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01/08/2007

Benoît XVI : le christianisme est simple, son vecteur est notre façon de vivre

La  foi  chrétienne  n'est  pas  "réservée  aux intellectuels", dit le pape. Sa parole rencontre celle de l'association "Aux captifs la libération" :


 

Seuls les chrétiens authentiques sont crédibles dans l’annonce de l’Evangile, a souligné Benoît XVI la semaine dernière lors d’une rencontre questions-réponses avec quatre cents prêtres italiens :

« Le christianisme n’est pas un ensemble extrêmement compliqué de dogmes, tellement nombreux que personne ne peut les connaître tous ; il n’est pas réservé aux intellectuels qui peuvent étudier toutes ces choses. C’est une chose simple : Dieu existe et Dieu est proche en Jésus Christ ».

Porter Dieu aux autres « implique surtout, d’une part, l’amour, et, de l’autre, l’espérance et la foi…  Par conséquent, la dimension de la vie vécue, le meilleur témoignage du Christ, la meilleure annonce, est toujours la vie de chrétiens authentiques ». 

« Lorsque nous voyons comment des familles, pénétrées de la foi, vivent dans la joie, comment elles vivent également la souffrance dans une joie profonde et fondamentale, comment elles aident les autres, comment elles aiment Dieu et le prochain, je crois que ceci est aujourd’hui la plus belle annonce », a expliqué Benoît XVI.  (Source : Zenit).

 

La parole du pape rencontre (par exemple) celle de l'association Aux captifs la libération, mouvement d'Eglise qui va, depuis 25 ans, à la rencontre des personnes de la rue : SDF, jeunes errants, prostitué[e]s.

 

Dans un livre remarquable publié en avril dernier*,  le président de cette association  - Jean-Guilhem Xerri -  explique pour sa part : "Seul le Christ est libérateur, seul l'Esprit convertit les coeurs. Mais attendrons-nous d'être parfaits pour nous mettre dans les pas du Christ et être témoins de sa Bonne Nouvelle ? Ne rêvons pas d'une Eglise idéale. C'est avec nos lumières, mais aussi nos ombres, que nous y sommes appelés. Le travail du chrétien n'est pas de convertir. Mais de révéler à l'autre qu'il a du prix aux yeux de Dieu (Isaïe 43,4)."  A la question : "Comment fait-on pour aimer quelqu'un qui se présente de façon parfois inhumaine, avec un aspect parfois repoussant ?", Xerri répond : "L'enjeu est bien de traverser cela pour l'aimer et lui révéler la personne qu'il est. Non pas l'aimer 'pour' ses manques et ses blessures, mais 'aussi avec'. Or, la société se préoccupe d'abord des symptômes... On fait de la médecine, de la psycho, de la socio, comme si la personne pouvait être 'saucissonnée'. Alors que la personne a besoin qu'on pose sur elle un regard unifiant. Et qu'on lui signifie qu'elle est aimable, au sens premier du terme..."

 

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(*) A la rencontre des personnes de la rue - "Aux captifs la libération" :  Jean-Guilhem Xerri, entretiens avec Pierre-Olivier Bolton, préface du cardinal Lustiger. (Nouvelle Cité, avril 2007).

 

 

Commentaires

AUX CAPTIFS

> Monsieur Xerri est capable d'un bel engagement et d'exprimer aussi bien l'essentiel en si peu de mots. J'en suis doublement ému et admiratif. Cet homme mérite d'être mieux connu.

Qwyzyx


[De PP à Q. - Lisez son livre, il est impressionnant.)

Écrit par : Qwyzyx | 01/08/2007

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