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06/11/2007

Formatage cathophobe et schisme mou : un exemple au Québec

La réaction du Journal de Montréal (1er novembre) au mot « nouvelle évangélisation » :


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Le cardinal Ouellet, archevêque de Québec et primat du Canada, appelle (le 30 octobre)  à une  « nouvelle  évangélisation  du  Québec ». Il ne fait ainsi que relayer la démarche générale de l’Eglise - depuis Jean-Paul II et Benoît XVI -  face au désert spirituel occidental. Mais la presse québécoise et une fraction du clergé jugent cela intolérable.  Voici l’article du Journal de Montréal :

 

<<  Dépassé. C'est ce qu'inspire à plusieurs la position du cardinal Marc Ouellet, qui prône le retour aux racines catholiques pour régler les accommodements raisonnables au Québec.

Mgr Ouellet a appelé à une «nouvelle évangélisation» du Québec lors de son passage mardi à la commission Bouchard-Taylor. Une proposition que plusieurs jugent toutefois dépassée. «Il n'est pas question de revenir à un discours des années 1940. Le cardinal Ouellet a manqué l'histoire des 50 dernières années au Québec», lance Daniel Baril, porte-parole du Mouvement laïque du Québec. «Au Québec, personne n'a forcé les gens à renoncer à la religion catholique. Plusieurs ont abandonné l'Église parce qu'ils n'y trouvaient plus de repères rassembleurs. On ne peut pas forcer la foi», ajoute-t-il.

Une minorité – Le prêtre et député bloquiste Raymond Gravel croit que l'idée de la nouvelle évangélisation du cardinal «restaure une tradition qui est dépassée». «On ne réglera rien avec un durcissement des positions religieuses, mais en montrant de l'ouverture», dit M. Gravel.

Même son de cloche de Lamine Foura, membre actif de la communauté arabomusulmane. «Les défis que pose l'immigration passent plutôt par une prise de conscience collective», dit M. Foura.

«Au Québec, Mgr Ouellet représente un point de vue minoritaire et peu important»*, indique pour sa part Alain Bouchard, sociologue des religions. >>

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Commentaire –  « Même son de cloche » ( !)  chez le « prêtre et député » et chez un « membre actif de la communauté musulmane » : c’est le symptôme du formatage à l’œuvre dans nos sociétés.  Il ne produit pas les mêmes effets chez tous. Lamine Foura ne dit pas que la diffusion de l’islam soit une « tradition dépassée », mais le prêtre Gravel dit que l’évangélisation en est une.  Au Québec comme dans plusieurs pays d'Europe occidentale, le schisme mou est à l'oeuvre.

 

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(*) Rappelons qu’il s’agit du primat du Canada !

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Commentaires

COQUILLE VIDE

> Il n'y a pas qu'au Québec. La CEF aura du mal à lancer un vrai mouvement de catéchèse en France. Car à Ecclesia 2007, la technostructure a essayé de noyer le poisson, et y est hélas assez bien parvenue. On nous a fait passer des heures entières à patauger dans des banalités sociologiques, avec le but évident d'éviter de parler de l'annonce de la foi. Qui, on ? Pas des évêques, non. Plutôt les bureaucrates de la coquille vide. Leur aversion envers la nouvelle évangélisation est à peine cachée.

Écrit par : matilda | 06/11/2007

PLUS BESOIN DE PESTES

> Quand l'être devient uniquement le raisonnement qu'il a produit dans sa plus grande fierté, il ne s'aperçoit même pas de l'absurdité suicidaire créée : a quoi bon être baptisé si on refuse d'évangéliser. Et puis, pourquoi pas : à quoi bon sauver l'homme, quand on jouit de s'auto-détruire.
Le diable n'a plus besoin de pestes ou de guerre : il a l'homme moderne qui s'engendre sous forme de raisonnements.

Écrit par : Maximilien FRICHE | 06/11/2007

L'évangélisation est dépassée???

... Le Christ aussi, alors ?

