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11/04/2008

Benoît XVI à Washington et New York : exceptionnelles mesures de sécurité

Beaucoup de gens ne pourront pas assister aux messes du pape :


Pour sa première visite aux Etats-Unis, du 15 au 20 avril, le pape Benoît XVI fera étape à Washington et New York. Il célébrera une messe le 17 avril dans le nouveau stade de 46.000 places des Nationals, mais sous la contrainte de mesures de sécurité exceptionnelles à la suite des menaces proférées par ben Laden contre le chef de l’Eglise catholique.  Les billets d'entrée seront intransférables et chaque billet sera assigné par un code barre à un siège précis : « si l'archidiocèse apprend qu'un billet est revendu illégalement sur Internet, il peut ainsi être annulé », précise l’archidiocèse. Pour entrer dans le stade, les adultes devront présenter une pièce d'identité et passer par des détecteurs de métaux.

Benoît XVI se rendra ensuite à New York, où il s'adressera aux Nations-Unies, sera reçu dans une synagogue dirigée par un rescapé de la Shoah (le 18), visitera le site de Ground Zero et célébrera une messe au Yankee Stadium (le 20). L'archidiocèse de New York a enregistré plus de 200.000 demandes pour assister à la messe ; 57.000 personnes seulement pourront assister. "La demande dépasse largement l'offre de tickets disponibles", note le diocèse.

 

Commentaires

ABÎME

> Il y a aussi au programme un dîner à la Maison Blanche. Entre l'abîme d'analphabétisme qu'est GWB et le professeur Ratzinger, la conversation ne va pas manquer de pittoresque.

Écrit par : Campion | 12/04/2008

PAS DE DÎNER

> Le pape ne participera pas au diner offert par Doubleyou, mais y enverra des cardinaux de sa délégation. C'est une tradition de Benoit XVI de ne pas se meler à ce genre de mondanité.

Écrit par : Lennob | 12/04/2008



> Sans compter qu'il aurait fallu expliquer à Doubleyou où est Rome. (Rome, Italy: not Rome, Georgia).

Écrit par : hurtu | 12/04/2008

DOUBLEYOU IS A NICE GUY

> Je trouve ce déferlement de haine et de mépris envers le président américain particulièrement troublant, surtout venant de gens qui se prétendent disciples du Christ (je parle des commentaires précédents). M. Bush n’est sans doute pas un intellectuel comme vous les aimez tant en France ; mais se moquer de l’intelligence ou du savoir d’un homme est à peu près aussi abject que de ridiculiser un nain à cause de sa petite taille. Jésus n’est pas allé à l’université, et je ne l’imagine guère discuter avec les docteurs de la loi sur le mode « mon papa est plus intelligent que le vôtre ». Mais Jésus serait-il invité à dîner avec le « professeur Ratzinger » s’il revenait aujourd’hui ? Je connais de nombreuses églises dont il se ferait certainement foutre à la porte prompto. 1 Cor. 1, 27.

