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25/02/2008

L'affaire du "casse-toi pauvre con"

1528978293.jpgPuisqu'on ne peut faire autrement que d'en parler...


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Des   lecteurs de  droite  vont  encore  m’accuser  de parler comme la gauche, mais je ne vois pas le moyen de passer sous silence l’affaire du « casse-toi, pauvre con ». Que le président de la République disjoncte en public sous l’œil des caméscopes,  c’est en train de devenir une habitude. Cette habitude pose des problèmes. Par exemple celui de la fonction présidentielle, qui impose au chef de l’Etat de pouvoir être un recours en cas de gros temps. Ce rôle est en voie de disparition sur le plan de la psychologie collective, qui est névralgique. Chirac confondait pouvoir et inertie. Sarkozy confond pouvoir et force de vente. Il en fait tellement trop que le client rebuté ne veut plus acheter (effondrement des sondages), ce qui annule tout le système... Si cette dérive devait continuer, que resterait-il de l’atout présidentiel face à des événements graves ?  Mieux vaut ne pas imaginer où iraient les choses en cas de drame économique ; voire en cas d’attentats contre notre nouvelle politique étrangère… Dans tous les cas de figure, un président discrédité serait un piètre recours. Je suis navré de dire ces choses, veillant d’habitude à ne pas tomber dans la politique. Mais on ne peut esquiver.

 

 

Commentaires

NIA PROUN

> Exact, le problème c'est l'effondrement du politique dans l'exhibition de suractivisme ne résolvant rien mais jetant tous les problèmes en l'air pour donner du mouvement. Et puis cette fausse américanisation : on envoie de plus en plus de monde au casse-pipe chez les Afghans pour faire US, on parle de la scientologie comme les US en parleraient, on vante toutes les religions comme chez les US, etc.
Nia proun !

Écrit par : vafan | 25/02/2008

> Je suis parfaitement d'accord avec vous. Cette attitude est inquiétante.

Écrit par : E.C | 25/02/2008

TOUT A FAIT RAISON

> Vous avez tout à fait raison d'évoquer ce petit épisode, qui n'est pas aussi insignifiant qu'on pourrait le croire de prime abord. Ceux qui tentent de le minimiser ou d'hurler au lynchage sous-estiment les conséquences politiques du comportement de M. Sarkozy (dont leur courant politique est la première victime).

Il est commun de constater que le nouveau Président de la République dévalorise continûment sa fonction à une cadence inquiétante, non seulement en raison de l'accélération du rythme des "incidents" qui se succèdent, mais aussi à cause de leur gravité croissante.

Il est vain d'exiger des citoyens qu'ils respectent le Président de la République lorsque celui-ci se comporte comme un garçon d'écurie et ne fait rien pour inspirer ce respect. Est-il normal que, sans même parler de ses insultes incontrôlées, le Chef de l'Etat se permette de tutoyer spontanément et presque systématiquement n'importe quel contestataire qui croise sa route (sur un port, à l'usine ou au salon de l'agriculture) ? Comment peut être accueilli le discours d'un dirigeant de cet acabit sur l'éducation ou les valeurs à transmettre aux plus jeunes, lorsque ceux-ci s'amusent quasi quotidiennement de son comportement dont les dérapages s'étalent sur Internet ?

En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s'est considérablement décrédibilisé. Quelque effort que l'on puisse faire, il est difficile de ne pas le constater et le déplorer. M. Sarkozy a été un bon communicant jusqu'à ce qu'il rencontre les premiers échecs de sa communication. L'étalage de sa vie privée, le partage de son intimité avec les Français n'ont guère fait recette. Tout avait bien fonctionné jusque là, mais ces derniers messages ont été mal reçus par l'opinion. Depuis, Nicolas Sarkozy a perdu la main, déstabilisé et comme désorienté par un échec dont il ne se doutait pas, trop habitué depuis quelques années à l'adulation des foules et à la complaisance des médias. Les Français semblent refuser de se laisser amener plus loin par un aventurier dont l'aventure ne fait plus rêver.

