Opus Dei : le procès en diffamation ne sera pas jugé sur le fond

Pour en savoir plus…

…je me permets de conseiller la lecture de  L’Opus Dei : enquête sur le "monstre", publié en 2006 aux Presses de la Renaissance. On y comprend  – entre autres –  pourquoi des journaux parisiens connectèrent l’assassinat de Jean de Broglie (1976) à l’affaire espagnole Matesa, celle-ci étant reliée à l’Opus Dei par des journaux madrilènes. Toute la question eût été de savoir si les deux connexions existaient. Ces journaux estimèrent plus « grand public » de dire que l’Opus Dei avait fait assassiner Broglie. Idée que reprirent ensuite plusieurs livres...

L’avant-dernier livre de ce genre fut Camino 999, polar publié par un petit éditeur français. D’où le procès intenté à cet éditeur par l’Opus Dei : selon l’avocat de l’Opus, Camino 999 est une diffamation. Selon l’éditeur, pas du tout, « puisque c’est un roman » ! On ne saura pas ce qu’auraient dit les juges du tribunal correctionnel de Paris : ils viennent de déclarer la plainte irrecevable parce que mal construite par l’avocat. L’éditeur pavoise. Camino 999, nous dit-il, « n’est donc pas un livre diffamatoire »…  Faute de jurisprudence, il n’y a plus qu’un moyen de s’en faire une idée : comparer ce polar à ce que met au jour Enquête sur le "monstre" !