Écrit par : Blaise | 06/11/2007

Mgr OUELLET

> Voici une vidéo dans laquelle Mgr Ouellet présente son mémoire sur les accommodements raisonnables, à la Commission Bouchard-Taylor :

http://www.ecdq.tv/

Pas de langue de bois, en effet. Pour leur malheur, les post-chrétiens aiment la langue de bois. Pas étonnant qu'ils se soient rebiffés ...

Écrit par : Blaise | 06/11/2007

SANS PARACHUTE

> A l'occasion de la Toussaint, dans mon village, l'équipe paroissiale a déposé un "16 pages" gratuit édité spécialement par le magazine "Pèlerin".
Et l'ensemble est assez bien fait. On y lit même l'importance de l'Enfer dans la reconnaissance de la liberté humaine. On peut comprendre aussi l'effort publicitaire profitant de la venue dans les églises de chrétiens en marge.
Mais en page 7, lisez ce conseil: "même quand la mort est prévisible, trouver les mots pour en parler ne va pas de soi. Longtemps, il a été d'usage d'édulcorer la réalité. On disait que le défunt était "monté au ciel", "parti rejoindre les anges"... Aujourd'hui, les psychologues recommandent d'employer des mots exacts, qui aident l'enfant à appréhender la réalité."
Vous appelez ça comment? Je trouve que c'est une méthode pernicieuse et grave. Les lecteurs qui ne connaissent pas, ou peu, les éditions Bayard peuvent se laisser berner par des discours apparemment vrais, puis glisser dans ce piège matérialiste et athée. Puis-je prier Jésus-Christ qui est monté au ciel et est assis à la droite de Dieu le Père? Puis-je prier les saints qui ont suivi le même chemin? Pour Bayard non. Après la mort, le corps est détruit. Notez que le même journal s'étonne de l'augmentation du choix pour l'incinération!
Quant à l'évangélisation dépassée pour le Père Gravel, ce n'est pas tellement éloigné de ce qui a lieu dans mon diocèse. Malgré les recherches de la CEF sur le catéchisme, cette activité y est comme un club de parachutisme. Enfin, un club où ne seraient mis en exergue que le plaisir, les week-ends jeunes, les festivités... et jamais le sérieux d'une bonne préparation (protocole de sécurité, etc.). Monter dans l'avion, faire une sortie, l'altitude, la camaraderie, l'ambiance est cool. Puis l'équipe du catéchisme dit aux jeunes: c'est bon, vous pouvez sauter... l'ambiance est toujours grisante, tout le monde saute. Mince, les parachutes ont été oubliés à la base. Vu comme ça, il faudra bien l'aide de la grâce de Dieu pour aider les jeunes à toucher terre en douceur, puis à avancer vers l'Eglise. Ecrasé, abîmé par la chute, je doute de vouloir, a priori, retourner au club.
Et vous vous étonnez que Mgr Ouellet soit minoritaire?

Cordialement

Écrit par : Paulo | 06/11/2007

POURQUOI LES MEDIAS AIMENT GRAVEL

> Je suis Québécois, et il faut que vous sachiez quelque chose : le "prêtre et député bloquiste" Raymond Gravel est TOUJOURS cité par les médias chaque fois qu'ils veulent connaître l'avis d'un prêtre sur une déclaration du pape ou d'un cardinal. Seul problème : le père Gravel est pratiquement un prêtre défroqué : résolument favorable à l'avortement et au mariage gay (il a fait publier dans les journaux une lettre signée par une vingtaine de prêtres québécois condamnant la position de leur propre religion sur la question, et c'est ce qui en a fait une vedette), ancien danseur nu, et -- vous l'aurez deviné -- lui-même ouvertement homosexuel, il est le chouchou des médias québécois, qui, évidemment, n'invitent jamais à leurs émissions de prêtres vraiment catholiques et "conservateurs". Bref, chaque fois que vous voyez le nom de Raymond Gravel dans les médias québécois, comprenez que les dés sont pipés, et que les médias ont choisi de citer comme autorité le seul prêtre québécois dont ils peuvent être certains qu'il sera toujours "de leur bord".