N'est ce pas finalement assez sain de la part d'un peuple dont on doutait qu'il pût encore conserver de l'attachement à certaines valeurs et à certains symboles ?

Écrit par : David | 25/02/2008

PAS DE QUOI

> J'ai regardé attentivement la vidéo en question; il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Le Chef de l'Etat a un tempérament qui est le sien et le fait qu'il ait traité de "con" quelqu'un qui a eu effectivement un comportement d'abruti, n'est pas forcément un indice d'incapacité à gérer des crises graves comme vous l'avancez imprudemment. Car dans l'histoire, on en a vu beaucoup qui avaient apparemment une grande maîtrise d'eux mêmes et qui se sont révélés des calamiteux. Par ailleurs, j'ai regardé aussi sur le site de la présidence de la République, la vidéo de la conférence de presse du 08/01/08; les journalistes posaient à leur habitude des questions précédées de réquisitoires, ils ont eu la réponse qui leur convenait. En d'autres temps, F. MITTERRAND les avait traités de "chiens", mais il est vrai que le monde journalistique lui devait tant... En politique la polémique est le moyen de l'ambiguïté pour tenter de conquérir le pouvoir.
bien cordialement

larose


[ De PP à L. - Merci de cette digne leçon de prudence, mais je ne retire pas ce que j'ai dit. L'impopularité record du chef de l'Etat est un fait.
Elle ébranle la fonction présidentielle. Ny voyez-vous aucun inconvénient ? Je respecte toutes les opinions, mais il ne faudrait tout de même pas zapper la réalité quand elle nous déplaît. Quand à l'histoire des "chiens" de Mitterrand, permettez-moi de vous rappeler qu'elle répondait à des faits d'une toute autre nature que ce dont il est question ici.]

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Écrit par : larose | 26/02/2008

@ larose

> Si vous pensez que les Français ont tort en masse de ciritiquer l'attitude de Sarkozy, vous êtes, pardon de vous le dire, bien peu démocrate. Moi je leur reprocherais autre chose : de ne critiquer QUE son comportement privé, et non son invraisemblable politique étrangère. Nous aligner absurdément sur Washington alors que le reste du monde n'en peut plus des busheries, envoyer des troupes françaises au casse-pipe afghan dans une guerre si stupidement menée (et bientôt perdue) par le Pentagone, se ruer pour reconnaître le Kosovo sans réfléchir une demi-minute aux intérêts géopolitiques de la France et au risque de réaction en chaîne... Mamma, i Turchi !

Écrit par : Girolamo | 26/02/2008

ABSENCE DE RECUL

> Au delà de l'affaire, ce qui m'inquiète beaucoup c'est l'absence de recul des hommes politiques qui réagissent à cela !! Il va de soit semble-t-il que la droite trouve que "c'est une homme qui réagit en homme" et que la gauche condamne unanimement. Mais je crois qu'elle aurait condamné tout autre chose qu'il aurait fait sinon.
En gros, il me semble que notre chère classe politique se fiche bien de l'évènement en soi : ce qui l'intéresse c'est soit de redire sur le président, soit de dire combien il n'a pas tort...
Inquiétant que personne à droite ne relève ce qui c'est passé non?

Écrit par : Gégé | 26/02/2008

MOUSSE

> Je trouve que cela ressemble à une tempête dans un verre d'eau. Certes, c'est vraiment pas beau de répondre ainsi! Mais que dire de l'autre personne ? Peut-on parler ainsi à un chef d'Etat ?
Les Balkans, le rapprochement avec les USA, la laïcité positive sont des éléments politiques sur lesquels il faut parler. Le reste n'est que de la mousse de bière.

Écrit par : abbé dominique rimaz | 26/02/2008

COUP DE BOULE

> je constate que les Etats Unis restent le repoussoir mimétique de bien des français, René Girard il est vrai, enseigne aux States.
Quant au ptit Sarko, si il avait pratiqué le coup de boule à la Zizou approuvé par 80% de la France, aurait-il fait monter sa popularité?

