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09/12/2006

Quelle idée la classe politique se fait-elle de la bioéthique ?

medium_061103161331.064pe90l0_l-assemblee-nationaleb_1_.jpg...la même idée que le big business biotech !  Voir le rapport parlementaire qui sort... au moment du Téléthon (blog du 8. 12) :


Communiqué de l’Alliance pour les Droits de la Vie

 

<<  L'ADV réagit aux recommandations de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques rendues publiques aujourd'hui.

Comme nous le craignions, il préconise de généraliser l’expérimentation sur les embryons, qu’on nous avait présentée en 2004 comme une mesure d’exception. C’est une  fuite en avant qui se confirme avec l’exploitation injuste de certains êtres humains, privés de droits, au profit du reste de l’humanité.

Concernant le clonage, nous constatons une nième tentative de prôner sa légalisation en le camouflant sous une nouvelle terminologie. Ce n’est pas en le renommant « transposition nucléaire » qu’on échappera à la suspicion qui entoure cette dérive éthique depuis la révélation des manipulations du professeur Hwang en Corée. Rappelons qu’il n’y a toujours qu’une forme de clonage et qu’il s’agit bien de création d’embryons humains.

Il est attristant, sur ce point, de découvrir que des parlementaires envisagent de remettre en cause la ratification de la convention du Conseil de l’Europe sur les Droits de l’Homme et de la biomédecine pour pouvoir légaliser le clonage en France.

Le rapport fourmille de préconisations prétendant encadrer les transgressions qu’il propose. La plus choquante est l’organisation d’une filière de dons d’ovocytes pour la recherche, afin de répondre aux besoins du clonage. Comment accepter que les femmes soient ainsi exploitées et puissent subir les traitements délicats, voire dangereux, d’hyperstimulation ovarienne, dans le but de créer des êtres humains pour la recherche ?

L’Alliance pour les Droits de la Vie réitère sa demande à la communauté scientifique d’inscrire son travail à l’intérieur des exigences des droits de l’homme, au lieu de dissimuler les pratiques revendiquées par des tours de passe-passe sémantiques. Il est urgent que la science renonce à utiliser les souffrances et les maladies pour légitimer les dérives éthiques, sans doute fascinantes, mais qui n’ont rien donné jusqu’à maintenant, alors que les recherches sur les cellules souches adultes ont déjà abouti à leurs premiers résultats thérapeutiques. >>

 

 

 

 

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