

Écrit par : Marieke | 08/05/2008

RAISON DE PLUS

> Peut-être fut-ce une raison supplémentaire dans l'esprit du tribunal néerlandais ? Gedoogbeleid ?

Écrit par : Briel | 08/05/2008

ON PEUT TRÈS BIEN

> Euh, désolé de vous décevoir, ce type d'affaires n'a rien à voir avec du libéralisme. On peut très bien être libéral et abhorrer ce type de transactions...

Polydamas


[ De PP à P. - Oui. C'est vouloir la cause mais condamner les effets. Cf. la phrase de Bossuet. ]

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Écrit par : Polydamas | 08/05/2008

DOLOSIVE

> Jugement d'autant plus effarant qu'il y avait manoeuvre dolosive de la part de la mère porteuse : elle avait menti au père biologique en lui racontant qu'elle avait fait une fausse couche !

Écrit par : M. Roos | 08/05/2008

COMME LES MARXISTES

> Le libéralisme dont semble se réclamer le message "Polydamas" n'a jamais existé ailleurs que dans les manuels. Le libéralisme réalisé, lui, est une machine à éradiquer toutes les valeurs humaines, car l'économique commande le social ! (Les libéraux qui soutiennent que leur système serait bon pour l'humain ressemblent aux marxistes qui disent que tous les régimes socialistes ont été des mauvaises interprétations, et que la théorie reste formidable).

Écrit par : Nedludd | 08/05/2008

STIGLITZ

> D'autant que le système néolibéral est en train de délirer sous nos yeux avec des ravages humains et en sabotant l'économie réelle ! "Un capitalisme fou", dit le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz.

Écrit par : Tragala | 08/05/2008

À MARIEKE

> Le fait que le "couple néerlandais" soit homosexuel (si c'était avéré ?) ne serait qu'une circonstance supplémentaire.
La donnée principale est la mise aux enchères du bébé par la mère porteuse.
Se focaliser sur l'homosexualité des acheteurs serait une façon moralisatrice d'esquiver le problème central : que le mercantilisme ultralibéral permette de vendre tout et n'importe quoi, y compris des êtres humains, chose qui ne s'était plus vue depuis l'abolition de l'esclavage.
Esquiver le coeur du problème en montrant du doigt l'homosexualité des acheteurs, c'est vouloir détourner l'attention de la pire obscénité : le fait qu'il y ait eu VENTE !
Cette obscénité vient du néolibéralisme, qui est obscène en lui-même, selon la définition philosophique de l'obscénité : représentation de la chose sexuelle (ou du crime, de l'horreur, de la cruauté et de la violence) hors de toute fin littéraire ou artistique générale. Présenter sur l'internet le fruit d'un acte de fécondation humain, afin de le VENDRE, est obscène autant que les "auction blocks" des marchands d'esclaves en Louisiane.
Mais pour juger obscène cet acte, il faut D'AUTRES critères que le critère marchand, auquel se résume le libéralisme, et que le libéralisme ETEND À TOUT.
Celui qui croit au néolibéralisme conservateur fait penser au malheureux Dubcek, il y a quarante ans, tentant de croire au "communisme à visage humain".

Écrit par : PP | 08/05/2008

AMEN AMEN

> Il y aura toujours des mal-comprenants pour nous dire que tout cela n'est pas la faute de l'argent qui est très gentil très sympa ainsi que tous ceux qui le servent. D'ailleurs comme l'a dit Jésus-Christ : "On peut servir deux maîtres, Dieu et Mammon, amen amen je vous dis, c'est même recommandé si vous ne voulez pas désespérer Neuilly."

Écrit par : Ann | 08/05/2008

RECTIFIONS

> j'aime beaucoup l'humour, mais je trouve qu'il ne faut pas déformer, même pour rire, le message de Jésus. Trop de nos contemporains sont tellement ignares sur le plan connaissances religieuses.
Jésus a dit : l'homme ne peut servir deux maîtres. Entre Dieu et l'argent, il faut choisir son camp.

Écrit par : Barbara | 08/05/2008

OK barbara c'est juré, je ne plaisanterai plus. L'escalier du Paradis ne comporte qu'un premier degré.

Écrit par : Ann | 08/05/2008

À ANN OU BARBARA

> D'autant que je cherche encore à savoir en quoi être libéral serait synonyme au fait de servir Mammon, mais bon, on va certainement m'expliquer le rapport.