Écrit par : l'Anglais | 12/04/2008

À L'ANGLAIS

> Lu dans Le Monde (12 avril) :
"Dès la capture, au printemps 2002, des premiers suspects soupçonnés d'appartenir à Al-Qaida en Afghanistan, une cellule a été créée à la Maison Blanche pour déterminer la manière de mener leurs interrogatoires. Ce groupe, placé sous l'autorité de Condoleezza Rice, alors conseillère à la sécurité nationale du président George Bush, réunissait, autour du vice-président Dick Cheney, quatre dirigeants qui, depuis, ont quitté leur poste : le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, le secrétaire d'Etat Colin Powell, le ministre de la justice John Ashcroft et le patron de la CIA George Tenet. C'est ce qu'affirme la chaîne de télévision ABC, à l'issue d'une enquête menée auprès d'anciens hauts responsables de l'administration.
Ces six dirigeants, que le Washington Post nomme "les conseillers en torture de la Maison Blanche", sont entrés, dit l'enquête, lors de réunions secrètes, dans le détail des "techniques d'interrogatoire sévères". Ils ont "virtuellement chorégraphié" des interrogatoires, autorisant "les coups, la privation de sommeil et le simulacre de noyade, dit waterboarding ".
La CIA recevait, à l'époque, de multiples demandes de ses agents requérant une autorisation légale pour pratiquer ces tortures. Son chef, M. Tenet, était soucieux de les "couvrir" politiquement. Les experts en contre-terrorisme étaient alors convaincus qu'une autre attaque d'Al-Qaida était "imminente", explique ABC, qui ajoute que cette cellule se réunissait toujours en 2004.
Seul M. Ashcroft aurait manifesté des réticences, sur le fait que la présidence décidait chaque détail. Il aurait déclaré à ses pairs : "Pourquoi parlons-nous de ces choses à la Maison Blanche ? L'Histoire ne nous jugera pas très favorablement…"

Alors va te faire foutre, l'Anglais qui confond baptistère et baignoire.

Écrit par : Churubusco | 12/04/2008

> L'Anglais, mettez-vous bien dans la tête une fois pour toutes que les vannes néo-impérialistes à badigeon chrétien nous donnent la nausée. Ayez l'honnêteté de reconnaître que vous êtes dans le camp de l'argent, du pouvoir et de la guerre, exactement ce que l'évangile rejette ; et arrêtez de vous réclamer du Christ, amalgame insoutenable et inaudible. Vous êtes incohérent. Si vous l'êtes involontairement, allez voir un psy. Si vous l'êtes volontairement, vous êtes un salaud au sens sartrien du terme. Et ne me répondez pas que vous êtes jeune: je le suis sans doute plus que vous et ce n'est pas un argument (sauf chez les marchands de jeux vidéo).

Écrit par : Campion | 12/04/2008

CHRETIENS

> Somme-nous chrétiens ou pas? si on l'est, alors il faut parler des souffrances de la guerre. Défendre les plus faibles ou rétablir le bien sont les conditions obligatoires pour envisager les souffrances que la guerre entraîne. Si on n'est pas chrétiens, alors je demande juste une chose: avez-vous jamais soufferts vous qui demandez à de jeunes hommes de souffrir pour vos théories? Savez-vous ce que les familles des morts en Irak supportent? Savez-vous ce qu'est la souffrance? La vraie, celle qui retourne votre vie au risque de la réduire à néant? Que celui qui n'a jamais souffert déclenche la guerre. Mais arrêtez de vous dire chrétien et lâchez-nous les c.....s.

Écrit par : vf | 12/04/2008

JAMAIS

> A ma connaissance le pape ne participe jamais à un dîner d'Etat ou à un dîner de gala. Je n'ai jamais vu non plus Jean-Paul II boire une coupe de champagne à un buffet au cours d'une réception. Il y a simplement des repas avec les évêques, les prêtres ou d'autres personnalités ou de simples gens, mais sans apparat (cela ne veut pas dire pour autant qu'on y mange mal).

Écrit par : B.H. | 12/04/2008

A CHURUBUSCO ET CAMPION

> Si la politique américaine au Proche-Orient est critiquable, l'utilisation de la torture évidemmement mauvaise, Notre Saint Père n'a-t-il pas justement beaucoup à discuter avec le Président américain (tout comme le St Siège entretient aujourd'hui un dialogue avec la Chine pour faire progresser ce pays). C'est en ce sens que j'ai compris l'intervention de l'Anglais, je n'ai rien vu faisant allusion au camp de l'argent.
Par ailleurs, qu'on le veuille ou non, G. Bush a été réélu en 2004 avec le plus grand nombre de voix qu'un président américain a jamais obtenu. Malheureusement pour les Américains, ce sont quand même eux qui l'ont choisi...

Écrit par : Alexandre Calendreau | 14/04/2008

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