Soit dit en passant, je ne comprends pas pour quelle raison le père Gravel n'a pas encore été destitué de ses fonctions, d'autant plus qu'il a quitté sa paroisse pour être élu député d'un parti séparatiste et gauchiste. Je connais des athées plus catholiques que cet homme.

Écrit par : Bernard Couture | 06/11/2007

Ce samedi, une conférence à ne pas rater:
(je ne peux pas joindre le tract en pdf, mais voici le texte :)

> 10 novembre 2007 :
Catholiques et Musulmans : pour un dialogue de salut
Nous ne savons pas toujours comment nous situer face à l’Islam en tant que catholiques. Entre des discours
diabolisant l’Islam et des discours qui présentent toutes les différences comme superficielles, il est difficile de
trouver un juste mesure. Alors que faire ? Rester dans notre désarroi en renonçant à nous adresser à nos frères
musulmans ? Ou apprendre à connaître tous ceux que nous serons de plus en plus amenés à rencontrer.
Mouvement Résurrection—Communauté Aïn Karem—Groupe d’apostolat « Saint Jean Damascène »
9h30 - Accueil - présentation de la journée.
10h - « Comment s’adresser à des personnes ayant déjà une
connaissance du christianisme, mais une image fausse ou
blessante ? » par le Père Edouard-Marie Gallez, islamologue.
11h - « Aspects sociologiques du dialogue avec les arabes ».
par Sobhy Gress, chrétien oriental.
12h - Messe
13h - Déjeuner tiré du sac
14h - « Parler de sa foi avec un Musulman. » par le Père Michel
Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem et du mouvement
Résurrection.
15h - Apostolat —Place Stalingrad Métro Stalingrad (400m du lieu
de formation).
18h - Moment convivial « oriental », debriefing « à chaud » et
perspectives pour la nouvelle évangélisation.
Journée de formation et apostolat spéciale, ouverte à tous !
Formation Apostolat
Rendez-vous le 10/11/2007 à 9h30 :
« La Clef », 119 rue de Meaux 75019 PARIS
Métro : Laumière
Informations — Contact :
dekersabiecs@yahoo.fr
fx_pons@yahoo.fr

Écrit par : Xavier | 07/11/2007

GRAVEL

> Je vous reproduis la notice de Wikipedia sur le Père Gravel. C'est édifiant.

"Raymond Gravel (né en 1952) est un prêtre catholique et un homme politique québécois. Il est le député bloquiste de Repentigny à la Chambre des communes du Canada.

Lors de sa jeunesse, il est prostitué et travaille dans un bar homosexuel. À l'âge de seize ans, il quitte la maison pour devenir une escorte masculine. Après avoir travaillé dans les bars gays, il décida d'entrer dans un séminaire en 1982. Il a été prêtre dans la paroisse de La Plaine dans le diocèse de Joliette.

Le 29 octobre 2006, il est choisi par acclamation pour être le candidat du Bloc québécois. Il doit abandonner momentanément son ministère pour exercer ses fonctions politiques, ce qui lui cause beaucoup de chagrin. Pour se présenter, il lui était nécessaire de consulter son évêque, Gilles Lussier, qui n'aurait pas empêché cette décision. Cependant, il a été critiqué par le canoniste Gilles Routhier, qui indique que cette procédure n'est pas conforme au code de droit canonique de 1983.

Le 27 novembre 2006, lors d'une élection partielle tenue pour combler le siège laissé vacant par Benoît Sauvageau, décédé tragiquement lors d'un accident de la route, Raymond Gravel est élu député du Bloc québécois dans Repentigny, défaisant les candidats conservateur, néo-démocrate et libéral par une très grande marge.

L'abbé Gravel est le premier prêtre québécois à se faire élire à la Chambre des communes du Canada ; il est toutefois le troisième prêtre souverainiste à être élu, les deux autres étant les abbés Jacques Couture et Louis O'Neill, élus à l'Assemblée nationale du Québec en 1976. Il est controversé en raison de son appui au mariage homosexuel et à l'avortement, deux positions contraires à celles de l'Église catholique.