Écrit par : jean-michel varcher | 26/02/2008

DE GAULLE

> Face au type de situation à laquelle a été confronté N.Sarkozy , un homme public n'a qu'une solution : en sortir par le haut , en marquant sa supériorité par la courtoisie , une politesse froide , un trait d'humour.
Interpellé par l'interjection " mort aux cons " le général de Gaulle avait répondu " vaste programme ". Utiliser le même langage et la même agressivité que son provocateur ramène l'homme public au même niveau ; c'est la pire des attitudes;

horus


[ De PP à H. - Vous avez raison sur le fond. Mais pour l'histoire, je tiens de feu mon beau-père (entré l'un des premiers dans Berchtesgaden avec un peloton de la 2ème DB) que "mort aux cons" était un cri de guerre peint sous le pare-brise de la jeep d'un des personnages les plus pittoresques de la division. C'est en le lisant, à la libération de Paris, que de Gaulle a dit : "vaste programme". ]

Cette réponse s'adresse au commentaire

Écrit par : horus | 26/02/2008

RUPTURE COMPLÈTE

> Oui, c'est sérieux en effet. Une question: y-a-t-il un seul homme (ou femme) politique capable de se révéler homme (ou femme) d'Etat quand ce sera le crash? Je pense, malheureusement que le système matérialiste-mercantile à stérilisé et infantilisé le monde politique. A moins d'une rupture complète (pas celle de l'illusionniste de l'Elysée), rien ne changera.

Écrit par : vf | 26/02/2008

RECUL

> Horus a raison; Quand dans un bain de foule un individu a dit en face à Chirac "connard" celui ci s'est tourné vers lui avec un grand sourire et lui tendant la main a dit : "Chirac" comme quand on fait des présentations. C'est l'autre qui est reparti honteux. Mais Sarkozy n'a aucun recul comme tous les hyper-sérieux incapables d'humour et qui s'enfoncent dans l'égotisme mégalomane. En comparaison Louis XIV est un momument d'humilité.

Écrit par : Abbé Tinotti | 26/02/2008

@ M. l'abbé dominique rimaz

> vous dites "Peut-on parler ainsi à un chef d'Etat ?".

N'y a-t-il pas par derrière la question suivante : est-ce que l'autre personne avait l'impression de s'adresser à un chef d'Etat ?

Vous êtes ministre ordonné. Si vous-même manquiez de respect envers les sacrements ou Dieu, pourriez-vous reprocher à vos fidèles de vous manquer de respect alors que vous représenter Dieu auprès d'eux ?

Non et c'est ce que nous subissons depuis 40 ans en France : des prêtres qui refusent toute forme de dignité dans la liturgie, qui refusent les adorations, qui refusent de se faire appeler Abba/père(/don) et qui s'étonnent que les fidèles ne croient plus en Dieu.

En tant que catholiques convaincus, ce qui se passe avec Sarkozy et la fonction présidentielle devrait nous paraître clair : en "désacralisant" la fonction par son attitude, comment pouvons-nous reprocher aux gens d'avoir eux aussi perdu la notion de respect envers un président.

Sarkozy veut jouer l'homme proche du peuple. Mais est-ce la place d'un président ?

Sa réaction est à l'image de l'ensemble de son comportement, et la phrase de l'autre personne s'insère également dans ce comportement.

Notons que Sarkozy ne s'énerve pas. Il est vulgaire.
Il aurait pu faire remarquer à l'autre personne qu'on ne parle pas de cette manière au président, ...
Mais comment Sarkozy peut-il assumer un tel rôle avec le comportement qui est le sien ?
Non.


Les temps sont durs, j'ai cru comprendre qu'en plus de "désacraliser" la fonction présidentielle sur le plan médiatique, il tente également de renverser le fonctionnement des institutions (affaire de la cour constitutionnelle). On connait déjà ses relations directes dans la formation du gouvernement, à la place du premier ministre.