Écrit par : Polydamas | 09/05/2008

`JUSQU'OÙ

> incroyable mais vrai : plusieurs siecles après, l' esclavage est a nouveau autorisé.. mais ça ne me surprend pas des hollandais dont le pays permet tout et n 'importe quoi au nom dela liberté. mais quelle est cette liberté qui avilit et détruit ?
quid des juges ?
j 'aimerais bien voir les textes de loi sur lesquels les juges se sont appuyés pour rendre leur décision.en plus de ça, ils demandent la mise sous surveillance du "couple". Ils se contredisent visiblemment. ou s 'arretera ce monde????

jed


[ De PP à JED - Ce monde, ou plus exactement le type de société dans lequel nous sommes, va développer toutes les conséquences du système mercantile. Nous en verrons d'autres, et encore pires que la vente d'enfants sur le Web. Ce que nous avons à faire est de nous préparer à ces échéances. Plus les effets déshumanisants de la société mercantile se feront sentir, plus les gens sentiront un malaise et chercheront un remède. Le témoignage des chrétiens, actuellement étouffé en Europe, sera dès lors audible...]

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Écrit par : jed | 09/05/2008

UN TIERS DANS LE COUPLE

> En tout cas voilà un exemple qui nous fait toucher du doigt la sagesse de l'Eglise quand elle s'est prononcée contre la PMA et toutes les techniques qui introduisent un tiers dans le couple (médecin, donneur, mère porteuse...)

Écrit par : Barbara | 09/05/2008

LIBERALISME

> ça dépend ce qu'on entend par libéralisme. Si on en donne une définition idéale, elle sera compatible avec un tas de choses merveilleuses. Mais si on voit la réalité de l'histoire et celle d'aujourd'hui, on constate autre chose.
Dans l'histoire, toutes les conquêtes sociales ont dû être imposée au capîtalisme libéral, de l'extérieur, par des luttes politiques, par le relais de l'Etat (au temps où l'Etat faisait son métier de contrepoids).
Aujourd'hui, le système de dérégulation globale et de libre-échange de plus en plus absolu
- typiquement libéral et même "néolibéral", super-libéral - est un capitalisme redevenu fou comme le disait Stiglitz cité ici un peu plus haut. Avec des effets humains tragiques, car les délires du capitalisme virtuel retentissent sur l'économie réelle et l'existence quotidienne.
Ne disons pas que ces crises financières de plus en plus graves sont normales ni que le système s'auto-régule. Il ne le fait pas du tout, dire cela est entièrement faux.
Ne disons pas non plus que la spéculation (reportée sur le blé et le pétrole en fuyant les conséquences boursières des subprimes) n'est pas une des causes de la flambée des prix alimentaires et des émeutes de la faim. Si on disait ça, on serait réfuté par les experts. Ils sont les premiers à hurler en ce moment qu'il faut réformer tout ça en réintroduisant le politique.
L'économie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux libéraux.
Je conseille la lecture d'un livre publié par la revue "Le Débat" chez Gallimard : "L'avenir du capitalisme" par Jean-Luc Gréau. Il me semble que quelqu'un l'a déjà cité sur ce blog. Pour échapper à sa démonstration sur la nocivité du capitalisme financier actuel, il faudrait démontrer que celui-ci n'est pas libéral... Tout le monde voyant qu'il l'est, la démonstration est impossible. Il reste lacroyance irrationnelle. Mais croire en une théorie aussi irréalisable et en un système pratique aussi calamiteux, c'est une drôle de foi, partagée par de moins en moins de monde. Surtout pas par l'Eglise catholique.
Quant à dire que la mise aux enchères d'un bébé est le résultat de la mercantilisation des moeurs, ça semble évident. Et que la mercantilisation n'est possible que par la libéralisation, évident aussi. Et que le libéralisme moderne est lié au consumérisme de masse, non moins évident. (Sauf à nier l'évidence au nom de la théorie).
Dans une économie où le bien commun serait protégé par le politique, de telles monstruosités seraient impossibles. Mais le politique, les libéraux sont contre, n'est-ce pas ? L'Etat grand méchant loup qui empêchait les profits avant la Glorious Global Revolution de 1990 ?

ps: Le social est mon métier, et entre nous je suis comme de Gaulle : je n'aime pas les socialistes, parce qu'ils ne sont pas socialistes.

Écrit par : Ann | 09/05/2008

LIBERALISME

> Ann et moi parlons bien évidemment du libéralisme dans le domaine économique, c'est à dire la non intervention de l'Etat. Il en résulte que le marché n'est plus géré que par la loi de l'offre et de la demande, sans considération éthique ou morale.
Dans un tel monde, c'est le profit, donc l'argent, qui est le maître. Dans un tel monde, il est tout à fait acceptable qu'une mère vende son enfant (ce qui sur le plan moral est un peu mieux que le tuer) pouvu qu'elle se détermine librement. Il est somme toute logique qu'elle vende au plus offrant.
Il est certain que le modèle économique libéral fonctionnerait, et même très bien, si tous les gens étaient vertueux et se préoccupaient des conséquences morales de leurs actes. Mais ouvrir son journal le matin ou allumer sa télé ou son ordinateur nous enseigne que c'est encore loin d'être le cas.

Écrit par : Barbara | 09/05/2008

LIBERALISME ?

