20/11/2007
CGT c/Elysée ? Sous le conflit, les combines...
Situation paradoxale pour une société qui invoque sans cesse la "transparence" :
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Selon François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, la poursuite de la grève contre la réforme des régimes spéciaux est une "forme de coproduction entre le gouvernement et la CGT en particulier pour organiser cette grève, pour montrer ses muscles : on a, d'un côté, des syndicats qui ont fait croire aux cheminots qu'ils pourraient continuer à travailler 37 ans et demi alors qu'on sait pertinemment que les 40 ans pour tous les salariés dans notre pays sont inéluctables ; d'autre part, le gouvernement a besoin de montrer que cette réforme est difficile."
Pour achever de biaiser la situation, il y a des manœuvres au sein de la CGT. Le fauteuil de Bernard Thibault est convoité (dit-on) par le patron de la CGT-cheminots, Didier Le Reste : et c’est pour mettre Thibault en porte-à-faux que Le Reste joue le pourrissement du conflit.
Que les prétextes politiques et sociaux camouflent des tactiques de clans, ce n’est pas nouveau. (Déjà, dans la Rome antique…). Ce qui est nouveau, c’est la distorsion – ridicule – entre cette réalité camouflée et le culte de la « transparence » invoqué par notre système politico-médiatique. Peut-on imaginer une vie publique où les mots auraient pour fonction de désigner des faits objectifs, plutôt que d’habiller des appétits subjectifs ? Sur ce sujet, se reporter par exemple au document Ratzinger sur le politique…
09:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : grève, SNCF, politique, Ratzinger
Commentaires
SENS DES MOTS
> Pour que les mots retrouvent un sens, il faudrait que la langue cesse d'être le simple carburant du marketing de masse avec impropriétés, américanismes et faux sens. Aujourd'hui les mots sont chargés de véhiculer de "l'émotion", pas de désigner précisément les choses.
Écrit par : Alain Massenet | 20/11/2007
L'hôpital qui se fout de la charité.
> Je me souviens du ballet des secrétaires nationaux des confédérations qui sont allés défiler chez Martine Aubry pour les 35 heures, oubliant tous les conflits.
Je me souviens de réunion intersyndicale pour faire défiler les salariés pour la défense de la sécu alors que le monopole est aboli et qu'il n'était pas bien vu de le dire.
Je me souviens aussi qu'à cette réunion, il y a quelques années, la CFDT menaçait de se se lever et de s'en aller si on maintenait la question des retraites dans les motifs de la journée d'action.
Le syndicalisme français abuse la confiance des adhérents. C'est bien dommage, mais c'est hélas la réalité.
Les jeux sont faits...
Écrit par : Qwyzyx | 20/11/2007
VIDEO
> Pendant que la société déraille, je me suis amusé à réaliser une petite vidéo que j'ai publiée sur mon site. si vous le souhaitez, vous pouvez aller y jeter un oeil ! Amicalement.
Écrit par : stéphane | 26/11/2007
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