Il était signataire d'une lettre de dix-neuf prêtres contestaires de la doctrine sociale de l'Église. Gravel a déjà affirmé dans la revue homosexuelle Fugues que la moitié des prêtres québécois sont homosexuels. Il est également en faveur de l'indépendance du Québec. Toutefois, il s'est engagé à s'abstenir de voter en tant que député sur toute motion contraire à la doctrine de l'Église.

Il a par ailleurs exprimé son désaccord à l'initiative papale Summorum Pontificum redéfinissant l'usage de la messe tridentine. En octobre 2007, il a proposé que la province de Québec adopte sa propre version de la loi de 1905, qui confère la propriété des lieux de culte à l'État.

En 2005, la congrégation pour l'éducation catholique a interdit l'ordination de prêtres homosexuels. Gravel n'aurait jamais été ordonné si ces normes avaient été appliquées à l'époque."

Écrit par : Arnaud de Latrolliere | 07/11/2007

NOUVELLE EVANGELISATION

> L'expression "nouvelle évangélisation" ne passe pas auprès du grand public, qui ne la comprend manifestement pas. C'est un fait. Dans ces conditions, est-il vraiment utile de continuer à l'utiliser tous azimuts ? La posture qui consiste à se plaindre de l'inculture et du laïcisme de la Terre entière sans jamais chercher à les prendre vraiment en compte autrement qu'en s'en plaignant me stupéfie. Que diriez-vous d'un pêcheur à la ligne qui refuserait de changer d'emplacement et d'appât sous prétexte que les poissons sont des abrutis d'aller voir ailleurs ?

Jérôme


[ De PP à J. - Je vois qu'on est en plein colin-maillard ! La nouvelle évangélisation est le contraire de ce que vous dites. Il ne s'agit pas de se plaindre de quoi que ce soit, mais d'inventer les modes de témoignage adaptés à une société entièrement nouvelle. Donc exactement la démarche que vous conseillez vous-même ! J'ai du mal à saisir comment vous pouvez prendre cette expression au contrepied de ce qu'elle veut dire. A ce degré de quiproquo, c'est grave.

ps/ à moins que vous ne pensiez comme le Journal de Montréal ? ]

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Écrit par : Jérôme | 07/11/2007

COLIN-MAILLARD

> Je crains que le colin-maillard ne soit un jeu encore plus drôle que vous ne l'imaginez. Vous m'avez mal lu : je ne parle pas de la nouvelle évangélisation en tant que telle (même s'il y aurait beaucoup de choses drôles à en dire), mais de L'EXPRESSION "nouvelle évangélisation"". A quoi sert-il d'utiliser cette expression face au grand public, si celui-ci s'imagine tout de suite une charge de Croisés ? Personne n'est en mesure de décider tout seul le sens qu'il faut donner aux mots (c'est un principe de base de la linguistique). La précision et l'efficacité recquièrent par conséquent une adaptation permanente de la langue qu'on utilise au contexte dans lequel on vit. Cela n'a rien à voir avec une abdication, c'est juste une question de... lucidité ?

J.

[ De PP à J. - Si vous le dites !
Mais permettez-moi de vous certifier que ma propre expérience du terrain (et pas dans des milieux papistes) me donne des échos différents du vôtre. ]

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Écrit par : J. | 07/11/2007

LES JEUNES

> Pour donner une réponse à Jérôme, j'ai surtout rencontré le terme "nouvelle évangélisation" chez des jeunes enthousiastes dans la rue. Il s'est trouvé que, derrière leur joie de vivre qui faisait plaisir et leur engagement, beaucoup étaient des chrétiens lambda qui ressentaient la messe dominicale comme un besoin et non un devoir, qui n'avaient pas une foi ferme sur les dogmes catholiques, etc.

Pendant un certain temps, par conséquent, entendre "nouvelle évangélisation" fut pour moi du vent. Je l'avoue, proclamer du nouveau, du neuf, faisait slogan publicitaire, et le vernis ne me touche pas trop. Mais à y regarder de près, le slogan leur servait de cohésion, les aidait à engager un mouvement de sortie de l'inculture, de sortie du laïcisme. Une sortie communicative, un peu.