> il faut définir ce qu'est le libéralisme.
Si c'est ne faisons rien, cela va se réguler tout seul, c'est antichrétien car nie toute référence transcendante.
So en revanche, c'est la libre entreprise inscrite dans un cadre de lois justes alors c'est conforme á la pensée de l'Eglise.
Attention au rôle de l'Etat: ce n'est pas le seul garant de lois justes: il faut une saine laicité et laisser le principe de subsidiarité (par exemple l'autorité des familles) s'exprimer.

ludovic


[ De PP à L. - Le libéralisme n'est pas, n'a jamais été, le simple et naturel respect de la liberté d'entreprendre. Depuis le début du XIXe c'est une idéologie complète, s'étendant à tous les aspects de l'existence : une idéologie réductrice, qui rabat la vie sur l'économique, lui-même rétréci aux dimensions de l'appropriation et de la poursuite de l'intérêt individuel, avec négation de l'idée de bien commun.
La droite française ne veut pas le savoir. Elle persiste à croire que le libéralisme consiste à réduire les impôts et la bureaucratie. Elle se ment à elle-même, ou elle ment aux autres. Le libéralisme, c'est le renard libre dans le poulailler libre ; et c'est contre le libéralisme que s'est constituée la doctrine sociale de l'Eglise. ]

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Écrit par : ludovic | 09/05/2008

LA LOI

> "Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit."

(Lacordaire)

Écrit par : Michel de Guibert | 11/05/2008

LE LIBERALISME REEL

> Mon avis, puisque c'est le libéralisme qui est mis en cause dans vos propos, est que vous faites l'amalgame entre capitalisme et libéralisme. Je me sens profondément libéral et pas du tout d'accord avec vos conclusions. Le libéralisme ne se réduit pas à l'économie. Il permet à chacun d'être sur le même pied d'égalité grâce à la force de la loi. Il ne renie pas les valeurs humanistes bien au contraire. J'admets cependant ne pas être théoricien de la chose... Indiquez moi quelques ouvrages sur le sujet, je suis preneur. A vous lire je me dis que j'ai peut-être un coup de retard...

Paulo


( De PP à P. :
Non, cher ami, vous n'avez pas "un coup de retard". Mais vous donnez du libéralisme une définition qui, hélas, ne correspond pas à ce qu'il est en réalité.
Une confusion règne dans les milieux catholiques autour de ce problème.
Si le libéralisme était ce que vous dites, il ne poserait aucun problème.
Mais il ne l'est pas.
C'est une idéologie née en même temps que le capitalisme induistriel à la fin du XVIIIe et au début du XIXe, en Angleterre. Relisez Adam Smith, Malthus, Ricardo & Cie : cette idéologie est déshumanisante, elle construit une vision du monde, de l'homme et des activités humaines artificieuse, utilitaire, mécaniciste, amputée de tout ce qui fait l'essentiel de l'humain. En gros : la vie réduite à la lutte des égoïsmes, au profit, et à la "transformation" du monde censée donnée un titre de propriété absolu à l'individu entreprenant. D'où les catastrophes sociales du XIXe. D'où le marxisme, fils du libéralisme (comme Marx le dit lui-même). D'où aussi le saccage de la planète.
La révolution industrielle aurait pu se passer sans le libéralisme. Le libéralisme a produit les effets négatifs de la révolution industrielle.
Au XXe, les luttes sociales et le politique ont forcé le capitalisme à être moins "libéral" et à devenir un peu "social".
Mais les années 1990 ont vu le "néo"libéralisme (le libéralisme féroce des origines revenu avec griffes et dents) s'attaquer à toutes les protections humaines nées de ces conquêtes sociales.
On en est là aujourd'hui. Avec, en plus, le côté démentiel du capitalisme "devenu fou" (Stiglitz) parce qu'entièrement dérégulé par le néolibéralisme: financiarisation, crises à répétition, destruction de richesses, ravage de l'économie réelle, et maintenant flambée des prix alimentaires et émeutes de faim, ce qui - avouez-le - est pittoresque de la part d'un système qui nous promettait le paradis sur terre, le bonheur universel et "la fin de l'histoire": souvenez-vous de Fukuyama et des boniments des farceurs néolibéraux il y a vingt ans...
Je vous suggère de jeter un coupo d'oeil au livre que je publie le 22 mai - "L'écologie de la Bible à nos jours" , éd. L'Oeuvre - où tout cela est abordé...]

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Écrit par : Paulo | 11/05/2008

PAULO & PAULO

> en choisissant ce pseudonyme, je n'avais pas envisagé trouver des homonymes. Mais c'est la loi du genre, donc toutes mes salutations à Paulo. Merci à vous, M. de Plunkett, pour souligner une nouvelle fois la perfidie du libéralisme.

[ De PP à l'autre Paulo - Mieux vaudrait changer de pseudo ? ]

Écrit par : Paulo | 12/05/2008

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