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28/11/2007

Crise des banlieues : un témoignage

...de BondyBlog, à lire sur http://20minutes.bondyblog.fr/news/toi-le-journaliste-avec-la-sacoche-je-vais-te-caser-la-gueule

Commentaires

LES FAITS

Je ne commente pas ce reportage. Je ne m'associe évidemment à aucun des commentaires d'internautes qui le suivent sur BondyBlog.
Les faits se suffisent à eux-mêmes : au delà de toutes les explications sociologiques, ils montrent un mur d'incompréhension et d'hostilité.
Que faire ?
Du côté des observateurs, les uns déversent des bons sentiments pour couvrir la réalité.
Les autres, plus rares, mettraient volontiers de l'huile sur le feu.
Pourtant ces deux formules ont été mises en oeuvre depuis vingt ans, et les résultats sont là.
Il faut trouver autre chose : sans niaiserie complice, mais sans haine non plus. Avouée ou inavouée.

Écrit par : PP | 28/11/2007

TEMOIGNAGE

> Merci pour ce témoignage de journaliste. J'espère que les journalistes vont enfin voir les réalités en face au lieu de nier les malaises, sans pour autant bien sûr tomber dans le mépris ou la haine.

NB: Je me permets de vous signaler que la jeune fille décédée dans le RER dimanche était une jeune chrétienne engagée.
Cela montre deux choses:
1) Cette agression n'est pas un hasard. La pureté est visée en priorité. Cela me rappelle la fusillade de Nanterre par exemple.
2) Les familles catholiques utilisent le transport collectif. Le tout voiture n'est pas pensable pour des familles nombreuses (surtout si elles ont des moyens limités).

Mais surtout, prions pour cette famille éprouvée.

Écrit par : Ludovic | 28/11/2007

> Je crois que seul l'amour de Dieu pourra reconcilier ces deux camps. Prions, prions et évangélisons.

Écrit par : Ludovic | 28/11/2007

BONDY

> Sur le même blog, on peut lire le témoignage troublant d'un voisin :
http://20minutes.bondyblog.fr/news/l-accident-un-voisin-temoigne-video

Écrit par : Michel de Guibert | 28/11/2007

AUTRE LIEU

> je suis allé lire l'article, de là je suis allée lire l'article en langue anglaise. J'en ai retenu que dans ces quartiers, on considère comme une provocation une simple ronde de police. Nous, dans nos quartiers, nous sommes plutôt à nous plaindre qu'il n'y en ait pas assez, et qu'elles soient à heures trop régulières pour être réellement efficaces. Ce n'est plus : autre temps, autres moeurs mais : autre lieu, autres moeurs.

Écrit par : Barbara | 28/11/2007

QUE FAIRE

> Cela m'a rappelé certains cours plutôt chauds . Que faire? Prier et évangéliser bien sur mais,envoyez-nous des Franciscains du Bronx et surtout pas de technocrates diplômés de je ne sais où, de sociologues pompeux ou de politiciens (je n'ose pas mettre de qualificatifs pour eux) et qui nous sortiront un énième plan aussi inutile et dispendieux que les autres. Refaisons des patronages et aidons les familles à se reconstruire. Construisons des églises dans ces quartiers et qu'elles soient belles et ne ressemblent pas à ces hangar ou garages qu'on nous a bâti il y a trente ans. bien sur il faut des emplois et raser ces barres gigantesques mais cela ne suffit pas. Ces gens, jeunes ou adultes, n'ont plus de repères et de sens à leur vie. La plupart des ados de banlieue ne vivent que pour avoir des objets de marques, des filles disponibles et une certaine renommée. Ils sont à fond dans la société matérialiste-mercantile. Quand ils réalisent qu'ils ne vivront jamais leurs rêves et le vide qu'il y a en eux,c'est le basculement vers le nihilisme, porté par une haine à la hauteur de ce vide, ou vers une recherche de sens spirituel. Dans ce cas, ils se tournent vers "l'offre" présente: l'Islam la plupart du temps. Et là-aussi on retrouve cette exagération emmenant certains vers l'islamisme le plus dur et un rejet de tout ce qui est occidental. Cela, c'est pour l'ado de base en banlieue. Il y aussi ceux qui basculent dans le crime organisé et les réseaux en tout genre et d'autres qui s'en sortent, font des études et bâtissent une vie. Que faire comme écrivait Lénine? Envoyez-nous un saint François répondait ce même Lénine à la fin de sa vie (parait-il) et surtout pas de politique. J'ai essayé de faire court car on pourrait en parler des heures et en écrire des milliers de pages.

