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15/03/2008

Crise financière : ceux qui "positivent"... sur le dos des pauvres

695251726.jpgAppeler l'inconscience "espérance" est un blasphème :


On est tenté de se mettre en colère lorsqu'on entend les chroniqueurs néolibéraux ces jours-ci. Ils nous expliquent  que le capitalisme est dans sa crise la plus grave depuis les années 1930 ; que jamais un tel doute n’avait pesé sur le système financier ; que, malgré les masses énormes d’argent qui circulent, les banques ne se prêtent plus et ne se font plus confiance ; que le somnambulisme financier sabote l’économie réelle ; que la confiance dans le système et dans l’avenir n’existe plus. « Mais, ajoutent-ils gaiement, il ne s’agit pas de  se lamenter ! »  Certains de ces chroniqueurs sont des chrétiens et, mélangeant tout, disent (hors antenne) que ce serait  « renoncer à l’espérance »  que de ne pas amnistier perpétuellement les cingleries du système global, et, surtout, de vouloir changer ce système.

Appeler l’inconscience « espérance » est un blasphème.

Permettons-nous de leur dire que Benoît XVI demande un changement du modèle global : ce modèle qu’ils défendent à tout prix – sur le dos du pauvre.  

 

Commentaires

GANDINS

> Plus l'évolution de la situation mondiale montre la folie et la perversité du modèle global de dérégulation, plus ces gandins prennent un ton pétulant. A force de servir l'hyper-classe (comme dit Attali), ils ont fini par croire en faire partie. Pauvres somnambules ! Ils seront jetés dès qu'ils auront fini de servir. Et d'ici là, leur discours est une insulte aux pauvres.

Écrit par : Girolamo | 15/03/2008

> Hors sujet: j'aime beaucoup le nouveau thème, il est très reposant pour les yeux!

Renaud

[ De Pp à R. - Oui, les maquettes sont faites pour être changées.]

Écrit par : Renaud | 15/03/2008

ILS SONT BEAUX MES COINGS DU COIN !

> Il est essentiel de remettre l'Homme au centre de ce système financier qui tient debout comme un château de cartes inversé, la pointe en bas.
L'économie au service de l'homme et non l'inverse !
Benoît XVI doit bien penser à cela lorsqu'il appelle à un nouveau modèle global.
"Penser global, consommer local" était le titre d'un livre édité par ATTAC. Il faut garder ce slogan (trotskiste pour certains!) comme base de réflexion pour l'élaboration d'une économie et d'une finance conscientes des contraintes sociales et environnementales.
Penser global signifie que chacun de nos actes est susceptible de laisser une empreinte écologique ou sociale, même si on ne la voit pas.
D'où interrogations constantes.
Consommer local signifie en bout de course, remettre la main sur la macroéconomie et sur l'hyper finance.
L'Espérance n'est pas un fruit juteux qui tombe du ciel, nous devons contribuer à sa pleine maturation.
Quant à tous ces néolibéraux, bonimenteurs des temps modernes qui nous vendent l'Illusion par kilos, ils nous escroquent parce qu'ils nous la proposent au prix de l'Espérance !
(Je vous offre gratis une allégorie de marché de plein vent ☺ )

Écrit par : Sombre héros | 16/03/2008

PAS TROTSKISTE, CATHOLIQUE

> Ce slogan ("le global et le local") est si peu trotskiste qu'il est de l'économiste américain converti au catholicisme E. F. Schumacher, auteur du livre-culte "Small is beautiful" dans les années 1970 ! Cet auteur s'était converti par admiration envers la doctrine sociale de l'Eglise !

Écrit par : Carolan | 16/03/2008

@ Carolan

> Merci pour le renseignement.

Écrit par : Sombre héros | 16/03/2008

Les commentaires sont fermés.