Il serait donc grand temps que quelqu'un se charge d'instruire Sarkozy sur ce qu'est la fonction de président de la république, des droits mais surtout des devoirs.

Sa chute dans les sondages est aussi la marque de sa perte de crédibilité.

Écrit par : Boris | 26/02/2008

INTERACTION

> Il est vrai que l'homme de la foule n'a pas été très "correct" avec son tordu "Touche moi pas!". Mais il faudrait se poser la question: comment un citoyen peut-il en arriver à dire cela au président de la république? Sa réaction ne provenait-elle pas d'un agaçement né des agissements antérieurs du chef de l'Etat? Si on regarde cette interaction, on peut certes considérer l'attitude de cet homme peu réfléchie (quoique...), du moins épidermique, mais de là à recevoir comme réponse un "Ben casse-toi alors!", c'est tout de même étonnant! D'autant plus étonnant que c'est Sarkozy qui va vers lui, et que notre brave homme ne demandait rien... Qui était le plus à sa place dans cette histoire? Quant à la suite, le "Tu me salis" en dit long sur l'aversion de ce visiteur face au président! Lequel se fend d'un "Casse-toi, pauvre con!". On m'excusera, mais je trouve qu'il y a plus de dignité dans l'attitude de cet homme que dans celle de Sarkozy, lequel réagit comme une "racaille"! Vraiment, cet homme agit non pas comme un président, mais comme un nouveau riche: aucune élégance, aucune classe, et l'impression cependant que tout lui est dû...

Écrit par : Jean | 26/02/2008

2ème DB

> Effectivement "mort aux cons" était un cri de guerre en usage (de manière confidentielle) au sein de la 2ème DB. Cette facétie a d'ailleurs été immortalisée dans un film célèbre (sauf erreur, il s'agit de "Paris brûle t-il ?"), où l'on voit Leclerc demander à l'un de ses hommes d'effacer cette inscription de la jeep, juste avant d'engager la marche vers Paris. Il déclare (histoire ou fiction ?) : "on va faire forte impression si l'on rentre à Paris avec ça" !

Écrit par : David | 26/02/2008

PITOYABLE

> Il faut dire que la personne qui a offensé le chef de l'état en refusant grossièrement de serrer la main qui lui était tendue est tout à fait blâmable.
Soit, le Président, cédant à son impulsivité, répondait comme il l'a fait sans donner d'autre suite à l'affaire, soit il demandait à ses huissiers de s'occuper du grossier personnage pour insulte au chef de l'Etat, ce qui eut été beaucoup plus grave pour celui-ci. La vidéo a transformé un règlement de comptes spontané en affaire d'Etat et c'est pitoyable.

Écrit par : GIV | 26/02/2008

PRESSE

> Ce fait divers est intéressant parce qu'il renvoit à la liberté de la presse en France. L'algarade présidentielle ne pose pas tant question sur les conséquences d'un comportement que sur ses causes. Guy Birenbaum l'évoque dans "Nos délits d'initiés". Ce livre n'a pas été démenti ni condamné.

Le propos de Guy Birenbaum était surtout de dire, avant de traiter d'une personne ou d'une autre, qu'il serait heureux que les Français partagent les confidences d'une presse parisienne qui n'ont rien de secrètes pour les correspondants étrangers, leurs ambassades ou leurs gouvernements.

"L'intelligentsia" visible a laissé Jean Edern Hallier se faire tourmenter par le pouvoir à cause de Mazarine. JEH a pourtant édité des auteurs qui ne trouvaient pas grâce pour assurer la liberté de pensée, comme Alain de Benoist qui déchainait la polémique il y a trente ans.

Cette autocensure "consensuelle" atteint le rayonnement intellectuel de la France qui semble de plus en plus survivre par héritage et inertie d'une grande culture.

Écrit par : Qwyzyx | 27/02/2008

APRES TOI !