Écrit par : vf | 28/11/2007

PAS CREDIBLE

> Pour répondre à Bondy en ce qui concerne la vidéo de témoignage, elle n'est pas crédible sur un point: une mini-moto, percutant de front une voiture et créant les dégâts que l'on voit sur les photos, se serait sûrement désarticulée dans le choc, la roue avant, au minimum, aurait éclaté et le cadre se serait complétement tordu. Or ce n'est pas le cas. Il faut prendre la totalité du constat, non seulement l'état de la voiture, mais aussi l'état de la moto, et manifestement ce n'est pas cohérent !

Écrit par : B.H. | 28/11/2007

LE ROCHER ?

> Je crois qu'il existe une association "le Rocher" liée à l'Emmanuel qui agit dans les banlieues. Quelqu'un en sait plus?

Écrit par : Gégé | 28/11/2007

> La France futur Liban...

Écrit par : dehollain | 28/11/2007

JEUNESSE SANS HERITAGE

> Ce témoignage authentique montre à quel point la France détentrice du discours (les grands médias, nous) est loin, loin, désespérément séparée de cette autre France, de cette nouvelle France qui n'a en fait pas de nom.
Je vois bien que le discours sur la rupture de la transmission, la fracture générationnelle, est refusé, ignoré ou insulté. Pourtant ils sont légions, de ceux qui n'ont pas encore 30 ans, à parler de ce qu'ils ont vécu, du traumatisme d'une jeunesse sans héritage. Tant que cette réalité primordiale ne sera pas acceptée comme un fait, il ne pourra pas y avoir de dialogue ou de compréhension. C'est selon moi le coeur du problème de la jeunesse.
En attendant, notre mission de catholiques est de prendre en pitié ces jeunes âmes en perdition, et de chercher de tout notre coeur les moyens de leur porter secour.

Écrit par : Quentin | 28/11/2007

D'UN CONVERTI

> Bonsoir,
Ne récoltons-nous pas par ces événements ce que nous avons semé? Je veux dire que le seul exemple de bonheur que l'on présente à ces enfants sont des footballers, des chanteurs et autres saltimbanques... N'y a-t-il que l'argent comme signe de réussite? Moi, je me suis converti au catholicisme non pas par envie d'intégration mais surtout parce que le Christ m'a rencontré et il m'a séduit. Par qui m'a-t-il séduit? Précisément par ses serviteurs que je rencontrais lors de séjours en colonie de vacances. Auprès de ces hommes et surtout auprès d'un prêtre, j'y ai trouvé la bonté et la paix que personne d'autre ne m'a jamais montrées. Alors un peu plus de foi et de vie réellement chrétienne et nous pourrons peut-être nous sauver!
Une dernière chose que je voudrais dire. J'ai beaucoup fréquenté les milieux catholiques en France et ce qui m'a frappé, c'est l'origine sociale des chrétiens. Certes, je ne suis pas là pour préconiser la lutte sociale à la mode marxiste. Mais il me semble que l'Eglise de France est bien trop embourgeoisée pour pouvoir appréhender au mieux les problèmes des banlieues. Et en disant cela, je me fais à moi aussi cette critique car je me trouve socialement et culturellement à cent lieues de ces jeunes. Prions le Christ pour qu'il nous inspire une solution et en particulier un moyen juste d'évangéliser. Amen!

Écrit par : Ali-Barthélemy | 28/11/2007

@vf

J'avais entendu dire qu'effectivement, les Franciscains du Bronx devaient venir s'implanter en France.

A-t-on des infos récentes à ce sujet ?

Écrit par : Feld | 28/11/2007

REUSSIR SA VIE

> Comme le dit dans une formule fort juste le Frère Jean-Marie Petitclerc, salésien de Don Bosco, homme de terrain à Argenteuil avant d'être chargé de mission au Ministère de la Ville, l'important n'est pas de réussir dans la vie, mais de réussir sa vie !