Si vous regardez la pastorale des jeunes de mon diocèse, c'est: la "nouvelle évangélisation" avec le style des années 70 car le vintage, c'est moderne. L'appât ne prend pas, ou peu. Mais, pour avoir rencontré des jeunes bien, je conclurais que le slogan "nouvelle évangélisation", c'est utile et bien pour les acteurs missionnaires. Le public... seule la Bonne nouvelle est importante en fait. Le nouveau est un pléonasme.

Paulo


[ De PP à P. - Le terne a été forgé par Jean-Paul II dans la perspective indiquée par Jean-Marie Lustiger : "La nouvelle évangélisation est l'évangélisation d'une société entièrement nouvelle". Le caractère inédit de la société européenne des 50 prochaines années est indiscutable. Veut-on l'évangéliser et s'en donner les moyens, ou se replier sur la banlieue ouest pour parler ensemble "les mots de la tribu" ? ]

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Écrit par : Paulo | 08/11/2007

EST-OUEST

> Et si on n'évangélise pas pas par amour du Christ et des autres, alors faisons le par interêt car, amis de la banlieue ouest, la banlieue Est ne va pas tarder à venir vous visiter. Bon courage...

Écrit par : vf | 08/11/2007

CATHOPHOBIE

> En Belgique, ce n'est pas mal non plus : extrait d'une critique du film 'Mon Meilleur Ennemi' par un journaliste de la Libre Belgique (journal qui fut le fleuron de la presse catholique belge) : "les Américains lâchent Barbie...en le confiant au Vatican, cette organisation qui se charge d'évacuer les criminels de guerre nazis vers l'Amérique Latine". La Libre Belgique du 7 novembre 2007, supplément 'Culture'.

Oascal


[ De PP à P. - Oui, voilà une définition du Vatican d'autant plus inattendue qu'elle vient d'un journal "d'origine chrétienne".
Quant au vieux bobard sur la "flilière ecclésiastique qui a permis aux nazis de fuir vers l'Amérique du Sud", il a été fabriqué dans les années 1960 par des revues de gare, et il est toujours tenu par les médias pour une vérité historique. Inutile de dire qu'il s'agit d'une forgerie. Elle a été construite à partir d'un seul élément, très ténu : quelques complicités sud-américaines dont ont bénéficié un très petit nombre d'oustachis (fascistes croates) ; la Croatie étant un pays sociologiquement catholique, ces complicités l'étaient aussi. D'autant que ces oustachis - parfaits assassins quant à eux - jouaient du traumatisme psychologique que représentait, à l'Ouest, l'installation du communisme en Yougoslavie.
Mais il est historiquement faux (et absurde) de prétendre que les nazis allemands, ouvertement anticatholiques durant le IIIe Reich, auraient pu être pris en charge par des éléments du clergé (voire par "le Vatican" !) en 1945. C'eût été contradictoire. Le problème est que les médias de 2007 n'ont aucune conscience de cette contradiction. ]

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Écrit par : Pascal | 09/11/2007

@ Paulo

Ne faites pas un procès d'intention à ce numéro spécial de "Pèlerin" (que j'ai trouvé et lu également) à propos d'un paragraphe hâtivement qualifié de matérialiste et athée" parce qu'il récuse certaines expressions édulcorant une part de la réalité dite aux enfants !
Il n'est de fait pas juste de gommer la mort.
Si le Christ n'est pas vraiment mort, il n'est pas vraiment ressuscité, et vaine est notre foi !
Vous ne pouvez gommer cela, et il n'est pas contradictoire de dire que nos défunts sont morts et qu'ils sont vivants, "inscrits au grand livre des vivants" selon l'expression citée par René Poujol dans son éditorial et qui vient tout droit du Livre de l'Apocalypse 20, 12 (et la belle célébration du soir de la Toussaint se prolongeant au cimetière par l'appel des défunts "inscrits au livre des vivants" qu'il relate vient tout droit de Sylvanès !)

Écrit par : Michel de Guibert | 10/11/2007

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