- Casse-toi pauv' con ! dit le président.
- Après toi ! répond l'Opinion, fatiguée.

Pour avoir voté pour lui, je vais me couvrir de cendres pendant 1536 jours et marcher à pied, des pois chiches crus dans les chaussures que j'aurai pris soin de choisir une taille en dessous.
Et j'irai, mon bâton de pèlerin en main, jusqu'au mémorial de Colombey-les-Deux-Eglises, essayer de calmer les mannes du Général De Gaulle qui doit faire des loopings dans sa tombe.
… Réveille-toi Tito, tu dois reprendre le boulot la semaine prochaine.

Plus sérieusement, si cet ersatz de président (je ne mettrai plus la majuscule en parlant de Sarkozy), continue de(à) creuser alors qu'il a touché les bas-fonds, ne serait-il pas judicieux de convier l'Opinion à rendre un hommage appuyé au Général De Gaulle un jour prochain ?

Il faut que cet homme se calme avant que ne survienne l'irréparable qui, vous le soulignez Patrice de Plunkett, peut maintenant surgir de n'importe où !
Lors de l'émission de C dans l'air de ce lundi, le politologue invité, Dominique Reynié reprenait vos propos en insistant sur la déstabilisation de tout le système qu'entraînait l'affaiblissement possible de la stature du Président.
Il s'étonnait en outre que le Président du Conseil Constitutionnel soit lui aussi sorti de son obligation de réserve pour rappeler ses devoirs au président Sarkozy.
Laurent Joffrin, présent, pense que ce président ne voit aucune sacralité dans nos institutions, pour lui, le seul sacré vient du religieux.
Son analyse est cohérente.


Mais quand donc l'entarteur réentartera-t-il Sarkozy ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%ABl_Godin

Écrit par : Tito | 27/02/2008

MEA CULPA

> Tito, je veux bien faire ce pèlerinage avec vous car j'ai la même faute à me faire pardonner.

Première "pénitence" que je me suis imposée : je ne voterai pas aux élections municipales. En effet, lorsqu'on a aussi peu de discernement politique, il est préférable de se tenir sur la réserve, de crainte de nuire gravement, par ses choix, à la collectivité à laquelle on appartient. L'honnêteté m'oblige à avouer que cette pénitence ne sera pas pour moi d'une grande rigueur.

Écrit par : David | 27/02/2008

LE DROIT

> D'accord avec Jean : c'est Sarkozy qui va vers ce visiteur, et après tout on a le droit de ne pas vouloir lui serrer la main. L'attitude et les paroles de M. Sarkozy sont beaucoup plus grossieres et injustes, que celles de cette personne.

Écrit par : Rémy | 28/02/2008

BLANC

> A Tito et David: pour le pèlerinage, je vous conseille le sel fin en plus des poids chiches ainsi qu'une arrivée à Notre Dame de la Garde, Notre Dame du Puy, voire, osons, Notre Dame de la Salette. Plus sérieusement, je pense, cher David, qu'il vaut mieux voter blanc que s'abstenir complètement. c'est moins ambigu et cela montre quand même notre envie de participer à la vie de la cité même si, actuellement, celle-ci est plutôt factice.

Écrit par : vf | 29/02/2008

D'ACCORD

> Je suis assez d'accord avec Horus. Je ne résiste d'ailleurs pas au plaisir de citer le grand Clemenceau (on n'est pas forcé de partager mon appréciation du personnage...) : un jour qu'à l'Assemblée quelqu'un le traitait comme, justement, de con, le Tigre eut cette réplique : "Un con ? Je n'en ai ni la douceur, ni la profondeur".
C'est cet art distingué, et si français, de la repartie qui a disparu sous la férule des technos imbéciles et autres parvenus incultes. Et, à l'instar de PP, l'on a tout lieu qui de s'en alarmer, qui de s'en plaindre.
Cordialement,

Écrit par : Guit'z | 13/03/2008

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