Ce qui manque aux "jeunes" des banlieues, c'est d'abord un sens à leur vie, et là il y a un terrain en friche pour la nouvelle évangélisation.
Jean-Paul II le disait déjà au Bourget en 1981 : "La société de consommation ne rend pas l'homme heureux".
Non seulement elle ne rend pas l'homme heureux, mais elle le détourne des vrais chemins du bonheur.
La recherche du bonheur est naturelle, inhérente à tout homme ; les voies sans issue ne peuvent mener qu'à la révolte, à la violence et à la haine, haine des autres d'abord et haine de soi pour finir...

C'est vrai que notre Eglise, comme le dit justement Ali-Barthélemy, est sociologiquement majoritairement bourgeoise, c'est là un héritage de l'histoire dans notre pays depuis deux siècles malgré toutes les belles initiatives missionnaires pour toucher d'autres milieux... plût au ciel qu'elle ne soit pas trop "embourgeoisée" !

Écrit par : Michel de Guibert | 29/11/2007

@ vf,

> vous avez fait court, mais j'ai l'idée que vous avez dit tout l'esentiel. En tout cas je suis 100% OK.

j'aimerais bien faire votre connaissance, voulez-vous dire dans quelle ville vous vivez, ou même plus?

Écrit par : vicenzo | 29/11/2007

@ Michel de GUIBERT

> Quand je parle d’embourgeoisement de l’église de France, j’entends par là un certain conservatisme et une satisfaction de soi inhérents à un certain niveau de vie.
Conservatisme dans le sens où on garde la foi comme on garde un patrimoine immobilier. Evidemment, je ne nie pas que dans le catholicisme, il y a un patrimoine à sauvegarder comme la tradition et les saintes Ecritures. Mais nous devons le sauvegarder pour le faire vivre et le multiplier.
Pour ce qui est du sens de la vie à découvrir, je suis entièrement d’accord avec vous.
Toutefois, si nous devons trouver les moyens de transmettre le sens de la vie que nous donne notre foi aux habitants des banlieues, nous devons aussi le faire à l’ensemble des français. Il faudrait que de nouveaux Denis, Martin, Irénée reviennent pour évangéliser la fille aînée de l’Eglise !

Écrit par : Ali-Barthélemy | 29/11/2007

@ Ali-Barthélemy

Je vous rejoins totalement.

Quand je parlais d'une Eglise sociologiquement majoritairement bourgeoise -ce qui n'est pas en soi un péché mais serait une insuffisance si elle n'était que cela !- risquant de "s'embourgeoiser", c'est bien au risque de conformisme bourgeois que je pensais.

Vous avez raison de préciser que le souci de faire découvrir un sens à la vie ne concerne pas seulement les habitants des banlieues difficiles, mais tous les français.
Du reste, si les français étaient un peu plus chrétiens et missionnaires, la question de l'intégration se serait posé en d'autres termes.
Oui, il nous faudrait de nouveaux Denis, Martin, Irénée, Geneviève, Jeanne d'Arc, Vincent de Paul, Frédéric Ozanam, Jean-Léon Le Prévost, Jacques Loew...

Écrit par : Michel de Guibert | 29/11/2007

A Ali-Barthélémy:

> je suis entièrement d'accord. On récolte ce que l'on a semé. Pendant des années on n'a pas évangélisé, mais on pratiqué la lutte des classes et le catéchisme version sociale. D'un côté on est catho version bcbg ( voire catholique et Français toujours!) ou alors on est progressiste version Golias ou Témoignage Chrétien. On voit où en est. Ce qui compte, c'est la personne du Christ et l'Eglise qui est sa servante. Personnellement, j'ai un parcours atypique. J'ai passé une partie de mon enfance en banlieue, à Marseille, et j' ai dû travaillé pour payer mes études dès la classe de première. Etudiant j'ai rencontré et épousé (toujours étudiant) une aristocrate pur jus et tout ça en ayant la foi à 18 ans gràce à des charismatiques tout en ayant été élévé dans une famille plutôt tradi version maréchal nous voilà. Tout ça pour dire quoi? Et bien j'ai pas de camp si ce n'est celui du Christ et de l'Eglise. J'aime beaucoup le grégorien mais les tradis m'ennuient ( et je suis poli). Je ne supporte pas les injustices mais je ne braderais jamais la messe et l'adoration pour faire la révolution. Quant à la bourgeoisie catho, j'en aurais beaucoup à dire. juste un témoignage: on s'est fait "éjecter" d'une messe des familles, par le prêtre, parce que un bébé avait fait areuh.... et que l'on a cru que c'était le nôtre. Tout les bcbg de l'assistance nous ont regardés et , au milieu de l'homélie ainsi stoppée, nous sommes sortis.... Le côté bourgeois cathos identaire, je connais, j'ai pratiqué. Par contre, en banlieue j'en vois pas beaucoup. Bref, à droite, je suis gauchiste, à gauche je suis facho et pour mon honneur je suis du Christ.

