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16/08/2007

Après les fêtes du 15 août : FR 2, Lourdes, La Salette et la Vierge Marie

Un bel effort, mais il manquait quelque chose :


 

Parfois les grandes chaînes font un effort. Ainsi le 20 h de FR 2, hier soir 15 août : images de Lourdes, où l’on voyait des foules, et de La Salette, où la journaliste rendait carrément hommage à la foi des pèlerins. Mais quel était le sens de ces rassemblements ?  À entendre le reportage, les gens d’aujourd’hui voient en Marie « une belle image féminine ». Le montage rapide n’a pas laissé le temps aux recteurs des deux sanctuaires d’en dire beaucoup plus. Rétablissons la dimension qu'ils ne peuvent pas ne pas avoir indiquée.

 

Dans une conférence de Joseph Ratzinger sur la théologie mariale  (La fille de Sion*) :

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« Le contenu du dogme de l’Assomption décrit ce qui est intimement supposé et proclamé au plus haut degré de la vénération, alors nous pouvons et devons du même coup nous souvenir que l’Evangile lui-même prophétise et exige la vénération de Marie : "Oui, désormais, toutes les générations me proclameront bienheureuse" (Lc I, 48). C’est un commande-ment adressé à l’Eglise dont la mise par écrit par Luc suppose que la louange de Marie existait déjà dans l’Eglise de son temps, et que lui-même en fait un commandement de l’Eglise pour toutes les générations. Il voit un tel éloge poindre dans la salutation d’Elisabeth : "Bienheureuse celle qui a cru…" » (Lc I, 45).

 

Dans l'étude sur Les Actes des Apôtres de Divo Barsotti** :

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«  La vie de toute l’humanité, de toute la création, est vraiment la génération du Christ. Comme le Père engendre éternellement le Verbe, ainsi l’humanité se réalise  et atteint sa perfection en engendrant la Parole de Dieu, le Christ. De là, la participation de toute l’humanité à la maternité divine, et toute l’histoire du monde n’est plus que l’enfantement du Christ, et Jésus n’est plus seulement le fils de Marie, il est le fils de toute la terre, il est engendré par toute la création. L’Incarnation est l’acte suprême de toute l’histoire du monde, l’acte qui réalise jusqu’à la perfection souveraine la création de Dieu. En Christ sont toute la richesse de la création, et la vie et la mort de l’homme. Toute la vie se recueille en lui, qui est le verbe de l’homme parce qu’il est le Verbe de Dieu. Et il est le verbe de l’homme parce qu’il est d’abord le Verbe de Dieu. »

 

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(*) Cahiers de l’Ecole cathédrale, Parole et Silence 2002.

(**) Téqui 1994. 

 

 

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