A feld: Pour ce qui est des franciscain du Bronx, les rumeurs parlent de prises de contacts et de visites en France mais pas de création de communautés mais je n'en sais guère plus. Il parait que cela gêne certains évêques. Ecrivons leur sur leur site. Mais, si j'ai bonne mémoire, leur intervention dans Famille Chrétienne il y a quelques semaines a fait beaucoup de bruit quant à l'état de l'Eglise et l'évangélisation en France.

Écrit par : vf | 30/11/2007

CENSURE

> L'auteur d'un message haineux m'écrit (avec indignation) que je l'ai "censuré". Mais oui. Et je m'en honore. Je ne sais pas s'il existe des sites pour son genre de commentaires, mais je lui recommande de les chercher.

Écrit par : PP | 01/12/2007

DISCUSSION

> A propos de publication, cher Patrice, avez-vous pu transmettre mon adresse courriel à vicenzo afin que nous puissions discuter sans envahir votre blog ou préferez-vous que je fasse autrement? En tout cas, encore merci pour cet espace de discussion et de réflexion que vous nous proposez et dont vous maintenez la qualité grâce à votre "censure" si critiquée mais au combien utile. Je ne sais si cela se dit mais je vous souhaite un bon saint avent à tous.

VF


[ De PP à VF - Oui, je l'ai transmise ! Vicenzo devrait l'avoir reçue.]

Écrit par : VF | 01/12/2007

À UN COLERIQUE

> Vous vous êtes reconnu ? C'est singulier, parce que la mise au point en concernait un autre. Mais si vous y tenez... Formez donc un club.

Écrit par : PP | 02/12/2007

@ VF,


> Je suis un peu énervé quand on me parle de traditionalistes et de progressistes dans l’Eglise.
En effet, un catholique est forcément traditionaliste puisque les deux pieds de la Sainte Eglise sont la tradition et les Saintes Ecritures.
Je n’accepte pas que qu’un petit groupe s’accapare la tradition pour nous faire la leçon sur les rites pratiquer ou ne pas pratiquer. Ils me font penser aux pharisiens de l’Evangile plus attachés au dehors qu’au-dedans.
De même, les progressistes m’agacent car ils mettent l’accent sur la vie intérieure en oubliant que les gestes extérieurs peuvent être aussi le signe d’une foi vive. Comme disait Barrès l’uniforme est le signe de grandes idées.
J’essaie de tenir le juste milieu entre la vie extérieure qui doit manifester la ferveur de la vie intérieure.
Tout le reste n’est que polémiques inutiles et vaines !
De plus, vous dites que l’Eglise est la servante du Christ. Elle est plus, elle est son corps mystique. Si chaque catholique avait à l’esprit cette dimension, il n’y aurait plus de rivalités. Ma main droite peut-elle accuser ma main gauche d’être généreuse ou active, et vis et versa ?

Écrit par : Ali-Barthélemy | 02/12/2007

MACHINAUX

> Ce que j'apprécie dans les échanges de commentaires de votre blog, c'est qu'on n'y trouve pas les réflexes machinaux des "camps en présence" avec leurs arrière-pensées politiques mal dissimulées derrière des lieux communs faussement religieux. Moi je ne vois aucune objection à ce que vous zappiez les messages des hommes-machines, surtout s'ils sont haineux comme vous le dites. Il y a des sites pour les militants politiques déguisés en paroissiens, qu'ils y aillent et nous laissent discuter sans a priori.

Écrit par : Lisa Bonnard | 02/12/2007

A Ali-Barthélémy,

> lorsque vous distinguez "traditionalistes" et "progressistes" en posant la vie intérieure pour les seconds et les uniformes pour les premiers, la caricature pourrait soutenir l'inverse: des "progressistes" soucieux de l'aspect extérieur qui chantent, dansent, refusent tout silence, et des "traditionalistes" jugés peu sociables car à genoux en prière vers Dieu (donc sans volonté de faire la ronde avec le voisin). Comme l'homme est formé d'un corps et d'une âme, vous avez nécessairement, dans chaque groupe social des choix dans leur vie intérieure et extérieure.

Quant à l'embourgeoisement, il est de notoriété publique que c'est le trop d'argent, l'opulence qui fit tomber bien des institutions, bien des sociétés, civiles ou religieuses. D'où, par exemple, la fréquence des courants soucieux de pauvreté dans l'Histoire (St François, Ste Claire, St Vincent, etc.)

Au sujet des banlieues, je ne puis guère en parler, n'y ayant jamais vécu. Toutefois, d'après ce qui est publié sur ces lieux, j'ai la sensation que la chance de ces jeunes est bien de ne pas être pourris par l'argent des milieux huppés; leur malheur est de ne disposer d'aucune ligne de sortie que l'argent célébré à la télévision, dans les vitrines, dans et par les groupes sociaux.

Écrit par : Paulo | 02/12/2007

NOTION A REJETER

> A Ali-Barthélémy: je n'utilise les expressions "tradis" et "progressistes" que pour désigner ces deux courants qui se déchirent et déchirent l'Eglise de France depuis 40 ans. Je rejette justement cette notion d'être un groupe fermé, presque sectaire, ayant la vérité et voulant éliminer les autres visions ou attitude dans la foi. Le Christ à dit:"je suis la vérité". Pour moi, il n'y en a pas d'autres. Quant à me rappeler la dimension de l'Eglise corps mystique du Christ, vous avez tout à fait raison. Rien ne se comprend sans cela.

A Paulo: il y aurait beaucoup à dire sur l'argent et les jeunes de banlieue. Juste une anecdote pour faire court: l'an dernier, dans mon établissements classé "ambition réussite", nous avons fait une petite enquête en 6e: Tous les élèves ont la télé dans leur chambre et 60% on un lecteur dvd; 80% on un téléphone portable; 75 % ont un ordinateur avec accès internet et autant ont un lecteur mp3; 50% ont un blog. Ces équipements ont différentes origines. Cela peut être des parents qui parfois se surendettent pour offrir ce qu'ils trouvent normal à leur enfant (quand interdira-t-on ces damnées cartes revolving!). Ou des objets "tombés du camion" ou offerts par un "grand frère". Néanmoins, ils nagent en plein matérialisme.

Écrit par : VF | 03/12/2007

@ VF et à Ali-Barthélemy

> Oui, c'est le même matérialisme qui ronge toute la société : les riches qui n'ont plus ni désir ni goût à rien à force de tout avoir et les autres qui rêvent de leur ressembler et qui n'ont pas d'autre rêve dans leur vie...
Et on nous parle d'ouvrir tous les commerces (pas seulement ceux de proximité) et les grandes surfaces le dimanche...
Dans quelle société vivons-nous !

Écrit par : Michel de Guibert | 03/12/2007

@VF

> Moi aussi je trouve ces distinctions artificielles.
Je comprends qu'on puisse être attaché à un rite et qu'on y trouve un chemin pour aller à Dieu. Toutefois, faire de ce rite l'ensemble de la tradition de l'Eglise, ça me paraît un peu exagéré!
Je comprends également qu'on veuille mettre dans le discours de l'Eglise un peu plus d'onction et de charité. Le risque d'une telle attitude est de toujours vouloir s'adapter aux positions de l'autre et de perdre ses propres repères. Je me rappelle dans mes premières années de conversion où je fréquentais une paroisse plutôt progressiste. Je garde la distinction par confort linguistique. Nous avions célébrer la messe et le prêtre faisait passer un panier dans lequel se trouvait le corps du Christ et chacun piochait quand venait son tour! Je ne crois pas être rigide et pourtant j'ai été gêné!

@Polo
C'est vrai, vous avez raison. Je disais signes extérieurs dans le sens d'un raidissement sur le meilleur rite à adopter!

Écrit par : Ali-Barthélemy | 03/12/2007

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